L'aube s'installant, la plupart des hyènes s'étaient maintenant déplacée vers la tanière pour s'y reposer. La nuit avait été forte en chasse et en jeu. En bon animaux nocturnes qu'ils étaient, les hyénidés avaient rit toute la nuit. Moumbu arpentait les recoins du cimetière, le nez au ras du sol. Sautant par dessus les défenses, reniflant sans ménagement les squelettes. Moumbu risqua sa dentition sur un os dépassant et le brisa de sa mâchoire, suçant la moelle de celui-ci.

- Hum, hum. Il abandonna celui-ci après en avoir prit tout son jus et jeta son dévolu sur un autre carcasse osseuse. - Moi qui pensait toucher le jackpot. Il recracha le fémur maintenant vide de tout contenu. - Mauvaise veine.

Pourtant avec un éléphant, on pouvait bien nourrir.. dix million de hyènes. Publicité mensongère. Où sont donc les cadavres pourrissantes de ces géants ?! Il n'y a rien ici, à part des os. Le dos rond et le nez flairant le sol poussiéreux et asséché, la hyène trotta en dessous des grands arcs que formaient les cadavres des éléphants. Quand un obstacle se posta devant lui, une sorte haut promontoire. Il peina à y grimper, les griffes incrustées dans la roche, il glissa à plusieurs reprises avant d'enfin atteindre le sommet. De là-haut, il huma. Sa truffe se mouvant, prenant la direction du vent. Et ainsi guettant l'arrivée de l'un de ces géants gris, qui poussé par on-ne-quel force, venait agoniser sur ces terres.

- Quel panorama quand même. sourit-il. Oui, des millions de morts. Quelle magnifique vue.

- Je vois que le hyènes apprécient toujours autant la mort et la désolation. La voix vint d'en bas. La hyène piqua du nez, mais ne vit rien, au début du moins. Malheureusement, le pelage peinturlurée caractéristique des lycaons trahit le jeune Fleck. Dans un décor totalement terne, sa vue perçante attrapa le pelage tricolore du plus jeune. Moumbu renifla. Il avait deja vu ces créatures, des genres de hyènes. En plus minces et plus colorés. Il descendit de son piédestal, ses griffes crissant sur la roche.

- Hm. Oui... hem. Si tu le dis. Moumbu le chercha des yeux parmi les amas ossements et les énormes défenses puis l'intercepta. Le lycaon salivai-.. non portait quelque chose. La sonnette de sa curiosité résonna dans la crâne de la hyène qui suivait maintenant l'intrus. - Hm, hm... Hey, qu'est-ce que tu transportes comme cela .. c'est à manger ? Il sourit puis remarqua qu'il s'agissait de plantes. Il haussa un sourcil. - Tu manges de l'herbe ? La hyène brune accéléra pour venir à sa rencontre, examinant le chien en longueur. Bizarre, il avait cru que ce qui portait des crocs étaient destinés à manger de la viande. Enfin, qu'importe. Sans attendre, le vieux roublard attrapa l'épaule de Fleck entre ses crocs.

- Hm, euh.. hey,.. hum Hin-hinhin... euh, hey si c'est à manger, donne le moi.

Quand le lycaon riposta. Moumbu lâcha prise, ennuyé.
- Pauvre idiot ! Ce ne sont que des fleurs ! Moumbu leva les sourcils à l'émotivité de l'animal. Quel cinéma pour des simples plantes. Lui, n'avait pas haussé le ton une seule fois et voila que le lycaon lui hurlait dessus, à pleins poumons. Il le menaçait, en plus. Moumbu s'affaissa un peu sur lui-même.
- Hey, mec, du calme.
- Ça ne se mange pas et même si c'était le cas, tu n'es pas plus herbivore que moi !
- Humf, hmf ok ok.. Si tu les manges pas. Qu'est-ce que tu fous avec des fleurs ? Les fleurs blanches étaient tombés entre eux, et la hyène s'était empressé d'aller les flairer. Les analysant de tous cotés, le vieux fut déçu quand son nez assimila qu'il s'agissait réellement de simples fleurs. Il éternua dessus.
- Ouais, ouais.. mouais, ouais. Des fleurs. constata-t-il, désappointé. Son regard fauve mais bizarrement vitreux vola sur Fleck. - Tu peux les manger, ça m’intéresse pas.
De la patte, il envoya la poignée de fleurs en direction de l'endeuillé et se désintéressa d'eux. Sa truffe plongea vers le sol, et la hyène se remit dans sa quête de nourriture. Scannant le sol à l'aide de ses narines.

