Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
NAISSANCE AMERE- TAALI
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 29
Messages : 690

Mon Personnage
Espèce: Lion
Âge: 8 ans et 9 mois
Rang:
Alignement: Neutre
Relation(s):

Dim 7 Mai - 16:06

    La nuit touchait presque à sa fin, et pourtant, tous dormaient encore au rocher de la fierté. Sadaka n’avait pas dormi de la nuit, il avait le sentiment que quelque chose se passait loin de lui, quelque chose d’important. Depuis qu’il était rentré, il vacillait entre des moments de grande fierté, et l’inquiétude de son rôle de père. Il avait craint le regard d’Ahva, et sa sœur l’avait surement remarqué. Il ne pouvait plus s’inquiéter constamment, il devait savoir afin d’être enfin soulagé. Seul Nedge avait été un ami précieux, et confier ses doutes à son ami lui avait fait le plus grand bien. Malheureusement, Nedge était loin, et il ne pouvait compter sur lui au quotidien. Non, il devait prendre le risque d’y aller pour de bon. Taali l’avait déjà mit en garde une fois. Sadaka la connaissait très bien et les conditions avaient été claires : si il n’était pas présent assez souvent, alors, il devrait oublier sa famille et Taali repartirait avec eux dans la jungle. Et voilà qu’il n’était même pas là pour elle alors que ses enfants n’étaient même pas encore nés. Quelle honte ! Il était aujourd’hui un guerrier redoutable, et pourtant, l’ombre qui trônait au dessus de lui, le regard dur, le terrifiait plus que jamais.

    Ateyo dormait et Sadaka profita de l’obscurité dans laquelle il se fondait si bien pour s’éclipser sans faire de bruit. La première fois lui faisait peur, mais, il trouverait bien de quoi devenir plus discret encore au fur et à mesure du temps – espérant trouver une solution rapide pour ne plus avoir à souffrir du joug de Mopango.

    Une fois en bas, il jeta un œil derrière lui. Pas de bruit, nul ne semblait l’avoir suivit. Alors, il se mit à courir dans la nuit tombante, le cœur battant, priant pour qu’il soit seul dans sa course. Priant pour qu’on ne le suive pas...

    Le chemin ne fut pas long, il savait où aller. Taali avait trouvé une petite grotte sur la Lande qui la protègerais du danger et lui offrirait un toit. Elle n’était pas particulièrement grande, mais cela suffisait à Sadaka pour être rassuré. La Lande n’était pas dangereuse, mais là bas, elle pouvait se cacher des rôdeurs malveillants. Quand il arriva, le soleil avait déjà ébloui la grande terre sans vie de ses rayons. La grotte ne fut pas difficile à localiser et le mâle de suie s’y engouffra d’un pas hésitant. Il avait peur qu’elle ne le sermonne – ou pire, qu’elle n’y soit déjà plus, ayant choisi de le laisser seul, déjà déçue.

    Quand il aperçu la silhouette brune à l’entrée de la tanière, il ne put s’empêcher de souffler. Elle était là. Ayant abandonné tout effort de discrétion, il s’annonça sans mot dire, et la femelle planta son grand regard azur dans celui de son compagnon qui découvrit à son tour, quatre petits tétant goulument les mamelles de leur mère. Elle semblait fatiguée et peu réjouie de le voir. Mais Sadaka fixait ardemment les quatre boules de poils aux pelages si variés. Jamais il ne les aurait imaginé si nombreux et son cœur en fut rempli d’une joie plus grande encore. Ses enfants étaient petits, et il était assez difficile de discerner des mâles de femelles. Quoi qu’il en soit, l’un d’eux brillait de mille feux. Portant fièrement l’héritage du soleil. Il en était si ému qu’il se mit à sourire, bêtement, ignorant tout des éclairs que pouvait lui jeter Taali. Un autre avait un pelage identique à son père et de grands yeux bleus et clairs. Les deux autres se ressemblaient comme deux gouttes d’eau si ce n’est la couleur de leurs yeux. Quels amours ! Ils étaient magnifiques...

    Il aurait voulu la féliciter, lui dire que ses enfants étaient beaux, oui, si beaux. Mais il savait qu’il ne pourrait rien lui dire pour le moment, elle était trop fâchée, et, les lionceaux présents, il comprenait pourquoi. Sadaka n’avait pas été là pour l’aider, pour l’épauler lors de la mise à bas qui, pour quatre lionceaux, n’avait du être une partie de plaisir. Il s’en voulait beaucoup et, comme un enfant, il baissa les oreilles et le visage, attendant la sentence.




Semi-Absence du 17/06 au 01/09

NAISSANCE AMERE- TAALI 570509singa
________________________________________________________
kit(c)L// Sadaka parle en : #271e18

Sadaka
http://www.the-lion-king-rpg.com/t1824-sadaka
Revenir en haut Aller en bas
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 30
Localisation : Ca dépend des jours - Terre des Lions
Messages : 407

Mon Personnage
Espèce: Lion d'Afrique
Âge: 7 ans
Rang:
Alignement: Bon
Relation(s):

Mer 10 Mai - 22:18

Epuisée. Elle était épuisée. Heureuse aussi, mais malheureusement pour elle, dans sa situation, le sentiment de plénitude et de bonheur absolu qui l'avait envahie à la naissance de ses lionceaux n'était pas resté longtemps.
La mise bas avait été dure, longue et périlleuse. Surement même ne s'en serait-elle pas sortie si Sheethan, son cher ami panthère, n'avait pas été présent. Et les deux semaines précédentes avec cela. Non, sans aucun doute, le parrain officieux de ses enfants avait été indispensable. Il était reparti à sa vie de nomade la veille seulement, ayant insisté pour rester quelques jours après la naissance, apportant de la viande bienvenue à la jeune mère éprouvée et épuisée, surveillant les bébés lorsqu'elle devait boire.

Toutefois, partager ce bonheur d'être mère avec son ami avait eu un goût d'inachevé. Un autre mâle, un imposant lion noir aurait du être présent pour partager ce bonheur avec elle, et la soutenir. La protéger et l'aider pendant les premières semaines, les plus difficiles. Mais non, il avait été absent.. En réalité, voila plusieurs mois qu'il avait été absent, depuis qu'il était revenu sur Prideland. Il l'avait vu pleine, d'environ un mois et demi, et depuis plus rien. Nada.
Aussi, lorsque du bruit se fit entendre à l'entrée de leur grotte et que l'odeur bien connue de son compagnon atteignit sa truffe, aucun sourire n'apparut sur ses babines malgré la joie qu'elle avait de le voir.

Elle l'observa s'avancer, l'observa découvrir ses enfants, et aucune tendresse ne vint étreindre son coeur. Elle était lasse, en colère, épuisée et déçue. Terriblement déçue par son compagnon, ce mâle qu'elle aimait tant et qui l'avait laissé tomber malgré ses promesses.
Mais Sadaka était conscient de son regard noir car il s'assit sans rien dire, les oreilles basses, attendant manifestement sa colère. Pourtant, ce ne fut pas une engueulade tempétueuse qui lui tomba dessus. Mais des larmes. Des torrents de larmes.
Accablée de fatigue, de peur, de déception et de solitude, Taali craqua. Elle éclata en sanglots déchirants, de grosses larmes coulant sur ses joues, traçant de sombres sillons sous ses yeux habituellement si joyeux.

