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Y'a de quoi regretter son désert ! [PV Kuwili]
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Lun 28 Juil - 18:38
Grimpant agilement au sommet de ces immenses ossements dont il ignorait jusqu’à l’origine, Fefee découvrait de ses yeux un monde bien moins accueillant que celui qu’il venait de quitter. L’herbe et les couleurs chaleureuses avaient laissé place à un amoncellement d’ossements, de terre et de roches grisâtres à travers lesquels même le soleil avait de la peine à trouver sa place. Les hyènes vivaient-elles réellement sur ces terres poussiéreuses ? Pourquoi ne rejoignaient-elles pas les nombreuses espèces côtoyant les lions de Prideland ? Encore inconscient des conflits entre les deux espèces, Fefee s’imagina au contraire que ces terres mystérieuses regorgeaient de secrets poussant leurs propriétaires à ne jamais en sortir… des secrets qu’il comptait bien découvrir durant son court séjour ! Et ce, bien qu’il restait aussi proche de la frontière que possible, de crainte de recroiser une certaine hyène rancunière aux crocs acérés…

Pourtant, au loin, une épaisse fumée blanche attira son regard. Provenant du cœur de ces terres, la vapeur formée indiquait la présence d’une chose chaude… VRAIMENT chaude. Pouvait-il s’en approcher sans risquer de croiser l’un ou l’autre des camarades de celui qu’il avait emmené jusque sur ces terres ? Non, vraiment pas… peut-être même avait-il déjà été repéré par l’un ou l’autre des charognards ? Jusqu’ici, Fefee n’avait pas trouvé de moyen sûr de se déplacer discrètement au cœur de ce territoire. Malgré les ténèbres ambiantes qui recouvraient le cimetière en cette fin de journée, aucun chemin ne semblait suffisamment discret aux yeux du Fennec pour s’y engager… C’est donc tout naturellement qu’il avait décidé de passer par les hauteurs, escaladant roches et ossements afin de repérer la moindre créature qui s’approcherait de lui avant qu’elle n‘ait le temps de lui bondir dessus. Serait-ce suffisant ? Pour s’enfuir ? Probablement pas. Mais peut-être aurait-il le temps de prendre la parole avant de risquer sa vie pour la énième fois ce mois-ci ? Décidément... Il était un très mauvais élève. Son père lui en voudrait certainement s’il découvrait ne serait-ce qu’un dixième des aventures de son fils !

Tandis qu’il s’allongeait au sommet d’un immense crâne en prévision d’une courte pause, les oreilles de Fefee s’agitèrent au sommet de son crâne, repérant ces hyènes qui jouaient, chassaient et patrouillaient autour de lui. Combien étaient-elles ? Lui qui s’était attendu à une population semblable à celle des lions… voire plus petite, l’espace étant extrêmement réduit… Il découvrait avec stupeur que l’espèce des canidés était plutôt en surpopulation. Ce qui expliquait certainement cette envie stupide qu’avait eu l’autre hyène d’aller voler de la nourriture sur Prideland ? S’ils étaient si nombreux… D’ailleurs… il pouvait entendre, et même voir de nombreuses hyènes… mais aucun gnou, antilope, zèbre ou autre repas potentiel ne semblait s’aventurer sur ces terres.


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Lun 6 Oct - 16:57
La journée s'annonçait on ne peu plus habituelle pour la guérisseuse. Couché sur le flanc, Kuwili se reposait tranquillement à l'ombre du crâne géant qui lui servait de logis. Taria dormait à l'intérieur, confiante de ne courir aucun risque. La nuit avait été longue pour le duos qui avait aidé une femelle du clan dans sa première mise à bas. Il était très connus que la similitude entre les mâles et les femelles de l'espèce, outre donné place à des situations embarrassantes rendaient très difficile le premier accouchement. Il n'était pas rare que le premier petit à venir au monde ne survive tout simplement pas à l'épreuve. Aussi, en tant que Mganga, Kuwili se faisait un devoir d'aider toutes les nouvelles mères qu'elles pouvaient afin d'augmenter les chances de survies des premiers nées. Tout ce travail acharné avait porté leurs fruits puisque le premier chiot à pointer son museau était une petite femelle forte et en parfaite santé. Au total, trois nouvelle tête était venus augmenter les rangs déjà énorme du clan. Ont aurait pus en vouloir à la guérisseuse, car ironiquement, son travail diminuait le nombre de mort tout autant qu'il augmentait la surpopulation. Mais sa, elle s'en fichait bien. De toute façon, certaines étaient assez bêtes pour aller ce faire tuer auprès des premiers lions venus alors les morts restaient assez courantes. D'un autre côté, le nombre avait toujours été la force des hyènes. Et en ce moment, elle était assez forte pour songer à une offensive.

La chaman ouvrit un œil, dérangé dans ses réflexion. Malgré sa fatigue, elle ne dormait déjà plus. Après un léger somme, elle s'était contenté de rester calme ce qui lui suffisait amplement pour se reposer. Il y aurait bien un ou deux gamins pour se blesser aujourd'hui en jouant trop rude, alors autant rester éveiller. Mais ce n'était pas un imprudent qui avait attiré son attention, plutôt un vieux grincheux. Maltak était sortit du crâne avec une bonne quantité de fleurs dans les bras. C'était celles que Kuwili était partit cueillir quelques jours plutôt avec Taria sur Prideland. Elle en avait utilisé cette nuit et certainement, le vieux suricate avait décidé qu'elle avait commis un horrible affront en utilisant les plantes de sa propre réserve. Tel était l'apothicaire aux poils grisonnants. Toujours à chialer et geindre du travail qu'elle lui donnait. Qu'importe, dans le fond, c'était un bon bougre qui était bien heureux de pouvoir s'occuper les pattes, quoiqu'il en dise. Comme il était bien charger, la hyène ce leva afin de l'aider. Maltak voulait simplement grimper sur le crâne pour y faire sécher les plantes et la guérisseuse lui servit d'échelle naturelle.

Par contre, Kuwili n’eus pas le temps de retourner ce coucher. Le vieux suricate la surpris en laissant échapper un cris pour lui retomber dessus l'instant d'après. Surprise, la Mganga regarda un instant en silence la créature paniqué et toutes les fleurs qui jonchait désormais le sol. Qu'est-ce qui avait bien pus effrayer ainsi le suricate? Elle avait déjà eu droit à une scène identique, mais cette fois, elle était persuadé de n'avoir vue aucun vautour se percher dans le coin. Trop choqué pour offrir une réponse plus claire que :"Il vas me bouffer", la hyène décida de ne plus chercher de réponse auprès de Maltak et se tourna vers le sommet muet du crâne.

-Qui est là haut?

HJ:Yay! Rp enfin lancé XD sinon, voici Maltak:Y'a de quoi regretter son désert ! [PV Kuwili] Maltak11


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Mer 29 Oct - 3:19
Alors que Fefee se contentait d’observer silencieusement les alentours, il eut la surprise de voir apparaître face à lui un buisson vivant. D’abord inquiet par ce végétal étrange qui essayait de grimper sur le même crâne que lui, le fennec eut un mouvement de recul avant de réaliser que cette masse informe n’était autre qu’une bestiole vêtue d’une feuille aux bras chargés d’un bon paquet de fleurs. Néanmoins, il n’eut pas le loisir de détailler la créature plus longtemps, celle-ci disparaissant immédiatement de sa vue en retombant du crâne, le tout accompagné d’un cri de panique dont le canidé se serait bien passé.

De son côté, les émotions de Fefee n’étaient guère plus stables que celles de ce mystérieux amoureux des plantes. Passant d’une crainte soudaine à une incompréhension complète, suivi d’une panique évidente en entendant ce cri qui risquait de tomber dans l’oreille de la première hyène venue… Il ne pouvait que prier que cette chose se fasse bouffer à sa place. Hélas, à peine quelques secondes plus tard, et tandis qu’il pouvait toujours vaguement percevoir les gémissements du gêneur, ses pires craintes se confirmèrent. Une nouvelle voix s’éleva, bien plus inquiétante que la première.

Il était repéré. Et de là où il se trouvait, il n’avait guère d’autres solutions que de fuir aussi vite que possible en espérant trouver une sortie ou un lion avant de se faire bouffer. Car même si ce timbre de voix n’était pas celui de "Grandes dents", il n’en restait pas moins suffisamment similaire pour être celui d’une autre hyène.
Réagir… rapidement… Cette idée de fuite risquée ne lui plaisait guère… il devait s’imaginer une autre solution ! Par ailleurs, il ne pouvait pas laisser à cette créature avide de viande fraiche l’occasion de grimper sur le crâne, et encore moins celle d’aller quérir plus d’aide… C’était maintenant ou jamais :

« C’est juste moi, t’en fais pas ! », Lança le fennec d’une voix étonnamment naturelle.

"Moi" ? Avec un peu de chance, la hyène croirait qu’il était un habitué des environs et que sa présence était tout à fait naturelle, au point de le laisser tranquille. Il n’espérait pas non plus se faire passer pour une hyène avec ses petits cris de fennec… mais bon, dans le cours laps de temps dont il avait bénéficié pour se remettre de ses émotions et réfléchir, c’était tout ce qu’il avait trouvé.
Jugeant qu’il devait avant tout gagner la confiance de cette chose avant même de viser celle de la hyène – bien qu’il ne comprenne toujours pas par quel miracle elle ne s’était pas faite bouffée –, il ajouta toujours sur ce même ton naturel :

« T’embête pas pour moi, tu peux revenir t’occuper de tes affaires. », Commença-t-il l’air de rien avant d’ajouter en ricanant : « De toute façon, entre nous, on revient tout juste de la chasse alors bon… même si j’avais voulu t’envisager, tu ne risquerais rien. »

Voilà voilà… et ensuite ? C’était bien beau de laisser ce face à face se produire, mais il n’avait aucune idée de comment réagir pour la suite. S’il pouvait réussir à se faire passer pour un résident habituel quelques minutes… Juste le temps de trouver une autre solution ou de repérer une cachette parmi les décombre de ces terres délabrée… Il ne s’était pas imaginé que l’endroit serait aussi risqué en s’y engouffrant. Ces colonnes de vapeur continues l’intriguaient… mais pas au point de risquer sa vie bêtement.


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Mar 25 Nov - 4:08
Dans un premier temps, seul le silence répondit à la hyène. Intrigué, le regard de cette dernière se rétrécit tendit que les traits de son visage ce plissèrent. Qui pouvait bien être là haut? Maltak devait bien avoir une raison pour paniquer ainsi. Une voix finit par s’élever, confiante. L’oreille valide de la Mganga pivota, avide d’entendre le moindre son en provenance du sommet. Pourtant, cette explication semblait être la seule. « Juste moi » devait être du coin pour parler ainsi. L’hyène zébrée fixa une dernière fois le suricate qui, les jambes tremblotantes, parvenait enfin à l’entrée du crâne d’éléphant où il voulait prendre refuge. Seul un possible prédateur pouvait mettre l’herboriste dans un tel état et comme toutes les hyènes savaient pertinemment que toucher à un poil de la petite créature équivaudrait à ce mettre la Mganga à dos, cette dernière en revint à sa première idée. Un vautour. Elle c’était peut-être assoupis sans s’en rendre compte et le volatile en avait profiter.

Contournant la base du squelette géant, Kuwili se dirigeas vers l’arrière du crâne, là où la monter était plus facile. Peu de vautour parlait aux hyènes, encore moins disaient de ne pas s’inquiéter de leur présence. Un vautour même bien repu restait dangereux pour les chiots. Quand à reconnaitre un individu en particulier, la femelle devait oublier cette idée. Vivre avec une seule oreille valide lui avait fait comprendre depuis longtemps que seul ceux qui en avaient toujours deux pouvaient parvenir à différencier aisément des individus par la voix.

Elle commençait à grimper lorsque l’inconnu repris la parole, affirmant être repus mais surtout, que Maltak ne craignait rien. S’il y a bien une chose qu’il fallait reconnaitre, c’est que ce piaf avait un sacré culot. Découvrant ses crocs, Kuwili termina son ascension d’un bond. Sa gueule entrouverte laissait s’échapper un grondement sourd. Elle s’était attendue à entendre un petit cri ou encore des injures s’échapper d’une boule de plume en fuite. Pas à se retrouver truffe à truffe avec un fennec. Son grognement mourus dans sa gorge tendit qu’elle reculait d’un pas, secouer par ce revirement de situation. Comment ce canidé c’était-il retrouvé là? Pire, c’était bien lui qui avait parler avec tant d’assurance. Clignant des yeux, comme pour s’assurer qu’elle voyait bien ce qu’elle croyait voir, la Mganga finit par reprendre contenance.