- Aarrgh. Je te l'ai dit, je ne compte pas les manger. La vie ne se résume pas à la nourriture. Je vais les déposer là où une personne qui m'étais chère est morte. Moumbu n'était pas d'accord. Bien sur que si, tout se résumait à la nourriture. C'était grâce à elle qu'il avait toujours la force de se lever la nuit prochaine. Et puis donner des fleurs à un mort ? Quelle idée. Par respect ou désintérêt, il ne souligna pas l'idiotie de son camarade. Il répondit par un simple :
- Ah.
- ... Tu es vraiment affamé à ce point pour avoir cru que je cachais de la nourriture dans ces plantes ?
- Hinhinhin. Non, ça serait totalement idiot. Hmf, ouais. Idiot. Sa voix se réverbéra à l'intérieur de l'antre. La hyène retira la tête d'un petit terrier de l'intérieur d'un crâne d'éléphant. - Je ne suis pas idiot. Hf, ouais. Idiot. Je sais que des .. fleurs ne peuvent pas cacher de viandes. Erf, je l'aurais senti sinon. J'ai déjà.. vu, des fleurs dans ma vie, mec. La situation d'avant prouvait assurément que non. Son oreille était encore douloureuse mais il pouvait encaisser bien pire. Malgré son petit corps d'apparence boiteux, le filou était bien plus résistant qu'il ne puisse le laisser penser. Aussi bien, la hyène se remit aux fouilles. Elle éternua brutalement quand une particule de terre lui entra sournoisement dans la narine alors qu'elle inspectait le sol. ... Attends, il ne venait pas de dire qu'un être cher était mort ? De son squelette d'éléphant, Moumbu dirigea son nez vers le lycaon, son sourire fétiche sur le visage.
- Hey, euh.. oh, euh hey. Il est loin d'ici ton s-.. Enfin, ouais. Ta personne chère ? Moumbu peut t'aider ... enfin, ouais. Il peut, si tu veux. Très subtil.

- Inutile. Je sais parfaitement où aller.
- Oh.
- De toute façon, la personne qui m'étais chère ne se trouve plus là-bas, je l'ai enterré ailleurs. Je viens juste honoré sa mémoire en déposant des fleur là où son esprit nous a quitté. Moumbu avait éteint l'ampoule de son intérêt après la première phrase du lycaon.
- Je viens juste honoré sa mémoire en déposant des fleur là où son esprit nous a quitté. Tu n'as qu'à voir ça comme une sorte de pèlerinage.
- Oui, bien sûr. La hyène avait déjà la tête dans un nouveau crâne. Plus petit, sans doute celui d'impala. Peut-être était-t-il venu accompagner son ami éléphant ? Dans tous les cas, il n'y restait rien. Même pas un petit bout. Sa langue râpa misérablement la surface du crâne.
- ... Dis moi, tu appartiens à la meute ? Habillé de son crâne d'impala en guise de couvre-chef, l’intéressé de retourna vers lui.
- Hm, oui. Quoi ?
- Tu n'as pas l'air de très bien connaitre ce territoire, sinon tu te serais rendu directement au Don pour te nourrir, tu aurais trouvé des proies bien plus facilement.
- Je ne chasse pas. répondit-t-il, simplement. - Et puis... Je ne bouffe pas les herbivores que les lions "nous donnent".. Hmf, ouais. Ouais, j'suis pas leur esclave, ouais. Non, je le suis pas. s'expliqua-t-il ensuite. Sans une once de colère. Simple explication. - Enfin, ouais. J'préfère la prendre moi-même.. quoi. Logique ou non. Moumbu avait sa propre vision de la situation des hyènes en terres des lions, et il en était bien triste.

