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The sun is high, you have to be happy
Kibaki
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Kibaki
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Mar 1 Déc - 3:36
Ahhh… Comme il fait bon de sentir les doux rayons du soleil contre ma fourrure. Cette journée est parfaite en tout point. L’astre solaire est haut dans le ciel et d’aussi loin que porte l’horizon, pas l’ombre du moindre petit nuage. Je m’étire lentement, savourant le jeu de mes muscles enroués sous ma peau. Cela fait bien quelques semaines que je me suis remis en route, le large m’appelant à reprendre la marche sans fin qui souligne la vie de tout nomade. Pourtant je sens toujours la fatigue qui ce pointe quand vient le soir, mon corps se réhabituant peu à peu à la vie de voyageur. Ce léger état d’épuisement constant n’atténue en rien le plaisir que j’éprouve toujours à explorer un peu plus ce monde qui est le notre. Je termine lentement mes échauffements routinier, aussi bien par habitude que par sécurité. Oh, je doute sérieusement que quiconque me prenne en chasse par cette chaleur épaisse. Mais prudence est mère de sureté et c’est donc sans le moindre empressement que je prends soin d’étirer chaque muscle de mes pattes. Surtout ceux de la gauche.

Je laisse une grimace s'échapper. Un peu plus guérit chaque jour mais toujours sensible. Je donne quelques coups de langue rapide sur les cicatrices, faisant fuir la sensation de picotement qui persiste malgré le temps qui c’est écoulés depuis. Encore une fois je n’es pas à me plaindre. Ma patte aurait pus perdre la force de me porter pour toujours, devenant un poids mort irrémédiable et tous cela parce que… Non, suffit. Je ne veux pas m’en rappeler. Si je pense à sa maintenant, mon raisonnement ne fera que suivre son courant habituel et je n’en es pas envie. Secouant la tête, je force mon esprit à replacer tous cela dans un recoin éloigné. Une fois de plus. Voyons donc, la journée est beaucoup trop belle pour la perdre aussi bêtement. Je suis en bonne santé, mon ventre est repu et avec cette chaleur écrasante je ne rencontrerai certainement aucun prédateur! Non vraiment, je ne peux demander mieux. Je redresse la tête, laisse filer quelques notes légères et enjoués et entame la route. Le tempo que je chantonne entraine rapidement le reste de mon corps à se déhancher doucement sans pour autant nuire à mon avancer. Chaque note est clair, chaque pas précis.

Mes prunelles parcourent joyeusement les parcelles de terres dorées qui s’étire devant elles. Du brin d’herbe solitaire à l’arbre centaine tout est source d’inspiration quand ont sait où regarder. Ma route croise celles de quelques herbivores qui broutent par ci par là. Aucun ne me fuit, mon attitude étant tout sauf celle d’un chasseur à l’affut. C’est seulement après quelques mots échanger auprès d’une jolie gazelle que je le remarque. Ce fumet si particulier appartenant à d’autres félins. Hum… Que j’ai déjà sentit d’ailleurs. Intrigué de savoir des Mositus par ici je détourne un peu mon trajet pour aller voir. La curiosité est un vilain défaut que je savoure pleinement. Et puis bon… C’est l’un des deux seuls clans de lions que j’apprécie un tant soit peu. Et qui sait, peut-être cela vient-il de Baradi? Elle qui rêvait de voyager.

Je souris en mémoire de ce joyeux souvenir. Bien évidemment, l’odeur révèle rapidement un grand nombre d’individus et à chaque parfum qui se rajoute, mon hypothèse de revoir la jeune lionne avoir entamer son périple diminue. Mes pattes s’arrêtent finalement lorsque mes yeux se posent sur ce qui semble être plusieurs silhouette féline. Une grande famille? Un groupe de chasseur? Quand bien même pas tous des voyageurs partis découvrir le monde? Même si mes prunelles n’en distingue par plus de dix, mes narines me confronte à près de tout un clan. Tout simplement trop de lion dans le coins pour qu’ils n’y est pas plus de raison que cela. Surtout que je commence à douter du fait qu’il soit tous Mositus. Un arôme différent flotte dans le coin et je l’es déjà sentit aussi… Où déjà? Je ne sais plus… Enfin, ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est que par cette chaleur, la majorité des lions ce prélasse alors je peux fouiner dans le coin sans trop m'inquiéter. Je reprends donc le pas et ma chanson là où je les avais laissés. Je parviendrais bien à trouver une sentinelle pas trop effrayante ou un ados rebelle en vadrouille à qui poser mes questions. Un lionceau serait parfait… Petit, pas effrayant et inoffensifs… Mais aussi éloigné de la troupe, il ne faut pas rêver non?


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Moe
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Ven 4 Déc - 19:34
Un saut. Deux sauts. Trois sauts. Quatre sauts. Cinq sauts... une gamelle. Nouvel essai. Un saut, deux sauts, trois sauts, quatre sauts... boum. Tête sur le sol, pattes en l'air, poussière collante sur le pelage. Je lâcha un cri de pure frustration en voyant la petite gerbille partir en courant. J’abandonnai mon ancienne tactique consistant à imiter le moindre de ses faits et gestes (et qui, de toute manière, ne semblait pas concluante) afin de la courser avant qu'elle n'atteigne le petit terrier dans le sol craquelé de la vallée. Elle eut un dernier bond, et je la vis disparaître au fond du trou. Moi, pris dans mon élan, je racla la terre de mes pieds pour ralentir ma course, mais mes pattes heurtèrent l'entrée de sa maison et je poussa un énième hurlement en sentant mon corps basculer beaucoup trop rapidement vers l'avant. Je rencontra une nouvelle fois le sol, avalant du même coups la boue sèche qui le recouvrait. Je pesta, me mit à cracher les gravillons de ma bouche et tousser la poussière qui les avaient suivis. Ma mère avait raison. La chasse, ce n'était pas réellement mon domaine d'expertise. Mais au moins, cela m'occupait le temps qu'elle aille parler avec certaines de ses amies, elle qui refusait de me confier à qui que ce soit, les estimant peu dignes de confiance et lâches. J' Haussai les épaules. Elle ne pensait surement pas à ce qu'elle avait dit. Ma tête brunâtre s'ébroua, faisant voler une pluie de grain sablé hors de la petite touffe qui trônait sur ma tête. Dans quelques années, elle sera suffisamment imposant pour encadrer le reste de mon crâne. Je souris à cette pensée : à ce moment là, je deviendrai réellement plus grand, plus autonome. