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Le bonheur est un chemin qu'il faut juste s'habituer à prendre [Libre]
Dhoruba
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Dhoruba
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 35
Messages : 390

Mon Personnage
Espèce: Lionne d'Afrique
Âge: 8 ans
Rang: Membre de Prideland
Alignement: Choisissez votre alignement
Relation(s):

Jeu 18 Aoû - 23:27
[HJ: Pardon pour la longueur du texte, mais j'avais à coeur d'écrire la réelle "première fois" de Dhoruba, que Kuzimu leur a dérobé à elle et à Alois. A la fin du texte, elle part se promener et entend un bruit (une entrée en matière un peu bateau mais du coup, facile à adapter pour n'importe qui.) Kubeba son compagnon est loin d'ici. N'importe qui peut venir, je serais enchanté(e) de le recevoir pour faire vivre un peu ce topic. Je serais un peu triste d'avoir écrit un Solo donc n'hésitez pas, je vous accueillerai à pattes ouvertes Smile ]
 
Aux herbes froissées
Témoins de rires élancés, 
De souffles fraîchement coupés
Et d'esquisses de poèmes écourtées.
 
ce petit passage de terre, 
Dont j'ai flatté les pentes douces
Fleuré le pelage marbré de vert
Brisé les pierres et séché les sources.
Humble satin d'herbes éphémères.
Toujours ce même chemin discret, 
Qui reçoit sans jamais se dérober,
Mes pas dansants, mes larmes guerrières,
 
Et ma vie toute entière.  
(Vendredi 19 août 2016)
Le temps s'égrainait doucement, ils marchaient, sans mot dire, l'un à côté de l'autre. Le silence lui-même gardait son souffle coupé, par crainte de déranger les deux animaux. La tête basse sans pour autant aborder un air triste, Dhoruba semblait concentrée sur sa propre marche, à la fois lourde et légère. Kubeba la dépassait parfois d'un petit trot avant de s'arrêter pour attendre sa compagne qui conservait son pas égal. Les oreilles en alerte, le mâle démontrait une certaine impatience, toutefois bien contrôlée. Plein d'attention envers la lionne, il prenait garder à la frôler ce qu'il fallait, à l'interroger du regard suffisamment sans pour autant la soûler de paroles non dite. De celles que l'on prononce en silence et qui voyagent d'un coeur à l'autre, lourdes de sens, promesse d'un bonheur potentiel pouvant se briser avant même de naître au moindre faux pas. 

C'était la  féline qui avait guidé Kubeba jusqu'au Baboab, car il lui était inconcevable d'écrire un nouveau chapitre de sa vie ailleurs qu'ici. Comme des paliers, la géante avait posé chaque sentiment dans un lieu. Dans le cimetière des éléphants, les os d'Ange n'étaient plus que des grains de sable désormais, ses restes étaient si infimes déjà la dernière fois. Au baobab, il y avait sa vie avec Alois, et le symbole de la vie. Quant au marécage, la femelle avait décidé d'y faire une croix, simplement. Elle était bête, autant en profiter, oublier, ne pas se conforter dans ses introspections, juste continuer à aller de l'avant. La philosophie, la psychologie ça n'était pas pour elle. 

- Es-tu sûre ? 

La voix de Kubeba avait résonné malgré qu'il ait chuchoté tant l'écho portait. Où était-ce la force de ces paroles briseuses de silence qui avaient traîné le bruit jusqu'à l'autre bout de la lande ? Dhoruba comme surprise quoique loin d'être outrée avait levé vivement les oreilles. Lui seul avait le droit de casser le silence et puis, ils étaient arrivés, ses mots avaient leur sens. 

]- Oui. 

C'était bref mais si vrai que le lion n'insista guère malgré les conséquences de leur décision commune. Il allait être père pour la première fois pour son plus grand bonheur, bien qu'il avait fait passer le bien-être de sa compagne avant. Désormais que la lionne avait accédé à son désir, la tension retombait. S'il aurait supporté un non, il était évident que le "oui" le transcendait, l'emplissait d'une joie anticipée sans fin et dans le même temps de multiples questions. A commencer par pourraient-ils procréer ? Dhoruba n'était pas encore âgée, sa carrure, la blancheur de ses dents lui promettaient de bien beaux jours, de la même façon que lui-même n'était pas du genre à vieillir vite, il n'y avait qu'à voir sa mère, toujours fringante du haut de ses 12 ans et demi. Néanmoins, demeurait une petite inquiétude à ce niveau. Ensuite, il avait bien sûr peur de ne pas être un bon père, même s'il ne se débrouillait pas si mal comme beau-père ou oncle avec Neralu, sans oublier les multiples autres interrogations existentielles. Sa seule certitude était en fait qu'il voulait des bébés, et avec Dhoruba, malgré le risque de transmettre sa déficience mentale à un ou plusieurs des lionceaux. 

