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Quand un nouveau souffle s'anime, un nouveau chemin s'ouvre [LIBRE]
Dhoruba
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Dhoruba
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Mer 26 Oct - 15:17
Trop tard.

Cette fois, Dhoruba n'avait pas eu le temps d'entreprendre un nouveau voyage vers les Landes des Sans-Terre, et puis Kubeba ne l'aurait pas laissé faire. C'est donc installée dans les hautes herbes sèches que la lionne attendait le bon moment. Habituée à cet événement désormais, elle était plutôt calme malgré la douleur qui froissait son museau. Un peu plus loin, Kubeba attendait chassé à grands renforts de grognements s'il s'approchait trop. Désormais âgé, ce dernier était pourtant aussi excité qu'un enfant. Ses pattes semblaient avoir pris vie seules, dansant sur le sol assoiffé de la savane. Tout l'inquiétait, y compris le fait que ce soit la saison sèche, ou que sa femelle n'était pas complètement camouflée malgré son pelage roux se mêlant aux herbes brûlées par l'ardeur de l'Astre Roi.

Dhoruba avait également entamé la troisième étape de sa vie, cependant comme le promettait sa génétique depuis toute jeune, la lionne ne semblait pas décider à décliner. Ses muscles demeuraient puissants, ses pas imposants et elle avait la fourrure plus dense que jamais. Entre les vieux dégarnis et les anciens touffus, la lionne était probablement destinée à faire partie du second groupe; quant au poids, il était certain qu'elle serait une matriarche sèche, dépourvue de sa graisse par on ne sait quelle magie. Déjà élancée de nature, la géante dégingandée avait perdu deux ou trois kilos malgré la grossesse. C'était jusque là l'unique indice de son âge avec un bout de croc cassé lors d'une chasse bien que les trois et demi restants étaient blancs quoiqu'un peu émoussés. Ronger des os de buffles, le meilleur dentifrice du monde.

D'ailleurs, c'était exactement ce que faisait Dhoruba en ce moment. Couchée à côté d'une carcasse, à l'instar de son premier accouchement dans le cimetière des éléphants, la rouquine mordait avidement dans un fémur de Buffle, tant pour patienter que pour canaliser la douleur. La première contraction "utile" déclencha le processus sans autre forme de procès, la lionne évita de regarder la silhouette trapue de son compagnon qui faisait désormais les cents pas plus loin. Elle se laissa tomber sur le flanc et poussa. Sa respiration rauque fit intervenir le mâle qui se fit chasser d'un coup de griffe dans le vide. Premier et dernier avertissement. Avec l'âge et l'expérience, l'instinct de la lionne s'était renforcé, après deux accouchements trop entouré puis émotivement violent, elle aspirait à donner la vie tranquillement.

Après quelques difficultés, l'enfant émergea enfin entre les cuisses de la géante qui se redressa tout de suite pour le lécher. Le placenta expulsé aussitôt prouva qu'elle avait conservé ses bonnes habitudes. Très fertile, Dhoruba avait eu des petits à presque chacune de ses chaleurs, tout comme elle aurait certainement encore une ou deux portées à l'avenir-les lionnes pouvant mettre bas jusqu'à un âge avancé.- mais elle n'en avait pas beaucoup à la fois. Tant mieux, un seul, ça lui suffisait.

Au contraire de Neralu, fils du démon, le mâle qui venait de sortir de son ventre était robuste. C'était encore trop tôt pour le dire, mais il se pouvait qu'il hérite de la stature de son géniteur, plus petit que les autres lionceaux de Dhoruba, mais trapu, bien en chair et assez fort pourvu qu'il s'entraîne. Ses yeux qui s'entrouvrirent par "erreur" un instant sous la pression de la langue trapue sur son visage révélèrent des pupilles discrètement originales. Le bleu du regard de son père et le brun de celui de sa mère avaient décidé de rester poliment chez eux. Une frontière imaginaire, un horizon séparait clairement les deux couleurs, comme la terre et le ciel. Tout de suite, Dhoruba tomba amoureuse de ces yeux juste assez étranges pour intriguer sans non plus être une différence trop marquante.

Le corps du petit était plutôt commun, mélangeant les couleurs de ses parents, et les fameuses chaussettes de Dhoruba qui avaient tendance à se transmettre. C'était un animal plutôt clair, ce qui réjouit Kubeba lorsqu'il put enfin voir son fils. Ces teintes étaient parfaites pour évoluer dans la savane, sans compter qu'elles se fondaient si harmonieusement... Mais comment aurait-il pu dire le contraire ? Plus amoureux que jamais, Kubeba ronronna fortement en léchant la tête de sa compagne. Il aurait aimé avoir plus d'enfants, s'étant déjà imaginé à la tête d'une fratrie nombreuse, mais qu'importe, Usawa, car tel serait son nom, aurait tout.

Plus encline à faire rencontrer le bébé à ceux de son clan, Dhoruba se redressa, ses muscles la faisaient souffrir et elle était épuisée mais surtout heureuse. Ainsi, elle rentra, la tête basse mais un sourire posté sur les babines, aux côtés d'un Kubeba fier comme un paon, la crinière ébouriffée de fierté. La géante s'allongea avec son compagnon, son unique lionceau entre ses flancs buvait du lait avec une tranquillité certaine, profitant comme Neralu du privilège d'être fils unique. Le regard porté au-devant de la savane, la lionne plissa les paupières, essayant de deviner qui serait le premier du clan à les repérer et à s'intéresser à la nouvelle petite famille.


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Dhoruba
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Shomari
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Shomari
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Sam 29 Oct - 11:38

« Maman, je t'assure que je vais bien ! » grondait la jeune princesse.

A ses côtés, Kuzali lui lançait un drôle de regard. C'était tout naturel pour une mère de s’inquiéter pour ses enfants et la récente mésaventure d'Ahva n'avait pas arranger les choses. Protectrice et surtout inquiète, la lionne dorée prenait soin d'être présente pour sa fille au cas où son moral flanchait. Elle semblait aller mieux mais les inquiétudes persistaient. Derrière son sourire, la reine ne décolérait pas et sa vieille rancune contre les Outlanders semblait remonter à la surface. Si elle attrapait le jeune Soto... celui-ci allait passer un sale quart d'heure. Vraiment.

Alors qu'elles faisaient un petit tour du rocher, les deux lionnes aperçurent non loin de là Dhoruba, une guerrière réputée du clan aux côtés de son compagnon et d'une petite boule de poil. Tiens donc, la géante aurait enfin mis bas.

« Dhoruba a eu son lionceau ! Vite allons la voir ! »

Échangeant un sourire avec sa fille et s'amusant de son excitation devant les joies du Cycle de la vie, Kuzali s'avança vers les nouveaux parents d'un pas tranquille. Kumpa ne tarissait pas d'éloge à son égard et la reine regrettait de n'avoir jamais échangé de discussion personnelle avec la rousse mais elle savait d'elle que c'était une lionne honorable, franche et dévouée ; en soit, un soutien considérable pour le roi que sa compagne ne pouvait ignorer et qui plus est, Ahva semblait très admirative de la guerrière.

Arrivant à hauteur de l'heureux couple, Kuzali prit soin de ne pas trop s'avancer, elle connaissait l'instinct des mères et n'aurait jamais intenté de froisser une lionne qui venait de mettre bas. Ahva, quant à elle, avait une fois de plus oublier ses manières et s'était bien approchée de la lionne et de son nouveau né, ses grands yeux contemplant avec merveille la petite créature qui tétait sa mère.

« C'est un magnifique lionceau et en bonne santé, vous devez être fiers. » les félicita la reine en couvant le petit d'un regard doux.

Alors qu'elle continuait d'observer le nouveau né avec fascination, l'adolescente couina brusquement lorsque sa mère vint lui mordre la croupe. D'accord, d'accord, trop proche. Docile mais surtout obéissante à sa mère, Ahva vint se placer derrière celle-ci mais son regard ne quittait pas le jeune lionceau.

« Vous lui avez trouver un nom ? »

Sa voix trahissait son excitation. Après tout, c'était la première fois qu'elle voyait une si petite créature d'aussi près. C'était fascinant. Kuzali de son côté conservait son éternel sourire tout en gratifiant la géante d'un regard doux et bienfaisant. Le clan s’agrandissait à nouveau, c'était une excellente nouvelle mais Dhoruba n'était pas étrangère aux joies maternelles tout comme ses aléas d'ailleurs. C'était une belle journée pour accueillir un nouveau membre des Pridelanders.


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Sam 29 Oct - 14:07
[HJ: Merci pour cet honneur, reine du soleil sunny Désolée je ne fais pas beaucoup avancer la chose mais j'espère que ça te plairas. Dis-moi si quelque chose ne va pas Embarassed I love you ]

Surprise.

L'éclat qui s'approchait avec dignité de leur personne, ce petit soleil mouvant et terrien, n'était autre que Kuzali, la lionne au pelage d'or. L'un de ses "rayons" s'était détaché, gambadant joyeusement devant la silhouette digne de la vieille reine. Si Kubeba esquissa une révérence modérée quoique pleine de respect, la géante rousse se redressa brusquement, coupée en pleine course par les minuscules crocs de son bébé qui venait de se décrocher de sa mamelle. Un peu plus soigneusement, la lionne continua de se redresser malgré les protestations gentilles de son compagnon. Selon lui, la femelle de "roi Kumpa" comprendrait parfaitement que sa sujette ne la salue pas aussi profondément que d'habitude, mais Dhoruba tenait à ses habitudes. Et ce rituel en était un, quand bien même elle n'avait jamais eu l'occasion de parler avec la reine à défaut de son mâle. La rousse vacilla donc légèrement sur ses pattes, néanmoins décidée, elle inclina sa puissante encolure, les yeux mi-clos pour un salut en règle. Pour faire bonne mesure, la géante demeura quelques instants debout avant de se recoucher pour continuer à allaiter Usawa.