Elle n'en pouvait plus. Elle ne pouvait plus de cette vie de solitude, de secret et de distance. Elle n'en pouvait plus de vivre sans clan, cachée, amoureuse d'un lion qu'elle ne voyait qu'une fois toutes les deux ou trois lunes. Elle n'en pouvait plus de tressaillir à chaque bruit, inquiète pour la vie de ses enfants, car il n'y avait personne d'autre qu'elle pour les protéger, et qu'elle était épuisée. Paniquée à l'idée de les laisser seuls, ne serait-ce que quelques heures pour aller chasser et se nourrir.

Elle sentit Sadaka s'approcher, sa chaleur se blottir contre elle, sa langue lécher ses joues devenues humides et salées. Et lorsque son odeur tant chérie l'enveloppa, ses sanglots repartirent de plus belle. Il lui avait tant manqué... Elle était si déçue, mais elle l'aimait tant...
Il la serra contre lui, et elle finit lentement par se calmer. Lorsque la tempête de sentiments qui l'accablait se fut enfin déversée par ses yeux, que sa respiration eut repris un rythme normal et que ses yeux eurent séchés, elle tourna enfin la tête vers son compagnon.

Elle ne s'excuserait pas. Elle n'avait pas à s'excuser. Il lui fallait le temps de se remettre de sa crise de larmes, mais elle n'avait pas non plus oublié sa rancoeur et ses reproches. Toutefois, elle n'était pas en mesure tout de suite d'enchaîner avec tout cela, aussi opta-t-elle pour un autre sujet.
La voix éraillée par les sanglots qui l'avaient secouée, au ton neutre qui cachait avec plus ou moins de succès ses sentiments actuels, elle lança :

Il y a un seul mâle. Et trois femelles.

Et elle se tut. Elle aurait pu tout lui raconter, mais elle n'en ressentait pas l'envie, ni le courage. La mise bas avait été une vraie épreuve, et elle ne tenait pas à revenir dessus tout de suite. Qu'il pose donc des questions. Elle avait du choisir les prénoms seule -avec l'aide précieuse de Sheethan- et si elle s'était inquiétée à ce moment de savoir si son compagnon les aimerait, elle avait maintenant un air de défi dans les yeux, comme si elle le provoquait de lui reprocher quoique ce soit.
Elle ne voulait pas gâcher cette première rencontre entre Sadaka et ses enfants, mais la patience de la Mositu avait été rongée depuis bien trop longtemps. Elle était à court de diplomatie, de concession et de tout ce qui pourrait faciliter la vie de son compagnon.
Les minutes à venir risquaient de ne pas être une partie de plaisir pour le demi-Nyeusis..

HRP:


NAISSANCE AMERE- TAALI Yqqb
Kit par @Dhalahi ♥️ Encore merci mon Trésor ♥️

Taali exprime sa joie en #457DBB
Taali
http://www.the-lion-king-rpg.com/t3081-taali
Revenir en haut Aller en bas
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 29
Messages : 690

Mon Personnage
Espèce: Lion
Âge: 8 ans et 9 mois
Rang:
Alignement: Neutre
Relation(s):

Jeu 11 Mai - 17:09
    S’attendant à voir tomber sur lui l’épée tranchante de la colère, ce sont des larmes qui parlèrent en premier. Il n’en revenait pas. Comme sidéré de voir que le cœur de la lionne, pourtant si souriante d’habitude, pouvait saigner. Comme un acte ultime d’abandon. La force habituelle qui guidait sa compagne avait désertée les lieux, la laissant seule en proie à la solitude et la souffrance. La laissant pantoise, mère seule de quatre enfants, ternie dans l’obscurité qu’il lui infligeait de par son absence. Sous ses grands yeux normalement pétillants venaient tomber de grosses gouttes, lourdes et tristes. Creusant ses joues, salissant son âme. Il était furieux, furieux contre lui même d’avoir tant terni la silhouette enjôleuse et enfantine de celle qu’il aimait. Elle n’était aujourd’hui que l’incarnation d’un mal profond et sans remède. Comment avait-il pu la détruire autant ?

    Cette idée lui était intolérable et la voir ainsi le brisait de l’intérieur. Il se sentait incapable de prononcer un mot, comme si rien qui sortirait ne pouvait pardonner tant de chagrin. Il s’approcha néanmoins. Il ne pouvait continuer de la voir dans cet état. Stoïque mais présent, il pencha son visage sur le sien pour laper délicatement les sombres creusets de larme qui souillaient son visage si beau. Il ne fallut pas plus d’une seconde pour que cet effort s’annule. Voici que les larmes jaillissaient de plus bel, comme un torrent, sauvage et sans vergogne, face auquel un lion ne peut rien si ce n’est subir sa fureur.

    Presque lâche, il s’approcha plus encore, blottissant la tête de Taali contre sa crinière. Il ne voulait plus l’entendre pleurer, il ne voulait plus voir ses grands yeux couleur d’azur se noyer dans cette mer salée. Il voulait qu’elle se calme, il voulait qu’elle arrête de se tourmenter et de se mettre dans de tels états. Cette vision lui était insurmontable et il se jurait de ne lâcher son emprise qu’une fois qu’elle se serait calme.

    Après les pleurs vinrent les reniflements, chatouillant l’épaisse fourrure ébène. Elle semblait en avoir fini, aussi relâcha-t-il son étreinte. A présent ses yeux étaient rouges et bouffis. Elle portait un miroir qui lui renvoyait sans cesse son absence et ses silences. Il aurait beau cacher la tête de sa compagne dans ses pattes, la vérité n’en ressortirait pas moins dure.

    C’est elle qui brisa le silence, déclinant l’identité des enfants. Il en fut surprit. Elle d’habitude si fougueuse et déterminée, baissait-elle déjà les bras ? Cela l’étonna mais il n’en fut pas plus calme. Il savait bien qu’elle en avait gros sur le cœur, mais aujourd’hui, ça n’était pas à elle de prendre les rennes, et Sadaka le savait. Elle lui avait déjà dit auparavant ce qu’elle attendait de lui, maintenant, à quoi bon se répéter face à un mur. Il n’avait rien comprit devait-elle s’imaginer. Et elle aurait surement raison. Voilà qu’il se tenait droit, assis à l’entrée de la grotte, face à un spectacle auquel il se sentait étranger. Il regardait ses quatre petits qui semblaient s’endormir sans même s’octroyer le droit du sang. Après la peine, voici que la colère montait en lui, comme un piège se refermant sur sa gorge. Il ne savait même pas à qui il en voulait, mais il était définitivement en colère. Beaucoup contre lui même, mais aussi contre Taali d’une certaine manière. Pourquoi ne parlait-elle plus tout d’un coup ?

    Il sentait son sang bouillir de rage, et cette fois, cette rage c’était contre lui qu’elle jouait. C’était sa faute si Mopango l’avait prit de court, il s’était jeté dans ses filets comme le fidèle moins que rien qu’on pensait voir en lui. Il avait failli à sa mission, il avait failli, et voilà qu’aujourd’hui, Taali lui tournait le dos, sans rien faire d’autre que de pleurer son désarroi et son amour. Mais que pouvait-il donc bien faire ? À quoi bon lui dire tout ça ? Elle serait inquiète et ne comprendrait pas...