- Donc... Tu préfères te compliquer la vie en recherchant de quoi te nourrir au lieu de simplement aller au plus simple.
- Je ne t'aie pas demander d'évaluer mes méthodes.
- C'est une façon de penser... original. Je suppose.
- Tu supposes bien. Cette conversation commençait à l'épuiser. Le charognard céda à l'envie de s'éloigner de lui. Il retourna auprès des squelettes de géants et poursuivit ses inspections.

- Mais tu sais, à moins que, par miracle, un éléphant vienne mourir d'ici quelques heure, tu ne trouveras rien de mort et de mangeable ici.
- Que tu crois. Moumbu était déjà loin. A l'intérieur d'un crâne de pachyderme, sa voix résonna dans le cadavre. Oh, un rampant! Il aspira un mille-pattes... qu'il recracha immédiatement peu de temps après quand il sentit sa langue le démanger. Saleté! Ce truc l'avait pincer!

La voix de Fleck effleura de nouveau ses oreilles, la hyène se retint de soupirer.
- ... Tu veux un coup de patte ? Je dois absolument déposer ces fleurs mais... Mais je peux toujours t'aider à trouver quelque chose ensuite. suggéra le veuf, sans doute par pitié. Moumbu avait la langue pâteuse, c'était très désagréable.
- Je ne chasse pas. Et je ne partage pas non plus. lui dit l'écho de sa voix. - Si l'on chasse, je garde tout pour moi. Et toi tu retournes tranquillement chercher le cadavre qui servait d'ami. Il sortit le nez de l'un des trous qui servait avant d'orbite à un éléphant affublé d'un sourire. - Deal ?

- Que je sache, je ne t'ai jamais demandé de partager.
Il sortit l'entièreté de sa tête en dehors trou osseux.
- Un chasseur ne quémandant pas sa part ? Je ne pensais pas cela possible. Hmf, enfin. Comme quoi... Le monde nous réserve bien des surprises.
Quand il voulu replonger sa tête à l'intérieur du crâne, celle-ci resta coincé.
- Ceci dit. Il y a bien une chose que je veux en échange. Moumbu roula des yeux, prêt à fondre d'ennui. Mais quand le lycaon lui bondit dessus, le charognard ourla rapidement ses oreilles vers l'arrière, montrant instinctivement les crocs. A l'instar du chasseur, qui lui, ne faisait que prévenir.
- Tu vas cesser de prononcer le moindre mot au sujet de ce cadavre.
- Très bien.. Je ne parlerai plus de ta petite copine. avait-il répondu, taquin et tamponnant sa promesse d'un sourire. Le lycaon descendit et le Poltron s’apprêta à le suivre, jusqu'à que... Malédiction ! Oui, il était bel et bien coincé!

Comment avait-t-il fait pour y entrer déjà ? Tourner la tête vers la droite, ou la gauche ? La hyène brune posa les quatre pattes posées sur les murs du crâne, coté intérieur. Puis il poussa, appuyant de toutes ses forces contre le mur jusqu'à qu'il soit enfin propulsé dans le cœur du crane. De ce fait, à l'extérieur, la tête de Moumbu disparut d'un coup, comme si le charognard s'était soudainement transformé en suricate. L'après-coup le fit rouler jusqu'à l'éjecter à l'extérieur tel un boulet de canon. Il s'écrasa au sol, derrière le rouquin pour mieux se relever comme si de rien n'était.