-Et bien pour une surprise… Jamais je n’aurais pensé rencontrer un représentant de ta race dans ce cimetière, encore moins bien juché sur un crâne tel un vautour.

Elle observa un peu mieux celui qui lui faisait désormais face. C’était un mâle plutôt jeune et au pelage bien fourni. Il semblait être en bonne santé bien que sa présence ici rendait le tout plus que précaire.

-Que fait-u ici mon jeune amis?


Toute animosité semblait avoir quitter la hyène. Assise sur son séant, elle semblait prête pour une discutions tout ce qu'il y as de plus normale. En tant que guérisseuse, parler avec une créature extérieur au clan était chose commune. Aussi, elle ne se gênait pas pour tenter d’établir un lien de confiance. Ce fennec devait avoir une sacrée bonne raison pour être là et comme le voulait sa profession, si elle pouvait l’aider elle le ferait volontiers. Enfin, si l’autre ne mourrait pas de peur avant.


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Dim 14 Déc - 0:07
Seul le silence accueillit ses paroles. Un silence menaçant, et malgré l’assurance dont le fennec voulait bien faire preuve, il commençait à sérieusement s’inquiéter vis-à-vis de la bête au sol.
Ce n’est qu’en entendant un grondement sourd qu’il comprit que ses peurs étaient fondées. Immédiatement, le fennec tourna la tête pour voir ce qui arrivait dans sa direction. Mais à peine eut-il porté son regard en direction de la bête que la peur s’empara de lui. Cette chose était, sans surprise, dix fois plus grosse que lui… et à ce rythme, elle allait lui tomber dessus. Plus par panique qu’autre chose, Fefee s’envola d’un bond en cabrant ses pattes à la façon d’un chat terrifié pour se rattraper quelques centimètres plus loin seulement, au bord de ce crâne squelettique et face à la hyène.

Par la suite, son instinct lui hurla de courir, quitte à sauter dans le vide derrière-lui… Mais bien heureusement, une peur plus grande encore le clouait sur place. Pourquoi heureusement ? Parce qu’à priori, l’autre n’avait pas l’intention de le croquer immédiatement… contrairement aux centaines d’autres hyènes que Fefee aurait pu croiser en gambadant gaiement au milieu du cimetière pour espérer fuir la première.

Ce n’était pas une hyène qui lui faisait face. C’était un véritable monstre. Jamais, de toute sa courte existence, il n’avait vu de créature aussi effrayante. C’était comme si toute une partie de son visage avait été déchiqueté par un lion… il n’y avait même plus le moindre poil ! Et ce regard… même s’il n’y percevait plus la moindre agressivité, il ne pouvait que se sentir menacé par cet œil rouge vif digne du diable lui-même.
Les oreilles collées sur le crâne, Fefee ne faisait vraiment plus le fier. Et tandis que l’autre se remettait de la surprise de leur rencontre, lui-même se mit plutôt à gratter l’os qu’il avait sous les pattes, les yeux écarquillés fixant toujours son assaillante.

Alors qu’il s’attendait à une attaque face à laquelle il n’aurait même pas eu la foi de réagir, Fefee fut étonné d’entendre l’autre lui adresser la parole d’un ton moins menaçant qu’il l’aurait imaginé. Même si ces paroles ne suffirent guère à le rassurer, cela eut au moins le mérite de lui délier la langue afin qu’il se dise à lui-même d’une voix peu enjouée :

« Et moi donc… »

Voilà qu’à présent, elle s’asseyait. On était bien loin de la scène sanglante qu’il s’était imaginé. Jugeant qu’il serait stupide de forcer sa chance, l’habitant du désert imita l’autre, tandis qu’elle lui demandait la raison de sa présence sur ces terres.
Cette fois-ci, Fefee tenta de prendre la parole plus clairement, parlant avec le peu de calme qu’il pouvait rassembler tout en restant discret pour éviter d’attirer les petits copains du démon face à lui. Manquerait plus qu’il y’en ai d’autres dans le même genre…

« Bah… je venais pour… ici… enfin… », Bredouilla-t-il, remarquant au passage qu’il en avait oublié la raison de sa venue.

De toute façon, il était incapable de penser à nouveau aux fumées qui continuaient à s’élever dans son dos… actuellement, il n’avait qu’une seule pensée en tête. Sa gueule s’entrouvrit à nouveau, comme pour entamer une seconde réponse plus plausible, puis il se tut une fois encore sans laisser échapper le moindre mot. Ses pattes-avant s’agitaient, trahissant son état émotionnel… tout autant que son regard qui ne pouvait se détacher du visage meurtri de la hyène. Si bien que finalement… il craqua :

« Désolé, j’vais le regretter, tout de suite même, c’est vraiment nul, nul, nul mais… j’y arrive pas… », S’embrouilla-t-il avant de secouer la tête pour remettre ses idées en ordre. Ses oreilles vibrèrent, et enfin, après un bon moment, il put reprendre pour expliquer ce qui le chagrinait autant : « Qu’est-ce que quoi que c’est à ton visage ? »

Il n’alla pas jusqu’au fond de sa pensée… à savoir, dire tout haut tout ce qu’il pouvait supposer dans sa tête, ce qui relèverait probablement plus d’une insulte qu’autre chose. Quoi qu’il en soit, il ne pouvait définitivement pas se concentrer sur quoi que ce soit d’autre tant qu’il n’en saurait pas plus sur cette horreur face à lui. Et pourtant… après avoir échappé à la mort grâce à l’indulgence d’une hyène, peut-être aurait-il au moins pu faire preuve de respect… mais là, c’était un peu trop dérangeant pour lui. L’air encore plus gêné depuis sa question, Fefee détourna la tête pour essayer de fuir le regard de l’étrangère… mais même après ce geste, ses yeux insistèrent en se revirant d’eux-mêmes régulièrement en direction de la hyène, comme pour s’assurer qu’il n’avait pas rêvé…


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Mar 6 Jan - 16:39
Établir une conversation ce révélait effectivement difficile. Le fennec l’avait volontiers imiter, posant son arrière train sur le crâne qui leurs servaient de monticule. Pour autant, il ne semblait pas apte à aligner plus de deux mots. Il était terrifié. Kuwili elle restait de marbre, semblant impassible. L’empathie était l’une de ces plus grandes qualités… Avec ces patients ou à la limite, d’autres hyènes. Mais là tout de suite, face à cet étranger qui semblait être là sans aucune raison valable, la Chamane n’offrait aucune vision de réconfort. Elle gardait une expression neutre qui a défaut de dégager la moindre menace, ne ce faisait pas plus bienveillante. En cet instant, elle n’était qu’une hyène curieuse parmi tant d’autre.

Son envie d’aider le fennec ne c’était pas évanouis, mais à défaut d’être utile, son sentiment c’était mis en veilleuse. Il se réveillerait certainement si l’autre en avait besoin, mais encore fallait-il que quelque chose d’autre que des bégaiements ce produise. Finalement, après une série d’hésitation le rouquin ce lança à l’eau. L’oreille valide de Kuwili tiqua à ce qui promettait être une véritable révélation. Quelle déception. Son visage? C’était sa la fameuse question qu’il allait regretter? Elle savait effrayé les petits, mais voir cette réaction paniquer sur le visage d’une créature plus âgé, même si plus petite se révélait plutôt… Amusant. Un léger rire s’échappa de sa gorge.


-Ne t’inquiète pas jeune voyageur, ta question ne te vaudras aucun coup de crocs de ma part. En fait, j’y suis plutôt habitué et j’imagine que tu puisses le comprendre.


Le regard de la hyène dériva légèrement en contre bas. Aucuns habitants du cimetière ne semblaient lui porter attention. Là où le fennec était trop petit pour être visible du sol, elle était assez grande pour attirer les regards. Heureusement, étant classé dans le groupe « cette personne étrange ne pose pas de question » aucun membre du clan ne semblait porter attention à sa présence inhabituelle en hauteur. Du moins, pour l’instant. Rassuré sur ce point, elle reportât son attention sur le fennec, prêt à lui offrir la même réponse qu’à tout ceux avant lui.

-Très jeune, je suis tombé malade. Une bactérie mangeuse de chair. J’ai survécus et la partit manquante de mon visage en est la marque inaltérable.

Elle offrit complètement le côté droit de son visage mutilé à la vue du fennec, lui permettant une inspection complète. Sa chair à la fourrure manquante sur tout son visage et une partit de son poitrail, son œil rouge sans paupière, ses crocs et une partit de sa gencive perpétuellement à l’air libre, ainsi que son oreille déchiqueter. Elle savait la vision horrible, mais elle savait aussi quand autorisant l’autre à regarder un bon coup, il serait certainement plus apte as en faire abstraction par la suite. Après un moment, sa tête regagna sa position initiale face au fennec.

-Mais je suis plutôt certainement que tu n’es pas venus ici pour voir de plus prêt Kuwili, la hyène à deux faces, je me trompe? Alors dit moi voyageur, quel est ton nom et la raison pour laquelle tes pattes ton mené jusqu’ici?


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Jeu 22 Jan - 2:13
Un mangeur de chair ! Le fennec n’avait aucune idée d’à quoi pouvait ressembler cette terrible créature prénommée « bactérie », mais elle semblait à l’origine du visage meurtri de cette hyène. C’est donc d’un air aussi impressionné qu’intéressé que Fefee hocha lentement la tête à cette révélation, tout en s’imaginant l’effroyable créature qui rodait certainement encore sur ces terres. A moins que le combat entre la hyène et cet adversaire avide de nourriture encore vivante ne se soit soldé par une victoire de la hyène au prix de cette cicatrice ? Qui sait !

Il fut par ailleurs soulagé de ne recevoir aucun coup de croc suite à sa question. Certes, elle devait avoir l’habitude d’être ainsi questionnée… mais nombre d’autres créatures auraient finies excédées à force d’être inlassablement questionné de la sorte, au point de répondre de moins en moins amicalement… jusqu’au jour où poser cette question reviendrait à se jeter dans la gueule de la hyène, littéralement.

Toujours est-il que cette femelle-là n’en était pas encore à ce stade, loin de là. Et à présent qu’il pouvait observer plus sereinement ce visage défiguré – non sans une certaine grimace de dégout à l’idée de la souffrance qu’avait dû engendrer une telle blessure –, Fefee reprenait peu à peu ses esprits, oubliant toutes ses suppositions infernales pour redonner à l’autre un statut plus proche de celui d’un autre être vivant. Un être vivant flippant et défiguré, mais un être vivant quand même.

Lorsque la tête de l’étrangère reprit sa position initiale, Fefee laissa échapper un bref sourire. A force de fixer la partie terrifiante du visage de l‘autre, il en avait presque oublié que moitié était, finalement, tout à fait normale. Enfin… pour une hyène.
Définitivement rassuré, Fefee redressa la tête d’un air plus confiant et reprit finalement la parole sur un ton plus naturel.

« C’est vrai ! », Affirma-t-il en souriant. « Même si je suis sûr que tu aurais des centaines de connaissances formidables à raconter ! »

Après-tout, si cette hyène avait déjà affronté une créature aussi puissante… sans doute avait-elle vécu des tas d’autres choses formidables, non ? Mais pour l’heure, c’était à lui de se présenter, et de façon bien plus respectueuse cette fois-ci. Cette Kuwili, comme elle s’était présentée, était quelqu’un de respectable, bien qu’un peu froide… il se devait au moins de la remercier d’être restée pacifique envers-lui jusqu’à présent en révélant ce qu’elle souhaitait savoir :

« Je suis Fefee, fils de Mkuujangwa. J’ai traversé le désert et Prideland jusqu’ici en guise de parcours initiatique, et je cherchais à me rendre jusqu’à cet endroit qui semble dégager encore plus de chaleur que mon lieu de vie là-bas, pour comprendre ce dont il s’agissait ! »

Une fois son court monologue achevé, Fefee tourna la tête en direction des fumées sombres qui s’élevaient dans les cieux à plusieurs centaines de mètres d’ici. Il était resté parfaitement franc, et une certaine fierté pouvait se sentir dans sa voix tandis qu’il réalisait le chemin qu’il avait déjà parcouru jusqu’ici. Mais il ne s’arrêta pas sur sa lancée ! A présent qu’il se sentait plus libre de parler, il décida de poursuivre pour s’enfoncer quelque peu dans les détails :

« En fait, j’ai remarqué des hyènes qui semblaient chasser sans en avoir le droit sur Prideland. Je me demandais pourquoi prendre tant de risque pour chasser une simple antilope… et à vrai dire, je crois que je commence à comprendre. »

Son regard se posa lentement autour de lui, détaillant un à un les immenses squelettes qui jonchaient le sol comme seule décoration. Pour lui, vivre ici ne paraissait pas si terrible, puisqu’il pouvait aisément subsister en se nourrissant de mulots et autres rats… Mais après avoir vu Grandes dents dévorer une antilope entière à lui tout seul, Fefee devinait qu’un désert de poussière ne suffirait jamais à un peuple entier de cette espèce.