    Et voilà qu’il continuait à faire l’enfant et à ne rien comprendre. Elle était une des seule qui éprouvait ce qu’il ressentait, et surement la seule à qui il se devait d’être entier et honnête. La rage s’évapora alors, accompagnée par le vent, et, d’une voix solennelle et vaincue, il demanda naïvement :

    « Que veux-tu savoir ? »

    Son cœur battait. Il ne voulait plus jamais la voir pleurer, et si elle comptait s’énerver, alors c’était ainsi qu’il voulait la voir. Conquérante et déterminée, c’était ainsi qu’il l’aimait. Mieux la craindre pour mieux l’éprouver, et les larmes n’étaient pas les bienvenues. Oui, il se montrait dur et exigeant pour quelqu’un de si fautif. Mais il espérait ainsi qu’elle s’endurcisse. Car, même une fois la vérité révélée, les méfaits n’en seraient pas plus doux, et c’était une vie à laquelle elle devrait s’habituer.



Semi-Absence du 17/06 au 01/09

NAISSANCE AMERE- TAALI 570509singa
________________________________________________________
kit(c)L// Sadaka parle en : #271e18

Sadaka
http://www.the-lion-king-rpg.com/t1824-sadaka
Revenir en haut Aller en bas
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 30
Localisation : Ca dépend des jours - Terre des Lions
Messages : 407

Mon Personnage
Espèce: Lion d'Afrique
Âge: 7 ans
Rang:
Alignement: Bon
Relation(s):

Jeu 11 Mai - 20:47

Taali n'avait pas honte de ses émotions. Elle avait toujours tourné sa grande sensibilité à son avantage, comme une force plutôt qu'une faiblesse. Jamais elle n'avait caché son enthousiasme comme sa tristesse, son amour comme son mépris. Elle était un livre ouvert, une onde de spontanéité et de franchise. Pourtant, sous le regard de Sadaka, elle eut honte. Elle eut envie de ravaler ses larmes et de se cacher, comme une enfant pris en faute. Son compagnon, le mâle qu'elle aimait, la blâmait pour ce qu'elle était. D'un regard dur, à la teinte presque méprisante, il punissait ses larmes qu'elle avait laissé couler face à lui.

Pendant un court instant, son coeur sembla hésiter, et les larmes montèrent à nouveau vers ses yeux. Comment pouvait-il être aussi injuste, aussi insensible face à elle ? Ne l'aimait-il donc pas ? N'était-elle qu'un passe temps, un ventre pour donner la vie à son sang ? Ne servait-elle qu'à faire mentir les mauvaises langues de Prideland en lui donnant amour et famille..?
Alors, son coeur bascula des larmes à la colère. Elle avait déjà craqué une fois, et malgré le regard réprobateur du lion de suie, elle refusait d'en avoir honte, mais elle refusait également de s'épancher une seconde fois.

Ce qu'elle voulait savoir ? Oh, il y avait des tonnes de choses qu'elle voulait savoir. Pourtant, à cet instant, elle s'en fichait. Qu'il ne lui dise rien après tout, elle, elle avait pleins de choses à dire !
Elle se leva, précautionneusement malgré sa colère, s'assurant que les bébés ne soit pas malmenés. Puis elle avança vers son compagnon, le regard lançant des éclairs, les oreilles plaqués contre le crâne. Pour un peu, elle en aurait grondé. Ah il ne voulait pas qu'elle pleure ? Elle ne devait pas se montrer faible ? Il allait regretter sa version larmoyante, elle s'en assurerait.

Arrivée face à lui, elle lâcha, froide.

Puisqu'ils ne t'intéressent pas, sortons. Qu'ils dorment en paix.

Et elle le dépassa, sans lui accorder un regard de plus. Elle n'avait pas prévu de se battre, mais peut être sa voix échapperait-elle à son contrôle, et elle ne voulait pas effrayer ses adorables petits anges. Ils n'y étaient pour rien dans tout cela, tout en étant pourtant la clé.
Alors que son compagnon la rejoignait, Taali lança un bref rugissement envers lui, crocs sortis.

Ce que moi je veux savoir Sadaka ?! Regarde toi ! Enfant pourri gâté que tu es !

Son ton était grondant, empli d'une colère brûlante et incontrôlable. Une colère accumulée, qui avait grandie lentement, nourrie par un million de petites absences et autres actes délibérés, de solitude et de fatigue.

Tu me blâmes pour avoir pleuré alors que tout est de ta faute. De TA faute, tu m'entends ?! Tu ne te plaisais pas sur Prideland, alors tu es parti, dans ta recherche absolue d'identité Nyeusis parce qu'il faut toujours que tu sois la victime Sadaka. Celui que personne ne comprend, que tout le monde blâme... Mais tu es à blâmer ! Tu es immature, arrogant et incapable de te rendre compte de la chance que tu as eu dans la vie !

Pause. Elle inspira profondément, ses babines recouvrant ses crocs, le volume de sa voix redescendant légèrement malgré le ton toujours vibrant de rancœur.

Tu m'as fais des promesses que tu n'as jamais tenues... Tu t'en es allé pour ne jamais revenir, ou presque. Et voilà que tu me forces au secret, repartant sur Prideland pour y vivre je-ne-sais quelle vie pendant que je suis ici ! Seule.

Elle marqua une pause presque essoufflée par sa tirade. Elle planta son regard d'un bleu assombri par le ressentiment dans les orbes dorées de son compagnon.

Seule tu m'entends ? Seule, cachée sur cette Lande aride, pendant des mois entiers. Tout cela pour TOI Sadaka. Et qu'ai-je eu en échange ? Un compagnon absent, qui tient plus à ses secrets qu'à sa famille, et une inquiétude et des doutes sans répit, parce que je dois gérer, protéger et nourrir quatre lionceaux seule.

Elle s'arrêta à nouveau, la gorge serrée. Elle refusait de pleurer, mais sa colère prenait racine dans tellement de douleur qu'il était dur pour elle de séparer les deux. Elle avait l'impression d'avoir été dupée, du début à la fin, utilisée par cet être qu'elle aimait profondément. Elle se sentait trahie, déçue et délaissée.
Pourtant, lorsqu'elle releva à nouveau les yeux, la seule chose qui les faisait briller était le feu de sa détermination.

Savais-tu que j'ai failli périr durant la mise bas ..?

Elle laissa cette information atteindre le cerveau de Sadaka, jusqu'à voir s'inscrire sa compréhension sur son visage qu'il voulait si stoïque.

Tu serais revenu à cette grotte, et tu l'aurais trouvée vide. Mon corps sans vie abandonné ici, et surement ceux de nos enfants, si des charognards n'étaient pas déjà venu se repaître de nous.

Elle secoua la tête, amère.

Mais cela, t'en es-tu inquiété pendant que tu menais ta vie si secrète et mystérieuse sur Prideland ? Pensais-tu à ce que je vivais moi, de ce côté des terres, alors que tu vaquais à tes missions sur les terres abondantes de ton Royaume en paix ..?

La brunette soupira doucement puis s'assit au sol. Sa colère couvait toujours, mais elle était pour l'instant retombée. Nul doute que la moindre étincelle, la moindre remarque déplacée pourrait rallumé l'incendie et transformer cette conversation en règlement de compte plus ... musclé.
Toutefois, Taali n'avait aucune envie de se battre avec son compagnon, dont la carrure et l'expérience de combat dépassaient largement les siennes. De plus, malgré tout ce qu'elle venait d'énoncer, elle l'aimait. Elle l'aimait inconditionnellement, et plus que tout autre lion sur ces Terres.