Fleck ne fit pas mieux. Le chien sauvage talonnait une pauvre souris jusqu'à que le rongeur le sème et que le chasseur s’aplatisse au sol, les pattes vides.
Le rongeur était encore à découvert, la hyène brune tenta également sa chance. Imitant le lycaon avant lui, Moumbu cavala et piétina le lycaon sans ménagements, se servant même de lui comme tremplin. Seulement, la petite souris alla se dissimuler sous un crâne et échappa à son piètre prédateur qui forma un petit cratère à sa gauche. Mais cela ne l’arrêta pas !

Moumbu attrapa le crâne de gnou entre ses pattes.
- Je te tiens, ma ché-.... Oh. La souris réapparut, entre les espèces de ses bras. Elle se débattit dans les poils du carnassier, comme prise dans une jungle de lianes, pour mieux s'échapper ensuite, haletante. La hyène lança sa patte mais elle fut bien trop courte. La proie fuyait droit vers Fleck!
- Attrape là!

- Enfin, à un moment, j'ai cru que tu avais eu une panne de cerveau.
Moumbu attrapa la souris et l'engloutit d'un coup de dent. Le Poltron avait encore l'impression que la souris se baladait et grattait sa peau aux racines de son pelage. Ce n'était pas la première fois qu'une bestiole se coinçait dans son océan de crin odorant. Mais c'était toujours quelque chose, il n'y arrivait pas à s'y faire! Cela lui donnait envie de..

La hyène commença à se démanger.

- Tiens hy... Heu... Je me rend compte que je ne connais même pas ton nom. Tu es ?
Son compagnon de chasse au pelage emmêlée eut un regard en biais puis lâcha une moue peinée.

- Euh. Ouais. Hm.. .. Contentons-nous de me trouver autre chose à manger, d'accord ? Moumbu lui avait cependant adressé un sourire reconnaissant tout au long de sa tirade. Non sans s'approcher de Fleck pour lui donner une violente accolade dans le dos. Là où la douleur était encore présente, bien sûr. La hyène attrapa l'épaule du lycaon et réduit la distance entre eux. Leurs deux encolures se touchent et que leurs pelages s’entremêlent.

- Et puis.. Tu ne trouves pas que l'on fait une bonne équipe, Papi, hinhin ? lui intima-t-il, dans un rire amical. La hyène lui fit cadeau de son plus beau sourire accompagné d'un clin d’œil. Il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir penser qu'un si maigre repas lui suffirait. Apparemment le rouquin se baladait tout seul depuis des lus-... Attendez, ce type ne venait pas de Prideland ? Alors si, il pouvait totalement lui en vouloir!

- Ça dépend ce que tu entends par « bonne équipe ». Me marcher dessus était une manière de montrer ton esprit de coopération ? Et que dire du fait que tu es le seul à avoir quelque chose dans le ventre après ça, mmh ? Si son ventre aurait pu faire " Squiiik " dans Fleck appuya dessus, il l'aurait fait. A la place, la hyène gloussa en se mordant la lèvre inférieure.

- C'était du travail d'équipe, voyons. s'amusa le plus foncé, tirant la langue.
Fleck défit l'étreinte et reprit ses plantes.

- Bon, continuons, Morfale, il semblerait que ton estomac ai encore besoin d'être remplit.

- Bien dit, mon grand. le félicita le charognard, mimant la voix d'une jeune couvant un vieillard. Encore une fois, il laissa Fleck passer devant lui et le suivit tel un soldat suivant son drapeau. Aligné derrière lui, il sourcilla en analysant la démarche du lycaon. - Ne va pas te casser quelque chose hum. Il ne faudrait pas que tu deviennes mon second repas. Sur ce, le hyénidé trottina gaiement derrière le chef d'escouade, comme un petit chiot. D'un pas dansa, il se mit à siffloter et parfois chanter.

