Il n’y avait rien de mieux que le crépuscule pour sortir se promener sur la terre des lions, pour un lionceau voyageur tout du moins, car Samba ne souhaitait pas sur ses adorables lionceaux se face trop voir quand le soleil brillait de mille feux. Et puis, ce n’était pas forcement bon pour eux également, car bien que la savane se délaisse doucement de la saison des pluies diluvienne, le soleil perçait déjà les nuages aussi bien que jadis et il avait tendance à assommer tous les êtres vivants qui peuplait la terre des lions.

Le ciel se parait de tendre couleur orangé et rosé quand Vita et Ishana partirent jouer sur les plaines de Freeland, leur mère à leurs talons. La jeune lionne était heureuse de la savoir non loin d’elle et de son frère chéri, car la dernière fois qu’elle avait pénétrée sur Freeland la nuit était déjà tombée depuis plusieurs heures et elle avait eu la peur de sa vie. Premièrement parce qu’elle s’y était rendu en cachette avec Vita, deuxièmement parce qu’elle avait perdu ce dernier dans les hautes herbes et qu’elle avait eu grand mal à le retrouver. Tout c’était heureusement arranger et la petite famille se promenait tranquillement.

Cependant, les hautes herbes eurent une fois de plus raisons des deux lionceaux qui ne purent résistés à l’attraction du jeu de cache-cache qui leur était offert. Sans attendre Vita partie se chercher pendant que sa sœur prenait soin de compter doucement. Quand la petite lionne rouge eut finit de compter, elle se retourna vivement et s’élança à la poursuite de son frère dans les hautes herbes.

Elle ralentie doucement, songeant qu’elle pourrait faire une petite farce à son frère en lui sautant dessus quand il s’y attendrait le moins. Elle fut tellement impatiente de mettre cette idée à exécution qu’elle se plaqua sur le sol quand, au coin de l’œil, elle aperçue une bref marque rouge. Convaincue qu’il s’agissait de son frère, Ishana se mit en garde, remua un peu le postérieur et bondit sur sa cible. Mais les hautes herbes qui masquait la présence de la petite rouge, camouflait également l’identité de sa proie et quand Ishana atterrie sur cette dernière elle fut étonné d’avoir affaire à une jeune lionne portant une robe rouge semblable à la sienne.

- Oh, excuse-moi ! Je t’ai prise pour mon frère – Fit la jeune rouge, gêné d’avoir sauté sur une inconnue.

HRP:

DEFIT RP !
• Ishana doit intentionnellement s'énerver ou vouloir du mal à un autre lion.

@Caractere par PrinceVoldy
Kit par Jioni.

La nuit commence à tomber, le ciel se garnie de nuages aux multiples couleurs : orange, mauve, rose, pourpre et j’en passe. Je n’avais aucune envie d’aller dormir, je n’étais pas fatiguer. Je voulais aller m’entrainer mais à cette heure, personne ne donne de cours et je ne sais pas où se trouve Uhucha. Je me mis alors en route dans les plaines verdoyantes, je m’entrainerais à chasser je n’ai que ça comme option.

Alors que je m’étais assise dans les herbes, en tournant lentement que ma tête pour trouver du gibier, je ne m’attendais pas à ce que quelque chose me saute sur le dos. Je fis alors un bon de côté effrayé. Surprise je dirais plus, car j’étais tellement concentrer qu’un craquement de branche à quelques pas de moi m’aurais fait bondir de surprise. Je me retournais et découvris un lionceau au couleur bordeaux qui se mis à brailler des mots d’une voix trop aigu pour moi et me semblait énervant suite à ce qu’elle venait de faire.

-Oh, excuse-moi ! Je t’ai prise pour mon frère.

Je fronçais les sourcils énervé. Je n’aime pas avoir des peurs bêtes. D’un revers de la patte je donnais une gifle au jeune lionceau, l’envoyant quelques pas plus loin. Je n’avais pas trop l’humeur d’avoir un lionceau dans mes pattes. J’ai l’impression de prendre un sacré coup de vieux quand je dis ça, car il n’y a pas si longtemps j’en étais une aussi. Mais j’ai grandis, et mes façon de voir les choses aussi. Je lançais alors d’une voix froide à la gosse.

-Retourne au re..

Je plissais les yeux. Dans le noir, on aurait pu croire qu’elle faisait partie des lionceaux freelanders. C’est déroutant, je ne sais pas pourquoi. Puis je compris. Elle a la même couleur de pelage que moi, et elle me faisait donc penser à moi étant petites. Je me rappelle avoir attrapé la queue de Haki comme ça, mais je croyais que c’était un jouer.

-D’où tu sors ?

J’ai surement mal formuler ma question, mais je voulais savoir d’où elle venait et où était sa mère. Personne pour garder se morveux ?