- Bonjour Dame Kuzali, c'est un honneur. - Persuadée que la Reine ne la connaissait pas, car évidemment Kumpa avait autre chose à faire que de lui parler d'une connaissance, elle se présenta le plus dignement possible même si une once de fatigue traînait dans sa voix.- Voici Kubeba et je suis Dhoruba, à votre service Madame.

Pas spécialement choquée que son ami et supérieur hiérarchique Kumpa ait choisi une femelle d'un autre territoire, la lionne avait de suite admis Kuzali dans le rang des Pridlanders, à sa tête. La reine s'était toujours comportée avec honnêteté et son compagnon à sa côtés affichant un sourire jusqu'aux poils de sa crinière lui avaient suffit. Sans même se douter qu'elle vivrait la même chose, Dhoruba avait également "adopté" sans mal Sadaka, le lionceau noir, né du plus horribles des affronts. A ses yeux, il aurait pu être l'héritier que ça ne l'aurait pas spécialement dérangé. C'était, à titre égal avec sa mère, une victime de l'horreur des Nyeusis. Et puis, ça regardait avant tout les parents de décidé qui monterait sur le trône. Malheureusement, les gens n'étaient pas comme ça. Les gens étaient compliqués et Dhoruba ne les comprenait pas toujours. Pourquoi se torturer l'esprit, perdre un temps précieux de chasse ou de surveillance à radoter des ragots déjà mastiqués, remâchés et déformés à cause d'une utilisation abusive ? Non, décidément, la rouquine avait choisi de se simplifier la vie. Elle avait sa place en tant que subalterne et tant qu'on la respectait, elle laissait aux grands de ce monde, le choix de leur compagne ou de la nomination de leurs enfants. Les scandales dans les familles royales n'étaient au fond, pas si extraordinaires, simple reflet de ce qui se passait dans chaque tanière.

Quoiqu'il en soit, Dhoruba était donc très honorée de cette visite, et si son poil se hérissa légèrement sur son encolure lorsque l'adolescente s'approcha un peu brusquement du nouveau-né, elle se contrôla. Kubeba affichait quant à lui un grand sourire, on sentait venir la tirade inépuisable d'un papa qui avait déjà de quoi raconter une récit de vie de son enfant plus long que l'accouchement.

- Bonjour ma reine. Dhoruba et moi vous remercions vraiment. Et oui, mademoiselle Ahva, il en a un, de nom. Il s'appelle... Tutu... Est-ce que ce nom vous plaît ?
- Assez doué dans son genre, le lion facétieux laissa couler un petit moment de calme pour voir ce que répondrait la princesse, tout à fait sérieux en apparence. Heureusement Dhoruba était trop absorbée pour s'en rendre compte et l'interrompre et lui demander d'un air interrogatif s'ils ne s'étaient finalement pas décidés pour "Usawa" qui voulait dire "le juste". Surtout que franchement... Tutu...-Non je plaisante, c'est Usawa, mais la question reste valable.

Tâchant de ne pas traiter l'adolescente royale comme une gamine, le lion ne pouvait cependant s'empêcher de fondre devant la spontanéité adorable de cette dernière. Corrigée par sa mère, Ahva était de ces enfants qui sont juste assez espiègles pour être charmants, sans outrepasser cet enchanteur trait de caractère. Dans un coin de sa tête, il nota tous les petits détails possibles, utiles ou moins, de la relation mère-fille. Il voulait tout savoir de comment éduquer un enfant et attraper au vol le plus de conseils possibles. Un bon papa stressé quoi.

Pour sa part, le temps où Dhoruba pleurait en pensant qu'abandonner ses enfants était le mieux pour eux était loin. Elle savait parfaitement quels anciens accepteraient de leur donner une éducation en échange de petits caprices -une cuisse de girafe, ce serait possible Dhoruba ? Cela me rappelle les temps anciens où...- et vu que les autres s'en étaient sortis, elle comptait sur le fait qu'Usawa également soit intelligent. Son seul regret concernait Thamani, toujours plus intraitable envers sa génitrice qui, selon elle, cherchait bien les ennuis qui la harassaient. A trainer seule, parler avec n'importe qui, élever le gosse d'un monstre et en plus à peine le gronder pour ses rencontres furtives avec son père dégénéré, elle méritait de souffrir. Les paroles de sa fille étaient durs et ne correspondaient pas à son mode de pensée. Dhoruba prenait les choses comme elles venaient, et tant qu'elle pouvait, elle faisait. Larbin ? Le rôle lui avait pendu au nez, franchement, mais par chance les Pridelanders n'étaient pas du genre à profiter, car Dhoruba aurait suivi les directives sans broncher. Pourquoi s'embêter à refuser ? Pourquoi laisser un être sans défense si on était dans la capacité de s'entraider ?

Beaucoup plus sereine donc, habituée à élever des petits après deux portées-pourtant nées dans des circonstances très chaotiques- le rousse ne se montrait pas aussi plaintive qu'autrefois. Elle avait apprit avec l'âge à accepter son handicap sans en parler plus que ça, sans se justifier, ou moins.

- Dames Avha, Awena, Prince Sadaka et Prince Azaan sont aussi très beaux, et en bonne santé.

Répliqua doucement la lionne qui, sans même y songer, avait placé Sadaka au même rang que ses demis-soeurs et frères. Ils étaient les enfants de Kumpa, cet ami qu'elle avait sauvé et qui, en retour, avait sauvé la vie de ses petits.

- Comment va Roi Kumpa ?

S'enquit la femelle, les deux pattes avant aplaties sur le sol et la tête dressée vers son aînée. Kumpa avait obtenu d'elle, après bien des efforts, de se faire appeler simplement "Kumpa". Seulement, devant sa compagne, la lionne remettait son titre devant. Toujours un peu inquiète pour son roi, après qu'il se soit montré "triste" lors de leur première entrevue, c'était devenu un rituel pour Dhoruba de guetter ses réactions. En accouchant au cimetière, en le reconnaissant, elle avait d'ailleurs naturellement demandé au lion comment il allait, sans se plaindre sa situation. La Pridelander aimait savoir que ses proches étaient paisibles et heureux, surtout qu'elle avait elle-même atteint cette sérénité. Les siens le méritaient donc autant plus.

- Aurez-vous bientôt de nouveaux petits ?

Demanda la femelle, pleine de candeur. Bien sûr, elle était incapable, là où Kubeba regardait la reine d'un air gêné, de se rendre compte du problème. Kuzali était plus âgée qu'elle, et même si plusieurs lionnes mettaient bas jusqu'à la fin, c'était d'autant plus rares que risqué. De plus ce n'était pas une question délicate, mais en ce sens Dhoruba ressemblait à Ahva. Son handicap la rendait extrêmement spontanée, l'ayant bloqué à un âge enfantin, même si elle pouvait aussi avoir des responsabilités. Toute joyeuse à cette idée, la rouquine offrit un sourire innocent et admiratif à sa souveraine. Elle se fichait de savoir s'ils avaient des problèmes de succession de trône, ou qui finalement règnerait à coup sûr, de si elle devait se rapprocher particulièrement de ce lionceau ayant le pouvoir entre ses griffes. C'était encore quelque chose de compliqué, ça, le pouvoir. Elle, elle préférait juste s'assurer que la famille royale qui les avait toujours protégé et soutenu aille bien; tout en s'assurant qu'elle-même accomplissait bien sa tâche.

Comme pour dissimuler un peu sa honte, Kubeba se mit à lécher la petite boule de poils qui avait fini de téter. Il adorait sa femelle mais parfois c'était une plaie, le pire étant qu'elle le faisait avec les meilleures intentions du monde. Si Kuzali s'offusquait, il espérait discrètement pouvoir lui expliquer le pourquoi de cette demande gênante et peu ordinaire. Doucement, il prit l'enfant par le cou et le disposa entre ses pattes, devant le museau d'Ahva, signe implicite qu'il lui donnait la permission de s'approcher. L'air tranquille de Dhoruba semblait confirmer ce droit. Il était temps d'intégrer Usawa au clan, même s'il arrivait que certaines femelles préfèrent les élever seuls jusqu'à leurs 3 mois, éloignés de tous. Fière d'avoir les Pridelanders comme clan, au contraire, Dhoruba espérait qu'Usawa s'intègre le plus rapidement possible. Avec Neralu sans qu'elle ne comprenne pourquoi, le processus avait été plus dur, il fallait donc redoubler d'efforts pour le bien de son nouveau petit.


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Shomari
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Dim 30 Oct - 12:23

HRPG:

Malgré sa condition, la géante se dressa promptement pour saluer la reine. Kuzali esquissa un sourire, elle ne voulait reprocher à la lionne sa dévotion quant aux coutumes mais celle-ci venait de mettre bas, la blonde aurait très bien compris qu'elle reste couchée au sol et ne lui en aurait pas tenu rigueur. Elle pensait être une inconnue à ses yeux mais elle ne l'était pas, comment Kuzali aurait pu ignorer l'existence de celle qui avait secouru son conjoint d'une mort certaine ? Elle soupira, amusée, puis lui dit :

« Dhoruba, je sais très bien qui tu es, tu n'as à pas te présenter. Je sais ce que tu as fait pour mon époux et je t'en remercie. »

Sur ces mots, ce fut la reine qui inclina légèrement l'échine face à la lionne. Situation surprenante qui perturba un peu sa fille, pourquoi la compagne du roi s'inclinait-elle face à un membre du peuple ? Bien qu'étrange, ce fait ne troubla pas davantage Ahva qui avait trouvé bien meilleur occupation en la contemplation du nouveau né.