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Jeu 19 Fév - 16:24
Le jeune Fennec écoutait avec attention la réponse de la guérisseuse. Bien que savoir d’où venait cette cicatrice ne semblait rien changer au fait qu’il la trouvait repoussante, ce qui était parfaitement compréhensible, Kuwili semblait néanmoins avoir gagné une petite partit de sa confiance. Le jeune mâle, désormais plus à l’aise et craignant moins pour sa vie à chaque mot prononcer répondus sur un ton plus naturel. Il avait bien raison, des connaissances, sa, elle en avait des tonnes. Mais ces même connaissances pouvaient parfois être un fardeaux qu’elle ce gardait bien d’étaler. Loin de ce douter de ce qu’il imaginait exactement, elle le laissa as ces illusions et l’écouta attentivement lorsqu’il ce présenta enfin adéquatement.

Un parcours initiatique? Elle connaissait peu les fennecs pour n’en avoir croisé que très rarement et encore, de loin. Il est vrai que la majorité des canidés à grandes oreilles vivaient sous la chaleur du désert. Cette même chaleur désertique qui était insupportable pour sa chair à vif. Son regard bicolore suivit celui du jeune, s’arrêtant sur un point brumeux dans le ciel. La vapeur d’eau des montagnes fumantes. Il est vrai que simplement voir les colonnes brumeuses de loin avait toutes les raisons du monde pour intriguer qui que ce soit. Les voyageurs et créatures curieuses en particulier.

Le dénommé Fefee repris, ajoutant qu’il avait remarqué des hyènes chasser sur Prideland. Cela n’avait rien d’étonnant, la famine étant malheureusement très connus de toutes les hyènes. Plusieurs étaient près à risquer gros pour un simple repas, plus encore à mettre leur vie en jeu pour nourrir les leurs. L’expression de la femelle ce fit un peu plus distante, son esprit s’égarant quelques instants dans certains souvenirs. Combien de patient était venus la voir avec pour seuls diagnostics possibles de simplement plus manger? Trop. Et combien de hyènes mourraient en allant chasser à l’extérieur du territoire. La réponse était la même. La famine était le pire des fléaux. Combattre des infections, même une épidémie était plus envisageable pour la Mganga que le manque de nourriture à lequel elle ne pouvait rien. La chance voulait que sa race lui permette de dévorer des plantes, fruits et autres, mais ce n’était pas le cas des ces congénères tachetés.

Sachant que rien ne réclamait le silence de l’histoire et que son curieux interlocuteur serait certainement ravis d’en savoir un peu plus elle lui répondit enfin.


-Il y as de cela plusieurs saisons de cela le clan hyènes vivaient sur Prideland tout comme les lions. Ce n’était pas l’entente parfaite mais ce n’était pas non plus la guerre. Un jour, l’ancien roi des lions, Wazimu, chassa les hyènes. Après un temps d’errance, les hyènes se sont retrouvées ici, au cimetière des éléphants, l’un des seuls territoires libres. Depuis la famine est présente au sein du clan alors il n’est pas rare que des guerriers et des chasseurs visites d’autres territoires pour y chasser et ce, malgré tous les risques.

Kuwili reposa à nouveau son regard sur le point lointain qui intriguait le jeune Fefee.


-Là bas de trouve le territoires des montagnes fumantes. C’est le seul autre endroit que les hyènes possèdent. Il s’agit d’une terre rocailleuse recouverte de petits monticules à la faculté étrange. La pierre semble conserver la chaleur du soleil en permanence, ce qui rend le sol chaud et sous ce dernier, ce trouve des nappes d’eaux souterraines. Je crois que tu dois savoir de quoi je parle? J’ai entendu dire que dans le désert aussi, si ont savait où creuser, l’on pouvait trouver de l’eau coincé dans le sable… Enfin, là bas, le sol étant chaud, l’eau s’évapore en permanence ce qui occasionne les fameuses colonnes de fumée que l’on voit de loin.

Il était dur de savoir si savoir suffirait au Fennec ou si ce dernier tiendrait encore plus à voir les choses par lui-même. Dans tout les cas, il était avisé que là aussi il y aurait beaucoup de hyène sur son chemin.


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Mar 3 Mar - 3:46
Fefee écouta les propos de la hyène avec toute l’attention d’un élève devant son maître. Bizarrement, le fait de voir que cette hyène ne cherchait pas à le croquer et qu’aucune autre de ces créatures ne semblait venir les interrompre ne faisait qu’amplifier sa confiance. D’autant qu’il avait déjà une petite idée derrière la tête… Après-tout, rien ne l’empêchait de réfléchir à autre chose tout en écoutant l’autre lui conter l’histoire de son peuple.

Ainsi, les hyènes s’étaient tout simplement faites exiler de Prideland. Sans doute avaient-elles offensé le dirigeant de la terre des lions ? Quoi qu’il en soit, il n’était pas étonnant qu’elles poursuivent aujourd’hui encore leurs chasses sur leur ancien territoire… quoi que ? L’air surpris, Fefee pencha légèrement la tête avant d’ajouter :

« Mais… Pourquoi vous restez là ? Puisqu’il n’y a rien à manger ici et que Prideland est inaccessible, ça ne serait pas plus sûr pour vous d’aller voir ailleurs ? A quoi bon garder un territoire juste pour le principe de garder un territoire… Y’a surement plein d’autres terres qui seraient plus envisageables qu’un enchevêtrement d’ossements… A moins que les lions aient déjà prévu de vous laisser revenir dans les mois à venir ? C’est pour ça que vous attendez ? »

Finalement, il n’était pas si loin de la vérité… Toutefois, Fefee laissait paraître toute l’innocence de sa faible expérience de vie. Pour lui, l’idée même d’une guerre n’avait aucun sens, il n’était donc pas capable de l’envisager. Pourtant sa réflexion n’était pas mauvaise… puisque n’importe quel fennec aurait certainement réagi comme lui à la place des hyènes.

Une fois le sujet de Prideland écarté, la créature défigurée répondit aux nombreux questionnements de Fefee vis-à-vis des énormes colonnes de fumée noires qui s’élevaient dans les cieux au loin. Et bien qu’il ne comprenait pas tout à cette explication un poil trop scientifique, tout cela n’avait fait que piquer encore plus sa curiosité ! Enfin, à l’exception d’un point précis…

« Oh que oui, je connais ça… », Répondit-il en secouant la tête d’un air dégouté lorsque la hyène lui rappela de mauvais souvenirs en évoquant la présence d’eau en profondeur.

Que voulez-vous… il appartenait à l’une des rares espèces à n’avoir presque pas besoin de boire, et pourtant, il était capable de situer avec exactitude l’emplacement de deux ou trois nappes d’eau en plein désert… à croire que le sort s’acharnait sur lui ! Mais bon sang, il voulait juste garder ses pattes sèches lui ! L’eau, c’était bon quand on avait soif… c’est-à-dire pas souvent… le reste du temps, il préférait oublier jusqu’à l’existence de cet élément un peu trop liquide à son gout.

Bref ! Tout ça pour dire qu’il n’avait pas tout compris ! Et ça, il fallait le faire comprendre à cette grande érudite !

« Mais comment peut y avoir encore de l’eau si elle passe son temps à s’évaporer ? Dans le désert, il fait frais en profondeur. En hauteur, là où il fait chaud, y’a presque jamais d’eau puisqu’elle s’évapore. »

Voilà que la discussion se transformait en cours de biologie… Fort heureusement, l’esprit de Fefee travaillait actuellement à vive-allure. Le fennec pensait actuellement à tant de choses palpitantes en même temps qu’il avait presque du mal à tout garder pour lui le temps que l’autre réponde à ses questions ! Par respect, il attendit tout de même que Kuwili ait fini de répondre avant de plonger dans un nouveau flot de questionnement… Mais sans surprise, ses pattes trahissaient son excitation depuis le début de cette conversation en grattant l’os qui le soutenait avec acharnement. Evidemment, l’os était bien trop solide pour que la hyène ne voie le fennec s’enfouir à vue d’œil…

« Hey, au fait ! Vous partagez cette terre avec d’autres créatures ? C’était pas une hyène que j’ai vu tout à l’heure… Est-ce qu’ils ont été bannis par les lions aussi ? »

Toujours avec cette même innocence, Fefee semblait croire qu’une armée de suricates accompagnaient les hyènes au milieu du cimetière. Chose complètement inconcevable, puisque le manque de nourriture aurait dû forcer les carnivores à se rassasier de la seule source de nourriture du coin… à savoir, leurs petits camarades bipèdes. Mais bon, il n’était plus à une incohérence prête dans sa théorie ! Et puis, il avait besoin de cette réponse de toute façon…


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Ven 17 Avr - 2:03
Si seulement... Si seulement cela pouvait être vrai et que les lions pouvaient accepter leur retours d'ici quelques temps seulement. Mais même ainsi, la rancœur n'avait-elle pas prise trop de place dans l'esprit des hyènes? Un retour en arrière semblait de plus en plus improbable. Bien que l'idée du jeune fennec faisait du sens, elle en restait malheureusement moins irréaliste.

-Si seulement... Et si nous partions, où irions nous? Non seulement le chemin et la distance à parcourir sont inconnus, mais en plus, ils nous faudraient traversés maint territoire occupé par des lions et ce, avec la moitié de notre population trop jeune, vieille ou malade pour combattre au besoin. Être un petit clan discret, l'idée serait envisageable, mais notre nombre offrirait à une telle excursion des airs d'hécatombe.

Heureusement, le sujet retourna rapidement sur le fameux territoire qui intriguait le jeune mâle. Elle avait craint un léger instant d'y avoir été trop compliqué avec son explication. Rare était ceux qui pouvait suivre une conversation de ce genre avec elle sans ce perdre dans les longs passage. Au contraire, l'habitant du désert relança avec une question des plus intelligentes qui soit.


-Je me suis moi-même poser cette question pendant un bon moment. J'ai finis par en conclure que sous terre, il devait y avoir une sorte de rivière qui alimentait ces puits de vapeur de façon constante. Bien évidement, impossible de confirmer cette théorie sans pendre un bon bain bouillant...


Quant à la question suivant, la guérisseuse en oublia complètement les montagnes fumantes. Maltak? Bannis par les lions? L'idée était assez étrange pour faire naître un sourire sur le visage défiguré de la femelle. Ses prunelles bicolores ce déposèrent sur les traits de son jeune interlocuteur. Elle remarqua aisément les pattes de ce dernier qui griffait de manière répétitive le sommet du crâne, mais ne s'en formalisa pas plus que cela. Pour l'instant.


-Maltak n'a pas été bannis. Il as décidé de rester ici...

Les choses devenaient un peu plus personnel et Kuwili n'avait pas envie de s'étirer sur la question. Néanmoins, par principe d'embêter le suricate qui était certainement en train d'écouter la conversation sous eux et de ronger son frein de peur de ce révéler au "cruel mangeur de suricate", elle pouvait bien élaboré un peu sa réponse.


-Il était La main de l'ancien guérisseur du clan. À la mort de mon mentor, je suis devenus la Mganga et Taria est devenus Ma main. Maltak aurait pus repartir chez les siens cependant il as décidé de rester ici pour nous aider. Les membres du clan savent pertinemment qu'ils n'ont pas le droit de s'en prendre à mes aides... C'est pour cette raison que je me suis douter de quelque chose et que je suis venus ici pour finalement t'y trouver. Bien que froussard, Maltak aurait fait la morale à une hyène, il ne l'aurait pas fuit en hurlant à la mort.


La guérisseuse termina le tout avec un franc sourire au babine. Un faible "humpf" venait de résonner en échos sous eux. Le suricate venait de vendre son écoute indiscrète.