NAISSANCE AMERE- TAALI Yqqb
Kit par @Dhalahi ♥️ Encore merci mon Trésor ♥️

Taali exprime sa joie en #457DBB
Taali
http://www.the-lion-king-rpg.com/t3081-taali
Revenir en haut Aller en bas
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 29
Messages : 690

Mon Personnage
Espèce: Lion
Âge: 8 ans et 9 mois
Rang:
Alignement: Neutre
Relation(s):

Jeu 11 Mai - 21:52
    Comme il l’avait prévu – ou plutôt provoqué – la lionne cessa de pleurer pour se lever, délicate. Les petits ne semblaient pas froissés que leur mère les abandonne, ils semblaient presque somnoler. Sadaka les voyait réellement maintenant qu’ils sortaient des pattes protectrices de leur mère. Ils étaient beaux, et si petits. Il en était réellement attendri, mais la colère de Taali était plus forte. Sa voix résonna une nouvelle fois, plus confiante et sèche qu’auparavant. Mais les mots furent durs, plus dur que jamais. Comment ça ne s’intéressait-il pas à eux ? Ils étaient tout pour le jeune père, et ce depuis qu’il avait découvert le ventre rond de sa compagne. Tout n’avait été que pour les protéger. Décidemment, ils allaient vraiment devoir discuter, et la colère qu’avait ressenti Sadaka quelques instants auparavant était sur le point de refaire surface.

    Une fois dehors, il découvrit les crocs de la mositu, plus en rage que jamais. Il aimait ça autant qu’il la craignait. Il n’avait pas peur de ses mots, mais plutôt des décisions qu’elle aurait put prendre sur le coup de la colère. Voilà qu’elle commençait, vomissant sa rage à la face de son amant. Il était debout, bien plus large et haut qu’elle. Il se tenait droit, résolu à l’écouter, fièrement. Assez de courber l’échine, assez d’avoir peur et de se cacher. Aujourd’hui, il venait de découvrir ses enfants, et voilà qu’ils étaient dès maintenant sa plus grande force dans ce combat qui l’opposait à son pire adversaire : Taali. Celle qui le traitait d’enfant gâté, celle qui le pourrissait.

    Les mots fonçaient sur lui comme des coups de griffes, de coups de crocs. La vérité était une arme puissante et Taali ne s’en privait pas. Pourtant il était là, sans faiblir, sans rien dire. Il savait qu’elle avait raison, il savait qu’elle avait besoin de lui dire tout autant que lui devait l’entendre une bonne fois pour toute. Les voix qu’il avait entendues, cette petite voix dans sa tête, qui l’avait mise en garde trouvaient aujourd’hui écho dans les propos de la femelle enragée.

    Il avait failli à ses promesses. Oui, c’était encore une fois la vérité. Mais à quel prix. Au prix des regards sévères d’un oncle dont la mort était une amie fidèle et qu’il n’hésiterait pas à envoyer sur la Lande si ce dernier venait à le trahir. Puis elle lui parla de cette étrange idée, celle de la mort, celle de la dernière ombre. Elle avoua à son compagnon qu’elle avait failli s’emparer d’elle. À ce moment précis, il ne put s’empêcher de frissonner. Il semblait avoir oublié que Mopango n’était pas le seul à détenir le pouvoir de vie ou de mort sur les êtres de cette savane. Son absence l’avait été. Elle avait mit en péril l’amour de sa vie alors qu’il avait tout fait pour l’en protéger. Tout comme Kuzali, il ne pouvait supporter l’idée de perdre les gens qu’il aimait. Tel un enfant, et ce même aujourd’hui, il rêvait d’avoir ce pouvoir. Celui de les sauver...

    Il commença à faiblir et sa patience atteignait dangereusement ses limites. Mais il se contenait. Tout d’un coup, elle dit les mots de trop. Il se mit à montrer les crocs et, car il fallait jouer à ce jeu là il fit volt face pour abattre d’un coup de patte un petit arbre mort qui semblait déjà s’effondrer. Puis, il se retourna pour planter son regard empli de lumière dans celui – encore rougit par les larmes – de Taali.

    « Je n’ai jamais cessé de penser à toi, à vous ! » cria-t-il, à son tour.

    « Tu as le droit Taali, tu as le droit de me dire ce qui tu m’as dis. Tu as raison, sur toute la ligne, ou presque. Je suis un enfant gâté, je n’ai cessé de jouer les victimes et d’aller chercher cette bête noire qu’est Mopango, espérant y trouver une famille qui m’aimerait un clan dont je pourrais prétendre avoir le respect.

    Tu as vécu une vie facile, tout le monde t’aime et t’a toujours aimé et tu es la première à savoir que ça n’est pas vrai de mon côté ! »


    Il savait qu’il continuait à se lamenter, et qu’elle penserait surement qu’il ne l’avait pas écouté. Mais ça n’était pas vrai.

    « Mais je m’en fou maintenant, tu sais. Je ne veux plus être cette personne et ça, tu sais quand je l’ai compris, toi qui crois tout comprendre et tout savoir ? C’est quand je t’ai vu, sur cette Lande, et ton ventre portant le fruit, les fruits, de notre amour. Là j’ai su, j’ai su que tout ne serait pas si facile. Tu sais pourquoi je suis revenu te voir ce jour là. C’est car j’avais compris, enfin compris, que je ne voulais que toi. Mais j’avais aussi compris autre chose, que cet oncle que je voulais tant voir n’était qu’un monstre, un corps aigri, perfide et mauvais et qu’il avait, en plus, besoin de moi. »

    Voilà qu’il arrivait au cœur du sujet. Là où le voile se levait enfin. Là où il pourrait prouver à Taali que ce qu’elle disait sur l’intérêt qu’il lui portait était complètement faux. Il n’avait pas bougé et son regard se faisait plus dense encore.

    « Quand je dis besoin, je suis presque à m’envoyer des fleurs. Mopango ne semble avoir besoin de personne et pour autant fait ployer tous ceux qui l’approchent. J’espérais y trouver une famille, j’ai découvert une vérité triste et sans éclat. Alors je suis retourner te voir, dans l’espoir de te trouver, enfin conquis et libre. Je t’avais toi, et c’était tout ce qui comptait. Nous aurions pu partir, loin d’ici, loin de lui, de cette Terre de problèmes, de cette haine, de ces conflits de pouvoir. Nous aurions été heureux et plus rien d’autre que ça n’aurait compté. Et tu étais là, rayonnante, et sur ton ventre on pouvait lire la venue d’enfants. »

    Il s’essouffla, comme pour faire ressentir à Taali le désarroi qu’il avait ressenti face à cette grossesse quand il l’avait découverte.

    « Alors oui, j’ai eu peur ! C’était impossible, nous ne pouvions pas partir. Toi, dans cet état, il en était hors de question. Car nul ne savait ce que nous aurions trouvé en route et c’était un choix que je ne pouvais prendre. Pour deux, peut-être, nous en aurions discuté, mais pour notre enfant, nos enfants, il en était hors de question. Alors j’ai pensé à vous ! »

    « Je n’ai pas cessé un instant de penser à vous ! Je n’ai rien dit, je suis reparti et j’ai joué le jeu. J’ai fais ce qu’il attendait de moi et je le fais toujours car si je lui échappe, il viendra me trouver. Mopango n’est pas de ceux qui affronte il est de ceux qui calcule, qui manipule. Il aurait cherché et il aurait trouvé, vous seriez tous mort et ce par ma faute ! »

    Il respirait fort mais rien ne semblait pouvoir l’arrêter, la vérité avait été contenue trop longtemps, tout comme chez sa compagne, et aujourd’hui, les deux félins devaient tout dire, tout.