Le torse fièrement bombé, Kubeba remercia à son tour les deux lionnes de leur présence avant de s'adresser plus particulièrement à la jeune princesse pour lui dévoiler le nom de son fils : Tutu. Pardon ? Ahva battait des cils, interloquée. Était-ce un nom ça Tutu ? C'était bien étrange... mais loin d'elle l'idée de vexer les deux parents.

« Oh c'est euh... original ! »

Elle rit nerveusement ce qui lui valu un petit coup de hanche de la part de sa mère. Les manières, Ahva, les manières ! Heureusement, après quelques instants de silence, Kubeba lui confia la supercherie et présenta dignement son fils sous le nom de Usawa. Il s'était joué d'elle ! Peu rancunière d'une telle farce, la princesse s'esclaffa fraîchement.

« Usawa, le juste, c'est un très beau choix. » complimenta la reine.
« Oh oui, c'est bien mieux que Tutu si vous voulez mon avis ! Et ça lui va bien, j'aime beaucoup. »

Un sourire rayonnant aux babines, l'adolescente pencha l'échine vers le nouveau né sans pour autant renouveler son expérience de trop s'approcher et chuchota dans un souffle :

« Bienvenue dans ce monde Usawa. »

Avions-nous déjà vu la lionne aussi gaga devant un lionceau ? Non jamais mais amusait bien sa mère qui découvrait alors une autre facette de la personnalité d'Ahva. Aussi imprévisible et bouillonnante qu'un volcan, la princesse savait également se montrer tendre et douce.

Très mordue des règles de politesse, la géante ne manqua de complimenter elle aussi les enfants de la reine soleil mais plus que ces manières, Kuzali fut touchée qu'elle place Sadaka au même titre que ses frères et sœurs. Son regard brillait d'un nouvel éclat, un mélange de reconnaissance et de fierté.

« Je vous remercie. »
« Ah ça oui, on est la plus belle fratrie de toute la Terre des Lions ! » enchérit la princesse le torse fièrement bombé.
« Ahva... »

Consciente de sa vanité, la princesse rit de nouveau, très amusée. Sa mère lui coula un regard de reproche mais ne pu que fondre devant l'expression de sa fille. C'était de sa faute après tout, elle n'avait de cesse de leur répéter depuis leur enfance mais même si Kuzali pensait que ses enfants étaient les plus extraordinaires de tout le royaume -orgueil de mère-, la politesse exigeait de ne pas crier ces dires sur tous les toits. Malheureusement, Ahva avait toujours été plus spontanée que réfléchie.

Enchaînant rapidement, la rousse interrogea sa reine sur la santé et le bien-être de son compagnon. Elle se souciait sincèrement de son roi, cela pouvait se lire dans son regard. Souriante, la lionne dorée lui répondit :

« Il se porte bien, très bien même. Il sera enchanté d'apprendre la naissance d'Usawa. »

Kumpa portait un intérêt sincère à la géante et ne tarissait jamais d'éloges à son égard mais Dhoruba semblait ignorer qu'il la considérait comme son amie et non son sujet. Bien qu'il lui aurait été plaisant de rassurer la chasseuse quant à ce ressenti, Kuzali considéra que ce n'était pas son rôle. Alors qu'elle se plaisait à regarder le nourrisson, la reine fut surprise de la question de la lionne. Une nouvelle portée ? Son regard s'était agrandi sous le coup de la surprise. Sortant de son observation merveilleuse, Ahva dressa elle aussi un regard vers la géante avant de guetter sa mère. Quelle drôle de question...

« Non, ce n'est pas au programme. » répondit-elle simplement dans un sourire.

Ahva n'aurait donc pas de nouveaux frères et sœurs mais cela ne semblait pas particulièrement la chagriner, elle était très heureuse avec leur famille déjà si grande et le rôle de petite dernière semblait lui plaire. Elle sourit doucement à sa mère, incapable de savoir ce qu'elle pensait. Son attention fut détournée par le grand mâle qui venait de chiper l'enfant à sa compagne pour le placer entre ses pattes, juste sous son museau. L'adolescent était surprise bien que très excitée par cette proximité et lançant un regard inquisiteur aux deux parents, il lui semblait comprendre qu'elle pouvait enfin s'approcher. Histoire d'être sûr, elle jeta un coup d’œil à sa mère qui, d'un battement de cil, lui donna son accord. Un sourire grandiose aux babines, la princesse s'allongea devant le mâle afin d'être à hauteur d'Usawa et le contempla avec émerveillement et douceur. Il était si petit !

C'était le regard tendre que Kuzali observait sa fille agir de la sorte. Elle ne lui aurait jamais soupçonnée une branche maternelle mais la surprise était plaisante. Plus que cette question venu de nulle part... Après moult péripéties, la lionne dorée n'avait jamais songé à porter de nouveaux lionceaux. Elle avait suffisamment à faire avec ses quatre petits dont le tempérament ne la laissait jamais sereine. Si Awena était particulièrement disciplinée ainsi que son frère, ce n'était pas le cas de leur sœur. Sadaka lui était dans un panier différent, plus compliqué. Kuzali n'avait tout simplement pas le temps pour une nouvelle grossesse tant ses enfants déjà présents lui demandaient une attention toute particulière. Entre les héritiers de Prideland et l'enfant maudit, elle avait bien assez à faire. Et puis, dernier détail qui avait son importance, Kuzali se faisait vieille. Elle le savait, elle le ressentait.

« Comment se portent tes autres enfants ? » demanda-t-elle alors, désireuse de passer à autre chose.

Signe qu'elle n'était pas fâchée, Kuzali offrit un nouveau sourire à la géante. Elle se doutait que cette question n'avait pas eu pour but de mettre la reine mal à l'aise, Kumpa l'avait prévenue que la lionne pensait et réagissait différemment des autres lions. Elle savait faire la part des choses et ne tiendrait pas rigueur à la lionne de son spontanéité.


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Dim 30 Oct - 16:06
Les deux oreilles de Kubeba se dressèrent spontanément vers la reine. Il n'avait jamais entendu parler de cette histoire où Dhoruba avait été l'héroïne permettant à Prideland de voir son prince devenir roi. Un sourire fier s'étira sur ses babines, comme un père aurait pu le faire pour sa fille. Vu la déficience de la lionne, leur relation oscillait souvent entre amour conjugal et paternel, sans compter que le mâle était un peu plus âgé qu'elle. Ainsi, au même titre qu'Alois, il guidait Dhoruba dans ses choix, l'aidait à saisir des concepts trop difficiles pour elle ou l'empêchait de commettre les plus grosses erreurs. Ce n'était pas une tâche de tout repos, ni exempte de moments honteux tels qu'il venait d'en vivre à l'instant avec la question imprudente de l'innocente, mais il l'aimait ainsi.

- Je suis content que ce nom vous plaise princesse, et fier que vous soyez la première aux côtés de votre mère à lui souhaiter la bienvenue. Je lui raconterai cette histoire dès qu'il sera en âge de comprendre.

Patriotique au même titre que Dhoruba, le lion était heureux d'avoir une référence de cette taille à offrir à son fils pour qu'il grandisse avec l'amour de son roi et de sa reine. Lui non plus n'avait rien contre Sadaka même s'il trouvait judicieux qu'on ne le destine pas au trône, ne serait-ce que pour lui. Haït par certains ingrats, le lion noir n'aurait pas eu un règne facile, encore moins heureux. Ahva, Awena et Azaan étaient bien mieux intégrés. Par contre le fait de laisser l'aînée devenir reine était plutôt original, les mâles ayant d'office le titre d'héritiers dans de nombreux clans de lions. Tant mieux songeait le vieux félin, content de ce petit côté moderne que possédait les Pridelanders.

- Oui Princesse Ahva, vous êtes un modèle pour nous. Je suis très heureuse que vous et vos frères et soeurs vous vous entendiez bien. Il n'y a pas de dispute pour ce que d'autres aiment tant... Ce pouvoir. Il faut savoir rester à sa place. Vous l'avez compris, alors vous êtes très intelligente.

Suggéra la lionne qui voyait de son oeil aussi bien externe qu'unique que la fratrie n'avait pas l'air de se déchirer pour le trône. Evidemment, elle pouvait se tromper car les apparences étaient rarement vraies, mais Dhoruba était trop spontanée pour se taire, exultant à l'idée que sa future reine sache se comporter. En général, parce qu'elle possédait une intelligence du coeur exceptionnelle, la femelle ne se trompait pas là où d'autres n'y voyaient que du feu, mais son affirmation demeurait délicate. Discrètement Kubeba fit signe à Kuzali.

- Je suis désolée ma Reine, Dhoruba a un trouble inconnu qui touche son esprit. C'est comme si les Anciens avaient décidé d'en garder un morceau lorsqu'elle est née. Sans doute le trouvaient-ils beau, mais la pauvre n'a pas toute sa tête et ne comprend pas les choses comme nous.