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Dim 26 Avr - 4:09
Même si les paroles de la hyène défigurée ne lui offraient qu’une vision furtive de la vie sur ces terres, Fefee éprouvait une certaine gêne en réalisant les déboires du clan des hyènes. Néanmoins, il ne comprenait toujours pas ce qui les empêchait de partir. Si ce n’était qu’une question de nombre… Ils n’avaient qu’à se disperser en petits groupes, non ? Derrière leur apparence fébrile de petite créature inoffensive, les fennecs étaient des créatures bien plus autonomes, souvent condamnées à vivre seules ou en couple. Fefee avait eu la chance de connaître la vie en clan… Mais grâce aux nombreux enseignements de ses géniteurs, il n’avait jamais considéré le groupe comme une gêne, et encore moins une chaine qui l’immobiliserait auprès des siens. D’ailleurs, sa présence en ces lieux en était la preuve la plus évidente. Même si cette possibilité était plus qu’improbable, si son père venait à lui annoncer la dissolution du clan durant son absence, le jeune fennec n’en subirait pas la moindre répercussion, si ce n’est un sentiment de confusion.
Bref, Fefee restait perplexe, incapable de concevoir les nombreux impératifs qui poussaient les hyènes à rester sur ces terres. Sans doute le comprendrait-il le jour où certains membres du clan tomberaient malade, ou deviendraient trop vieux pour subsister à leurs besoins, obligeant les autres à veiller sur eux… Toutefois, conscient qu’il commençait à éveiller de tristes pensées dans l’esprit de son interlocutrices, il resta de marbre et laissa le sujet couler sans en rajouter.

De toute façon, cette histoire de point chaud l’intéressait beaucoup plus que la survie des hyènes. Non pas qu’il n’ait aucune compassion, mais c’était avant tout pour satisfaire sa curiosité qu’il s’était tant aventuré sur ces terres plus vides qu’un désert. Et même si la conversation suivait le fil désordonné de ses pensées du moment concernant le suricate, son regard, lui, se portait régulièrement au loin, là où ces colonnes de fumées intrigantes prenaient leur source.

Toutefois, Fefee fut surpris d’apercevoir un sourire sur le visage de la hyène lorsqu’il reporta son attention sur elle. Hein ? Sa supposition était si amusante que ça ? Bah, il ne connaissait rien à ces terres après-tout…
Surtout que finalement, la vérité était au moins aussi improbable que sa première supposition. Une petite créature qui choisissait d’elle-même de rester aux côtés de ces immenses carnivores ? Et pire encore, qui osait leur tenir tête ? Ce Maltak était bien chanceux d’être encore en un seul morceau.

Le visage du fennec s’assombrit légèrement, tandis que de sombres souvenirs lui revenaient en tête. Mal à l’aise, il détourna le regard et ajouta d’une voix peu enjouée.

« D’où je viens, il est assez mal vu de se lier d’une quelconque façon que ce soit avec un prédateur naturel… »

Il ne reprochait rien à ce Maltak, évidemment. Sans doute le suricate n’avait-il jamais vendu le moindre de ses semblables. Mais à l’entente de cette histoire, il ne pouvait s’empêcher de faire un rapprochement avec ce monstre qui avait entrainé la mort de sa sœur. Toutefois, jugeant sa réaction limite insultante et afin de ne pas vexer les deux autres plus que nécessaire, il s’empressa d’ajouter d’une voix pressée :

« Enfin, t’es une guérisseuse, c’est pas comme s’il t’aidait à chasser ! Bah, je pense que je m’écarte… »

Finalement, le fennec secoua la tête en ricanant avant de tourner le dos à la hyène pour observer en contrebas du crâne. Ses oreilles venaient de vibrer au son d’une autre créature qui les espionnait à l’abri des regards. Sans aucun doute le fameux Maltak qui n’osait toujours pas se montrer ! Curieux, le fennec s’aplatit contre le crâne pour s’approcher du bord sans risquer de glisser jusqu’au sol tout en essayant de repérer la créature. Derrière-lui, sa queue dressée fouettait le vent, trahissant son amusement tandis qu’il cherchait l’étrange herboriste...

Finalement, après quelques instants, son regard se posa une nouvelle fois face à lui, au loin, là où se trouvait la seule chose qui semblait avoir un intérêt sur ces terres. Et sans avoir l’air inquiet de rester le dos tourné devant un prédateur, il ajouta l’air de rien :

« Au fait, à tout hasard, est-ce que l’endroit d’où vient cette fumée est accessible ? »

Accessible… Pour un fennec, bien évidemment. Il n’était pas question de pouvoir s’y rendre à pattes, mais bien de s’y rendre en un seul morceau sans se faire dépecer par le moindre carnivore qui roderait dans les environs. Il mourrait d’envie de s’y rendre… Mais seul, il mesurait assez facilement le taux de risque élevé qu’il avait d’y rester avec tous ces carnivores en manque qui rodaient… Il était déjà allé bien trop loin…



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Lun 14 Sep - 20:57
La guérisseuse approuvas d'un simple hochement la position du fennec. Que cela soit mal vue de la où il venait ne l’étonnait pas. Au contraire, c'était la logique des choses qui voulait cela. Maltak et Taria ne faisaient pas partir d'une généralité mais bien des exceptions. Peu de petits rongeurs pouvaient ce vanter d'avoir tissé des liens avec leurs prédateurs naturels. Encore moins d'être utiles. Le sujet tira à sa fin, Fefee soulignant qu'il s'égarait. Loin de remarqué le sujet épineux qui titillait son esprit, la hyène laissa le silence reprendre ces droits. Elle n'avait pas réellement quoi que ce soit à rajouter de toute façon.

Tendit que le petit canidés regardait vers le sol, certainement à la recherche de Maltak elle ce redressa et s'étira de tout son long. C'était bien intéressant tout sa, mais elle n'avait semble t-il plus rien à dire au jeune voyageur. Bien qu'il semblait enfin être assez à l'aise pour lui tourner le dos, elle doutait que sa compagnie soit recherché plus que nécessaire. Lorsqu'il n'était pas question de soin, ont cherchait généralement à l'éviter et bien que curieux, le visiteur n'allait certainement pas tardé à faire partit de la règle.

Pourtant...

Kuwili ce retourna vivement vers lui. Était-il sérieux? Il voulait s'enfoncer encore plus loin dans le territoire des hyènes? Quoique à ce stade... Il en avait presque plus fait qu'il n'en restait à faire... Et quitter le territoire en ressortant de l'autre côté des montagnes fumantes pourrait être un peu plus aisé... Le problème était de d'abord et avant tout s'y rendre, en un seul morceau de préférence. Le regard impers de la guérisseuse quitta le dos de son interlocuteur pour replongé plus loin sur la ligne de l'horizon, là où les colonnes de fumées sans fin s'envolait vers le ciel.


-Peut-être...

Que répondre? La dernière chose qu'elle voulait, c'était de l'envoyer dans les gueules affamés de ces confrères.

-Si tu y tiens vraiment, tu as le choix. Tu pourrais attendre la fraicheur de la nuit pour tenter de t'y rendre de la même façon que tu as fait pour venir ici. Il y auras toujours des patrouilles, mais les jeunes dormiront et beaucoup d'adultes seront partit en chasse. Tu auras moins de regards à fuir. Ce serait aussi le meilleur moment pour rebrousser chemin si tu renonces. Sinon... Sinon je pourrais t'y amener mais il faudrait que tu accepte de me faire confiance...

Ce n'est certainement pas parce qu'il avait désormais l'audace de lui tourner un peu le dos qu'il allait avoir assez confiance en elle, aussi, la guérisseuse ce doutait fortement d'une réponse du genre "je vais me débrouiller seul, merci" mais qu'importe. Elle ne pouvait pas ne pas lui offrir son aide.

(HJ: Comme toujours, tu es un partenaire rp plus patient que tout, j'espère que ma réponse t'iras ^^" )


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Ven 25 Sep - 3:38
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Les pensées de Kuwili étaient bien plus sages que celles du jeune fennec. Emporté par sa curiosité, il n’avait pas envisagé que cette destination chaleureuse puisse également devenir une porte de sortie audacieuse lui permettant de contourner les terres des hyènes sans risquer le moindre poil. Dans sa tête, ces immenses fumées blanches n’étaient que le graal de ces terres, sources d’une chaleur agréable que beaucoup d’autres trouveraient dérangeante.

Le "peut-être" de Kuwili sortit Fefee de sa contemplation, ses oreilles se dressant à la verticale. Intrigué, il se retourna pour reporter son attention sur la hyène aux deux visages. Ses yeux tiquèrent un instant devant la laideur de celle qui lui faisait face, l’obligeant à détourner le regard brièvement avant qu’il ne s’efforce de la dévisager de nouveau pour ne pas paraître plus impoli qu’il ne l’était.
La réponse de Kuwili comportait des conseils avisés : attendre la fraicheur de la nuit et profiter d’un moment plus calme où moins de hyènes risqueraient de lui courir après. Par ailleurs, il crut lire à travers les lignes qu’elle aurait préféré le voir rebrousser chemin. S’inquiétait-elle de voir un fennec se faire prendre en chasse par ses semblables ? Bien qu’il n’en ait aucune certitude, Fefee ne put s’empêcher de sourire devant cette attention supposée.

Puis, vint la fin de la réponse de la hyène : une proposition de jouer les guides elle-même… suivi d’un de ces très dangereux "Mais", annonciateurs de milles et un serments éternels. Un bref moment de doute envahit le fennec, moment durant lequel il alla même jusqu’à remettre en cause la raison qui poussait le jeune suricate à suivre la guérisseuse. Son regard expressif laissa paraître sa méfiance quelques instants, néanmoins, il n’eut pas le temps de s’imaginer grand-chose puisque la phrase s’acheva aussi naturellement qu’elle avait commencée. Et cette fois-ci, le fennec ne put que lever les sourcils de surprise devant la requête de Kuwili.

« Te faire confiance ? », Répéta-t-il avec exagération.

Comment ne pas avoir confiance en une hyène qui ne cherche pas à vous égorger après tant d’occasions ? Amusé, le fennec fit un pas de côté en ricanant, comme pour laisser la voie libre à la hyène. Puis, le tout dans un geste aristocratique, il s’inclina pour ajouter :

« Si ce n’est que ça, après-vous, très chère. »

Il s’était volontairement décalé du côté où il ne pouvait voir que la partie abimée de Kuwili, comme pour insister sur le fait que, malgré son dégout évident, il ne craignait plus l’aspect démoniaque de la hyène.
Il était prêt à la suivre, à lui faire confiance et à l’écouter sans rechigner si cela pouvait le mener en vie jusqu’à sa destination. D’autant qu’avec toutes ses connaissances, cette guérisseuse serait certainement la mieux placée pour lui présenter les lieux.

Restait à savoir comment ils se rendraient jusqu’au bout ? Kuwili avait suffisamment d’autorité pour obliger ses semblables à laisser vivre ce suricate… Qu’en serait-il avec un fennec en plus dans le groupe ? Peut-être allait-elle chercher à éviter ses semblables ? Ou à camoufler le fennec ? Ce dernier ressentait une certaine excitation due à la situation, comme un enfant qui découvrirait les règles d’un nouveau jeu. Toutefois, il n’en perdit pas sa langue pour autant :

« Au fait, en me demandant ça, tu avais une idée précise en tête, ou t’imaginais-tu simplement que je ne voudrais pas de ta compagnie ? »

Plutôt direct, à nouveau. Le fennec ne semblait pas chercher la modération aujourd’hui. Mais après-tout, il avait réellement les deux idées en tête. Soit Kuwili le pensait aussi craintif que son suricate… Soit elle s’apprêtait à le prendre entre ses crocs le temps de la balade, ou quelque chose dans ce style. Dans les deux cas, la réponse risquait d’avoir un côté désagréable…

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Jeu 8 Oct - 1:13
La terre des lions était peuplée de mystères. Des secrets de la plus petite souris jusqu'au savoir incommensurables des esprits qui peuplaient les étoiles, en passant par le pouvoir énigmatique des plantes et du changement des saisons. À cette liste, Kuwili pouvait désormais ajouter le jeune Fefee. Si elle c’était attendu a ce qu’il accepte de lui faire confiance? Elle en avait douté. Alors aussi facilement? Non. As quelle moment exacte de la conversation était-elle parvenus à passer le cap du doute et de l’instinct du fennec? Oh, il y avait bien eu quelques signes dans les agissements du visiteur. Il lui avait même tournée le dos un moment. Mais ces fines oreilles n’avaient jamais cessez de suivre le moindre son produit dans les environs, les muscles de ces pattes étaient resté près à s’étirer en cas de fuite et sa façon de regarder sa cicatrice au visage en disait long.

