Alors que je venais d'énoncer ma seule et unique condition de ne rien dire au père du lionceau ,je venais de commencer à partir en direction de la rivière qui nous mènerait directement au pays verdoyant. C'était une région vraiment magnifique, avec de la verdure à en perdre de vue et une richesse en proie tout à fait non négociable. Je le pensais, et je le gardais au plus profond de moi, cette région possédait tout de même une richesse, non pas par les découvertes, mais pas les vivres qu'on pouvait aussi trouver au sein du territoire. C'est peut-être pour ça que je souhaitais l'emmener là-bas, après la raison qu'était la courte distance à traverser, ce n'était pas la destination la plus folle et riche en découverte que je pouvais trouver mais ce n'est pas comme si j'avais le choix.

Lors de notre petit voyage, le lionceau était tout de même resté assez silencieux, voir trop silencieux. On dirait bien que ma question lui avait cloué le bec. Il fallut alors attendre qu'on se rapproche de la rivière qui séparait les deux régions avant que le lionceau finisse par s'arrêter en prenant la parole. Je finis alors par m'arrêter de marcher et tourner les talons dans sa direction alors qu'il commençait à expliquer la raison de son manque d'aventure, répondant alors à ma seule question. Il avait donc des soucis de santé qui l'empêchaient d'aller si loin ? Dans un sens, j'avais de la peine pour ce lionceau, il devait rater un tas de chose avec ce genre de soucis. Je me rapprochais doucement de lui et je lui frottais doucement le sommet du crane avec ma patte avant de répondre doucement :

- Je comprends mieux... Mais tu es avec moi, si tu es fatigué, je peux encore te ramener moi-même.

Je lui adressai un sourire avant de tourner les talons en direction de la rivière, avec un mouvement de tête comme pour lui dire qu'on reprenait la route. On pouvait voir le pays verdoyant d'ici, et avec encore un petit instant de marche, nous finirent par arriver face à la rivière qui séparait les deux régions. J'attendis alors le lionceau pour m'asseoir et le fixer tout en lui proposant alors :

- Nous allons devoir traverser le fleuve... Accroche-toi à moi, je vais t'aider à traverser.

Sans lui laisser le temps de réfléchir, je me couchais sur le ventre pour laisser le lionceau monter sur son dos avant de me relever doucement et d'entrer dans la rivière, nageant rapidement, histoire de sortir rapidement de là et d'envoyer arriver dans le pays verdoyant. La rivière n'était si grande, je pouvais m'estimer heureux de ne pas avoir de mauvaises rencontres comme des crocodiles par exemple. Nous finirent par arriver une fois de l'autre coté de la rivière dans le Pays verdoyant. Je m'abaissais doucement, laissant le lionceau revenir sur la terre ferme pour ensuite m'ébrouer. L'eau sur ma crinière laissait retomber quelques poils sur mon front. Je frottais mon front sur ma patte pour redresser à nouveau ma crinière pour revenir à la coupe d'origine d'un air agacé pour ensuite me redresser et ajouter au lionceau :

- Nous y sommes enfin, on l'appelle le Pays Verdoyant. J'espère que ça te plaît.

On avait déjà parcouru un petit bout de territoire en traversant la région Ouest de Freeland jusqu'à traverser une petite rivière pour enfin arriver dans les Terres verdoyantes.Cela avait déjà du être une sacrée marche pour le lionceau qui ne semblait pas avoir tant d'endurance d'après ses dires. Mais dans un autre coté, j'étais tout de même, j'étais quand même très fier de lui, de l'effort qu'il avait pu faire jusqu'à présent. Je restais alors à ses cotés alors que nous venions d'arriver sur ce territoire. Le lionceau venait tout juste de descendre qu'il venait déjà d'avancer de quelques pas, observant alors ce qu'il n'avait pas encore découvert jusque là.

Le lionceau avait alors du mal à trouver ses mots, ce que je comprenais tout à fait. J'aurais même pu être dans la même situation alors qu'il observait les environs. Un lionceau curieux qui découvre une vraie mine d'or, oh oui, Kumbusho avait de quoi se réjouir et être confus dans ce cas-là. Il finit quand même par se retrouver vers moi en me demandant si j'étais déjà venu ici, les différences des Terres du sud, et bien d'autre. Mais ce qui m'étonna était surtout sa formule de politesse.

Comment ne pas fondre... décidément, ce lionceau avait vraiment de quoi attendrir le plus endurci des lions... Un petit sourire s'afficha alors sur mes babines, alors que je lui répondis doucement sans même quitter ma place :

- Oui, je l'ai traversé pour venir jusqu'au Terres du Sud. Chaque recoin des territoire est différent, on y découvre des choses étonnantes. Tu ne trouveras jamais pareil ici, que dans le jungle, ou même la montagne. C'est ça qui donne envie de voyager.