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Ishana se secoua pour tenter d’épousseté toutes la poussière qui c’était accumuler sur son pelage pourpre, car la terre s’asséchait et à chaque foulé que la petite lionne avait fait sur Freeland, elle avait accumulé un drôle de voile brun clair. Cependant, elle n’eut le temps de relever la tête et de sourire à son interlocutrice qu’une patte, dont les griffes avaient l’air d’avoir du mal à rester rentré, que Ishana reçue sur la joue. Elle n’eut pas le temps de réagir, ni même de comprendre ce qu’il se passait quand elle bascula, tête la première, sur le sol dur et sec de la prairie de Freeland. Elle qui pensait que l’herbe pourrait amortir ses chutes, cette attaque soudaine venait de lui prouver le contraire.

- Retourne au re..

La petite lionne rouge se redressa avec difficulté, encore sous le choc qu’un tel acte de violence envers elle. Elle qui n’avait jamais fait de mal et qui n’avais jamais fait de chose méritant un coup, car avec sa tendre mère tout n’était que paroles dure et dispute avec Vita, mais elle prenait soin à garder la violence loin de ses enfants. Ishana posa la petite patte sur sa joue en relevant les yeux vers son interlocutrice qui c’était interrompue, sans qu’elle ne sache pourquoi.

- D’où tu sors ?

Quand la petite enleva sa patte de sa joue endolorie pour regarder la jeune lionne sur qui elle avait malencontreusement sauté, elle remarqua que cette dernière la détaillait, un peu trop même. Elle sentie une légère gène naitre en elle, être dévisager ne lui semblait pas gênant, mais la lionceau le faisait d’une tel sorte et avait associer à ses gestes une phrases si sèche que Ishana ne savait plus où se mettre. Devait-elle reculer dans le fourré en excusant une fois encore ou alors lui répondre ?

Elle choisit de faire les deux, baissant les oreilles et la tête et répondant à la question que la rouge lui avait posé.

- Je viens des frontières de Prideland, je jouais avec mon frère.

Par ailleurs, Vita avait encore disparue. Cela commençait à devenir un habitude chez lui et sa sœur n’appréciait guère cela.

Le lionceau mis une patte sur sa joue. Il semble que je lui ai fait mal. Tant pis pour elle, elle n’a qu’à faire plus attention la prochaine fois, que sa lui serve de leçon. La jeune femelle se mis à reculer en baissant les oreilles. Avait-elle peur ? Si elle se met à pleurer je vous jure que je ne m’en occupe pas.

-Je viens des frontières de Prideland, je jouais avec mon frère.

Ah, elle n’est donc pas du clan de Freeland. Je regardais autour de moi. Elle dit être avec son frère, mais où est-il alors ? Pourquoi ne joue-t-elle pas avec lui au lieu de m’emmerder ? Je continuais de la fixer froidement. Pourquoi ne s’en va-t-elle pas maintenant, j’aimerais chasser tranquillement. Je levais les yeux et cherchais du regard une proie, il y en avait aucune à l’horizon. Voilà, elle a dus les faire tous fuir à 10km à la ronde, elle et son fichu frère à jouer ici. Bon, maintenant que ma chasse est fichue à cause d’elle, je ne vois pas pourquoi je ne perdrais pas mon temps avec elle. Je détendis mon visage.

-Il est passé où ton frère ?

Au pire des cas, je l’aiderais à le retrouver et voilà je serais débarrasser de ce môme. Mais ce qui me perturber était qu’elle avait la même couleur de pelage que moi. Elle aurait pu éviter d’être comme moi. Puis je compris que la petite venait de prideland. Ce n’est pas bon pour elle de trainer dans le coin, les guerriers de freeland sont très aux aguets en ce moment avec la rébellion qui eut vu le jour. Ils cherchent des lions qui pourraient nuire au roi où être des espions. Mais elle n’avait pas une tête d’espions, elle n’est qu’une enfant.

-Je serais toi je ne trainerais pas trop aussi loin de ta mère, les lieux sont dangereux en ses temps.

La petite semblait si fragile. D’un coup de crocs bien placé elle pourrait être vite mise à terre. Mais ce n’était pas mon problème, je n’ai pas à m’occuper de ça, après tout elle n’a qu’à rester à la frontière de Prideland et ne pas s’aventurer ici.

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La rouge avait l’air contrarié, vraiment contrarié. Ishana se demandait ce qu’elle avait bien put faire de si dramatique pour provoquer sa colère, ou si c’était juste le fait de l’avoir touché qui l’avait mise dans cet état. Sa mère lui avait dit que certains lions n’appréciaient pas qu’on les touches, qu’ils aient une raison ou non, c’était une règle importante qui les froissait dès qu’elle était violer. Cette petite lionne faisait-elle partie de ceux-là ? Ishana ne sut le dire, mais les traits de son visage finir par de détendre ce qui soulagea la petite lionne. Au moins, elle n’était pas trop faché contre elle.

- Il est passé où ton frère ?