Et pourtant, là de suite il ricanait tout en fixant volontairement le côté lacéré de son être. Incapable de classer ce changement d’aptitude dans un jeu d’acteur parfaitement exécuté, un changement d’avis drastique ou longtemps songé, voir toute autre lubie étrange, la hyène accepta cette nouvelle situation avec un léger sourire.


-Je pensais que tu allais refuser.

Franche et sincère, comme toujours. Jamais la guérisseuse aurait songé que l’autre accepte sans avoir as argumenter. Faisant un tour complet sur elle-même, la femelle cherchant à repérer ceux de son clan qui aurait pus être proche. La chance semblait être de leur côté et leurs attribués un léger répit. Bien que quelques femelles et leurs petits venaient dans leurs directions, kuwili comptait sur la distraction des adultes et la vitesse « ont avancent en jouant » des petits pour poser la première pierre de son plan.

-Et j’avais une idée bien précise en tête. Suis moi.

Sans plus de cérémonie, la hyène laissa glisser sa carcasse au sol, quittant le confort du sommet osseux. Elle contourna rapidement la défense semi ensevelis du crâne et s’arrêta devant la fissure qui lui servait as entré à l’intérieur. Elle indiqua au fennec de rentrée le premier, usant de son corps pour le camoufler des regards extérieur. Après une dernière vérification pour être certaine que personne n’est remarqué le manège, elle le suivit. Juste à temps pour entendre un hurlement. Soupirant, la femelle plongea son regard bicolore sur un Maltak rampant et tremblant. Ils étaient difficiles de croire qu’un fennec pouvait lui causer autant de crainte alors qu’il avait déjà aidé à guérir des hyènes affamées. Cela dit, elle n’eu aucunement le temps de lui dire de ce calmer puisqu’une autre s’en occupât.

-Maltak… LA FERME!

Taria, qui jusque là dormais paisiblement ne semblait pas apprécier le réveil brutal. Aux yeux de la shaman, la scène qui suivit, soit celle d’une écureuil volante balançant des noix pour ce venger sur le suricate geignard avait de quoi être des plus banals. Aux yeux d’un étranger, qui sait, le tout pouvait certainement être légèrement étrange. Surtout compte tenus du décor dans lequel ils se trouvaient. Ce crâne avait été habitué par plusieurs générations de guérisseurs et l’air portait une forte odeur de mélange floral. Si on prenait le temps d’observer en commençant par la scène de ménage, ont pouvait remarquer que Taria ce tenait sur ce qui avait déjà été le tronc d’un jeune arbre. Abattu par la fuite d’un troupeau, la guérisseuse l’avait placé là pour que le rongeur puisse y faire un nid et dormir à son aise. Tout juste à droite, une paillasse faite d’herbe diverse accueillait Kuwili toutes les nuits où aucun blessé n’était forcé d’y prendre place. Plus à droite encore il y avait des piles diversifiés d’herbes, fleurs, racines, écorce et autres végétaux en tout genre. Certains pendaient la tête vers le bas, suspendus par un ingénieux système de liane installer par Taria. Malgré la quantité, l’ordre régnait. Aucunes espèce n’étaient mélangé avec une autre et les séchées étaient toujours à la gauche des derniers plantes fraiches arrivés. Maltak en soit remercié. Sur les parois de gauche, délaissé de toute végétations des dizaines et des dizaines d’empruntes de pattes, plus ou moins abimés par le temps s’étalait de l’entrée jusqu’à la couche. Les empruntes ce chevauchaient, les plus récentes camouflant les plus ancienne, la couleur choisit se mélangeant parfois avec celle déjà en place. Seules quelques rares empruntes aux côtés de la porte avait été épargné, comme protégé par une ligne invisible qui empêchait quiconque des les bafoués.

Loin de faire attention au décors ou encore à la dispute toujours aussi puérile des deux rongeurs, Kuwili s’adressa toujours aussi calmement as Fefee.


-Ne t'inquiètes pas, tu ne seras pas le premier que nous aiderons à traverser.Elle s’avançât entre ceux qui se querellaient toujours afin de gagner leur attention.Taria, je te présente Fefee, un jeune voyageur.

Elle n’avait pas besoin d’en rajouter puisque que le rongeur ce laissait déjà planer jusqu’au fennec, semblant tout sauf craindre quoique ce soit en présente de la guérisseuse.

-Enchantée Fefee! Je suis Taria, dit La main de la guérisseuse.L’écureuil scruta un instant le nouveau venu, curieuse. Pour un patient, tu semble plutôt très bien portant…

-Il ne faut pas le soignée Taria… Il faut le faire sortir du cimetière.

-Ohh…

Le visage d’écureuil sauta très rapidement de l’étonnement à l’acception, puis de cette dernière à un grand sourire ravis. Elle semblait savoir ce qui allait suivre et le savourait à l’avance .


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Jeu 29 Oct - 3:15
Alors c’était ainsi. Aux paroles de Kuwili, Fefee comprenait que malgré son rang, la chamane devait vivre dans un univers de méfiance où peu de personnes acceptaient de lui accorder leur confiance. En un sens, c’était compréhensible… Mais d’un autre côté, le fennec se sentait triste pour elle. Une vie de solitude l’attendait : même ses semblables acceptaient difficilement une telle cicatrice. D’ailleurs, certainement qu’elle avait trouvé dans son camarade suricate le réconfort qu’aucune autre hyène ne lui avait donné.

Le mâle resta silencieux le temps de retrouver pattes à terre. Il se laissa glisser lentement le long du crâne pour se réceptionner avec aisance aux côtés de la chamane, les oreilles aux aguets du moindre grognement suspect. Quelques hyènes s’approchaient d’eux à un rythme paisible, mais rien d’alarmant jusqu’ici. La chance leur souriait : les deux aventuriers avaient pleinement le temps de s’organiser avant la moindre difficulté.

Néanmoins, leur plan d’action n’avait nul besoin de chance. Semble-t-il qu’ils se trouvaient depuis le début au-dessus du repaire de la guérisseuse ! Curieux hasard, qui expliquait par le fait la présence de Kuwili et de son assistant.
Face à l’entrée, Fefee hésita un court instant et pénétra dans cette demeure de fortune avec méfiance. Il y fut accueilli d’un hurlement strident qui manqua de lui faire rebrousser chemin. Les oreilles dressées à la verticale, le pauvre fennec grinçait des dents les yeux fermés pour se retenir de hurler à son tour. Le cri raisonna longuement dans son crâne, rapidement rejoint de la réprimande d’un nouveau protagoniste que Fefee ne put identifier dans un premier temps.
L’ouïe trop fine du fennec sur ses gardes ne lui renvoyait plus qu’un long bip sonore qui diminua peu à peu d’intensité tandis qu’il rouvrait ses yeux un par un et découvrait l’étrange manège auquel s’adonnaient deux petites créatures.

Le suricate, qu’il envisagea sérieusement de dévorer sur le champ pour lui faire passer l’envie de hurler, se faisait bombarder de noix par un écureuil volant, qui lui parut par la même occasion fort sympathique. Curieux, Fefee se contenta de pencher la tête d’étonnement tandis que l’ouïe lui revenait au moment où Kuwili prit la parole.

Bien moins craintif que l’autre banshee, le plus surprenant dans cette petite créature fut bel et bien de la voir planer comme une feuille jusqu’à lui pour se présenter.

« Enchanté Taria, et désolé de te décevoir, mais je suis en pleine forme. »

Le fennec retrouva bien rapidement son sourire habituel, bien qu’il omette volontairement de porter le moindre regard à celui qui venait de lui vriller les tympans. De toute façon, ses yeux se perdirent bien rapidement dans les moindres recoins de ce repaire stupéfiant.

La gueule entrouverte, Fefee se détourna subitement de l’écureuil pour se rapprocher de l’amas de feuilles en tout genre regroupées en piles selon un ordre qui lui échappait complètement.

« Ca alors… », Murmura-t-il pour lui-même en faisant le tour de la pièce. « Je n’aurais pas cru voir ça en dehors de chez moi… »

Même si l’ordre qui régnait ici semblait bien plus complexe que celui de son entreposage de tout ce qui lui passait sous la patte dans son terrier du désert, l’impression qu’on y avait en entrant restait la même. Il ne connaissait aucun autre fennec qui passait son temps à accumuler tant de choses sans raison… Et voilà que finalement, ce fut en s’invitant chez une hyène qu’il retrouva cette sensation de déjà-vu si particulière.
Aussi respectueux qu’impressionné, Fefee n’osait toucher la moindre feuille. Il se mouvait à l’intérieur avec l’agilité d’un félin, tout en avançant chacune de ses pattes avec grande précaution. Son regard balaya les feuilles, le tronc d’arbre et la paillasse d’herbe, comme envouté par ce spectacle auquel il ne s’attendait pas en un lieu si lugubre.

« Les perles les plus brillantes se trouvent souvent au cœur des lieux les plus sombres. », Lança-t-il finalement avec émotion.

C’était un vieil adage que son père lui avait appris autrefois, tandis qu’il revenait d’une de ses excursions avec une magnifique pierre précieuse entre les crocs.
Fefee acheva sa courte expédition lorsque ses yeux se posèrent sur le suricate. S’il avait continué, il aurait été contraint de se rapprocher du trouillard et aurait risqué un nouveau choc auditif, il préféra donc rebrousser chemin sans accorder plus de temps au suricate pour retourner vers les deux autres. Le jeune n’était pas connu pour sa patience : puisqu’il avait déjà essayé à plusieurs reprises d’engager la conversation en vain avec le suricate, il préférait désormais l’ignorer. D’autant qu’il ne pouvait promettre de garder son calme s’il se sentait à nouveau agressé par un cri strident…
Tandis qu’il revenait vers Kuwili et Taria, Fefee reprit la parole en les dévisageant :

« Je n’avais pas besoin de raison, mais rien qu’en voyant tout ça… Je sais que j’ai raison de vous faire confiance. »

Et pourtant, le sourire ravi de l’écureuil n’augurait rien de bon quant à ce qui l’attendait à présent ! Mais s’il y avait d’autres trésors aussi exceptionnels que celui-ci sur ces terres… Il se devait de les découvrir. Et s’il y en avait un, il se trouvait forcément en direction de ces montagnes fumantes !


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Sam 28 Nov - 20:12
Trop énervé pour porter plus longtemps de l’attention à Fefee, Taria commença à s’activer. Elle alla chercher quelques grandes feuilles qu’elle plaça proche de l’entrée, puis un paquet fougères à l’allure peu comestible. Plaçant les grandes feuilles entre une pierre plate au sol et un caillou qu’elle utilisait agilement pour les écraser, l’écureuil recueillait lentement une pâte à la l’odeur forte et sucré. Kuwili quand as elle s’étendit calmement en observant le jeune fennec qui explorait l’endroit du regard. Il se déplaçait avec une grâce toute nouvelle, le moindre mouvement emprunt d’un étrange respect. Cette impression se maria étonnamment bien avec l’image qu’elle avait déjà du curieux visiteur.

-Les perles les plus brillantes se trouvent souvent au cœur des lieux les plus sombres.


L’oreille valide de la shaman vibra. Et quoi, maintenant le fennec s’improvisait poète? Vraiment, le voyageur du désert semblait tout d’abord facile à cerner, mais sa parure de jeune aventurier inconscient révélait tour à tour des parcelles plus infimes et complexes de son être. Touriste insouciant, proie effrayée, fennec bravache, renard curieux et âme sensible tout à la fois. Un drôle de mélange aussi bien contradictoire qu’harmonieux. Cette réplique qui semblait provenir de nulle part en était bien la preuve.

Évitant soigneusement Maltak, Fefee revint vers elles. Le suricate, certainement reconnaissant mais pas plus à l’aise pour autant profitas de cette absence d’attention pour rejoindre le petit terrier qu’il c’était creuser. Seul lui et quelques souris du coin utilisait son réseau personnel et en ce sens, jamais Kuwili n’aurait proposer au fennec de les utiliser pour fuir le cimetière. De toute façon, il lui aurait fallut agrandir et fur et à mesure de son avancer. Pour quitter rapidement un lieu, ce n’était pas réellement la manière la plus efficace et rapide de procéder.

La Mganga n’était pas certaine de comprendre ce que ce lieux avait évoqué chez le fennec pour qu’il confirme à lui seul la raison de leur faire confiance, mais elle en éprouvas une fierté bien réelle. Tous les efforts placés en ce lieu qui recevait plus de critique et de coup d’œil moqueur lui faisait souvent mal au cœur. Mais elle n’en parlait jamais, même si ces Maltak et Taria qui l’aidaient à maintenir l’endroit s’en doutaient volontiers. L’entendre pour une rare fois d’un autre personne, surtout que ce dernier n’avait aucunement reçu les soins qu’on prodiguait généralement en ce sanctuaire lui fait vraiment l’effet d’un baume pour l’âme.