    « Tu me dis que tu as failli mourir seule, en couche. Voilà que je me sens bête aujourd’hui, je pensais que seul ce lion pouvait t’atteindre, il faut croire que j’ai eu tort. Et quoi que tu puisses penser, je ne me le serais jamais pardonné. Chaque jour était dur, chaque nuit était une torture. Je ne faisais que me tourmenté, je n’étais pas moi même là bas dans ce Prideland qui, et tu le sais pertinemment, n’est pas pour moi terre abondante ni même royaume en paix. Je voulais partir mais j’avais peur, peur qu’on me suive. Je ne suis pas seul au rocher, un gardien nommé Ateyo au service de Mopango s’y est infiltré. Je l’ai aidé. »

    Là était sa honte. De servir ainsi une cause dont il se fichait et à laquelle il ne croyait pas.

    « Aujourd’hui j’apprend, et j’apprendrais mieux encore car pour l’instant, je n’ai pas d’autre solutions, mais si tu en as une je suis preneur ! »

    Voilà, maintenant que tout était dit – ou du moins le principal – il attendait. Qu’avait-elle à proposer ? Qu’avait-elle à comprendre ? Le pourrait-elle même ? Il venait de jouer carte sur table et voyant l’humeur de la femelle, c’était quitte ou double. Soit elle comprenait et, ensemble, ils trouveraient une solution, soit elle mesurerait enfin la taille du piège qui s’était refermé sur lui et se dirait qu’il est déjà trop tard, préférant à tel scénario la fuite.

    Mais d'imaginer même la deuxième option lui fendait le coeur : il l'aimait tant.




Semi-Absence du 17/06 au 01/09

NAISSANCE AMERE- TAALI 570509singa
________________________________________________________
kit(c)L// Sadaka parle en : #271e18

Sadaka
http://www.the-lion-king-rpg.com/t1824-sadaka
Revenir en haut Aller en bas
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 30
Localisation : Ca dépend des jours - Terre des Lions
Messages : 407

Mon Personnage
Espèce: Lion d'Afrique
Âge: 7 ans
Rang:
Alignement: Bon
Relation(s):

Lun 15 Mai - 21:48

Les crocs de son compagnon se découvrirent à leur tour et il se retourna vivement. Taali n'eut même pas eu le temps de cligner les yeux qu'un arbre mort subit la colère du demi-Nyeusis qui l'envoya au loin d'un puissant coup de pattes, toutes griffes sorties.
Habituellement, la Mositu aurait tressailli. Elle n'était pas vraiment portée sur la violence, même si elle savait se défendre en combat. Gênes Jangowa ou pas, sa mère était une puissante guerrière et n'avait pas laissé ses enfants grandir sans savoir se protéger eux mêmes ou les autres au besoin. Mais cette fois-ci, elle ne broncha pas. Elle aussi aurait aimé taper dans quelque chose, et elle était plutôt contente que ce soit l'arbre et non pas elle qui ait reçu le coup de patte de Sadaka.

Et enfin il parla. Vraiment. Il hurla à son tour, en colère mais vrai. L'honnêteté forcée par leur dispute, la vérité aussi nue qu'elle pouvait l'être. La brunette l'écouta sans rien dire, presque soulagée que le lion de suie décide enfin de s'ouvrir réellement. Il était temps...
Evidemment, Sadaka était qui il est, il en profita pour se plaindre, et elle gronda, les crocs découverts à nouveau. Elle était une métisse Jangowa, qui avait grandi au milieu des Mositus. Que croyait-il donc ? Que tout son clan l'avait accueilli à pattes ouvertes avec bienveillance ? Quelle naiveté... Quel enfant était-il encore parfois...

Mais elle le laissa enchainer avec la suite sans rien dire. Mopango était un être ignoble assoiffé de sang. Ca alors ! Quelle surprise n'est-ce pas ?! Pourquoi ne l'avait-on pas prévenu...? Oh mais sotte qu'elle était ! Ce n'était pas comme si tout le monde savait déjà à quoi s'en tenir avec Mopango n'est ce pas ? Il aurait juste suffi que Sadaka tende l'oreille. Mais non... Et dire qu'elle était, d'après ses dires, celle qui prétendait tout comprendre et tout savoir... L'ironie de la situation la poussa à sourire. Un sourire froid, mais un sourire tout de même.

Puis vinrent sa grossesse, sa peur et ses sentiments. Et à nouveau, Taali désespéra. Pourquoi ne pas lui en avoir parlé à ce moment là ? N'aurait-elle pas compris ? Etait-elle trop idiote ou indigne de confiance pour qu'il ne lui en parle et qu'ils décident ensembles, plutôt que de détruire ainsi leur relation naissante par des secrets et de l'absence..?
Mais lorsque la suite arrive, Taali cessa de penser et de réfléchir. Il avait fait quoi ?!

La jeune mère écarquilla les yeux alors que les paroles de Sadaka faisaient leur chemin jusqu'à sa conscience. Mais qu'avait-il fait... Aussi franche et spontanée qu'elle avait toujours été, la brunette ne pu empêcher l'horreur de s'afficher dans son regard et son visage.

- Aujourd’hui j’apprend, et j’apprendrais mieux encore car pour l’instant, je n’ai pas d’autre solutions, mais si tu en as une je suis preneur !

Oh il apprenait ?! Vraiment ?! A la bonne heure ! On était tous sauvés ! C'est pas comme s'il avait amené un partisan des Nyeusis, qui avait décimé une partie des peuples de la Terre des Lions et entraîné un chaos sans nom, directement à l'intérieur de Prideland, au plus près de ses frères et soeurs, de sa mère... N'est ce pas ? Puisqu'après tout, il apprenait !
Taali resta un instant silencieuse. Un long instant. Elle ne savait plus quoi dire. Oh, elle avait encore pleins de choses à dire à Sadaka, qu'il méritait tellement d'entendre, mais rien d'autres n'avait d'importance après ce qu'il venait de lui dire.

Tu as fais quoi ...?!

Elle l'avait à peine chuchotée. Après l'avoir pensé plusieurs fois. Elle n'en revenait pas, elle ne voulait pas y croire.

Dis moi que tu n'as pas mené un partisan de Mopango au sein de Prideland, dans un poste aussi respecté que Gardien, si près de ta famille, de Ahva, de ta mère..?!?!

Sa voix s'était emportée sur la fin. Elle en comprenait pas. Ce lion prêt à trahir sa propre mère ne pouvait être le père de ses enfants... C'était impossible...
Malgré elle, la lionne brune recula, se plaçant presque inconsciemment entre la grotte où reposaient les lionceaux, et le lion de suie.

Une solution, vraiment ?!

Elle était incrédule.

Oh je sais pas... Le dénoncer peut être ?! Renvoyer ce sale cafard ramper aux pattes de son maitre plutôt que de l'aider à s'infiltrer ?! Non ? Ca n'a pas traversé ta petite tête ?