Fit-il un peu nerveux, remerciant silencieusement la matriarche de ne pas avoir tenu rigueur à sa femelle pour sa question indiscrète précédente. Il avait parlé avec amour de la déficience de la lionne, poétique d'une certaine façon, mais également de plus en plus mortifié. Cette dernière référence à la dispute potentielle des héritiers pour avoir le trône l'avait mis dans une position inconfortable même s'il était aussi soulagé. Dhoruba pouvait se tromper, mais en général si elle ressentait les choses ainsi, c'est qu'elles l'étaient ainsi, et vu sa bonne disposition envers Ahva, la lioncelle semblait être une personne de confiance malgré un grain d'arrogance charmante.

- Akiam et Neralu vont très bien, Reine Kuzali, mais Thamani me cause bien du souci. J'sais pas bien pourquoi elle est si fâchée. Elle dit que je mérite tous mes malheurs parce que je suis trop bête et trop gentille à la fois. Je ne vois pas de quoi elle parle mais ça me rend triste de ne pas avoir réussi à ce qu'elle soit fière de moi.

Encore une fois, sans aucun complexe, de la même façon qu'elle posait toutes sortes de questions à autrui, la lionne était un véritable livre ouvert. Elle n'hésitait pas à confier ses inquiétudes personnelles à n'importe qui... Même si évidemment, la fille du soleil n'était pas n'importe qui. Kubeba jeta un regard triste à sa compagne puis à Kuzali. Thamani avait des mots très durs pour sa mère, et malgré tout le respect qu'il éprouvait pour sa femelle, Kubeba supportait de moins en moins la jeune adulte. Il s'était plusieurs fois retenu de lui demander pourquoi elle ne partait pas si elle était si mécontente de son sort auprès de la géante à 4 ans passés. Les autres enfants possédaient la douceur et gentillesse de leur mère, ainsi que la droiture de feu leur père que le vieux lion respectait.Akiam était ironiquement surdoué, et Neralu loin d'être stupide, sauf quand il décidait d'aller voir son géniteur en cachette. Heureusement Dhoruba ne sembla pas penser à en référer à la reine, ne voulant certainement pas l'appesantir avec ses soucis de mère. Il ne manquerait plus que ça... Après avoir alerté Malkia et le clan de la présence de ce violeur, révéler que le fils né de cette union non consentante allait rencontrer son cher papa. La crédibilité du couple serait mise à mal, sans que personne ne comprenne que la situation délicate rendait Kubeba trop laxiste. En effet, en tant que beau-père il ne disposait pas de tous les droits sur les enfants, et sa compagne ne se rendait pas compte de la gravité de la chose, simplement dépassée, même si en voyant Kuzimu elle se jetterait probablement dessus.

- Je suis très heureuse que Roi Kumpa aille bien ! J'aimerais aller lui dire bonjour, mais il est très occupé sans doute... Pourriez-vous quand même le saluer de ma part s'il vous plaît ?

S'enquit la géante qui, légèrement reposée se dressa pour s'ébrouer. Elle s'assit ensuite dans l'herbe, démontrant ne pas être pressée de partir. Visiblement elle se sentait bien ici et en confiance. Alors qu'Ahva s'approchait de son enfant, la rouquine projeta un coup de patte de velours proche de son nez. De prime abord on aurait pu croire que la lionne voulait la gronder, mais tout dans son attitude indiquait le jeu. Pour se rouler dans l'herbe fraîche et enchaîner les courses poursuites, Dhoruba n'était pas la dernière. Après avoir longtemps souffert d'un refus des mères qu'elle s'approche de leurs portées, la lionne avait enfin obtenu le titre de "nounou" docile et agréable. Les femelles lui faisaient tellement confiance qu'elles abusaient parfois un peu de sa gentillesse et lui faisaient garder leurs marmots. Aussi gamine qu'eux la géante se laissait sans souci grimper dessus avant d'en redemander. Particulièrement heureuse aujourd'hui, et considérant que la conversation était de "grands", elle avait subitement décidé d'inviter l'adolescente à une partie, tandis que Kubeba levait les yeux au ciel. Sa femelle avait une capacité assez incroyable de récupération, mais parfois ce n'était pas une si bonne chose.

- Pardon de vous demander cela, Madame, mais croyez-vous que nous sommes désormais à l'abri désormais ? Qu'en est-il des Nyeusis ? J'ai entendu que certains craignent des représailles ? Dhoruba et moi seront à vos côtés, n'en doutez pas.

Un peu désolé de faire référence à ce sujet sombre par cette belle journée où la reine avait décidé de se reposer-c'était ce qu'il en avait déduit en tout cas.- le vieux lion baissa légèrement les oreilles. Cependant, depuis que Dhoruba était enceinte, l'inquiétude trottait dans sa tête, et en plus de profiter pour assurer sa loyauté, le vieux mâle s'était senti forcé de profiter de la trop belle occasion pour parler à Kuzali. Devant la plèbe, les rois devaient assurer que tout allait bien afin d'éviter la panique, mais de coeur à coeur, qu'en était-il réellement ?

Pendant ce temps, déjà plus vraiment attentive à son ennuyeux compagnon, Dhoruba contemplait alternativement Ahva et la reine du soleil, attendant l'autorisation des deux pour une petite partie. Bien sûr, son regard borgne couvait aussi Usawa mais après la tension de l'accouchement, la lionne semblait avoir besoin de se détendre, et ce malgré ses muscles encore endoloris par la naissance. Encore une fois, Kubeba songea que la jeune princesse devait réellement être quelqu'un de bon pour que la lionne veuille jouer de la sorte avec.


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Mar 1 Nov - 21:05

Les paroles du guerrier donnèrent une étrange impulsion à la princesse, comme si elle se prenait d'un devoir de protection envers le nouveau-né. Il était si petit, si fragile encore... il fallait bien que quelqu'un garde un œil sur lui non ? Oh bien sûr il avait déjà ses parents qui l'éduqueraient avec le plus grand des amours et une tendresse dont elle ne doutait pas mais un petit coup d’œil extérieur ne serait pas pour déplaire pas vrai ? C'était le regard brillant d'excitation que la benjamine du couple royal continuait d'observer ce nouveau petit trésor.

Au plus grand plaisir de l'adolescente, la géante plussoyait ses propos. Si d'autres le disaient alors c'est qu'ils devaient vraiment la plus exceptionnelle des fratrie ! La jeune lionne bombait fièrement le torse. Pourtant, certaines paroles de la chasseuse sonnèrent étrangement à ses oreilles et elle demeura songeuse quelques instants. Des disputes pour le pouvoir... sous-entendait-elle une guerre d'hériter ? Très peu pour la princesse, elle était très heureuse d'être la dernière née et d'échapper à toutes ces obligations. La couronne lui semblait plus être une prison qu'un rang de privilèges. Quant à son frère, Azaan semblait lui aussi se réjouir de cette situation et sa seule ambition était de seconder au mieux l'héritière. Tous avaient leur petit rôle à jouer dans la fratrie et cela leur convenait très bien.

« Nous sommes très bien comme nous sommes et pour rien au monde je ne souhaiterais échanger ma place. » répondit-elle simplement dans un sourire.

A ces mots, Kuzali portait un regard doux et maternelle sur sa benjamine. L'unité de ses enfants la réjouissait, elle savait combien il était important de pouvoir compter sur sa famille et de rester soudés. Embarrassé par l'audace de sa compagne, Kubeba fit discrètement signe à la reine et lui confia les raisons de ces observations si crues. Bien peu choquée par ces révélations dont elle avait déjà eut ouïe par l'intermédiaire de son époux, la vieille lionne était davantage émue par ces mots que déposait le mâle sur sa compagne. Il semblait l'aimer d'un amour sincère et bienveillant, la reine ne pouvait s'empêcher de sourire, attendrie.

« Ce n'est rien, ne t'excuses pas. » lui souffla-t-elle en retour.

Après ce bref aparté, le regard de la fille du soleil coula vers l'heureuse mère et son sourire n'en fut qu’agrandi. Dhoruba était touchante par sa sincérité et attachante par sa spontanéité, la lionne comprenait pourquoi son conjoint porté des propos si élogieux à son égard.

Répondant alors au questionnement de la reine, la rousse lui confia que ses garçons se portaient au mieux mais que son unique fille lui causait bien des soucis. A l'entendre, Kuzali coula un regard lourd de sous-entendu vers la sienne qui s'empressa de fuir les éclairs de sa mère. La reine fut étonnée par cette facilité avec laquelle la lionne lui confiait ses inquiétudes, comme si elle n'avait aucune crainte et qu'elle et Kuzali était amie depuis toujours. En ce sens, Dhoruba lui rappelait une lionne qu'elle avait sur la Terre du Soleil avec cette même fraîcheur et innocence. Kuzali l'avait beaucoup aimé.

« C'est ta fille Dhoruba et toi tu es sa mère, la seule, ses mots sont synonymes de colère mais ne sont pas un miroir de son cœur... Quand ils grandissent nos enfants se montrent plus distants, souvent par besoin de trouver leur propre voie loin du cocon familial, et c'est toujours une étape difficile pour nous autres les mères. »

Avec douceur, la reine offrait un beau sourire à cette mère malmenée par ses enfants. Sadaka avait lui aussi eu ses crises et même s'il était toujours à ses côtés, sa mère voyait jour après jour ses ailes prêtent à se déployer. Elle se sentait, c'était son instinct de mère qui le lui disait, son fils prendrait bientôt son envol. Elle ne pouvait qu'être fière qu'il se délivre pour trouver son bonheur et sa place dans ce monde qui avait été bien cruel à son égard mais mère et fils avaient toujours été côté à côté, ils étaient très fusionnels et la présence ainsi que l'amour inconditionnel de son fils lui avait permis de surpasser le traumatisme vécu aux côtés des Nyeusis. Il était cette belle émeraude qui lui rappelait sans cesse ces temps de quiétude passés à la Lande aux côtés des rouges, ces temps d'insouciance, loin de tout problème, le bonheur à l'état pur. Il était son éden.