Ça, c’était une question compliqué. Cette question ressemblait à celle que sa mère lui posant, « Où est donc encore passé ton frère ? ». Cependant, elle était incapable de dire où le lion rouge était partie, enfin, la majorité du temps. Incapable de répondre à cette question, la lionne rouge détourna les yeux pour esquiver le regard de la lionne, comme elle l’aurait fait avec sa mère. Vita avait beau être proche de sa petite sœur, il était volage et se laissait emporter par énormes de chose, en particulier ce qui était nouveau pour lui et cela avait tendance à l’emporté beaucoup plus loin que prévue. Cette fois-ci, ce n’était qu’un cache-cache et Ishana souhaitait ardemment que Vita était juste caché et qu’il attendait patiemment qu’elle le retrouve.

- Je ne sais pas où il est passé. – Avoua-t-elle – Nous jouons à cache-cache avant que je te trouve.

Il y eut un temps de silence, comme si la jeune lionne réfléchissait à ce qu’elle avait dit, comme si elle pensait à quelques chose de plus grave que de perdre Vita une énième fois sur Freeland. Elle finit par lui dire le fond de sa pensé et son discourt fut étrangement familier à Ishana.

- Je serais toi je ne traînerais pas trop aussi loin de ta mère, les lieux sont dangereux en ses temps.

Il n’y a pas si longtemps de cela, Ishana était parti de nuit joué à chat avec son frère et l’avait égaré. C’est ainsi qu’elle avait rencontré le jeune Masika, qui ne devait pas être plus âgé que la lionne rouge en face d’elle, et ce dernier l’avait pour ainsi dire pris sous son aile le temps d’une nuit. Elle appréciait beaucoup ce jeune lion qui l’avait aidé à retrouver son frère tout en la mettant en garde contre le danger présent sur les terres. Ishana aimerai beaucoup qu’on ne lui donne plus ce conseil, que la terre sur laquelle elle vivait, ou passait souvent, devienne calme et paisible.

- On me l’a déjà dit, mais maman dit que Prideland n’est pas plus sûr.

D’ailleurs, Ishana se demandait pourquoi ça mère disait cela, c’était son oncle Sameth qui lui avait transmis la nouvelle et pourtant Samba restait dans la même grotte à la frontière de ce royaume. La petite lionceau se leva, les oreilles basse pour montrer sa gêne d’avoir confondu une jeune lionne de Freeland avec son frère.

- Je vais aller chercher mon frère, encore désolé de t’avoir prise pour lui, mais comme nous avons la même couleur et comme tu es plus âgé que moi, et bien que est plus grande et tu lui ressemble d’avantage à travers les hautes herbes.

Elle aurait trouvé mieux comme justification, ou ne pas justifier du tout et partir sans demander son reste, mais Ishana était comme cela. Encore innocente et honnête. Elle fit un petit signe de tête à la lionne et commença à se tourné pour reprendre ses recherches.

Si prideland n’est pas plus sur alors … C’est tout de même une terre réputer pour avoir une bonne protection de la part des lions du clan qui si trouve. Freeland est devenue aussi mal fréquentable que Outland en ce moment. Alors même si la terre qui était la mieux réputé pour sa bonne protection voit sa réputation chuter. Le jeune lionceau avait l’air gêner, les oreilles basses tout en se levant.


-Je vais aller chercher mon frère, encore désolé de t’avoir prise pour lui, mais comme nous avons la même couleur et comme tu es plus âgé que moi, et bien que est plus grande et tu lui ressemble d’avantage à travers les hautes herbes.

Le lionceau commencer à s’en aller, elle s’était retourné pour rebrousser chemin, comme si son frère aller être dans les parages. Je suis sur qu’il est partie bien plus loin, la laissant galérer. Son comme ça les garçons. J’eus un élan de pitié pour elle.

-Attends !

Je m’élançais vers elle, en trottinant. Je lui barrais le chemin avec ma patte et montrait un visage plus enclin à ressembler a de la sympathie que de la méchanceté. Je restais debout, face à elle, regardant ses petits yeux de couleur, rouge, tout comme son pelage ou le miens.

-Je ne connais pas ton nom au faite.

Je voulais le savoir, son nom. Je suis curieuse de nature même si parfois ça m’attire des ennuies. Je plissais mon nez. Une odeur acre vient se faire sentir. Je couchais les oreilles. Quelqu’un d’autre est dans le coin. C’est surement le frère de la petite. Je humais l’air, et chercher la direction. L’odeur venait dans mon dos, je me retournais et fis quelques pas. Dans les hautes herbes, sa se mouvait. Non, ce n’est pas un lion, ni un lionceau. Son odeur est différente. Je me fais une grosse avec mon pelage, me gonflant, et en grognant. Quoi que sa puisse être, j’essaye de l’intimider. Uhucha m’a dit que parfois sa éviter des combats inutiles, car les trouillards ne sont pas fait pour être battue, c’est trop simple.