-Bien sur que tu as raison voyons! C’est notre vocation!


La hyène roula des yeux devant l’optimiste un peu raide de l’écureuil. Cette dernière ne releva aucunement puisqu’elle avait déjà sauté sur le dos de la hyène. De façon habille, elle commença as jouer dans sa longue fourrure dorsale. L’aplatissant au niveau des omoplates, elle s’efforça de lui enlever le plus de volume possible. Compte tenus du peux de soins que Kuwili accordait à son apparence, ce qu’elle retiras de ces efforts fut un résultat plus que concluant. Laissant faire Taria, la shaman décida qu’il était temps de fournir quelques explications sur son plan.


-C’est simple. Tu vas grimper sur mon dos et c’est moi qui vais t’apporter aux montagnes fumantes. Nous allons utiliser la pâte d’Aloès pour camoufler ton odeur et les feuilles restantes mélanger aux fougères pour te camoufler à la vue. Toutes les hyènes du clan ont l’habitude de me voir transporter diverses plantes et ils me dérangent alors très rarement.

Quelques instant plus tard, il était l’heure se passer à la pratique. L’écureuil descendit de son perchoir pour aller chercher la pâte qu’elle avait précédemment préparée et sa la moindre gène, commença à en imbiber la fourrure du fennec.

-Sa pars rapidement avec quelques cout de langue et si tu n’aime pas le gout, prend un bain. Et voilà! Parfait, maintenant vas t’installer sur le dos de kuwili, moi je m’occupe des plantes.


Déjà coucher au sol, la shaman laissa Fefee s’installer et une fois de plus, c’est Taria qui utilisa ces petites pattes agiles pour peaufiner le tout. Elle joua avec la fourrure de la hyène pour camoufler les pattes du renard, attachas plusieurs plantes avec des nœuds directement dans la crinière pour ne pas avoir à toutes les maintenir puis, plaçant les dernières sur le dos et la tête du visiteur, elle se positionna elle-même au sommet de la pile, s’assurant de maintenir cette mascarade en place par son propre poids. Cela lui assurait entre autre de pouvoir pallier à toutes les feuilles qui décideraient de bouger ou tomber durant le trajet.

-Et c’est partit, hiii ha!


Décidément… Toujours à la limite du trop motivée celle-là. C’est avec un léger sourire que Kuwili se leva et quitta le crâne qui lui servait de tanière. Le corps bas pour que ces cavaliers ne se frappe pas la tête, un regard à droite puis à gauche. Rien à signaler excepté les femelles qui promenaient toujours leurs petits. Parfait. Direction les montagnes fumantes!


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Sam 19 Déc - 4:04
En observant le manège de l’écureuil, Fefee comprit la globalité du plan d’évasion de la chamane. Grossièrement, il passerait inaperçu à travers les hyènes en voyageant sur le dos d’une d’entre elles, camouflé par quelques plantes et cette fourrure que Taria brassait vigoureusement. Toutefois, il ne s’attendait pas à la seconde partie du plan : alors qu’il s’était focalisé sur les explications de la hyène, oubliant tout le train-train de l’écureuil en arrière, cette dernière le badigeonna d’un produit particulièrement odorant. Surpris, le fennec tressaillit à la première goutte d’aloès qui s’infiltra entre ses poils. L’instant d’après, il baissait les oreilles d’un air honteux sans oser réagir. Certes, c’était pour son bien… mais était-il réellement nécessaire de le transformer en œuvre d’art pour camoufler son odeur au museau des hyènes ? Lorsque Kuwili avait parlé de la pâte, il s’était imaginé que les plantes qui le recouvriraient en seraient imbibées… et non pas lui directement !

Après une grimace de dégout, Fefee décida tout bonnement de fermer les yeux pour oublier ce léger désagrément le temps que l’écureuil finisse son travail. Puis, elle eut l’idée formidable de lui expliquer comment se débarrasser de cette chose. A la limite de la panique, Fefee rouvrit subitement les yeux pour dévisager l’écureuil et entreprit de se gouter cette chose malodorante qui le recouvrait déjà. Un bain… Un bain ! Comme s’il allait risquer sa vie aussi bêtement pour se débarrasser d’une tenue de camouflage ! Sincèrement ! Déjà qu’avoir de l’eau au niveau des pattes était désagréable… Il s’imaginait mal se plonger dedans sans en ressortir intoxiqué !

Fort heureusement, bien que ce ne soit pas du luxe, l’aloès semblait comestible. Il n’avait pas l’intention d’en faire son nouveau plat favoris, mais le fennec était loin d’être difficile en ce qui concernait la nourriture : Tant que c’était comestible, il avait même le devoir d’y gouter ! De toute façon, après avoir dévoré une patte de gazelle aromatisée à la salive de hyène, plus rien ne pouvait le dégouter.

« C’est sûr que j’aurais préféré un goût fruité… Mais je ne vais quand même pas aller me noyer pour si peu ! », Ricana le fennec en grimpant d’un bond agile sur le dos de la chamane.

Il se réceptionna sans prêter trop d’attention à la délicatesse, jugeant qu’une hyène sentirait à peine la présence d’un minuscule fennec sur son dos, puis il tourna en rond quelques instants pour trouver une position aussi confortable que possible : après-tout, il comptait rester immobile un bon moment avant qu’ils n’atteignent leur destination.

« En tout cas… Merci de votre aide, je ne m’attendais pas vraiment à trouver du soutien aussi loin de chez moi. », Ajouta-t-il lorsqu’il fut installé, le corps parfaitement parallèle à celui de la hyène qu’il montait.

Les préparatifs s’achevèrent, et bientôt, le fennec se retrouva parfaitement camouflé à travers un épais duvet de feuilles et de poils. Enfin, ils étaient prêts : un cri d’enthousiasme de Taria marqua le départ de la petite équipe d’expédition, puis ils sortirent de la taverne de Kuwili tranquillement.

Malgré l’excitation qu’il ressentait via cette aventure incongrue, Fefee n’osait pas laisser son enthousiasme s’exprimer à l’instar de l’écureuil. Seules les feuilles qui le camouflaient assistaient au sourire élargi qu’il exprimait en ce moment, conscient qu’il était probablement le seul fennec au monde à avoir eu l’occasion de vivre une telle expérience.

« Taria ? », Interrogea-t-il dans un murmure aussi discret que possible. « On dirait que toi non plus, aucune hyène n’essaye de te chasser ? »

Il faisait référence au suricate qui pouvait visiblement sortir en toute sécurité dans un monde peuplé de hyènes affamées. Et maintenant qu’il y pensait… il était presque jaloux de ces deux-là. Ce devait être particulièrement jubilatoire de pouvoir se balader au milieu de prédateurs en se sachant parfaitement intouchable, et ce, malgré leur désir ardent de vous dévorer !

Bref, tout se passait à merveille. Et malgré sa satisfaction, Fefee ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine gêne pour cette chamane qui traversait ses terres sans se faire ne serait-ce que dérangé par autrui. Etait-ce vraiment parce qu’elle semblait en plein travail que les autres la laissaient tranquille ? Ou l’ignoraient-ils continuellement ? Ce bref aperçu ne lui permettrait pas d’en juger, d’autant qu’il ne voyait strictement rien de là où il se trouvait. Il ne pouvait qu’entendre tous ces jappements enfantins qui les entouraient, ainsi que les quelques discussions d’adultes qui les accompagnaient au loin. Bref… Tout s’enlignait pour une traversait paisible…

Hélas, comme souvent, le destin se chargea d’embucher leur courte excursion. Evidemment, ce ne fut rien de bien impressionnant… Mais ce qui arriva risquait de poser un léger problème à la chamane qui transportait Fefee :
Alors qu’ils s’enlignaient pour rejoindre les immenses colonnes de fumées, Kuwili et son convoi purent entendre que certains cris d’enfants se rapprochaient. L’un d’entre eux, tout particulièrement, jappait son enthousiasme à répétition, non loin d’eux. Plus précisément, face à eux, en hauteur.

Un chiot un peu trop débrouillard avait réussi à se hisser au sommet d’un des crânes d’éléphants avec l’aide de ses compagnons de jeux. Et à présent, il s’apprêtait à en descendre gaiement la défense à la façon d’un toboggan. Un jeu plutôt risqué auquel s’adonnaient régulièrement les plus téméraires des chiots. Hélas, il s’emporta dans son geste, manqua la défense, et chuta du haut du crâne sous les yeux de Kuwili, mais malheureusement trop loin d’elle pour qu’elle n’ait le temps de le rattraper. Après un jappement de frayeur le temps de sa chute, le chiot couina de douleur en frappant le sol et y resta allongé. Il fut rapidement rejoint par deux autres chiots paniqués, tandis que le blessé gémissait de douleur en se recroquevillant sur lui-même…


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Lun 11 Jan - 18:42
Le pas souple et assuré, Kuwili taillait son chemin entre les ossements qui formaient à la fois les barrières, les tanières et le terrain de jeux des siens. Sans trainer de la patte, elle n’avançait pas pour autant très rapidement. Le confort de ces deux passagers en étant la cause principal et la subtilité de son passage l’effet secondaire. Bien campé sur sa position, Taria jouait la tourelle de guet en regardant tout autour d’eux de façon aléatoire. À l’heure actuelle tout ce déroulait pour le mieux et l’écureuil en profitât pour répondre à la dernière question du voyageur clandestin.

- Il est vrai que moi aussi les hyènes ne me chassent pas. Elles n’en ont pas le droit grâce à l’autorité de Kuwili. Enfin, cela n’empêche pas les plus idiots d’essayer… Mais je t’avouerais qu’entrent une hyène qui désire me bouffer et la colère de notre chère Mganga, je préfère affronter le premier!

Fière de sa bonne blague, Taria ne se fit pas prier pour rire toute seule. La guérisseuse lui lança un regard en coin mais ne rétorquas pas. Elle ne pouvait contredire son amie sur ce point. Elle était rarement en colère, mais s’en prendre à sa protégé ou à l’un de ces patients s’était comme ouvrir la boite de Pandore qui sommeillait en elle. Aucun n’en était encore sortit indemne. Malheureusement, cela la concernait tout aussi bien, puisqu’elle s’en voulait toujours par la suite.

Laissant la conversation à sens unique retombé, les deux femelles reportèrent leur regard sur les environs. Ils avançaient bien. Trop bien. C’est connus, lorsque quelque chose ce déroule sans encombre, il y as toujours un élément de surprise qui vient faire des siennes. Dans le cas présent, le tout prenait la forme d’une belle chute. Kuwili cessa soudain de bouger, tous les sens en alertes, le regarde fixer sur le jeune chiot qui avait laissé un cri de douleur s’échapper. Oubliant carrément le but premier de sa présence ici, elle réagit l’instant suivant en rejoignant rapidement les trois enfants.

La guérisseuse arriva aux côtés des chiots en moins de deux et s’étendit au sol. Dans une habitude inconsciente, elle leur offrait le côté gauche et intact de son visage. Sa voix recouvrit son teint le plus doux, offrant quelques mots de consolation à la petite femelle qui venait de tomber du crâne. Sur son dos, Taria grimaça, songeant au fennec qui ne pouvait que rester cacher dans l’espoir que personne ne le remarque. Elle ne voulait pas empirer la situation, mais rester sans rien faire risquait de les ralentir encore plus. Elle s’occupa donc des deux autres chiots, leurs ordonnant d’aller chercher l’adulte qui était supposé s’occuper d’eux à cet instant précis.

Ignorante des fait et geste de son amie, la Mganga n’avaient d’yeux que pour la petite. Elle avait placé ces pattes avant de chaque côté de l’enfant, l’enfermant dans un cocon maternel qui était parvenus à la calmer. L’une de ces pattes avaient encaissé le premier choc de la chute et l’enflure qui gagnait déjà le membre n’indiquait rien de bon. Fouler au minimum, casser au pire. Toujours inconsciente de tout ce qui se déroulait autour d’elle, la guérisseuse commença à donner des ordres à Taria, forçant l’écureuil à quitter son poste.

Tournant la tête pour fourrager dans sa crinière et en ressortir une plante en particulier, la truffe de Kuwili heurta l’une des pattes à saveur d’aloès de Fefee, la ramenant douloureusement sur terre. Avec cet accident, elle avait momentanément oublié la présence de son précieux colis. Ce maudissant elle-même, la Mganga retourna son attention sur le a petite. Plus tôt elle en aurait terminé, plus tôt elle pourrait libérer son jeune passager. Taria revint à cet instant, quelques brindilles en main. Le duo créa rapidement un bandage de feuille autour de la patte blessé, les brindilles servent tout autant à maintenir le tout en place qu’à empêcher la blesser de bouger son membre. À peine eurent-elles terminé qu’un couple de hyène se présentât, guider sur place par les deux autres chiots.

Kuwili déglutit légèrement. C’est maintenant que les choses ce compliquait. Elle devait expliquer la situation aux parents ainsi que les soins particulier qu’il aurait à donner à l’enfant pendant un temps. Déjà que la mère semblait trop inquiète pour l’entendre et le père trop colérique pour apprécier son aide, la guérisseuse ne pouvait qu’espérer en silence parvenir à leur fournir toutes les infos nécessaire sans qu’aucun ne remarque son précieux fardeau.


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Jeu 26 Mai - 5:03
Tiens ? Pourquoi s’arrêtaient-ils ? Etaient-ils arrivés à destination ? Telles étaient les pensées du canidé camouflé tandis que sa monture se lançait au secours des plus démunis. De son point de vue, il n’avait que vaguement entendu les jappements des jeunes chiots sans voir la scène qui s’était pourtant déroulée à quelques mètres de lui. Durant un instant, il songea même à sortir de sa cachette avant de se ressaisir : mieux valait qu’il attende la confirmation de Kuwili avant de prendre la moindre initiative.

Peu à peu, Fefee essayait de comprendre la situation. La guérisseuse semblait vouloir rassurer l’un des chiots : jusqu’ici, rien de grave. Plus étonnant, Taria prit la peine d’ordonner aux autres d’aller chercher un adulte responsable : risqué, mais compréhensible. Là où les choses commencèrent réellement à inquiéter le fennec, ce fut quand Kuwili ordonna à l’écureuil de quitter son poste.

Hum… Bien… Des adultes arriveraient d’une seconde à l’autre, et il n’avait plus personne pour s’assurer que son camouflage restait en position. Mais sans doute Kuwili avait-elle déjà réfléchi à tout cela, n’est-ce pas ?
Ce n’est qu’en sentant la hyène toucher l’une de ses pattes que Fefee tressaillit de panique. Avait-elle sincèrement oublié sa présence ? Terrifié à l’idée de se faire découvrir dans une position aussi frauduleuse par un carnivore affamé, le fennec se recroquevilla légèrement. Mais son geste eut l’effet contraire de celui désiré : en bougeant, il déstabilisa son camouflage. Une feuille tomba au sol, puis il cessa de bouger à nouveau, conscient de son impuissance.

La respiration du fennec s’accéléra : le dos de Kuwili ne cessait de se soulever et se rabaisser. L’aloès maintenait le tout en place, agissant comme une glue entre le fennec et les feuilles qui le recouvraient, mais n’importe quelle personne attentive risquait de découvrir la supercherie. Heureusement, cela ne dura qu’une courte minute. Fefee retrouva son calme et le dos de la femelle retrouva sa sérénité, et ce, juste avant l’apparition des deux adultes. Il ne restait qu’à espérer que le fennec n’aurait aucune nouvelle raison de paniquer, au risque de voir ce phénomène se reproduire…

Hélas, les ennuis venaient tout juste d’arriver, sous l’apparence des parents du jeune chiot blessé. A peine arrivée, la femelle ressentit le besoin de se jeter sur son chiot pour l’examiner sous toutes les coutures et pleurer tout son chagrin, quitte à bousculer la guérisseuse en plein travail. Kuwili aurait aisément pu s’en plaindre, mais elle risquait d’avoir déjà assez à faire avec le mâle qui préférait hurler que pleurer :

« Que s’est-il passé ? Que s’est-il passé ? », hurlait-il à l’intention des deux autres chiots, fou de rage.

Les oreilles rabattues et la queue entre les pattes, ceux-ci se contentèrent de couiner en guise de réponse, agaçant le mâle plus qu’il ne l’était déjà.

« Et toi, tu as vu ? », pesta-t-il en se tournant vers Kuwili. « Qu’est-ce qu’ils ont fait ? Pourquoi est-elle tombée ? Tu l’as vue, non ? Quelqu’un lui a fait peur, l’a poussée ? Qui a fait ça ?! »

Persuadé qu’un coupable méritait d’être puni, le mâle fulminait en tournant en rond. Il grondait, balayait les environs du regard et raclait le sol de ses griffes dans l’attente d’une meilleure cible.
Il ne manquait plus que ça… Un psychopathe à la recherche d’une tête à frapper… Enfin, sans doute était-ce courant chez les hyène. Les yeux grands ouverts et les oreilles aux aguets à travers le feuillage qui le camouflait, Fefee suivait le peu d’informations qui lui parvenaient, tout en se demandant s’il valait mieux qu’il bondisse au moindre danger où s’il pouvait espérer recevoir la protection de Kuwili s’il se faisait découvrir…

Car cela risquait d’arriver s’ils restaient à la merci de ces deux-là. La femelle, que l’on jugeait inoffensive jusqu’ici, se redressa finalement à hauteur de Kuwili pour l’incendier à son tour d’une voix plus paniquée qu’agressive :

« Pourquoi ne se réveille-t-elle pas ? Pourquoi ne bouge-t-elle pas ? »

Elle rapprocha même dangereusement sa tête du dos de Kuwili, avec dans l’idée de s’improviser chamane :

« Vous êtes guérisseuse, non ? Vous avez bien quelque chose pour l’aider ? Soignez-la ! Ca, ou ça ! Ces feuilles, c’est pour la soigner ? S’il vous plait ! »

Fefee se retenait du moindre mouvement. C’était à peine s’il s’accordait une maigre respiration ! Pour autant, il sentait la panique revenir en lui… Il ne tiendrait clairement pas une éternité dans cette position d’inconfort menaçante.


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Ven 10 Juin - 15:50
-Suffit.

Le ton calme ne laissait pour autant aucune place à la réplique. Le dos droit et la tête haute, la Mganga lançait désormais un regard froid aux deux adultes. En tant que guérisseuse, elle était mieux placé qu'eu deux dans la hyiérarchie et dans la situation actuelle, son statut ce révélait un bon atout. Il était difficile de mettre Kuwili en colère, mais l'attitude irresponsable des deux parents, en plus de jouer avec ces nerfs ce retrouvaient entre elle, une jeune patiente blessée et un fennec quelle avait choisit de protéger. Ils n'avaient vraiment pas choisit la bonne approche. Les poils légèrement hérissés, Kuwili commença d'abord par répondre au mâle par un grognement répprobateur tout en lui offrant partit déformer de son visage. S'il ce calmait, la femelle suivrait certainement puisque que c'était plus la peur que la colère qui la faisait parler.

-La petite ce glissait sur une défence d'éléphant et est tombé toute seule. Si vous tenez impérativement à tenir quelqu'un respnsable de cet accident, souvenez-vous que VOUS n'étiez pas là pour la surveiller.

Sans laisser le temps au mâle de comprendre tout ce qu'impliquait ces paroles, Kuwili porta son attention sur sa compagne. Morte d'inquiétude pour sa petite, la mère s'était approcher des plantes accrocher à la crinière de la chaman. C'était ce détail, plus que tout le reste qui avait fait déborder le vase. Si Fefee était découvert... Elle ne pourrait que ce sentir coupable de ce qui s'en suivrait. Malgré tout, même si sa voix garda son ton sec Kuwili n'émis aucun grognement envers l'autre femelle.

-Êtes-vous aveugle? J'ai déjà déposer les seules feuilles efficaces que j'avais sur la patte de votre fille. Ne vous avisez surtout pas de me toucher, vous risqueriez de choisir une plante vénéneuse.

La Mganga savait pertinemment qu'elle prenait un gros risque, mais elle devait absolument s'éloigner avant que Fefee ne soit découvert. Elle l'avait sentit bouger à quelques reprises et elle ce doutait qu'il ne pourrait plus tolérer sa position très longtemps. En fait, c'était un miracle que l'aventurier n'es pas encore montré le bout de son museau. La tention avait grimper d'un cran depuis que la chaman avait commencé à répliquer. Les deux chiots innocents étaient partit ce cacher depuis un moment et Taria, d'abord incertaine de la marche à suivre était finalement retourner sur le dos de la guérisseuse. Tout en chuchotant des "calme, calme" en tapotant la nuque de la hyène d'un point de vue extérieur, la vérité était que l'écureuil avait trouvé son poste près de Fefee et cherchait à le rassurer.

-Elle ce réveilleras bientôt, mais je dois aller lui chercher des feuilles pour la douleur.

C'était le moment de vérité. Le couple allaient-ils ce calmer et la laisser partir? Ou leur logique serait-elle broyer par la peur viscéral qu'ils ressentaient? Si seulement la petite pouvait ce réveiller.


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Sam 11 Juin - 2:01
Le fait que Kuwili ait la situation en main rassura quelque peu le fennec. Elle cloua le bec aux deux autres en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire jusqu’à ce que toute menace soit écartée. Ramené sur terre par les propos si cinglants que véridiques de la chamane, les deux hyènes n’osaient plus vraiment répliquer, comme honteux de leur propre réaction.

L’écureuil volant avait également retrouvé son poste. Toujours à l’abri derrière son camouflage, Fefee la remercia intérieurement tout en s’imaginant qu’ils n’auraient plus d’autres problèmes à présent. Hélas, si la femelle était de retour auprès de son chiot et bien décidée à ne plus la quitter des yeux, le mâle quant à lui avait d’autres projets :

« Tu es déjà bien chargée ! », répondit-il avec inquiétude en fixant le dos de la chamane. « Je vais venir t’aider à les porter, nous irons plus vite ensemble ! »

« Allez-y ! », renchérit la femelle, pleine d’espoir : « Je veillerai sur elle jusqu’à son réveil ! »

Après un soupir discret, Fefee serra les dents, conscient que Kuwili était à nouveau obligée d’agir pour lui. Il n’aurait jamais dû accepter son aide… Il détestait se sentir aussi impuissant, et savoir que la femelle aussi courrait un risque en lui venant en aide n’était pas pour arranger les choses. D’autant que cette fois-ci, elle risquait d’être moins crédible que lors de ses réprimandes : le mâle n’était plus en colère, il ne voulait que se rendre utile à son tour pour se faire pardonner son comportement excessif auprès de sa supérieure terrifiante. Il ne pouvait pas deviner que sa simple présence était indésirable…

« Au fait… », reprit le mâle, soudainement curieux d’un point abordé par Kuwili juste avant : « Tu transportes des plantes venimeuses sur ton dos ? Ce n’est pas dangereux ? »

"Des plantes venimeuses", répéta Fefee du bout des lèvres sans le prononcer tout en roulant des yeux. Lui aussi, il avait tiqué en entendant cette phrase. Ce n’était pas le cas, n’est-ce pas ? Non, évidemment que non. N’empêche que, dans sa position, il aurait eu de quoi s’inquiéter ! Déjà qu’il risquait de ressortir de cette aventure avec une bonne série de crampes et dans un état de propreté assez pitoyable, si en plus il se retrouvait empoisonné…

Bref, une seconde fois, c’était à Kuwili de s’en sortir. Ils devaient se débarrasser du mâle définitivement pour pouvoir libérer le pauvre fennec de sa situation d’inconfort et le sortir du cimetière des hyènes.


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Mar 14 Juin - 17:54
La chance sourit enfin au trio. Le couple de hyène ce calma, honteux de leur propres agissements. La tension qui s'était emparés des muscles de la chamane s'envola aussitôt. Elle récupéra tout autant son air neutre naturel et sans plus attendre, se prépara à reprendre la route. Elle avait des plantes contes la douleur sur elle... Bon sang, c'était la base! Mais c'était la seule idée qu'elle avait eu pour s'éloigner du couple et revenir plus tard. Malheureusement, la chance semblait avoir ces limites et le mâle choisit de l'accompagné. Ne trouvant aucune raison logique de refuser, Kuwili approuva simplement sa décision d'un mouvement de tête. Elle trouverais bien quelque chose pour le distancer. En fait, c'est le mâle lui-même qui lui offrit la solution. Elle était effectivement déjà très bien chargé...

Tout comme ils reprenaient la marche, Kuwili ne changea pas de trajectoire, son but restait toujours les montagnes fumantes. Elle paufinait les derniers détails de son plan lorsque le père brisa le silence avec une question légèrement embarassante.