C'est vrai, vu de ce point de vue là, on pouvait bien croire que je ressentais toujours un malin plaisir à faire de nouvelles découvertes, même si je devais quelques fois risquer ma vie. Et ça avait été le cas à maintes reprises, mais le plus important avait toujours été la découverte, même si la recherche de ma sœur avait toujours été une priorité. Je repris alors suite à ça, face au lionceau :

- Haki est le roi de Freeland, même si les régions sont séparées, il gouverne partout sur Freeland.

Après tout, je ne pensais pas avoir à lui apprendre tout ça, cela devait être l'inverse, non ? Malgré le manque de voyage, cela n'empêchait tout de même pas d'avoir un peu de culture générale à propos du territoire. Je supposais bien que je pouvais alors mettre ça sur sa jeunesse. Je me redressais alors pour arriver juste à coté de lui :

- On peut aller plus loin si tu le veux, sinon on peut aussi ne pas s'éloigner de la rivière. C'est toi qui choisis

Encore un peu de temps, encore un peu de lieux parcourus ! Du moins, je pouvais parler ainsi de Kumbusho qui n'avait jamais vu le long de sa petite vie de lionceau l'éloignement de son lieu natal. D'un certain coté, je pensais bien qu'il serait tout aussi satisfait de cette découverte. La joie se lisait quand même dans les yeux, je pouvais même dire que cela se voyait comme le nez au milieu du visage. Je l'avais emmené au pays verdoyant, ou du moins sa frontière, répondu à ses questions jusqu'à lui demander s'il voulait aller plus loin. Avec tout ce qu'il avait pu me donner comme explication, je savais bien qu'il ne tarderait pas à me demander de rentrer, je m'étais préparé à cette éventualité, et ce n'était pas du tout un problème, après tout, on avait tous ses limites, et je pouvais lui laisser tout le temps qu'il voulait.

Le lionceau finit par me répondre qu'il souhait rentrer de peur que son père s'inquiète. Un choix qui était quand même justifiable et mignon à la fois. J'hochai la tête tout en affichant un petit sourire. Peut-être qu'il était temps de revenir proche du lieu de vie des Freelanders. Après tout, si la lune devait pointer le bout de son nez, je savais qu'il serrait négatif qu'il puisse me voir avec ce petit lionceau... La nuit est plus dangereuse qu'on le croit... Je le regardais alors avec ce même air inquiet tout en répondant alors aux confirmations du lionceau.

Inutile de te justifier, on va rentrer si tu en as envie.

Après un petit sourire, je me remets en position pour porter le lionceau sur mon dos alors que j'allais à nous passer la frontière en traversant le coin d'eau qui séparait bien les deux régions de Freeland. Je le traversais toujours aussi rapidement pour ne pas attirer l'attention des poissons marins et de redescendre le lionceau de mon dos une fois sur la terre ferme. Il était donc maintenant temps de le ramener voir son père. Je repris la route en prenant les mêmes pas que l'aller. Après tout, je connaissais quand même le chemin à suivre, ce qui était déjà très positif quand on y pense. Il ne faudrait tout de même pas que je sois perdu avec ce lionceau, son père aurait bien une raison d'être inquiet sinon. Je suivais la route à suivre, je continuais de parler un peu de mes voyages durant la route, histoire de ne pas trop s'ennuyer sut le chemin avant d'arrivée au lieu de départ.

Le moment de se séparer était toujours assez triste. Je sentai toujours comme une sensation étrange, de protection, d'affection. Je ne pouvais pas me contenter d'un au revoir ? Dans mon cas, je ne pouvais rien promettre, ma situation était telle que je ne pouvais même pas espérer revoir une personne. On s'arrêterait à un : Peut-être. A ce moment-là, je finis par m'asseoir en frottant la tête du lionceau avec un petit sourire tout en terminant :

- Nous y sommes. J'espère que ce petit voyage t'a plu malgré tout. Je ne serai pas souvent sur Freeland je pense, mais je penserai à revenir pour te montrer plus de paysages. Du moins, j'essaierai.

Comme une promesse de revenir pour me donner une raison de rester ? Je devais retrouver ma sœur, mais qui sait ? Peut-être que je pouvais revenir sur Freeland avec elle une fois que je la retrouverais ?

[Ps: Je peux clore le rp, ou tu fais la dernière réponse, comme tu veux.
On fera un nouveau rp quand tu seras adolescent, si tu veux en Janvier]