Après la surprise, l'horreur et l'incrédulité, la froideur s'empara du regard bleu de Taali qui coupa la parole à son compagnon, qui s'apprêtait manifestement à répondre.

Et ne t'avises SURTOUT PAS, de me dire que tu as fais ça pour moi et les enfants. SURTOUT PAS.

Elle le foudroya du regard.

Parce que si tu crois, ne serait-ce qu'un instant, qu'il vaut mieux pour ces enfants d'avoir un traitre menteur pour père -absent qui plus est- et une vie "tranquille" qu'un père modèle et présent mais une vie dangereuse, tu te mets la griffe dans l'oeil. Et jusqu'à l'épaule.

Comment avait-il pu croire cela un instant ?! Lui, avec le père qu'il avait, la vie qu'il avait vécu ?! Comment avait-il pu penser un seul instant, que cette vie, cet exemple, serait mieux que du danger ? Elle aurait préféré vivre sur le qui-vive et enseigner la méfiance à ses enfants, plutôt que de subir cette solitude et cette absence, en sachant que son compagnon, l'amour de sa vie, trahissait ses valeurs et sa famille pour une cause en laquelle il ne croyait même pas...
Taali soupira, en secouant la tête. Elle aurait du écouter Sheethan.. Elle aurait du retourner dans la Jungle pour donner naissance à ses enfants, et peut être même les y élever, comme elle y avait pensé lors des pires moments de sa solitude. Mais elle ne pouvait se résoudre à les priver d'un père... Et se priver de son compagnon.

Et je n'ai pas eu une vie facile. Tu n'as pas le monopole des problèmes de rejet figure toi.

Quoi ? Parce qu'elle était joyeuse et optimiste cela voulait dire qu'elle avait eu une enfance idyllique ? Parce qu'elle était née brune dans un Clan foncé, elle avait eu la vie facile et tranquille ?
Sadaka, lui qui haïssait tant les clichés ne se rendait même pas compte à quel point il pensait à travers eux. Elle avait décidé de prendre le bon côté de la vie, aussi difficile puisse-t-elle être. Oui, elle avait décidé de garder de son enfance, la chance qu'elle avait eu d'avoir deux parents en vie et aimant, une soeur et des frères pour l'aider et la supporter qu'importe ses choix ou ses fautes.
Mais elle aurait pu être aigrie, renfermée et agressive, si elle n'avait gardé de son enfance que les moqueries, les rejets et les regards de travers. Les insultes lancées à sa mère et sa progénitures, les accusations de trahison dont son père était victime, et les multiples "chahuteries" dont sa fratrie faisaient les frais. Oui, elle aurait pu, comme Sadaka, se voir comme une victime que le monde persécutait à longueur de temps. Mais elle en avait décidé autrement, et elle c'était sa force, son identité.

La jeune Mositu hésita un instant avant de répéter tout cela au lion de suie, mot pour mot, et qu'importe s'il se vexait. Tous naissaient avec des bonnes et des mauvaises cartes, certains plus que d'autres certes. Sadaka n'avait pas eu une enfance facile, et le reste de sa vie n'avait pas toujours été mieux. Elle n'avait jamais prétendu le contraire. Mais elle pensait, sincèrement, que lui seul avait décidé d'en faire ce qu'il était aujourd'hui, et qu'il aurait pu vivre tout cela bien différemment s'il avait eu l'humilité d'admettre qu'il n'était pas au centre du monde, et qu'il avait tord, tout autant que les autres pouvaient l'avoir.


NAISSANCE AMERE- TAALI Yqqb
Kit par @Dhalahi ♥️ Encore merci mon Trésor ♥️

Taali exprime sa joie en #457DBB
Taali
http://www.the-lion-king-rpg.com/t3081-taali
Revenir en haut Aller en bas
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 29
Messages : 690

Mon Personnage
Espèce: Lion
Âge: 8 ans et 9 mois
Rang:
Alignement: Neutre
Relation(s):

Mar 16 Mai - 15:01
    Lui qui avait espéré calmer, avec ses aveux, le fleuve impétueux des reproches se rendait compte qu’il s’était totalement fourvoyé. Voilà que la jeune femelle ouvrait de grands yeux abasourdis. Elle s’étrangla presque en apprenant qu’il venait d’offrir à Mopango le luxe d’avoir un allié auprès de sa mère et de ses frères et sœurs. Bien sur qu’elle avait raison, une fois encore, mais Ateyo avait un œil sur eux autant que Sadaka un œil sur lui. C’était donnant donnant, et il s’assurait que tout se passe pour le mieux. De plus, que pouvait-il faire, tout seul, face aux Pridelander. Tout comportement malveillant de sa part serait vite suspecté et alors il se repentirait seul. Comme un grand.

    Oui, il était borné. Il haïssait que Taali eusse tant raison. Il haïssait de porter les oreilles du cancre, qu’elle le dispute comme un enfant. Non il n’allait pas le dénoncer. N’avait-elle rien écouté ! Si Mopango venait à découvrir la trahison de son neveu, il les tuerait tous, sans pitié. Mais elle semblait lire dans ses pensées et s’énervait plus que jamais. Là encore elle ne parlait pas à tort mais, au yeux de Sadaka, elle sous estimait ce qu’elle venait d’appeler « dangereux ». Mopango était bien plus que ça.

    La lionne s’était postée à l’entrée de la grotte, comme pour protéger ses enfants d’un monstre ou d’un ennemi. C’était donc ça qu’elle voyait en lui en ce moment même. Quelqu’un capable de leur faire du mal. En tout cas, à elle, il en avait fait du mal et il le comprenait encore mieux chaque seconde. A chaque mot qui sortait de sa gueule furieuse. Elle parlait du rejet, du fait qu’il n’était pas le seul à blâmer. Elle se livra sur ses propres ressentis, sur sa propre enfance. Fille de Jangowa avait tout autant pâti de la crainte d’autrui. Il avait envie de minimiser cette querelle face à la menace Nyeusi mais il savait qu’il aurait beau dire, il ne ferait que se mentir à lui même. Nul rejet n’était comparable, mais aucun ne devait être minimisé. La taille, la couleur, le sexe, le clan. Quel qu’il soit, il blesse, et Taali, tout comme lui, avait été blessée par les mositus.

    Elle prônait son optimisme. Le fait qu’elle ai choisi de rire plutôt que d’être morne et rongée par la colère. Un peu comme lui. Non, Taali était et avait toujours été rayonnante et pleine de vie. C’était ce qui faisait son identité mais aussi ce qui avait fait flancher le lion de suie. Elle qui avait toujours su sourire face au malheur gagnait aujourd’hui la plus grande des estimes. Lui n’avait pas réussi. Pourrait-il même changer si elle ne lui laissait jamais cette chance, encore campée sur ses pattes, prête à bondir sur son compagnon si celui-ci faisait un geste brusque. Conquis et blessé à la fois, il s’allongea, oreilles basses. Comme vaincu, il prêtait soumission et allégeance. Voilà qu’elle avait gagné. Voilà que l’enfant capricieux venait d’être mit sous silence. Il soupira, l’air profondément navré.

    « Tu as raison. Tu as raison sur toute la ligne. Je pensais grandir là bas mais je n’ai fais que régresser. Mon corps à changer mais mon esprit est resté le même. Infantile, borné, incapable de reconnaître ses torts, incapable de voir la lumière là où elle était présente. Tous étaient si rayonnants et moi je ne voulais pas voir. J’ai voulu faire l’expérience de Mopango et maintenant je ne regrette pas. Je t’ai éloigné de moi, j’ai été insouciant, j’ai menti, j’ai triché, j’ai fuit, je me suis tut. Mais si tout cela ne s’était pas passé, je ne serais pas là, devant toi, tête baissée, éperdu d’amour et de crainte. »

    « Taali je t’aime, je suis un imbécile, je te demande de me pardonner si tu crois pouvoir en être capable. »

    Il fit une courte pause. Son cœur était lourd. Comme si, pour la première fois, il était entièrement honnête. Comme si plus rien ne pouvait le censurer. Ni sa peur, ni son égo, ni sa rancœur.

    « Pardonne moi d’avoir été absent, pardonne moi de t’avoir menti, pardonne moi d’avoir cru en l’amour d’un oncle au portrait si peu flatteur, pardonne moi de ne pas avoir été à la hauteur avec toi, avec eux... » Il jeta un coup d’œil à l’intérieur de la grotte.

    « Pardonne moi de n’avoir été qu’un enfant, de ne pas avoir eu ta force, de ne pas avoir réussi à t’aimer en premier, de ne pas avoir pu sourire et profiter de toi, de ta présence, là bas, dans cet arbre, sous ce tonnerre. Pardonne moi Taali d’être un père déjà indigne, pardonne moi d’avoir fait couler tes larmes, pardonne moi de n’être que moi, pardonne moi de n’avoir pas cru en toi, en ta compréhension, en ta force, pardonne moi de m’être mis sur ce piédestal que je ne mérite en rien. Tu es forte, tu es plus forte que moi. Pardonne moi de ne jamais pouvoir te demander assez pardon. De n’être qu’un lion avec ses failles. Je t’en prie, je t’en supplie pardonne l’idiot que je suis et promet moi de trouver la force de croire en moi, une dernière fois. »

    Il dégluti comme étrangement léger. Comme si tout son mal avait fuit avec ses pardons. Comme si la solution n’avait été que celle-ci. Pourquoi avait-il tout compliqué, alors que la rédemption était à portée de main, tout ce temps. Le soulagement qu’il ressentait au creux de ses entrailles le chatouillait presque, lui donnant comme une envie de rire, de sourire. Comme si ce dernier effort avait été son ultime délivrance. Presque bête, il souriait un peu. Il ne voulait pas l’excéder mais cette joie soudaine était incontrôlable. Etait-ce de la fierté ? Etait-ce juste le soulagement d’avoir pu lui céder, sans retenue, sans résistance. Il était là, abattu devant elle, elle était sa maitresse, son ultime bourreau, et pourtant, il n’avait plus peur de rien en cet instant.

    Jamais auparavant il n’avait ressenti un tel bien être. Le poids du mensonge avait été bien plus lourd et épuisant. Le poids de son entêtement l’avait été tout autant si ce n’est plus. Et voilà qu’il venait tout simplement d’obéir, pour le meilleur et pour le pire. Espérant sceller enfin avec elle un pacte de confiance mutuel. Maintenant il avait envie de parler de l’avenir. Il avait envie de la prendre dans ses pattes, de blottir son visage encore agacé dans sa large et voluptueuse fourrure. Il avait envie de lui dire que nul n’aurait plus de pression sur lui qu’elle et ses petits. Qu’il trouverait un moyen de dénoncer Ateyo sans que nul n’arrive, que Mopango ne compterait plus sur lui. Oh restait tout de même Gizani, son cousin. Il continuerait à le voir, mais plus jamais il ne servirait de jouet, de pion. Il prendrait ses responsabilités un point c’est tout. Il se montrerait droit, fier, et doux avec ceux qu'il aimait. Rien ni personnes ne semblait pouvoir l'y en empêcher en cet instant précis. Mais il savait que le parcours serait long afin de pouvoir, comme Taali, se laisser porter toute sa vie, sur le long terme, par cet élan passionné et conquis.

    Mais Taali lui laisserait-elle, oui, lui laisserait-elle dire tout ça ? Ses pardons seraient-ils assez ?



Semi-Absence du 17/06 au 01/09

NAISSANCE AMERE- TAALI 570509singa
________________________________________________________
kit(c)L// Sadaka parle en : #271e18

Sadaka
http://www.the-lion-king-rpg.com/t1824-sadaka
Revenir en haut Aller en bas
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Taali
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 30
Localisation : Ca dépend des jours - Terre des Lions
Messages : 407

Mon Personnage
Espèce: Lion d'Afrique
Âge: 7 ans
Rang:
Alignement: Bon
Relation(s):

Jeu 8 Juin - 14:46

Elle s'attendait plus ou moins à une nouvelle vague de justification de l'enfant que pouvait être son compagnon. D'excuses toutes plus illogiques les unes que les autres, de raisons valables seulement dans sa tête pour expliquer son comportement imbuvable et ses erreurs impardonnables. Elle s'attendait à du Sadaka en fait, encore et encore.

Aussi la surprise doucha-t-elle une grande partie de sa colère lorsque le massif lion de suie se coucha, tout simplement. Il baissa les oreilles et se coucha au sol, la tête basse, la nuque visible dans un geste criant l'abdication et la soumission. Taali s'en redressa de surprise, quittant sa position combattive, les oreilles droites, le regard curieux. Que lui prenait-il donc ?
Alors qu'elle s'apprêtait à le questionner, il prit la parole. Un tel flot de mots et d'émotions quittèrent la gueule de son compagnon que la brunette en oublia de parler et referma ses babines. Elle se contenta d'écouter, allant de surprise en surprise. Ca alors, c'était à croire que Sadaka grandissait enfin.
Il admit enfin ses tords, tous sans exceptions, sans plus essayer de chercher d'excuses. Il lui avoua à nouveau sa flamme, et ces quelques mots suffirent à gonfler à nouveau le coeur de la jeune mère d'amour plutôt que de colère. Il s'arrêta quelques instants, puis il reprit la parole et... il s'excusa.

La surprise en fut si grande que Taali en tomba assise, les yeux légèrement écarquillés. Pour la première fois depuis l'enfance -où il l'avait blessé involontairement en jouant-, Sadaka s'excusait auprès d'elle pour ses erreurs, ses promesses non tenues, et les blessures morales et émotionnelles infligées.
Pour finir, coup de grâce, il supplia. Oui, le massif demi-Nyeusi à la fierté aussi rayonnante que le Soleil se mit à supplier pour son pardon avant de se taire, attendant la sentence. Il semblait tout à coup vidé, mais aussi presque détendu. Un curieux sourire vague flottait sur ses babines, et son regard expectatif ne la quittait pas.
Quant à elle, la colère l'avait quittée pendant le flot ininterrompu de ses excuses. Ces paroles tant attendues lui avaient fait un bien fou, guérissant nombres de blessures qu'elle ignorait avoir. Il avait cédé. Il avait admis ses fautes et s'en était excusé auprès d'elle. C'était tout ce qu'elle avait toujours voulu, et il lui offrait enfin. Ca, et la vérité entière sur ce qu'il faisait, ce qu'il était. C'est comme cela que tout aurait du être, depuis le début. Mieux valait tard que jamais non ...?

D'une voix douce, le regard bleu plongé dans les orbes dorées de son compagnon, la brunette murmura :

J'ai failli partir dans la Jungle, pour y mettre bas et élever les enfants...