-Vénémeuses... Pas venimeuses... Venimeux ce sont pours les animaux et les insectes qui injecte du poison... Lorsque l'on parles de plantes qui empoissonne par ingestion, on dit vénémeuses...

La guérisseuse avait corriger plus par habitude que méchanceté. La confusion sur ce détail était très courant... Confusion qui parfois amenait à de mauvais soins. Elle avait donc pris l'habitude de toujours corriger cette erreur lorsqu'elle l'entendait. Savoir pouvait parfois permette de sauver des vies. Par contre, sans le vouloir elle donnait l'impression de pas avoir envis de répondre. Cela aussi était une véritée. Laissant échappé un soupir muet de sa gueule, la chamane se redressa un peu avant de reprendre.

-Oui, cela peu être dangereux si l'on se trompe. C'est pourquoi j'en es peu et qu'elles sont séparés du reste. Mais le risque est nécessaire car parfois, on ne peux plus rien d'autre pour un patient.

Sauver ou laisser mourir. Un choix difficile à laquelle la guérisseuse n'échappait pas. Il y avait de ces blessures ou de ces maladies contre lesquelles ne pouvaient rien la plus forte des détermination. C'étaient ces situations, parmis les pires que la Mganga pouvait rencontrer parfois, ou la seule et unique option était de soulager les derniers instants. Elle savait que le mâle comprendrait parfaitement son sous-entendus, tout comme son jeune colis qui siégeait toujours à la base de sa nuque. Ils avaient bien progressé et après un instant à avancer en silence Kuwili le brisa à son tour, plaçant les dernières pièces de son nouveau plan à exécution.

-Nous sommes presque arrivé. Taria et moi allions dans l'une de mes réserves déposer notre dernière récolte. J'y es les plantes idéales pour votre fille.

C'était faux, évidemment, ce n'était pas là qu'ils ce dirigeaient à la base. Mais cette réserve était près des montagnes fumantes. La guérisseuse pourrait y déposer Fefee avec Taria et retourner auprès du chiot sans trop éveiller les soupcons. Le reste du cours trajet ce passa en silence jusqu'à ce que la guérisseuse tourne brusquement, quittant ainsi le "sentier" qu'ils suivaient. Proche des abords du cimetière, une plante grimpante avait depuis longtemps envahis l'ancienne cage thoracique d'un éléphant.Le temps, les intempéries et la force des racines avait vallut à la terre de ce soulevé, créant ainsi l'endroit idéal pour un terrier de taille modeste. Loin d'être satisfaisant pour le confort hebdomadaire que désirait la moindre des hyènes, l'endroit c'était révélé excellent pour une cache secondaire. Kuwili ne pouvait pas trimballer la jungle sur son dos et son propre logis se révélait parfois bien trop loin de ceux qui avaient besoins de soins. Un mouvement de tête lui suffit pour signaler au mâle qu'elle désirait qu'il reste à l'extérieur puis elle s'y engouffra. Taria donna une petite tape sur la tête du Fennec avant de descendre de son dos. Le passage était serré alors elle était obliger de bouger. Une fois à l'intérieur du terrier, Kuwili indiqua des feuilles à l'écureuil qui s'en empara aussitôt pour les apporter au père rester à l'extérieur. Coucher de tout son long, la gué
risseuse ce couche lentement de côté, poussant son passager à glisser au sol. Une fois cela fait, elle ce dépêcha de ce retourner vers lui pour lui faire un clin d'oeil et ressortit sans plus d'explication. Libéré de son fardeau, elle quitta le terrier beaucoup plus aisément qu'elle y était entrée. Son bras droit avait refourguer sa charge au mâle et encore une fois, la Mganga donna des directives.


-Bien. Je repars m'occuper de la petite. Taria, je compte sur toi pour ranger le nouveau chargement.

Sans plus attente, Kuwili repartit en direction de la mère et sa nouvelle patiente suivit de près par un père impatient. Une fois le duo hors vue, l'écureuil volant rentra à nouveau dans le terrier ou elle relâcha sa tension en ce laissant tomber sur le ventre. Face contre terre, elle resta un moment sans bouger avant de ce retourner sur le dos en laissant échappé un énorme soupir.

-Je déteste sa... Des fois les hyènes sont vraiment grrr! Enfin, la bonne nouvelle, c'est que tu y est presque Fefee!

Ce relevant d'un bond, Taria commença as épousséter sa fourrure. Sa mauvaise humeur libéré, elle retrouvait son entrin naturel.

-Près pour la dernière ligne droite?


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Mer 15 Juin - 21:31
Fefee commençait à se demander ce que Kuwili avait en tête pour se débarasser du mâle. Ils marchèrent un bon moment en sa compagnie, en direction d’une réserve qu’il ne pouvait voir venir de sa planque de fortune. En cet instant, se dégourdi les jambes était un luxe qu’il ne pouvait souffrir et qui lui tiraillait l’esprit. Heureusement, l’inconfort prit fin après une dernière phrase à l’intention du mâle un peu trop collant.

Sentant la hyène se coucher lentement de côté, Fefee fut contraint d’abandonner son poste en bondissant sur la terre ferme à côté de la chamane, renversant au passage une partie des feuilles qui lui avaient servi de camouflage. Méfiant, il jeta immédiatement des regards inquiets autour de lui et réalisa que le mâle était effectivement resté à l’extérieur. Ses yeux se posèrent ensuite sur Kuwili, lui rappelant au passage le visage de celle qui le transportait. Ha ! Il l’avait presque oublié ! En quelques minutes d’expériences mutuelles, Fefee avait fini par mettre de côté l’aspect repoussant de cette pauvre hyène. Bref, ils étaient seuls, en sécurité… mais ensemble ? Plus pour longtemps.

A peine eut-il remercié la femelle d’un hochement de tête et d’un sourire gratifiant que celle-ci reparti sans un mot, jouant le jeu dans lequel elle s’était enfermée depuis la blessure du chiot. En y réfléchissant, c’était certainement la meilleure chose qu’elle pouvait faire pour l’aider : éloigner ce mâle, et le laisser s’échapper seul, le plus discrètement possible. A présent qu’il était à l’écart du cœur du cimetière, il ne devrait plus croiser d’autres prédateurs.

Toutefois, il ne serait pas si seule qu’il l’aurait imaginé. Taria, l’écureuil volant de Kuwili, allait l’accompagner pour finir ce que sa maitresse avait commencé.
Bien moins excité que la première fois, Fefee prit d’abord le temps de retirer une partie de l’aloès qui lui bouchait la vue en mouillant l’une de ses pattes qui venait se frotter contre son visage.

« Je ne les ai pas trouvés si terribles que ça. » répondit Fefee à la remarque de l’écureuil. « De là d’où je viens, n’importe qui aurait imaginé les choses autrement. Probablement de façon plus brutale, et moins respectueuse. Sans compter ceux qui s’imaginent qu’une hyène n’a aucun attachement envers ses chiots. Même moi, j’hésitai à bondir en me disant qu’on n’avait aucune chance de s’en tirer sans coups de griffes. »

Une fois satisfait de son nettoyage rapide, Fefee se mit en route vers l’entrée de la réserve avec Taria pour lui sourire le temps d’une dernière remarque :

« Enfin, ce n’est pas une raison pour trainer ici ! », Ricana-il. Il marqua une pause, laissa son regard se perdre sur ses pattes enfin libérées, puis ajouta avec plus de sincérité : « Merci, vraiment. Je n’aurais peut-être pas dû vous laisser faire tout ça pour moi, mais j’aurais certainement eu du mal à traverser sans votre aide. »

Tous deux finirent par se mettre en route après ces derniers échanges. Comme Kuwili et Taria l’avaient supposé, le reste du trajet se déroula sans nouvel accroc. Ils restèrent à l’abri des regards, usant de roches et débris pour camoufler les petites créatures qu’ils étaient du reste du cimetière. Néanmoins, pas une seule fois leur flair et leur ouïe ne les mirent en garde. La chaleur devenait plus intense, une purée de pois étouffante s’élevait autour d’eux… ils arrivaient sur la partie la plus déserte du territoire des hyènes, là où personne ne s’aventurait de crainte d’y perdre le peu qu’il lui restait.

Mais pour Fefee, cet endroit devenait plus plaisant à chaque nouveau pas. Il était impressionné par ces colonnes de fumée qui s’élevait dans les cieux et ces cratères qui pullulaient sur le sol, il écoutait avec plaisir le grondement continu du monde sous ses pieds, il se laissait bercer par cette chaleur qui lui rappelait sa vie en plein désert. Le seul point négatif qu’il regrettait sur ces terres, c’était cette odeur de soufre omniprésente que dégageaient les émanations du sol.

Suite à une bonne marche silencieuse, de crainte d’attirer l’ombre d’une menace qui leur aurait échappée, Fefee et Taria atteignirent l’objectif de leur voyage. Ils étaient suffisamment loin… le fennec ne craignait plus rien sur ces terres. Enfin, il ne craignait plus les hyènes ! Sans doute restait-il un milliard d’autres dangers bien plus menaçants qu’elles sur ces terres, mais tout cela n’était plus du ressort de l’écureuil et de la chamane qui avaient joué leurs rôles à la perfection.

« C’est encore plus impressionnant de près. », lança finalement Fefee, émerveillé par ce paysage unique. « D’ailleurs, on est pas si proches de la cime d’où provient toute cette chaleur, et pourtant il fait déjà aussi chaud qu’en plein désert ! »

Conscient que l’écureuil volant n’aimerait pas autant que lui cette chaleur étouffante, Fefee avait cessé d’avancer. Il risquait d’avoir du mal à emmener Taria au plus profond de ces montagnes fumantes. Comptait-il y faire un petit tour ? Peut-être, ne serait-ce que pour savoir jusqu’où il pourrait se rendre et par curiosité.


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Mer 14 Sep - 14:47
L’écureuil ricana volontiers avec le jeune fennec. Il est vrai qu’il s’en tirait à bon compte. Le fait que malgré les apparences extérieur, les membres de la meute sans tienne à une hiérarchie précise y était pour beaucoup. L’éclat de rire s’éteignit au moment ou l’aventurier songea à les remercier. Cette fois l’écureuil ce gardât de tout commentaire. C’était dans la nature de Kuwili d’aider tout ceux qu’elle pouvait, quand bien même cela lui attirait des ennuis. Et Taria l’aider toujours sans la moindre opposition. Un grand sourire éclairât donc son visage et elle remercia d’un simple hochement de tête, heureuse de la reconnaissance reçu.

Ils reprirent rapidement leur route. Jouant avec les ombres et les recoins offerts par le cimetière, le petit duo avança sans le moindre problème. Non seulement les deux semblaient doué pour se faire discret, mais surtout, ils ne croisèrent pas âme qui vive. La chaleur ambiante s’éleva d’un cran, confirmant l’approche de leur cible. Bientôt, les ossements du cimetière laissèrent la place à des puits de vapeur et leur fumée à l’odeur de soufre. Après un moment à explorer en silence le renard cessa la marche.

Ils étaient sans aucun doute assez loin désormais du cimetière et des hyènes pour satisfaire le fennec.

-Oui, ce lieu est très impressionnant. J’y suis venus une fois avec Kuwili pour visiter. Il y as des tas d’endroit sur ces terres qui sont « beaux » et ici, sa n’en fait pas partit… Ce n’est pas jolie c’est juste… Carrément impressionnant et un poil effrayant. S’il fait aussi chaud ici que dans ton désert et bien, je comprends pourquoi certains ce plaigne de la chaleur qui règne là bas. On étouffe!


Taria rigola un instant, loin de mal prendre la chaleur des lieux. Elle savait qu’elle n’aurait pas à l’endurer longtemps aussi, elle préférait en rire.

-Bon, sur ce, je te laisse Fefee. Prends soin de toi et profites bien de ton voyage, il y as tant de chose à découvrir.

Taria donna une petite tape amicale sur l’épaule de fennec avant de partir. Par contre, à la place de rentrer tout bêtement, elle désirait bien s’amuser un peu. Elle venait rarement ici mais cela restait un de ces endroits préféré et avec une bonne raison. Elle couru sur une faible distance avant de sauter directement au dessus d’un des puits de vapeurs. Les membranes de peau qui lui permettaient toujours de planer jusqu’en bas des arbres s’emplirent cette fois de la chaleur s’échappant du puits naturel, propulsant son petit corps haut dans le ciel. C’était le seul endroit qui lui permettait de « voler » ainsi. Hurlant de joie, elle laissa son corps flotter d’une colonne de vapeur à l’autre en direction du cimetière.

(HJ : terminé pour moi. Encore merci pour ce rp Fefee Smile )


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