« Je suis sûr qu'il viendra vous féliciter dès qu'il en aura l'occasion mais oui, je lui passerai le bonjour. »

Alors que la lionne dorée se demandait quand son époux serait libéré de ses obligations, elle fut étonnée de voir la géante se redresser. En voilà une qui reprenait rapidement des forces, Kuzali l'enviait de cette facilité même si la période post-accouchement ne la concernerait plus. Quittant sa place de travail, la lionne une nouvelle fois mère s'en alla s'installer dans l'herbe dorée. Malgré son assurance, la reine ne pouvait s'empêcher de garder un œil inquiet sur elle, comme si elle craignait qu'elle ne s’effondre subitement mais l'air serein de Kubeba lui laissait penser que c'était tout à fait normal et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Soit, elle soupira rassurée.

Au même moment, Ahva qui s'était approchée d'Usawa pour mieux l'admirer fut surprise de voir une patte faussement projetée face à elle. Sa première réaction fut de reculer spontanément comme si elle avait été véritablement frappée. Pivotant vers sa fille tant les geste brusque rompait avec la sérénité du paysage, Kuzali eut le temps d'apercevoir une expression d'effroi avant que l'adolescente ne calme ses ardeurs, rassurée devant la mine inoffensive de Dhoruba. Derrière son sourire amusé, Ahva avait craint de ressentir la même douleur que sous les coups de Soto. Si ses cicatrices avaient disparu et son corps pleinement guéri, sa tête n'avait pas oublié et les souvenirs de ces malheureuses retrouvailles semblaient encore la poursuivre. Désireuse de ne pas inquiéter sa mère quant à son état psychologique, Ahva ne lui adressa pas un regard tant la reine lisait dans ses yeux et se concentra davantage sur la proposition de jeu que semblait lui lancer la géante. Était-il correct de jouer avec une lionne qui venait fraîchement accoucher ? La réponse était sûrement non mais l'appel du jeu était bien trop fort. Dans un petit miaulement empli de malice, Ahva délaissa Usawa aux bons soins de son père et s'empressa de gambader autours de la rousse. De leurs côtés, l'amant et la mère restés de garde regardaient les deux femelles, si l'un observait sa compagne d'un air blasé, l'autre observait son enfant d'un air faussement indigné bien que l'excitation dans son regard témoignait de son amusement. Les deux semblaient s'être bien trouvées.

« Ne fais pas trop courir Dhoruba ! »
« Non, non, mais je ne dois pas me faire attraper sinon ce n'est pas un jeu maman ! »

Enfin, la princesse se retourna vers sa mère et lui offrit un beau sourire, signe que tout aller bien. Prise à l'appel du jeu, Ahva vint s'allonger quelques instants près de la lionne, l'arrière train fièrement dressé pour détala dans un petit rire tout en s'assurant que la géante la prenait bien en chasse. Ce n'était pas dans ses habitudes de jouer avec des adultes mais elle devait avouer que cela était bien changeant et surtout très amusant !Kuzali secoua doucement sa tête et leva à son tours les yeux au ciel, imitant précédemment son homologue à crinière. Les deux avaient bien du soucis à se faire aux côtés de tels phénomènes.

Demeurant aux côtés de Kubeba et de son fils, Kuzali abaissa doucement son échine pour se mettre à hauteur du nouveau né et lui souffla doucement mais chaleureusement au visage comme pour lui apporter sa bénédiction. Elle considérait chanceux chaque lionceau qui naissait en temps de paix, celui là n'était donc pas une exception à la règle. Profitant de cette intimité, le guerrier interrogea la compagne de Kumpa

« Nous sommes en paix alors oui, je dirais que nous sommes à l'abri. Pour le moment. On ne sait jamais quel danger rôde au dehors et c'est pour cela que l'on continue de guetter et de s'enquérir, pour mieux se préparer. Ce n'est pas un secret, certains Nyeusis sont parvenus à s'enfuir mais l'on ignore où ils se sont réfugiés et malgré nos recherches, ils demeurent introuvables. Peut-être ont-ils succombé à leurs blessures, peut-être pas. Toutes les hypothèses sont possibles et nous ne pourrons jamais nous reposer sur nos lauriers, Prideland est une terre abondante de richesse et attire bien des convoitises. Ta compagne l'a bien souligné, beaucoup se disputent le pouvoir et régner sur une terre telle que celle-ci, c'est avoir le pouvoir. »

De par son éducation sur ses terres natales, Kuzali était une sang-bleu proche du peuple et louait la transparence. C'était ainsi que perdurait la monarchie ancestrale sur la Terre du Soleil, les souverains ne régnaient pas sur le clan mais avec lui, chacun était libre de donner son avis et d'être entendu et bien que la décision revenait au roi, aucun n'était exclu.

« Je vous remercie de votre soutien à tous les deux, la force de Prideland est dans son unité. Comme je le dis à mes enfants, la lumière n'existe pas sans l'ombre, c'est un éternel balancement et je ne pense pas que nous serons un jour protégé de toute menace éventuelle mais Kumpa donne le meilleur de lui-même et pour le moment, je dirais que nous n'avons pas à nous inquiéter. J'ai conscience que tu t'inquiètes pour ta famille Kubeba alors garde un œil sur elle comme je garde un œil sur la mienne et le reste de notre clan. Les temps sont prospères, profitons en. »

Sur ces derniers mots, la reine coula un regard en direction des lionnes qui s'amusaient insouciamment comme des lionceaux. C'était un tableau d'une belle douceur et plaisant à contempler.


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Dhoruba
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Dim 6 Nov - 14:04
[HJ: Désolée si c'est répétitif et/ou mal organisé... Je n'avais pas vu que mon post perdu était miraculeusement revenu, ni que tu avais répondu... Donc j'avais TOUT retapé... J'ai essayé de ré-adapter pig et ce n'est peut-être pas joli joli. ]

- Oui Princesse Ahva, je sais.

Tant d'assurance dans les propos de Dhoruba pouvaient étonner, car la lionne n'avait pas la truffe directement mise dans la tanière royale, cependant le mâle savait que si Dhoruba laissait Avha s'approcher de leur enfant, sans compter sa réponse spontanée auprès de l'arrogante mais adorable princesse, ce n'était pas pour rien. Evidemment, la géante n'était pas immunisée à l'erreur, mais en général son intelligence du coeur dépassait largement la moyenne. Son unique prunelle chocolatée semblait posséder un étrange pouvoir qui lui permettait de détecter les bonnes personnes après quelques rares paroles, ou même à force d'observation à distance. A cela se mêlait le fait que la rousse soit également très instinctive... Basique. Elle remarquait souvent les gestes implicites de chaque lion, que ce soit au niveau des oreilles, de la queue, de babines souriantes comme défaites ou de la démarche en général. Dhoruba se fiait à tous ces mouvements de dominance ou de soumission naturels qu'à force de politique et de parlotte, beaucoup de félins oubliaient. A force de demeurer dans son coin à écouter les autres discuter, la lionne avait retrouvé cet instinct, aussi primaire que sincère.

- Je vous remercie pour votre compréhension. Ce n'est pas toujours le cas, bien que Dhoruba soit bien intégrée en règle générale. Je saisis néanmoins certains coups de crocs d'avertissement qui ont claqué près de son épaule. Les plus instables, ceux qui cachent leurs secrets la craignent, car elle serait la première à les dévoiler, à leur jeter leurs probpres problèmes en pleine figure sans autre but qu'aider. Ce n'est pas simple tous les jours, heureusement elle a trouvé son équilibre parmi notre clan. Sans doute est-ce pour ça qu'elle le chérit tant. Ne nous remerciez don pas Dame Kuzali, il est pour nous, normal de défendre ceux qui l'ont accueilli et m'ont permis de la rencontrer puis de l'aimer. Elle... Nous vous devons la vie.

Au fond de ses excuses, on avait déjà pu noter tout l'amour que le mâle portait à sa compagne. Il avait trouvé cette manière poétique d'expliquer la déficience de cette dernière, oscillant souvent entre honte et fierté lorsqu'elle s'exprimait de la sorte, si spontanément. Quel adulte pouvait s'en vanter aujourd'hui ? Enveloppé de manières et de fausseté ? Dhoruba, respectueuse de sa hiérarchie savait faire les deux, être franche tout en restant éduquée malgré quelques ratés comme maintenant. De la même façon donc, le mâle avait conscience de la chance que la rouquine avait eu d'intégrer le clan. Non pas juste pour chasser et avoir une tanière, sinon trouver des amis, du soutien, voir le regard fier de ses souverains. La lionne avait énormément travailler pour qu'on l'accepte en prouvant deux fois plus que les autres pour en arriver au même résultat, mais il y avait aussi un facteur chance... Un facteur compréhension et bonté de la part de ses chefs. Evidemment, la lionne passait donc sa journée à vanter sa famille d'adoption et adulait Kumpa. Son géniteur, lui-même patriarche de son harem n'avait pas su canaliser sa fille, la menant à attaquer son propre frère indirectement après que ce dernier se soit moqué de sa personne. Entre de mauvaises pattes, Dhoruba aurait été aussi meurtrière que malheureuse, dérogeant à sa nature profondément bonne. Un peu surprotecteur, Kubeba veillait donc encore à ce que la féline rencontre les bonnes personnes, celles que détectaient sa compagne, mais surtout à lui faire éviter les mauvaises, assez malignes pour détourner le "radar" de Dhoruba. Encore à son âge, il était possible de l'arnaquer facilement, du moment qu'on n'agressait pas le clan des Pridelanders. Cela dit sa fidélité pouvait aussi être une arme à double tranchant. Un animal charismatique serait capable de faire d'elle ses griffes ambulantes en prétextant un danger immédiat pour son cher clan. Avoir Kuzali et Kumpa comme chefs dans son cas était une aubaine, un abri mental.