Oui, cela l'avait tenté. Affreusement tenté, surtout que sa famille l'en avait conjuré, et que Sheethan n'avait eu de cesse de l'implorer de suivre ce conseil. Elle avait hésité, souvent, tous les jours, son amour pour Sadaka pesant contre la sécurité de ses petits trésors. Il n'avait pas idée de la situation à laquelle il avait échappé par sa seule volonté, son seul amour pour lui, et elle tenait à ce qu'il le sache. Oui, elle aurait pu partir avec les enfants, pour leur bien être et le sien. Elle voulait qu'elle en prenne conscience, qu'il sache aussi à quel point ce qu'il venait de faire lui avait fait du bien, et représentait tout ce qu'elle attendait de lui.
Puis elle fit volte face pour rentrer dans la grotte, sans un autre mot. Elle se doutait que son détournement risquait de stresser son compagnon, mais c'était une mince vengeance de sa part pour tout ce qu'il avait fait.

Car en effet, elle ne s'était pas détournée de lui, sans répondre à sa demande de pardon pour signifier un refus. Elle s'en était allée chercher une petite boule de poils dorés qu'elle posa entre les antérieurs de Sadaka, toujours couchée.

Voici l'aînée. Aithya. Héritière du Désert et du Soleil.

Puis elle repartit, et revint avec une boule de poils brunes aux grands yeux bleus qu'elle déposa près de sa soeur.

Voici le second. Raksà. Un harmonieux mélange de mes couleurs et de tes marquages.

A nouveau, elle repartit dans la grotte pour en ressortir avec une peluche cendrée qu'elle posa délicatement auprès des autres.

Voici la cadette. Chayà. C'est à toi qu'elle ressemble, mais elle a mes yeux.

Puis enfin, Taali revint avec une quatrième boule poils, qui couinait déjà son mécontentement de s'être retrouvée seule dans la grotte quelques secondes.

Et voici la benjamine. Sahàsi. Jumelle de son frère, on les distingue car elle porte mes marquages aux pattes, et tes yeux.

Puis la jeune mère se coucha face à Sadaka, lui laissant le temp de faire connaissance avec sa chair, son sang, ses enfants, leurs trésors. Lorsqu'il releva le regard vers elle, la brunette lui adressa un doux sourire avant de lui lécher la truffe et de poser son front contre le sien.

Je n'ai jamais cessé de croire en toi, comme je n'ai jamais cessé de t'aimer. Mon pardon t'es accordé depuis bien longtemps déjà.

Sa réponse avait été murmurée, mais la puissance des paroles suffisaient à elles seules. Ils restèrent un intant ainsi avant que des couinements ne retentissent et que les deux jeunes parents ne reportent leurs attention sur leur progénitures. Manifestement, ceux-ci supportaient peu de ne pas être le centre de l'attention, ce qui déclencha un léger rire chez leur mère. Ils avaient de qui tenir après tout...


NAISSANCE AMERE- TAALI Yqqb
Kit par @Dhalahi ♥️ Encore merci mon Trésor ♥️

Taali exprime sa joie en #457DBB
Taali
http://www.the-lion-king-rpg.com/t3081-taali
Revenir en haut Aller en bas
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Sadaka
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 29
Messages : 690

Mon Personnage
Espèce: Lion
Âge: 8 ans et 9 mois
Rang:
Alignement: Neutre
Relation(s):

Lun 12 Juin - 13:05
    Après ce silence, elle lui avoua qu’elle avait pensé à partir. Fuir dans la jungle pour y élever seule ses petits, leurs petits. A cet aveu, le cœur de Sadaka ne s’en senti que soulagé. Elle aurait pu, elle y avait vivement réfléchi, et pourtant, elle ne l’avait pas fait. Elle était restée. Une part d’elle croyait encore en lui. Il eut envie de lui sourire mais elle se détourna subitement de lui. Sans rien répondre à ses excuses. N’en avait-elle finalement rien à faire ? Se fichait-elle pas mal de l’avenir de ce lion de malheur ? Il eut envie de fermer les yeux pour tout oublier, ou mieux, les ouvrir vraiment pour découvrir que tout ceci n’était qu’un cauchemar. Un horrible cauchemar. Mais elle revint vite, portant dans sa gueule une petite chose claire.

    L’enfant avait de grands yeux verts et un pelage couleur soleil. Sa compagne la plaça entre les pattes de son compagnon, comme pour offrir à la petite un doux refuge. Elle était petite mais déjà puissante. Aithya pensa-t-il, ou déclara-t-il même à voix basse. Il n’aurait pu le dire. Héritage, c’était donc ça. Oui, c’était parfait, tout simplement parfait. Elle était un parfait mélange jangowa et lion du soleil, et cela l’étonna plus encore. Lui si... sombre. Il se retrouvait père d’une héritière, quel bonheur.

    Taali revint avec un nouveau lionceau alors que Sadaka se perdait déjà dans la contemplation muette de sa petite fille. Il était effectivement un parfait mélange entre eux. C’était donc un mâle, le seul semblait-il. Un dénommé Raksà. Sadaka rit, charmé. Déjà deux de ses petits étaient là, à ses côtés. Dans ses pattes. Il sentait la chaleur que ces petits corps dégageaient. Tout deux semblaient d’ailleurs bien dégourdi. Leur mère, qui semblait les avoir tiré du sommeil, se voyait à présent ramener une petite bien éveillée. Elle rejoint ses frères et sœurs dans les pattes de leur père, tout trois étaient bien excités. La petite était une nouvelle descendante du pelage Nyeusi. Pourtant, Sadaka la trouva si belle. Elle et ses grands yeux bleus. Si doux, aussi doux que ceux de sa compagne. Cependant, il ne put s’empêcher d’espérer qu’elle n’en souffrirait pas, jamais. Chayà.

    Puis se fut à Sahàsi, la dernière. Presque la copie parfaite du petit mâle. Elle avait, chanceuse, hérité du regard du soleil, et Sadaka en fut conquis. Elle était si mignonne et souriante pour un si jeune âge. Les quatre enfants semblaient à l’aise auprès de leur père. Le petit mâle, surement le moins réveillé, vint d’ailleurs se blottir dans l’épaisse crinière de son père. Sadaka le regarda longuement, il n’allait pas s’ennuyer avec trois sœurs.

    Oui, ils étaient magnifiques, et ce portrait le rendait muet. Allait-il leur faire honneur ? Il en avait déjà peur. Malgré les pardons et les promesses, il allait devoir faire plus d’efforts que ça...

    « Taali ils sont superbes je suis si fier de toi... » Déclara-t-il, le regard toujours posé sur eux. Sur ses trésors.

    Puis elle lui confia enfin qu’elle lui avait pardonné depuis déjà longtemps. Il sourit cette fois, vraiment, pour elle. Il avait envie que ce moment jamais ne s’arrête. Cette dispute avait été nécessaire. Pour elle, car elle avait enfin alléger son cœur de sa tristesse et rendu à son compagnon les reproches qu’il méritait. Pour lui, car il avait enfin réussi à être honnête et parfaitement amoureux...

    ____ FIN DU RP ____




Semi-Absence du 17/06 au 01/09

NAISSANCE AMERE- TAALI 570509singa
________________________________________________________
kit(c)L// Sadaka parle en : #271e18

Sadaka
http://www.the-lion-king-rpg.com/t1824-sadaka
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum