Cela faisait maintenant une petite heure que le petit tacheté avait ouvert les yeux, pour ne plus les fermés avant un bon moment. Les premiers rayons de soleils, frappaient les arbres en hauteur, lieux de prédilection de tout bon léopard qui se respectait. Iya, ne pouvait plus attendre. Le soleil se levait sur un nouveau jour, plein de surprises et de bonnes découvertes intéressantes. Pourtant, ses parents, n'étaient de toute évidence pas de cet avis.

Frustré de ne pas voir ses parents aussi réactifs, le petit tacheté fixa son géniteur pendant quelques instants, avant de se décider à passer à l'action. Bien sûr, il ne s'agissait pas de bousculer ou encore, de crier dans l'oreille de ce dernier. Néanmoins, Iya estimait, qu'il était temps de se réveiller. Tout les animaux quel que soit leurs espèces, avaient déjà la nuit pour se reposer...Du moins, c'était que le fils de Moyindo pensait.

Déterminé, le jeune descendant du grand Tchaku marcha lentement toutes griffes rentrées, afin de ne de pas rester coincé dans le bois de la branche de l'arbre sur lequel, sa petite famille avait élue domicile.

Soudain, Iya s'arrêta net en pensant à son oncle. Ce dernier, avait passé la nuit sur un arbre situé juste en face du sien et pourtant, Iya ne l'avait pas vu à son réveil. Chose, qui voulait dire que le félin au regard pêche, avait quitté les lieux depuis un long moment. C'était bon à savoir dans la mesure où Iya, avait juste besoin d'attendre le retour de son oncle pour commencer sa journée...Génial !

Satisfait de ce plan alternatif, Iya s'allongea puis, croisa les pattes en attendant le retour de son oncle préféré. Tout n'était sûrement qu'une simple question de minutes, avant que la journée commence véritablement.

Aujourd’hui, l’entraînement de Wanda s’était déroulé plus tôt que d’habitude. En effet, ton neveu étant d’un naturel curieux… -BEAUCOUP TROP CURIEUX- Tu avais pris la décision de commencer les entraînements vers le début des nuitées pour ne pas éveiller les soupçons de ta famille.


Ces jours-ci, Wanda s’était montrée très assidue, et cela indépendamment du fait qu’elle était un peu plus maussade ces derniers temps, allez savoir pourquoi… Néanmoins, tu avais pris soin de ne pas lui demander ce qui lui arrivait, par simple mesure de politesse. Même si ça te démangeait.
Finalement, après cet entraînement plutôt calme comparé à d’habitude, tu avais pris congé et t’en étais retourné vers ton campement situé dans les arbres.


La naissance d’Iya avait changé énormément de choses dans ta vie. En effet, en tant qu’oncle par alliance, tu avais une certaine responsabilité envers ce petit léopard. Une responsabilité presque aussi importante que si tu avais été père de ce dernier ! Enfin, n’exagérons rien… Mais tu étais en effet une sorte de second modèle masculin. Rôle qui signifiait énormément pour toi. Ainsi donc, tu tâchais de te montrer le plus « droit » possible vis-à-vis de ce jeune léopard et ses parents, cela signifiait donc, éviter les sujets qui fâchent, s’occuper du petit pour soulager les parents, etc.…


Mais aujourd’hui, tu espérais que le petit serait encore couché, pour qu’il n’ait pas le temps de s’apercevoir de ton absence, et ainsi, qu’il ne te demande pas ce que tu faisais hors du périmètre familial. Pour autant ce fut le cas, et tu trouvas un petit léopard, les pattes bien droites et les yeux grands ouverts, t’attendant comme le petit chenapan qu’il était. Pour autant, tu n’étais pas « fâché » de le voir… Seulement, tu t’attendais à une pluie de question qu’il valait mieux éviter devant Moyindo et Naki… Tu souris, amusé :

— Alors, tu m’observes ?