Mais l’animal n’eus pas l’air d’avoir peur. Loin de là. J’entendis un sourd grognement en réponse. Je me pétrifiais. Cela annonce donc un combat à coup sur ? Je pris une profonde inspiration et me jetais, toutes griffes sorties et la gueule grande ouverte, droit devant sur la cible qui était encore cacher dans les herbes. Je vis un guépard, tapis, qui nous guettait. Il attendait surement que le lionceau s’en aille pour s’en prendre à lui. Mais j’ai de la chance, il ne semble pas bien vieux. Si c’était un guépard adulte, avec son expérience, j’aurais pris une bonne raclé.

Je lançais ma patte avant vers lui et il m’évita habillement. Je fronçais les sourcils et grognais de plus belle. Le félin essayer de me donner aussi des coups de griffes, mais il croyait réellement que j’allais le laisser abîmer mon beau pelage ? Je réussi après plusieurs minutes à lui décocher un bon coup de griffes au niveau de sa mâchoire. Un crissement se fit entendre. L’animal semblait de pas avoir apprécié se coup, c’est avec colère qui rugie et s’enfuie. Il a raison, car je ne pense pas avoir encore le cran de faire mal au point de tuer. Quand je vois Uhucha, sa semble si simple de tuer …

Je me retourna pour voir où était la petite, avec sur mon visage, un air inquiet, en alerte et essoufflée.

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- Attends !

Elle l’appelait, lui demandait de l’attendre alors qu’elle avait voulu la voir déguerpir l’espace d’avant. Etait-ce parce qu’elle voulait vraiment que la petite lionne lui tienne compagnie, ou alors était-elle étonner que l’enfant avait abdiqué aussi rapidement ? Ishana ne sut répondre à cette question encore trop compliqué pour son esprit d’enfant accoutumer à une multitude de gentillesse qui l’éloignait du monde extérieur. Sa camarade rouge eut une drôle de posture, lui barrant la route en posant une patte antérieur devant elle et son rictus paraissait crisper, forcer, très étranges aux yeux de la petite lionne qui n’avait jamais connus ce genre de sourire auparavant. Comme pour lui répondre et l’encourager dans son geste, Ishana lui sourit à son tour et fut des plus étonnés par la raison pour laquelle la rouge l’avait retenue à ses côtés.

- Je ne connais pas ton nom au faite.

Sa question la fit rire, malgré ses airs intimidant, elle commençait à apprécier la rouge qui l’avait retenue juste pour savoir comment elle s’appelait. Le sourire aux lèvres, Ishana se hâta de répondre avec entrain.

- J’appelle Ishana, et toi ?

Mais alors, alors que la joie d’Ishana semblait renaitre et que l’espoir d’une amitié naissance pourrait éventuellement se profilé à l’horizon, son interlocutrice tourna vivement la tête, couchant les oreilles contre son crâne. Ishana fut surprise et inquiète à la fois, elle avait déjà vu sa mère agir de la sorte qu’en elle entendant ou sentait quelques chose qui n’allait pas. Souvent, elle disait à ses enfants d’accéléré le pas ou de se cacher et d’attendre. Cependant, cette fois-ci la petite lionceau se doutait qu’on lui dise d’aller se cacher, après tout elle n’avait nul par où aller et la seule chose qui dissimulait une ombre du regard était les hautes herbes qui les entouraient.

Quand elle vit les poils de la lionne se hérissé, son cœur battis plus vite, elle avait peur de ce qu’elle avait bien put sentir. Ainsi, pour essayer de se rassuré et apprendre au plus vite la raison de son inquiétude soudaine, la petite se mit à humer l’air nerveusement. Elle n’eut pas de peine à détecter cette drôle d’odeur amer qui émanait d’un être cacher tout près d’elles. Elle ne s’avait l’identifié, n’en avait jamais sentie de pareil auparavant, mais bizarrement elle désirait savoir sa provenance bien plus que de fuir à toute jambes loin d’ici. Parce que celle qui avait peur ce n’était pas Ishana, celui qui avait peur c’était l’enfant qu’elle était, mais la rouge était bien plus courageuse qu’il n’y laissait paraitre et viendrait surement un jour où la crainte de ce qu’il entour disparaitrait à la vue d’un courage pure et simple qu’on ne voyait plus en ses temps troubler.

Elle était sur ses gardes, mais ne savait pas vraiment comment réagir lorsque la petite lionne qu’elle avait rencontrée trouva le porteur de cette odeur bien étrange. Un jeune félin à l’allure famélique dont la couleur sable et les taches noirs lui permettait de se fondre dans le paysage avec une aisance certaines, mais s’il semblait être passé maitre dans la discrétion il ne semblait clairement pas de taille face à sa jeune adversaire. La jeune lionne se battait, faisait preuve d’un courage et d’une tel souplesse qu’elle laissa Ishana bouge bais. Elle la détaillait en silence, abasourdie par un tel talent au combat malgré son jeune âge. Serait-elle aussi douée qu’elle quand elle aurait son âge ? Elle l’espérait secrètement. Elle finit par toucher le félin qui lui faisait face, un grand coup de patte au visage qui fit grimacer son adversaire, mais également la petite Ishana qui fut prise d’empathie envers ce dernier en se disant que le combat n’était pas facile pour lui et qu’il dut avoir mal.

Cependant, elle l’écarta rapidement de ses pensées quand il détala à travers la végétation. Les yeux se tournèrent vers la jeune lionne, qu’elle voyait entouré d’une force étrange à présent qu’elle l’avait vu se battre, et bien que cette dernière semblait visiblement inquiète et essoufflé suite à son combat, la petite Ishana souris de plus belle et s’approcha en trottinant de la jeune lionne qu’elle admirait désormais.

- Ouha ! Comment tu as fait cela ? C’était très impressionnant !

S’il était exagéré de dire que sa camarade en robe rouge soit devenue sa nouvelle idole, il n’en était pas moins qu’Ishana était très impressionner par cette démonstration de force. Quelques étoiles brillèrent dans ses yeux quand elle la regardait et secrètement elle se demanda si sa maman était capable d’un tel exploit. Elle en fut finalement convaincue.

- Il a dut avoir très peur, je ne pense pas qu’il reviendra ! – Fit-elle en riant.

Ishana, qui s’était présenté juste avant l’interruption, semblait étonner de ce qu’elle venait de voir. Sur son visage était peint de la peur mais aussi de la satisfaction. Surement car j’ai réussi à repousser l’ennemi. Je voyais ses yeux qui brillaient, était-ce les étoiles qui brillaient dans le ciel qui donner cette effet ?

-Ouha ! Comment tu as fait cela ? C’était très impressionnant !

Je lâchais un petit sourire tout en essayant de reprendre mon souffle. J’essayais de garder mes forces pour ne pas m’effondrer comme une grosse loque. Si j’ai donné bonne impression, il faut que je n’aie pas l’air ridicule par la suite. Je m’assis et décida que je ne bougerais plus. Si je me relève je suis sûr de tomber.

-Il a dut avoir très peur, je ne pense pas qu’il reviendra !

Moi-même je n’en revenais pas de ce que je venais de faire, j’ai vraiment eu droit à mon premier vrai combat. Même si ce n’était pas un gros lion féroce qui voulait me tuer. La petite émit un rire. Je la suivis et mon rire se perdait dans le vide. Je penser encore à ce qu’il venait de se passer. Je n’arrivais pas à y croire. Quand je raconterais ça à Uhucha, j’suis sûr qu’il sera fier de moi ! Je posais mon regard sur la petite. Depuis notre rencontre, je la regardais autrement, un regard doux avait pris place. Quand j’eus repris mon souffle je lui demandai d’un ton neutre.

-Veux-tu que je t’aide à retrouver ton frère ?

Après tout, le félin pouvait encore revenir pour s’en prendre à la petite pensant que je sois partie. Je chercherais une excuse pour rester auprès d’elle ? Surement, je ne sais pas trop. Elle semble gentille et je m’en voudrais si je pars maintenant, la laissant là. Je me levais et me retenais de perdre l’équilibre discrètement en faisant quelques pas maladroit. Je me tournais vers la petite à la robe rouge et lui sourie.

-Enfin, c’est comme tu veux.

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Assise à côté de la lionne rouge qui venait de la défendre contre un surprenant ennemi. Lui voulait-il du mal ? Surement, sans doute, peut-être, mais désormais la petite rouge ne risquait plus rien car à ses côtés se trouvait une fière guerrière qu’elle se mit à adoré pour l’avoir sauvé d’un triste sort. Elle rit avec elle, laissant sautiller leur bonheur sur le vent, oubliant une rencontre mal débuté au profit d’une étrange joie qui les complaisait. Leurs rires se calma, jusqu’à disparaitre en laissant leurs échos continuer leurs danses aux dessus de leur tête. La jeune lionne, dont elle ne connaissait toujours pas le nom, la regarda en souriant, avec ce regard doux, emplie d’une tendresse inexpliqué, qui embauma le cœur de la petite Ishana d’une euphorie totale. Elle ne lui en voulait plus pour l’avoir confondu avec Vita, qu’est-ce qu’elle pourrait demander de mieux ?

- Veux-tu que je t’aide à retrouver ton frère ?

La petite Ishana resta quelques instants indécis devant la proposition de la jeune lionne. Elle ne s’attendait absolument pas qu’elle se propose ainsi pour l’accompagner à la recherche de Vita. Une fois encore les lions de Freeland faisait preuve d’une gentillesse sans pareil et redonnait le sourire à une petite lionceau perdu au milieu d’une grande prairie hostile. Elle illumina d’un sourire sa petite bouille de charmant petit lion et si la lionne ne l’avait pas coupé par ses simples mots, elle lui aurait crié sa joie bien avant :

- Enfin, c’est comme tu veux.
- Oh oui ! C’est une bonne idée, on pourra continuer à parler et en plus, plus personne n’osera venir nous chercher des ennuis vu que tu es là ! Parce que tu dois être très forte ! Le petit félin pourrait en témoigné.