- ~ ♫ ... il était une petite hyène, qui avait trouver un fourmilier... Oh-oh! Non, pas un fourmilier, c'était un mausolée! Oh-Oh! Qu'elle allait se régaler... ~ ♪ Il parvint même à trouver des nouvelles paroles. - ~ ♫ ... Puis un vieux lycaon vint, lui promettant qu'elle aurait le ventre plein.. Oui, oui! Sa promesse, tenir il devait! Ou elle le dévorerait ... ~ ♪

Le lycaon le conduit jusqu'au recoin du cimetière. Ils n'avaient pas cessés de marcher en ligne droite. Moumbu saluant les autres hyènes qui émergeaient et l'observaient étrangement. Le charognard haussa simplement les épaules à leur encontre, aussi perdu que ses sœurs. Fleck se stoppa un moment, et lui quémanda un peu d'intimité.

-... Attends moi ici, je reviens.

- Hum. Tu ne vas pas uriner, j'espère ? Sinon je vais devoir réellement te tuer, hinhin. avait-t-il plaisanté. Bien qu'il ne s'agissait plutôt d'un avertissement. Le chien sauvage, solennel, ne se joint pas à la blague. Il se contenta de s'éclipser derrière un rocher. Aucunes odeurs d'excréments ou de résidus d'urine, la hyène fut satisfaite. Elle le gratifia même d'un sourire quand il revint. Si l'odeur présente n'était pas de l'urine, une autre se fit clairement sentir. Bien plus intéressante.

-... Bien, repartons... Tu penses que tu vas avoir encore besoin de manger combien de rongeur avant d... Le Lycaon l'avait également capté. Quelque chose était blessé par ici. Quelque chose qui mangeait de l'herbe en temps normal. Le vieux rouquin s'empressa de le pister, bientôt suivit de son acolyte qui lui, n'adoptait aucune position de traque. Il était simplement là, planté derrière lui, l'observant en sourcillant. Toujours accompagné de son sourire en coin. - Prêt pour quelque chose d'un peu plus gros qu'une souris Morfale ?

Le filou pouffa.
- Hin, .... Ne compte pas sur mon pour t'aider, Papi. Le zèbre était boiteux, le chasseur avait donc une réel chance de l'abattre seul. Enfin, si l'animal avait été bien portant, cela n'aurait rien changé. Moumbu ne l'aurait pas aidé non plus. - Hin,hin.. Mais ne t'inquiètes pas.. Je te supporte moralement. Moumbu "l'épaula" en le cravachant d'un coup de dent sur la peau de son arrière-train. - Allez, en avant. Il y'en a qui ont faim ici.

Le charognard contempla le spectacle avec peu d’intérêt. De toute manières, le futur son étouffé du zèbre s'écroulant mort allait sonner la gong de son repas. Il n'avait qu'à attendre et écouter les plaintes et les hennissements de l'herbivore dans leur combat gagné d'avance. Eh bien, c'est ce qu'il fit. Installé sur le flanc, la hyène se détendit et prit l'air, la gueule ouverte.

Puis lorsque le chant d'agonie du zèbre résonna, il se redressa immédiatement, prêt à rapiner.
- Hé Morfale ! A table ! l'appela le rouquin. Comme un enfant gâté, le charognard s’amena en sautillant.

-... Bon, c'est ici que s'arrête notre partenariat. Moumbu approuva à grands hochement de tête et balaya les rapides aurevoir du chasseur de la patte. Il fondit sur le défunt, chopant son estomac et débuta son festin.

- ~ ♫ ... Pom-pom, pom-pom! Manger, Déjeuner.. Qu'il est con, ce lycao- ... ~ ♪ Le Poltron s'était arreter de chanter en entrapercevant le pelage tricolore du chien sauvage. Encore là ? Il lui avait pourtant dit de décamper. Il retira son nez des entrailles de l'animal et adressa - probablement - une dernière fois au rouquin. - Oh, euh. Hm, Monsieur .. Il faut y aller maintenant.