Iya, attendait avec impatience le retour de son oncle. Il avait tant de choses à lui dire, tant de choses à apprendre et partager avec lui. Son oncle Kwilu, restait une référence masculine d'importance, dans la mesure où, en raison de son jeune âge, il était toujours plus simple de se projeter, en s'identifiant à ce que le félin au regard pêche faisait jeune adulte.

Le fils de Moyindo, aspirait à une vie où, il était libre de se déplacer en toute liberté, sans l'existence d'une quelconque restriction, imposée par son père ou quelqu'un d'autre, qu'il s'agisse d'un léopard ou non.

Finalement, en entendant la voix de son oncle, Iya se leva, en bougeant sa queue dans tout les sens. Enfin ! La journée allait commencer pour de vrai ! Avec son oncle, le jeune descendant du grand Tchaku savait pertinemment, qu'il apprendrait un tas de choses essentielles sur son propre futur.

-Mbote noko ! Je t'attendais avec impatience ! Quand je me suis réveillé, tu n'étais pas là alors...Je me suis dis que tu étais sûrement aller faire un tour ! Bon ! Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?

Tout comme sa mère Nakiya, Iya n'était clairement pas du genre à tourner autour du pot pendant longtemps. Aller droit au but, faisait partie intégrante de ses habitudes, quel que soit le sujet de conversation engagé.

Tu souris à ton neveu. Ce dernier s’était toujours montré tellement joyeux et heureux de vivre… Tu appréciais sa fraicheur enfantine et son innocence totalement décalée comparée à la dure réalité. Mais ce que tu aimais le plus c’était que c’était ton neveu. Ton petit Iya . Bien que tu savais qu’il n’était pas « à » toi, puisqu’un animal avait sa propre individualité… Mais tu aimais cette relation que vous entreteniez qui devenait de plus en plus importante au fur et à mesure que le léopard grandissait.

-Mbote noko ! Je t'attendais avec impatience ! Quand je me suis réveillé, tu n'étais pas là alors...Je me suis dis que tu étais sûrement aller faire un tour ! Bon ! Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?

Encore un sourire. On dirait bien qu’avec lui, tu ne savais faire que cela. En même temps, comment résister à une aussi charmante bouille et à des paroles aussi aimantes ? Impossible. Tes craintes désormais balayées, tu posas ta grosse patte sur la jolie frimousse du léopardeau avant de dire, amusé :


— Nous ferons ce que ton père veut bien que tu fasses, petit Iya. N’oublie pas, ton père est très exigent par rapport à ton éducation, un bon léopard ne fait pas toujours ce qu’il lui plait.

A vrai dire, tenir un tel discours t’agaçait un brin, mais tu ne voulais pas décevoir Moyindo. Cependant, si le petit insistait quelque peu… Nul doute que tu ne sauras lui résister.

Le visage lumineux, Iya fixa son oncle. Ce dernier, lui expliqua qu'ils feraient tout ce que le vieux félin noir voulait pour son éducation. Chose qui, sur le coup, eu pour effet de décomposer le visage du petit mâle, pensant que son oncle saisirait sa soif de vérité sur la nature du lion en général. Étant souvent en patrouille dans la jungle et même au-de-là, le félin au regard pêche, avait sûrement eu l'occasion de rencontrer un de ces fameux félins à crinières.

-Mais alors ? Qu'est-ce qu'un bon léopard selon toi ? J'ai déjà eu droit aux points de vue de papa et maman, un nombre incalculable de fois...Mais toi ? Qu'est-ce que tu penses ? Je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir ton avis là-dessus...

Ce genre de questions, restait le meilleur moyen pour Iya, d'introduire son "planning" de la journée. Se lancer dans une simple balade, avec un sermon de son géniteur en replay...Hors de question ! Le jeune descendant du grand Tchaku, éprouvait le besoin de connaître la vérité. Son oncle Kwilu, était de toute évidence, le seul à pouvoir répondre à ses attentes.

Il était beaucoup plus jeune et aussi, assez différent de ses parents. Le félin au regard pêche, n'avait pas le même recul sur Nkoiland et son histoire. Néanmoins, en contrepartie, ce dernier disposait d'une bonne connaissance de la terre des lions. Petit détail, en faveur d'un regard naturellement plus objectif sur les lions.

Tu regardais un instant ton neveu, gêné. Tu oscillais entre l'envie folle d'être sincère avec lui et la peur de froisser ton ex-prince. La curiosité d'un bébé léopard était à la fois une bénédiction et une malédiction, surtout pour toi qui tentait tant bien que mal de cacher a Moyindo ce que tu pensais réellement des lions.


Néanmoins, un enfant avait besoin de réponse, de repères également. Tu te décidais donc a mentir et ainsi, aller dans le sens de ta sœur et de son cher époux.

- Un léopard n'est pas comme un lion, il suit son propre rythme, pas celui d'un clan mais celui de son espèce. Les léopards ont souvent été victimes de l'oppression des lions et de leurs arrogances. Tu ne dois jamais souffrir pour eux. D'accord ?

Oui, c'était ça. C'est ce que Moyindo aurait voulu que tu dises. Mentir à un enfant n'était pas chose facile. Tu espérais qu'Iya n'essaierait pas de te tirer davantage les vers de la truffe. Mais connaissant le petit, s'attendre a ne serait-ce qu'une vague de coopération n'était que stupidité.

Tu soupiras et dis, l'air plus serein:

- Tu comprendras quand tu seras plus grand. Même si tu ne comprends pas de suite, le temps fait bien les choses. Ta naissance en est la preuve concrète.

En effet, la naissance d'Iya signifiait beaucoup. Pour tous...

En écoutant son oncle, Iya s'attendait à une réponse différente de ce que son père n'avait de cesse de lui répété depuis son plus jeune âge. Pourtant, à son grand malheur, le jeune félin au regard pêche, se contenta d'un discours très général dans lequel, la cruauté des lions à l'égard des léopards était mise en évidence. D'après lui, les lions étaient arrogants et irrespectueux...Non. Iya ne pouvait pas y croire. Le caractère réducteur d'un tel discours, n'avait aucun sens.

Kwilu termina, en précisant le fait que son neveux, serait en mesure de comprendre la profondeur de son enseignement à l'âge adulte. Une conclusion assez monotone qui, malheureusement, prouvait au petit tacheté que son oncle, n'était pas si différent de ses propres parents. Cependant, rien n'était perdu. Iya devait argumenter et ainsi, prouver l'existence d'une faille dans cette théorie adoptée par ses parents.

-Alors comme ça...Tu penses comme papa ? Pourtant, nous ne sommes pas sur Nkoiland...J'veux dire...On peut très bien admettre que les lions d'ici soient différents...Non ? As-tu déjà croiser la route d'un lion ?

Une question évidente pour laquelle, Iya espérait creuser plus loin. En fonction de la réponse de son oncle, le fils de Moyindo, serait parfaitement en mesure de se faire une idée beaucoup plus claire de la cohérence et aussi, de la véracité des affirmations de ses parents.

Les léopards étaient d'un naturel curieux, le petit Iya ne faisait pas exception. Différent de son père dès son plus jeune âge, il tenait sous la truffe de Kwilu un discours qui lui rappela lui-même son propre opinion. Cet enfant était intelligent, plus encore que son père. Ou peut-être que son père qualifierait ces propos d'ignorance. Mais cette tirade, bien que brève, suffit à convaincre Kwilu que le petit en méritait davantage :

- J'ai vu une lionne, plus d'une fois, oui. Elle s'appelle Wanda. J'ai aussi vu le Roi de Freeland, du parti royaliste, Kama. On compte également du côté des Freelanders le clan séparatiste des Chafayas, j'y ai rencontré Waban, un lion aux mêmes couleurs que les montagnes. Ils sont tous plus ou moins cohérents dans leurs rôles. Kama arbore une image bienveillante et douce, mais les lions sont souvent fourbes, je ne sais pas si je peux réellement me fier à cette pseudo bonne volonté. Waban m'a gentiment escorté jusqu'à la frontière entre les montagnes humides et notre jungle. Wanda, elle, est une exception. Je n'ai pas vu la même arrogance que dans les yeux des autres dans ceux de Wanda. Il fallait bien une exception.