C’était tellement innocent, mais l’enfant avec sa petite robe rouge ne savait pas qu’en ce monde une réalité bien trop cruelle régnait depuis longtemps. Elle ignorait que ses terres étaient diriger par un grand tyran, qui avait pris des orphelins pour en faire des guerriers à sa soldes, prêt à se sacrifier à la moindre demande du tyran. Chinja, près d’elle, faisait partie de ses enfants qu’on avait recueilli et à qui on apprenait à se battre pour nul autre personne que le roi. Et la petite rouge aurait très bien put être a sa place, si sa mère n’était plus de ce monde. Mais ignorant tous les problèmes de ce monde d’adulte, encore trop lointain pour un petit être comme elle, elle gazouilla avec entrain :

- On peut repartir sur nos pas. Et puis, tu es plus grandes que mois, enfin un peu, mais plus grande quand même ! Tu pourrais voir Vita plus facilement.

Ishana accepta avec bonne humeur ma proposition. Elle exprimer même le faite que personne viendra nous chercher des ennuis. Je ne suis pas aussi sur qu’elle car il y a les Nyeusis. S’ils nous trouvent, on risque de passer un sale quart d’heure. Surtout Ishana qui n’est pas Freeland. Je ne sais pas ce qu’il en ferait. Surement la ramènerais de force. C’est pour ça qu’il faut rester prudent la nuit. Comme de jour enfaite.

-On peut repartir sur nos pas. Et puis, tu es plus grandes que mois, enfin un peu, mais plus grande quand même ! Tu pourrais voir Vita plus facilement.

Je ris intérieurement. Il faut avouer que je la dépasse largement en taille, d’une bonne tête. Mais elle grandira vite et bientôt on ne verra plus la différence. Je partie donc sur le chemin de la petite lionne avant qu’elle ne me tombe dessus. Ce fut assez simple car je pouvais sentir son odeur un peu partout, accrocher aux herbes ou par terre. J’essayais d’être discrète dans mes mouvements, comme si je chasser mais mes mouvements était encore pas assez travailler. J’hésitais et parfois, je produisais trop de bruit.

Au bout d’un certain moment je tombais sur une petite plaine d’herbe plus rase avec un arbre creux qui dépasser d’entre les hautes herbes. Je m’arrêtais et regarder autour de moi. Personne à l’horizon. Mais il y avait une odeur différente qui trainer dans le coin. Je m’avançais pour m’assurais ce que je penser. Ce qui s’avèrent être exacte. Je me tournais alors vers ma copine rouge, le sourire aux lèvres et en chuchotent.

-Il y a une autre odeur ici, je crois qu’il n’est pas loin.

Je m’avançais à petit pas vers le tronc de l’arbre creux couché au sol. On ne le voyait pas entièrement mais l’odeur venait de l’intérieur. Je suis sûr qu’il est caché dedans. Ou alors c’est un autre animal. Mais je ne pense pas, j’ai un bon odorat qui ne m’as jamais trompé. Je regardais Ishana et lui fis un signe de la tête lui indiquant le tronc d’arbre. Je lui laisse le plaisir de débusquer ce qu’il y a dedans.

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Chinja impressionnant Ishana, d’une part parce qu’elle était belle et combattante, d’autre part parce qu’elle se déplaçait aussi discrètement que Maman. Ishana espérait être aussi subtile qu’elle un jour, d’ailleurs elle avait fait son possible pour mettre en pratique les quelques leçons que Samba lui avait déjà instruite, mais pour rechercher un lionceau rouge qui bondissait à travers les broussailles et ne sachant pas utiliser son nez aussi bien que celle qui l’avait mise au monde, il était difficile pour Ishana de rester près du sol et d’avancer doucement, en silence. Et puis, ce n’était encore d’un enfant, une petite boule de poil qui pensait à bien des choses, mais pas à être discrète en terrain ennemis, contrairement à Chinja qui se montrait prudente sur ses propres terres.

Par ailleurs, elle semblait les connaitre sur le bout des pattes pour le plus grand plaisir d’Ishana. Elle avait déjà parcouru la plaine verdoyante, mais de sa petite taille et entouré d’herbe aussi haute qu’elle, il était difficile de se repéré. Elle la suivit donc sur une petite colline, adorable monticule de terre qui lui permit de contemplé les environs. La petite put contempler ses lieux avec un large sourire. Le monde lui paraissait alors si grand !

Chinja repris la marche et Ishana la suivit en sautillant. Elle se demanda si on verrait la différence entre les deux lionnes de loin, si cela se trouvait un lion pourrait même les prendre pour une lionne à quatre pattes. Oh, quel peur il pourrait alors voir ! Alors il se rapprochera, s’il ne fuyait pas avant, et se demanderait surement si les deux lionnes seraient sœurs ! L’idée fit rire la petite lionne qui continua de marcher à grande enjamber pour rester près de sa camarade en robe rouge. Tout d’un coup, alors qu’elles marchaient paisiblement à la recherche du lionceau vagabond, Chinja s’arrêta à proximité des deux arbres penchés, dont le tronc avait l’air vide. L’adolescente leva le nez et humait l’air, Ishana la regarda faire et l’imita. Alors, elle se rendit compte de ce que cherchait la lionne rouge en faisait cela, une odeur particulière, un brin épicé, un soupçon de différences à côté du bois et de la poussière.

- Il y a une autre odeur ici, je crois qu’il n’est pas loin.
- Je l’ai sentie aussi. – Lui chuchota-t-elle en retour.

Les deux lionnes s’approchèrent à pas de velours, plus Ishana inspirait profondément, plus elle reconnaissait l’odeur particulière de son jeune frère. Chinja était trop forte, elle l’avait retrouvé alors qu’elle ne le connaissait même pas ! Imitant la démarche de sa nouvelle amie, la petite rouge put jouir d’imité les mêmes gestes que lui avait montré Maman, il faudrait qu’elle remercie Chinja pour tout ce qu’elle lui montrait aujourd’hui, elle se jura de le faire. Se tenant prête à bondir, l’arrière train surélevé, elle n’attendit que le petit signe de tête de la rouge pour bondir à l’intérieur du tronc en criant :

- Je t’ai trouvé !

Des petits miaulements de surprise fut associé à son cris de joie. Ishana bascula à l’interieur du tronc, mais fort heureusement sa petite chute fut amortie par le corps de son frère en dessus. Elle ria et le bois mort fit lui fit échos. Elle s’empressa de remonté, riant toujours pour remercier son amie.

- Chinja ! Tu es trop forte tu as retrouvé Vita en un rien de temps !

La jeune lionne au pelage rouge fondis sur quelque chose tout en criant l'avoir trouvée. Je souris. C'est important la famille. J'espère qu'elle sait la chance qu'elle a d'avoir une mère et un frère encore en vie. Je donnerais ma vie pour avoir la chance de revoir mes parents. Je ne peux pas dire qu'ils me manquent, je n'ai pas vraiment de souvenir d'eux. La dernière fois que les est vu, j'étais toute petite et ils étaient mort. Je ravalais ma tristesse qui se formait dans ma gorge en une sorte de boule. Je n'aime pas penser à eux. Cela me rend vulnérable et faible. Je n'ai pas le droit d'être faible et sensible.

On pouvait distinguer des miaulements de surprise et des cris de joie. Les deux jeunes lionceaux étaient si complices à première vue. Ishana tombait dans le creux de l'arbre. Son rire fut amplifié avec l'écorce et produisis un écho doux à l'oreille. J'attendis de la voir remonter et venir vers moi pour lui adresser un sourire. Ce qui est rare chez moi, même si en ce moment, j'arrive plus facilement à détendre mon visage, laissant apparaitre un semblant de sourire.

- Chinja ! Tu es trop forte tu as retrouvé Vita en un rien de temps !

Elle en faisait de trop. Je ne suis pas si forte. J'ai juste suivi une odeur qui semblait pas commune sur les terres que je commence à bien connaitre. Ça me parait tout naturel d'utiliser mon flair, mais dans quelque temps ça sera aussi à son tour de l'utiliser et d'épater des lionceaux. Voir même, un jour peut-être, ses propres petits. Mais je ne dis rien, je laissais la petite être contente d'être de nouveau au côté de son frère.

Je restais en retrait des deux petits. Je ne voulais pas les coller et je ne voulais pas qu'il me colle. Je suis comme ça, je n'aime pas le contact des enfants. Celui des adultes me gêne moins, comme celui d'Uhucha. Mais avec lui j'ai appris à ne pas en avoir, il n'aime pas vraiment je crois. Je penchais légèrement ma tête vers la lionne rouge et dit doucement.

-Il vaudrait mieux que vous retourniez auprès de votre mère non ?
Je n'avais pas envie qu'elle se fasse due souci. Non, enfaite c'est le cadet de mais soucies. Je veux juste repartie au repère des lions. Cette ballade m'a fatiguée, j'aimerais bien fermer l'œil. Mais je ne me voyais pas partir comme ça les laissant seule. Le regard de la petite était si attendrissant. Je secouais la tête vivement. "Voyons Chinja ne commence pas à réagir comme ça. Pourquoi tu la trouves gentille celle-là ?" D'habitude je n'aime pas la présence des lionceaux, ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. Je durcit un peu plus mon visage.

-En plus c'est pas fréquentable, y'a des gros lions qui croquent les enfants pas sages dans le coin.

Mensonge ? Non, les nyeusis aimeraient bien comme casse croûte un lionceau innocent.

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Il n’y avait rien de plus jolie que le sourire de Chinja.