Admirative face à Avha quand à elle, Dhoruba ronronnait de bonheur à l'idée que la reine lui parle aussi gentiment et à ce que sa royale fille -destinée à monter sur le trône ou non, ça n'en restait pas moins une enfant de son cher ami et souverain.- s'intéresse à Usawa. Après avoir connu des difficultés pour intégrer Neralu, la lionne savourait cette invitation pleine à entrer dans le clan avec ce nouveau bébé. Evidemment, jamais la géante ne comptait abandonner le petit "problématique", mais obtenir une pause dans sa vie tourmentée, pouvoir associer un bébé avec bonheur et non des souvenirs d'une saillie faite par tromperie puis de force la reposait.

Dhoruba reprit contre son poitrail crème le bébé pour le lécher consciencieusement, le laver à nouveau, pour le rendre plus présentable face à ses supérieurs hiérarchique... Autant pour cette raison que pour éviter de croiser les yeux de la reine du soleil qui faisait pleuvoir sur elle tant de compliments. La rouquine n'était pas habituée à cela, et la fierté ruisselait, superbe quoiqu'étouffante sur son pelage brillant. Plus heureux encore, Kubeba avait les yeux qui luisaient, surpris de la nouvelle mais en revanche, point étonné que sa femelle ne lui en ait pas parlé. Dhoruba était modeste, mais surtout simple. Pourquoi raconter tant de choses du passé au lieu de profiter du temps présent ? La lionne était friande d'histoires mais plutôt avare pour parler des siennes. Difficultés à s'exprimer ? Étonnamment malgré d'éventuels soucis à l'heure de donner un ordre au noeud du récit, c'était une bonne conteuse. En fait, elle était meilleure quand lorsqu'elle transmettait celui d'un autre, chipant ses mots et son organisation pour y ajouter une multitude de tonalités et de gestes rendant l'histoire plus réelle.

Hochant la tête doucement lorsque le sujet de Thamani revint à l'ordre du jour le mâle abaissa tristement les oreilles. Dhoruba observait la reine d'un air un peu étrange, la tête inclinée sur le côté. Le guerrier su que la féline ne comprenait pas ce que lui disait Kuzali. Pour Dhoruba, on était en colère ou on ne l'était pas. Ses mots représentait toujours son état d'esprit du moment, mal dits souvent, mal exprimés et parfois manquants, mais sincères au possible. Voilà pourquoi sa compagne pensait Thamani réellement fâchée, dégoûtée, et tristement Kubeba pensait pareil. La jeune adulte avait développé un caractère réellement mauvais, allant jusqu'à harceler son demi-frère Neralu et ne perdant pas une occasion de rabaisser cette mère qu'un jour, elle avait admiré pour sa force ou sa détermination. La rousse en personne luttait contre son coeur pour ne pas renier cette fille qu'elle ne comprenait pas, détectant la pure, la vraie méchanceté en elle, au-delà de sa souffrance compréhensible.

- J'essayerai de lui parler et de m'excuser alors.

Tenta vaillamment Dhoruba qui au contraire de certains, n'éprouvait nulle difficulté à demander pardon. Tout comme la têtue campait sur ses positions si elle pensait avoir raison, elle était capable d'émettre ce mot que d'autres pensaient venimeux au point de ne jamais en user. Si seulement cela pouvait lui ramener sa fille et faire taire les inquiétudes enflant dans son coeur. Neralu avait rendu visite à son abject géniteur, et cela la glaçait de terreur, mais elle savait que le jeune mâle était différent, peu prompt à la haine. La seule qui l'inquiétait sincèrement voir commençait à l'effrayer était Thamani que son coeur de maman voulait pourtant retrouver.

Toutefois peu préoccupée par ce sujet désormais, la rousse jouait avec sa nouvelle "amie", pourchassant cette dernière et lançant sa patte pour essayer de toucher son arrière-train ou sa queue. Parfois ses mâchoires claquaient près de la princesse pour crocher dans son jarret mais sans jamais refermer ses dents. Elle-même se laissait d'ailleurs faire, poussant de faux grognements indignés. Se laissant glisser à terre, la guerrière déploya ses pattes arrières comme des ressorts pour pousser sur le ventre de son adversaire. Elle ne s'était pas rendue compte du malaise d'Ahva lors de sa fausse attaque, ni le regard insistant de Kuzali. Elle-même laissait peu de mâles s'approcher de sa personne, surtout en période de chaleurs depuis sa mésaventure. Un bon coup de pattes serti de griffes remettait en général ceux qui venaient, sans penser à mal, lui compter fleurette. Kubeba lui-même avait obtenu le droit de s'approcher strictement quand l'avait décidé Dhoruba à ce moment et encore, il avait été gentiment -elle s'était retenue de le dispenser d'un nouvel avertissement griffu.- rejeté après l'accouplement.

Les deux femelles apprenaient donc partiellement à renier leurs souffrances, à retrouver dans le contact d'autrui du plaisir. Le jeu servait beaucoup entre les lions, animaux sociables. Que ce soit pour entraîner les adolescents à la chasse ou pour resserrer les liens sans avoir à parler, Dhoruba adorait ce type de moments qui ne la forçaient pas à trop penser. Doué en langage corporel, la lionne s'était fait de nombreux amis ainsi, gagnant la confiance de mamans du clan jadis méfiante à son égard. La patience, le fait de savoir s'exprimer avec ses oreilles et sa queue parfaitement ou d'être aussi douce l'avaient servi plus que ses mots retardant parfois son intégration.

- Je n'ai jamais été un des combattants les plus émérites au grand regret de mon père jadis-qui aujourd'hui s'en fichait, à moitié papa gâteau, détruisant par ailleurs la bonne éducation que donnaient les parents à leurs jeunes en riant de leurs bêtises.- mais je tiens à protéger ma famille en effet. Et par ma famille, j'inclus tous ceux du clan, y compris la vôtre si vous me permettez. Sans le groupe, nous ne serions rien, c'est pourquoi je pense que si les monarques ont le devoir de maintenir la cohérence, nous tous devons avoir les yeux grands ouverts et les griffes prêtes. Malheureusement la diplomatie devient une denrée rare, alors il faut se résoudre à la laisser de côté. D'ailleurs, ce ne sont probablement pas mes affaires mais... Prideland continue-t-elle à entretenir de bons liens avec les Jangowas ? Je ne vous cacherais pas mon inquiétude concernant ce clan. Ils ne voudront jamais voler notre territoire mais ont de nombreux adversaires qui pourraient se venger sur nous.

Conscient qu'il allait lui-même cette fois légèrement trop loin peut-être, le mâle baissa les yeux sur la terre meuble qu'il grattouillait d'un bout de griffe. Il s'était toutefois senti forcé de prendre la température et de faire part de son inquiétude quant à l'alliance des Pridelanders avec les Jangowas. Toutefois, il avait aussi conscience de ne pas être totalement à jour, après s'être autant éloigné, d'abord pour ce voyage hommage qu'avait voulu faire Dhoruba jusqu'à la Lande des Sans-Terre, puis la grossesse et accouchement de cette dernière.

Au loin, la concernée s'était laissée choir dans l'herbe, ses flancs étirés sur le sol jauni. Elle haletait un peu, léchant son ventre qui la tiraillait après l'accouchement. Malgré ses capacités de régénération et son excellente génétique qui lui assuraient une vieillesse à peine remarquable, la lionne n'était pas dotée de super pouvoirs. Elle se redressa après quelques instants pour se diriger vers Ahva et lui grattouiller affectueusement l'encolure du bout des dents et retourna auprès de Kuzali ainsi que de son compagnon qu'elle salua d'un coup de tête contre le menton.

- Avha fera une très bonne chasseuse.

Déclara simplement la lionne en s'asseyant un peu lourdement par terre, sa longue queue ramenée contre ses pattes avant bien droites. Malheureusement pour sa dignité, son arrière-train osseux avait glissé sur le côté, et ses postérieurs aussi, lui donnant une attitude de bébé pas encore assez musclé pour se maintenir bien droit. Bah, elle était quand même un peu fatiguée, et ses flancs glissaient d'avantage à chaque tentative pour les remonter. Le mieux était de laisser tomber.

- J'peux lui apprendre si elle veut, et aussi à se battre. Pas parce que vous ne savez pas hein ! Mais si vous êtes très occupée...

Lança Dhoruba, un peu confuse, consciente qu'elle aurait pu accuser, moins une, la reine de ne pas savoir éduquer sa fille. Elle-même était très occupée mais Nolan l'aidait bien, et c'était de son devoir d'être là pour les princesses et le prince, sans compter que vu les talents d'Ahva ainsi que leur bonne entente apparente, ce serait un plaisir pour Dhoruba. Peut-être parce qu'elle n'encombrait pas son esprit de sottes inquiétudes, de plans machiavéliques pour le pouvoir, ni ne perdait son temps à se plaindre de la fatigue ou de la difficulté d'être mère, la lionne trouvait plus de temps que d'autres pour presque tout faire.