Kwilu passa son silence l'intensité de la relation qui liait le léopard à la lionne. Si le petit souhaitait avoir une bonne image des lions, il le ferait de son propre chef. Kwilu s'étant promis de ne pas interférer dans la vision qu'aurait le petit sur les lions. Si son père voulait entretenir la haine, il ne l'en empêcherait pas. Pas trop.

Finalement, lorsque Kwilu lui révéla l'existence d'une exception, Iya ne pu s'empêcher de laisser apparaître un grand sourire. Un visage lumineux, qui mettait bien en évidence, sa joie de discuter avec quelqu'un qui, au final, semblait déjà plus ouvert que ses propres parents. Iya avait horreur de cette attitude, qui consistait à inculquer un certain nombre de jugements de valeur, sans prendre le temps de prouver leur validité sur le long terme.

-Une lionne ? Plus d'une fois ? C'est vrai ? Trop bien ! Mais si tu as vu cette fameuse lionne plus d'une fois, j'imagine que tu voulais te faire une idée plus précise des lions du coin ! Pas vrai ?

Faire des rencontres pour mieux se renseigner. Tel était l'objectif du fils de Moyindo qui, malgré son jeune âge, ne voyait aucun inconvénient a engager la conversation avec un de ces fameux grands félins à crinière. Était-il un peu trop optimiste ? Naïf ? Imprudent ? Les trois ? Des interrogations pour lesquelles, Iya ne prendrait bien évidement jamais le temps de répondre.

Pensif, Iya garda le nom de la lionne dans un coin de sa tête. Il était tout-à-fait possible d'envisager un scénario dans lequel, le jeune descendant du grand Tchaku, aurait le plaisir de croiser la route de cette fameuse Wanda. Néanmoins, la question qui se posait dans un tout premier temps, était de savoir à quoi elle ressemblait.

Kwilu aurait dû s'attendre à ce que le petit léopard s'empresse de demander davantage d'informations à propos de cette "exception". Mais curieusement, cela ne lui avait pas traversé l'esprit. Jusqu'à ce que cela arrive, bien entendu. Rahhh, comment je fais ? pensa-t-il en son fort intérieur tout en restant le moins tendu possible. Il lâcha un petit rire :

- Disons que je voulais voir l'arrogance des lions de mes propres yeux.

L'ennui dans toute cette histoire étant bien entendu que Kwilu ne l'avait pas vu, cette arrogance. Et qu'il n'aimait pas mentir à un enfant. Mais c'était à ses parents d'inculquer les bonnes valeurs au petit et certainement pas à Kwilu. Bien sûr, en tant qu'oncle, il avait certaines responsabilités concernant l'éducation du descendant du grand Tchaku. Mais pas celles-la, encore plus dans le cas ou Kwilu et les parents du petit ne partageaient pas les mêmes valeurs.

- Que t'as dit ton père à propos des "exceptions" ? T'en a-t-il déjà mentionné une ?

La réponse serait évidemment négative, mais au moins, cela permettait à Kwilu de gagner du temps face à la curiosité maladive de ce petit Iya.

Le visage souriant, Kwilu laissa échapper un petit rire, avant reprendre la parole en disant qu'il avait tenu à voir les lions de ses propres yeux, afin de saisir cette arrogance dont Moyindo, n'avait de cesse de parler à longueur de journée. En interrogeant son oncle, Iya tentait désespérément, de construire un argument infaillible, visant à contredire toutes les affirmations infondées de son géniteur.