La lionne, passive pour l'instant s'était simplement couchée dans le sable encore chaud sous les rayons d'une lune naissante, généreuse et ronde, comme une promesse d'abondance. Seulement, Kubeba ne se contenterait pas de l'attitude pourtant compréhensible de sa compagne. En effet, malgré ses deux portées, Dhoruba n'avait jamais vraiment fait l'amour. Le premier acte était né d'un pari entre Alois et les mauvais garçons de son ancien clan, la tendresse n'y était pas, quant au second, inutile d'y faire référence, Kuzimu avait laissé sous son pelage de longues cicatrices. Ces dernières étaient cachées par la fourrure orangée de la femelle mais sous sa patte charmeuse, Kubeba pouvait sentir l'irrégularité de la peau, pourtant bien lisse qui s'était imposée de son mieux lors de la guérison. Pas d'infection, Dhoruba était forte, mais elle demeurait marquée au coeur. C'est pourquoi il se refusait aujourd'hui à seulement la prendre. 

Tendre et joueur, il éveilla patiemment les ardeurs de la grande femelle qui se redressa pour le regarder trottiner autour de sa personne. Finalement la grande lionne jeta une patte en avant pour provoquer le mâle qui la regardait d'un air taquin. Elle devrait y mettre du sien pour l'attraper vraiment. Le jeu fendit un sourire sur les babines des deux lions qui se comportèrent comme de jeunes enfants pendant un bon moment jusqu'à ce que l'odeur des chaleurs de la rousse les rappellent à leur âge, celui d'aimer et de semer. 

Kubeba lécha doucement le dos de Dhoruba, se riant d'elle en la prenant à rebrousse-poils, faisant naître des frissons tout le long de son échine et la dépeignant totalement. Il s'appliqua à mordiller ses oreilles, à alterner la pression de ses crocs sur sa nuque, tantôt timides, tantôt fermes, mais jamais brutaux. Puis il entra, doucement. L'acte dura une bonne dizaine de minutes, il n'avait pas été amoureux de Kimaya mais avait retiré de leurs ébats une certaine expérience. Il avait du mal à résister mais elle devait sentir son amour, concevoir volontairement et explorer à son rythme les étapes de ce qu'elle n'avait jamais vraiment compris. 

Lorsque le mâle se retira, la lune avait déjà assiégé le ciel et Kubeba se sentait serein, sûr que Dhoruba était enceinte. De toutes façons si ça n'avait pas marché, il suffirait de recommencer, mais cette étreinte avait été si intense que c'était bon il allait être papa. Quant à la rousse, étant été gestante à chaque fois du premier coup, elle était aussi persuadée de porter les semailles de son compagnon. Pour l'instant, la lionne ne percutait pas vraiment, cependant, elle était tranquille aussi. Son esprit simple lui donnait le pouvoir de se satisfaire du moment sans s'inquiéter sans cesse d'un futur éventuellement noir. A chaque jour suffisait sa peine. 

]- J'aimerais aller me promener.

Le ton était doux mais sans appel. Sans trop savoir pourquoi, Dhoruba avait envie de se balader seule. Kubeba la laissa faire, sans doute voulait-elle faire la paix avec son passé, ou simplement changer la signification qu'avait le baobab dans sa tête ? Peu importe. Roc tranquille, le mâle décida de faire confiance à la rouquine, même si son regard ne put résister à l'envie de se poser sur son ventre, comme s'il allait grossir d'un coup. 

- ça prend son temps, tu sais, quand ça grandit dans le ventre. 

Constata simplement Dhoruba, énonçant ses mots comme une leçon, sans même se moquer du mâle qui, peut-être ne savait simplement pas comment ça se faisait. Quelle honte y aurait-t-il après tout ? Elle-même n'était au courant de rien. Les choses, il fallait les apprendre. Ça prenait aussi son temps, l'apprentissage. Kubeba lui rit de bon coeur sans qu'elle ne sache pourquoi, il déposa une tendre léchouille sur son museau puis l'invita à partir d'un petit coup sur les flancs.

La grande lionne commença sa ronde, suivant le tracé des frontières que les Pridelanders et les Mositus jadis exilés avaient tracé. Les odeurs avaient disparu mais Dhoruba connaissait le chemin par coeur. Par automatisme, elle flairait les herbes hautes ou les arbres qui servaient de points de marquage. Sans y apposer des griffures ou de l'urine pour autant, discrète, la femelle continua sa route, débarrassée de son devoir de gardienne.

Toutefois, son passé revint à vitesse grand V lorsqu'elle entendit un bruissement. Entraînée, la lionne se mit de suite sur ses gardes, conservant néanmoins une attitude non agressive. Elle sortit même des fourrées pour offrir sa silhouette aux rayons de la lune qui la découvraient, la rendant éventuellement moins menaçante. Sans mot dire, elle invitait l'inconnu(e) à se montrer. Aujourd'hui elle pourrait bien être causante. 


Avatar: ©️ Prince Voldy ! Merci
Signature par Alois ! Merci

Ce qu'il y a de bien avec l'Amour, c'est qu'on n'a pas besoin d'être intelligent pour savoir aimer.

Le bonheur est un chemin qu'il faut juste s'habituer à prendre [Libre] 1407531739
Dhoruba
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