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Ven 11 Nov - 16:10

Paisiblement assise parmi l’herbe dorée de la savane, Kuzali observait d’un œil gracieux la princesse et la géante qui s’amusaient comme deux enfants. Elles semblaient complices. L’air détendu, elle songeait néanmoins aux propos de Kubeba. Elle ignorait que la lionne rousse avait autrefois rencontré son feu mentor et se demandait ce que celle-ci avait bien pu lire dans son regard de flamme et si elle avait su voir ce que Kuzali avait toujours vu en Samekh mais, elle ignorait également que cette réponse pouvait lui être donner. Il était étonnant mais surtout peinant que la reine ne cesse de ramener ses songes au feu lion. Il n’était plus mais pourtant Kuzali continuait de le sentir à ses côtés et dans ces nuits troubles où la lionne se perdait, il lui semblait voir l’ombre lointaine du rouge la guidait puis, face aux étoiles, elle lui parlait. Simplement, sincèrement mais elle lui parlait, espérant sans cesse une réponse mais demeurant dans la douleur de son absence. Samekh avait marqué sa vie plus que quiconque ne le ferait jamais et le chagrin était éternel.

Les grognements malicieux de la princesse ramenèrent sa mère à des temps plus gais. Ahva semblait s’amuser avec la géante et se laissait parfois tomber sous les assauts de Dhoruba dans un petit grondement puis claquait les crocs devant elle. Si son attitude était plutôt agressive sans dépasser la limite du jeu, une réelle lueur d’excitation et de plaisir animait la jeune lionne. La rousse avait su gagner sa confiance par sa seule nature si sincère et profondément gentille, elle n’avait pas peur d’elle. Les premiers jours ayant suivant son attaque sur Outland furent plutôt difficile pour la princesse qui n’avait laisser l’approcher que sa famille et de rares amis. Les lions en particuliers l’avaient effrayé et elle avait cessée de jouer. Sa solitude forcée trahissait sûrement sa peine mais au contact des jeunes lionceaux du clan, Ahva s’était mise à les envier de leurs jeux. Elle aussi voulait les rejoindre mais quelque chose la retenait. Au contact doux et aimant de sa famille, elle avait finalement séché ses pleurs et s’était de nouveau affirmée comme la jeune lionne malicieuse et spontanée qu’elle était. Quelques séquelles demeuraient pourtant comme ce recul soudain face au faux coup de la guerrière mais aujourd’hui et dans l’instant même, la princesse prenait plaisir à jouer avec la géante.

Kuzali portait sur elles un regard chaleureux, heureuse de voir sa fille sourire de la sorte. Loin d’eux l’idée de se prêter au jeu, la reine et le guerrier se reposaient tranquillement, le nouveau-né confortablement installé au creux de son poitrail. C’était aussi cela Prideland, plus qu’un clan, ils étaient une famille.

« C’est un bel état d’esprit et tout monarque serait ravi d’entendre cela, et je le suis. Je partage également ton avis, ce clan n’est pas comme tous ceux que j’ai pu voir, c’est une réelle famille unie et solidaire. »

En cela, Prideland lui rappelait des aspects de sa terre natale. Les Lions du Soleil était une grande famille, ils étaient les seuls lions à régner et leur royaume fièrement protégé. Des souvenirs d’une enfance heureuse et épanouie revenait à la lionne dorée. Elle avait vécu là-bas heureuse jusqu’à son départ et malgré sa lourde rancœur, elle avait fini par pardonner à sa famille et à ses amis. Si longtemps elle avait maintenu l’espoir d’un jour retrouver ses contrées dorées et lumineuses où le Soleil jamais ne les oublier, la lionne s’était aujourd’hui fait une raison. Elle n’y retournerait pas. Son dernier voyage demeura ici mais, elle n’en pleurerait pas. Sa famille était ici, Sadaka, Kumpa et leurs trois enfants, Rono, tous ses nombreux amis et ses souvenirs de Samekh. Elle était heureuse.
Ces réflexions n’ayant durées qu’un temps, la lionne entreprit de répondre aux interrogations du mâle avec honnêteté et transparence :

« Avec des lions aussi reclus sur eux-mêmes, une bonne entente n’est pas possible. Ils haïssent tout ce qui ne provient pas de leur désert et ne tolèrent aucun étranger. J’ai eu l’occasion d’en rencontrer un une fois en revenant des montagnes blanches. Il était, je crois, une réalité des plus semblables à son mythe. Nos rapports avec eux se limitent à un pacte de non-agression mais je ne pense qu’ils renferment une menace pour nous. Ils ne quitteront jamais le désert. »

Ces lions étaient nomades certes mais plus petit, osseux et moins nourris. Le désert plus qu’un foyer était aussi leur forteresse, en son sein ils étaient destructeurs mais hors de son climat, ils perdaient tout avantage. Ils ne l’avaient jamais quitté. A une exception prête. Récemment, Kuzali et Kumpa avaient entendu dire et fait surveiller une petite escouade provenant des entrailles du désert. Ces quatre lions étaient à la recherche d’un traitre qui avait bafoué leurs lois. L’un d’eux était mort et l’assassin disparu. Cette escouade inattendue n’en était pas moins exceptionnelle, pensait la lionne. La seule raison qui les avait poussé à franchir les frontières était leur honneur et leur fierté entaché d’ainsi voir leur précieux désert humilié par l’un de ses enfants.

« Quant à la seconde hypothèse, qui oserait s’en prendre à Prideland ? Nous sommes forts, trop pour un seul lion revanchard. » reprit-elle entre deux souffles en faisant inévitablement référence à Hatari. « Mais ce n’est que mon avis, Kumpa est plus pessimiste. Restons sur nos gardes comme nous l’avons toujours fait et profitons des jours heureux. »

A dire vrai, la lionne dorée avait déjà rencontré cet exilé, cet Hatari. A cette époque, Kuzali était infiltrée chez les Nyeusis, encore libre mais fidèle à sa promesse du au prince de Prideland. Alors qu’elle chassait l’un de ces quelques animaux qui n’avaient pas fui, son chemin avait croisé celui du Jangowas. Si elle avait su lire de la colère et de la rancœur dans son regard, elle n’avait pas vu cette haine dont les rumeurs amplifiaient la grandeur. Hatari n’était pas un lion fou mais un lion brisé. Elle comprenait cette lueur qui assombrissait son regard.

Un peu plus loin, Dhoruba s’était laissé choir contre l’herbe jauni et haletait tandis qu’Ahva tournait autour d’elle au petit trot. Elle ne semblait pas aussi fatiguée mais elle, contrairement à la rousse, ne venait pas de donner naissance. Conscience de ce détail et tout de même requinquée par ce long jeu auquel elles s’étaient prêtées, la jeune lionne repasse doucement au pas et ronronna lorsque la guerrière vint la rejoindre et lui gratouilla affectueusement l’encolure. Elle ronronnait doucement et dans cet élan d’affection, mima une petite morsure à l’épaule de la lionne tout en prenant soin de ne pas presser ses crocs. Ahva semblait définitivement avoir adoptée la géante.

Dhoruba après avoir rejoint les deux lions moins joueurs confia à la reine que sa fille serait une bonne chasseuse. D’abord étonnée d’une telle confession, Kuzali porta un regard maternel à son petit trésor. Une chasseuse ? Hier encore, il lui semblait voir son bébé miauler contre son ventre pour réclamer du lait. Elle fit un petit signe de tête à sa fille qui vint alors à sa rencontre et toutes deux se câlinèrent avec tendresse.

« Une chasseuse, hein ? Tu devras apprendre à être discrète… » dit la reine dans un regard complice et malicieux.
« Maman ! » protesta la princesse bien qu’un sourire étirait ses babines.

Après une rapide lèche déposée sur la joue de sa fille, Kuzali rit en cœur avec celle-ci. Toutes deux étaient très complices. Kumpa, Kuzali, Awena, Azaan et Ahva, tous les cinq formaient une famille heureuse et soudée mais la lionne aurait aimé qu’à eux s’ajoute son premier fils qui, malgré un apaisement durable, semblait de nouveau tourmenté. Ils ne demeuraient jamais avec ses frères et sœurs sauf à de rares exceptions quand Ahva venait lui forcer la patte mais là encore, elle devait retrouver son grand frère qui jamais ne dormait avec eux. Il était adulte maintenant et c’était difficilement réalisable pour la lionne qui ne cessait de voir en lui son premier garçon, celui qu’elle avait tant redouté mais qui l’avait délivré, celui qu’elle aimait plus que tout au monde. Par leur passé d’exilé et solitaire mais aussi par ces regards que tous posaient sur lui et opposé aux couronnes de fleurs que recevaient les trois princes, Kuzali porterait toujours une plus grande attention lui.

Imitant Dhoruba qui s’asseyait lourdement au sol, la princesse frotta une énième fois sa tête l’encolure de sa mère avant de venir s’allonger à ses côtés, reprenant une posture confortable tout en facilitant le visuel d’Usawa. C’était la première fois qu’elle observait un lionceau si tôt après sa naissance et elle s’émerveillait de son si petit museau, ses petites oreilles de la taille d’une griffe et ses miaulements décontenancés mais des plus adorables. Elle avait envie de le protéger. Venant immédiatement attirée son attention, Dhoruba proposa d’entraîner la princesse à la chasse mais également au combat. Les oreilles de la jeune oreille tintèrent par deux fois.