Lorsque le tacheté au regard pêche, l'interrogea pour savoir si le vieux félin noir avait déjà fait mention d'une potentielle exception, Iya tourna la tête à gauche, puis à droite. Connaissant son père depuis plus longtemps que lui, Kwilu devait pourtant bien s'attendre à une réponse négative.

-Mais c'est pas bien grave ! À partir du moment où, tu peux m'affirmer que tu as eu la chance de croiser la route d'une exceptions parmi ces fameux félins à crinière, ça me suffit. Papa a sûrement raison pour certains lions, mais pour d'autres...Je suis sûr qu'il se trompe sur toute la ligne...Bon...Du coup, on fait quoi aujourd'hui ?

Une question pour laquelle, Kwilu ne verrait a priori, aucun inconvénient à répondre. Après tout, en tant qu'oncle maternel, ce dernier était libre de proposer certaines choses, tout en tachant de rester dans les limites exigées par les parents de l'enfant.

Kwilu s'attendait pour le coup à la réponse que lui avait apporté son neveu. Il lui ressemblait beaucoup mais même si cela l'emplissait de fierté, ce n'était pas une bonne chose. Moyindo voulait voir en son fils un parfait Nkoilander, pas un jeune rebelle qui défiait les lois de ses ancêtres. Kwilu fut néanmoins satisfait de voir le petit changer de sujet; et par dessus tout, aborder une question sur laquelle il avait le pouvoir d'être pleinement honnête.

- Eh bien, si tu souhaites en apprendre plus sur les lions... Je pourrais éventuellement te parler des Freelanders, si tu es sage pendant notre après-midi. Pour ce que nous faisons aujourd'hui, je t'aurais bien emmené à la chasse, mais tu es encore un peu jeune. Je te propose donc une petite leçon de géographie de la Terre des Lions, d'accord ?


Pas des plus exaltants, certes, mais pour le coup, Kwilu se trouvait fortement bridé vis-à-vis de sa part d'éducation de l'enfant. Il l'aurait volontiers emmené quelque part, mais cette petite boule de poils n'était pas des plus obéissantes et il ne voulait pas qu'il s'attire de problèmes, pas sous sa protection.


Kwilu gardait sous sourire mécanique plâtré sur son visage, pour ne rien laisser paraître mais n'était pas des plus enchantés de devoir mentir en permanence. A tout le monde...

Lorsque le petit descendant du grand Tchaku, revint sur le programme de la journée, Kwilu lui expliqua qu'il était encore trop jeune pour assister à une partie de chasse. Par conséquent, ce dernier lui proposa, un petit cours de géographie de la terre des lions. Un choix qui, de toute évidence, semblait assez ennuyeux dans un tout premier temps. Mais avec un peu plus de recul, Iya compris que ce cours, était essentiel pour devenir un léopard voyageur indépendant.

-Pourquoi pas ? Je suis sûr que ce genre cours, sera très utile pour ma vie de léopard adulte. En plus de pouvoir me déplacer n'importe où, je pourrais prouver à papa, qu'il se trompe sur toute la ligne. Avec autant de clans et cultures différents parmi les grands félins à crinière, j'ai vraiment beaucoup de mal à croire qu'ils soient tous pareil !

Satisfait de l'idée de son oncle, Iya s'installa confortablement, en gardant un œil attentif sur ce dernier. Pour faire son cours de géographie, Kwilu serait obliger de faire part de sa propre expérience, en tant que léopard, dont la famille a élue domicile sur des terres lointaines au nord.

Entre ces terres fameuses lointaines et la jungle des gorilles sur Freeland, il devait sûrement y avoir un tas de choses diverses et variées à voir et découvrir. Qu'il s'agisse de paysages, de plantes et d'espèces animales, le félin au regard pêche, avait sûrement vu un tas de choses dont l'inventaire, ne pourrait bien évidement pas se faire en une journée.

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