C’est vrai que la petite Ishana ne la connaissait pas trop, mais de ceux qu’elle avait pu voir elle avait beaucoup de caractère, comme Vita, et elle était forte, comme Maman. Mais depuis qu’elles c’étaient rencontrées, elle n’avait pas beaucoup sourit. Pourtant, la petite lionceau trouvait que son sourire illuminait son visage et la rendait magnifique. Elle pensa fugacement que les lions devaient la trouver très jolies et qu’elle aurait surement beaucoup de prétendant dans quelques mois, qui avait l’air pour elle d’années interminable. Elle poussa un joyeux ronronnement en réponse à sa démonstration de bonheur et pendant ce temps-là, le petit Vita remontait du tronc d’arbre tant bien que mal.

Ce dernier bondit en dehors du végétal mort et Ishana sauta pour le suivre. Vita grommela, visiblement vexé pour une raison qu’Ishana ignorait. Peut-être avait-elle mit trop de temps à le trouver et qu’il avait faim. Cela signifiait qu’elle devrait s’en aller rejoindre Maman pour aller manger, cependant elle ne pouvait pas laisser Chinja comme cela. Elle se rapprocha de la lionne rouge et celle-ci tendit le cou en sa direction.

- Il vaudrait mieux que vous retourniez auprès de votre mère non ?
- Oui – fit la petite rouge en hochant la tête. – Nous allons y aller, merci beaucoup de m’avoir aidé retrouver Vita. Je ne pense pas que j’aurais réussi sans toi.

Ishana voulu s’approcher de sa camarade en robe rouge pour lui donner un petit coup de tête affectif, mais en la voyant secouer la tête vigoureusement, elle se ravisa. Peut-être n’aimait-elle pas qu’on la colle ainsi et qu’on lui montre qu’on l’aimait bien en présence d’autre lion. Ishana comprenait, Vita n’aimait pas non plus qu’elle le câline ne présence d’autres personnes. A la place de cela, elle baissa les oreilles et ronronna, la regardant avec passion. Un jour peut-être, elle deviendra comme Chinja, tout aussi brave et forte et elle chassera les guépards des landes qui lui servait de maison. Elle l’espérait beaucoup.

- En plus c'est pas fréquentable, y'a des gros lions qui croquent les enfants pas sages dans le coin.

Cette remarque fit dresser les oreilles sur la tête de la petite lionne, c’était donc vrai ce que maman disait !

- Oh ! Maman dit la même chose, mais Vita ne la croyait pas. Tu vois Vita ! – fit-elle en tournant la tête vers ce dernier. – On va se dépêche de rendez alors, fait attention à toi Chinja.

Sur ses mots la petite bondit en direction de son frère, ce dernier la suivit vers une direction bien connu qu’était celle de la maison. Cependant, avant de continuer sa route, la petite rouge freina si violement qu’elle souleva un nuage de poussière et elle se retourna une dernière fois fait Chinja pour lui dire en souriant.

- J’espère qu’on se reverra !

Elle eut à peine le temps d’entre sa réponse que son frère cria son prénom. Vita était si pressez de rentrer qu’Ishana ne le fit pas attendre, pour une fois qu’il était le premier à vouloir retrouver l’obscurité rassurante de la tanière.

La jeune femelle expliquait en effet qu'il était l'heure de rentrée vers leur mère. De plus, à ma remarque à l'égard des Nyeusis, la petite rouge se tourna vers son frère en lui expliquant que ce que leur mère disait était vrai. Oui tout ce que les mères peuvent dire est vrai, car elles mentent rarement à leur enfant. Mentir à son enfant c'est comme se mentir soi-même. Comment peut-on élever correctement son enfant s'il baigne dans le mensonge ? Oui on leur raconte peut-être des histoires qui font peur, comme du gros lion blanc dans la montagne qui mange ceux qui veulent pas dormir, mais c'est pour leur apprendre et qu'ils deviennent sages.

Ishana était pleine de bonne attention envers moi, c'était mignon, elle me dit même de faire attention à moi. J'avais plutôt envie de lui dire de faire attention à son frère, car celui-ci était en train d'essayer de nouveau de rentrer dans l'arbre. Il suffit de quelques instants et les deux jeunes lionceaux bondirent dans la direction qui semble être celui qui les ramène dans leur foyer, près de la personne qui les aime le plus au monde. Je les regardais partir en galopant, un léger sourire au coin de la bouche. Ishana s'arrêtait brusquement pour se retournait et me lança quelques mots au vent avec un largue sourire.

-J’espère qu’on se reverra !

Je ne répondis pas, car la voix de son frère se fit entendre et elle repartit aussi sec. Je ne vis bientôt que le noir de la nuit. Les voilà partie. C'est le cœur lourd que je les avait laissé repris leurs routes seules. Mais ils doivent avoir l'habitude. Oui, j'espère aussi la revoir, dans pas longtemps, jeune, belle et forte. Je la considère comme quelqu'un de bien et que j'apprécie, c'est une chance pour elle. J'espère qu'elle sera en faire bon usage dans le temps, je peux être un allié de poids.

Je fis demi-tour et repartie dans la direction du repère des lions de Freeland. Après cette petite balade nocturne, une bonne sieste s'impose.

Je m'en doutais hihi ♥ Merci pour ce rp entre rouge ♥

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