« Oui, je suis occupée. » annonça-t-elle dans un sourire pour apaiser la gêne de la rousse qui n’avait commis aucun mal. « Je serais ravie que tu enseignes à Ahva comment chasser, si tu parviens à te faire entendre bien sûr mais je pense qu’elle t’écoutera. »
« Et pour le combat ?! Tu veux bien ? »

Renchérit la princesse après une légère hésitation. Interpellée par cette demande pressante, la reine tourna le regard vers sa fille. Le regard d’Ahva ne mentait pas sur son désir brûlant. Lisant dans les iris ambrées de la princesse comme dans un livre ouvert, Kuzali devinait son mal-être suite à l’accident sur Outland. Son désir n’était nullement motivé par la revanche mais bien parce qu’Ahva ne souhaitait plus vivre telle humiliation. Son récit peu détaillé avait été complété par les marques visibles sur son corps. La princesse n’avait su que peu se défendre. Après un petit soupir qui terrifia l’adolescent, Kuzali lui répondit :

« Je n’y vois pas d’inconvénient. »

Soulagée et reconnaissante, Ahva pressa vivement sa tête contre la patte avant de sa mère. Cette nouvelle semblait parfaitement la réjouir. Se redressant noblement sur ses quatre membres, Ahva se tourna vers la géante et fidèle à la tradition, s’inclina respectueusement devant la lionne. La forme aurait pu être des plus présentables et princière si l’adolescent n’avait pas ajouté d’une voix frivole en redressant subitement la tête :

« J’ai hâte d’apprendre avec toi Dhoruba ! »

Bien qu’amusée tant la trahissait son sourire, Kuzali roula des yeux et se racla la gorge.

« Euh… je veux dire, merci beaucoup de m’accorder de ton temps. Je ne te décevrai pas. »

Son regard brillait de détermination. Elle était impatiente à l’idée de commencer ces entraînements d’autant plus qu’elle avait déjà entrepris de rendre visite aux Gardiens pour acquérir les bases du combat, Itan l’y avait initié. Son apprentissage pourrait ainsi se parfaire aux côtés de la géante qui, pour sûr, avait beaucoup à lui apprendre. Comme pour sonner le gong, le petit Usawa miaula brusquement. Amusée, Ahva revint prendre place face au lionceau et miaula en retour avant autant d’entrain. Malgré ses idées plus tranchées et son esprit plus ambitieux, Ahva restait encore une jeune lionne qui pouvait parler de désir guerrier pour subitement échanger un dialogue silencieux avec un nouveau-né. Sa famille avait l’habitude et plutôt que de s’en navrer, ils en riaient. Malgré les temps sombres qui avaient abîmé Prideland, la paix avait été restauré et voir leurs enfants grandir tout en conservant leur part d’innocence ne pouvait réjouir Kumpa et Kuzali. Sûrement Dhoruba et Kubeba comprenaient-ils.

« Quand est-ce qu’on commence ? »

Demanda l’adolescente un brin impatiente. Soucieuse de l’état de la rousse, Kuzali soupira doucement contre sa fille et ajouta, plus doucement :

« Dhoruba vient de mettre bas, laisse-lui du temps. »

Oh. Soudainement très compréhensive, Ahva baissa les oreilles tout en riant nerveusement. Ce serait vraiment irresponsable que de demander à une mère une telle chose, d’autant plus qu’elle s’en voudrait de chiper sa mère à Usawa. Souriant gentiment, elle hocha de la tête et se corrigea :

« Oui c’est vrai, désolée. J’attendrai sagement que tu sois en pleine forme alors ! »

La princesse saurait attendre. Cette proposition que lui avait fait la guerrière était très alléchante mais elle saurait prendre son mal en patience. En attendant, elle n’aurait qu’à parfaire les bases enseignées par Itan, ce ne serait qu’un gain de temps. Songeuse quant à ces merveilleuses possibilités qui s’ouvraient à elle, Ahva coulait un regard admiratif vers la rousse. Le courant passait très bien en elle et l’adolescent était persuadée qu’elle saurait lui enseigner un tas de choses. C’était une très bonne nouvelle.

« Nous ne voudrions vous déranger plus longtemps, tu es sûrement fatiguée. » lança Kuzali en coulant un regard bienveillant à la lionne.

Une naissance était éprouvant pour une mère d’autant plus que la reine ne se félicitait pas d’avoir laissé sa fille faire courir la lionne mais toutes deux semblaient si bien s’amuser. Ahva semblait un peu peinée de voir l’heure du départ s’annoncer mais sa déception était soulagée par l’idée de retrouver la lionne dans d’autres circonstances qui ô combien la faisaient trembler d’excitation.


[HRPG: Kuzali et Ahva ne sont pas encore parties mais elles s’apprêtent à le faire, je clôturai sûrement mon intervention dans ma prochaine réponse !]


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Dhoruba
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Dhoruba
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Dim 20 Nov - 20:35
- Trop pour un lion revanchard, mais peut-être pas suffisamment pour une alliance d'avides.

Soupira Kubeba froissant le front d'un air soucieux. Habituellement optimiste, le vieux mâle avait toutefois dû mettre un peu de vinaigre dans son eau. Auparavant docile, prompt à se laisser vivre, il était désormais, par la force des choses, sur le qui-vive, déjà investi du rôle de papa poule et de compagnon couveur. Toutefois, il sourit à sa reine, inclinant légèrement la tête pour remercier Kuzali de ses compliments ainsi que de sa dévotion envers Prideland. Certains rois aimaient la couronne tout en haïssant les responsabilités. Ceux-là étaient difficiles à déloger et plus nombreux qu'on ne le pensait. Les Pridelanders étaient bien tombés, et par chance, les enfants semblaient prendre le même chemin que leurs parents. Oui, ils étaient dans une période heureuse et il fallait la garder jalousement sans pour autant en perdre sa beauté de vue.

Surpris par la proposition de Dhoruba, spontanée, Kubeba avait premièrement esquissé une mimique lassée. A croire que sa compagne ne savait se tenir deux minutes tranquille. D'un côté c'était épuisant, de l'autre c'était une de ses caractéristiques et il l'avait accepté ainsi. Le fait que Kuzali accepte aussi facilement de confier l'adolescente aux pattes de la rousse lui démontra une fois de plus combien cette dernière était parvenue à s'intégrer malgré les prognostiques du début, mauvais. Un instant, il se souvint du grand échalas misérable mais patient qui attendait d'être accepté, aux abords du clan. Kubeba avait su plus tard qu'Alois avait accéléré son intégration. A l'époque, Dhoruba se joignait de temps en temps aux chasseuses de Prideland pour les aider à abattre une proie. Partager avec elles le fruit de cette dernière avait crée des liens qui avaient mis un certain temps à se consolider dû le handicap de la lionne. A force pourtant, elle avait réussi à gagner la confiance des autres et surtout des mamans qui, au début, lui refusaient l'accès à leur progéniture qui avait toujours fasciné Dhoruba. Après avoir craint elle-même de toucher ces petits êtres, au risque de les tuer, elle était maman pour la troisième fois de sa vie, et pour la première en toute connaissance de cause. Les années avaient passées, volées mais il n'y avait somme toute rien à regretter.

- Nous allons y aller, ce serait en effet préférable.

Fit le lion en devançant Dhoruba qui aurait été capable de reprendre son souffle à la va-vite pour commencer l'entraînement d'Ahva directement, gonflée par l'honneur que lui avait fait Kuzali. Son patriotisme était tel que la lionne considérait recevoir le cadeau et non l'offrir avec ce nouveau rôle de mentor.

- Bientôt, je vous remercie pour votre confiance Dame Kuzali, vous verrez comme elle sera douée votre petite. Ahva, la première leçon de tout guerrier et même chasseur, c'est de garder son honneur, et d'être digne.

Deux traits de caractère déjà entrevus par la rousse qui avait bon espoir de former l'adolescente convenablement. Avec des parents aussi droits, elle ne doutait pas qu'Ahva serait une excellente chasseuse ou guerrière, selon ce qu'elle préférait-vu ses yeux étincelants, même Dhoruba avait remarqué que son goût penchait pour le second rôle.- C'était à elle de se montrer à la hauteur de la fille du roi.

- Au revoir Ma reine, Princesse.

Ébranlant sa vieille carcasse pourtant rajeunie depuis la naissance de son fils, Kubeba incita la rouquine à se redresser à son tour. Admirative, béate après ce qui venait de se passer, la lionne serait bien restée sur place, comme pour s'assurer qu'elle avait bien enfin rencontré Kuzali, qu'elle lui avait parlé et renforcée son pressentiment à son égard. Une vraie reine du soleil.

Un peu chancelante mais heureuse, Dhoruba prit Usawa entre ses crocs avec une délicatesse dont personne ne l'aurait cru capable, elle la première. Sa silhouette souple quoique légèrement raidie par la douleur de l'accouchement encore présente se découpa dans les hautes herbes qu'elle surpassait légèrement comme son mâle à peine plus grand qu'elle. Elle s'ébroua, déclenchant un petit gémissement de protestation d'Usawa attendrissant, puis après un dernier salut qu'elle s'attacha à faire, la lionne suivit Kubeba vers la maison. Il lui semblait qu'elle ne serait plus jamais aussi heureuse de sa vie, même si pour que ce bonheur soit entier, il lui manquait Alois et Thamani sa fille, toujours vivante, toujours présente, mais également si absente.


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Ce qu'il y a de bien avec l'Amour, c'est qu'on n'a pas besoin d'être intelligent pour savoir aimer.

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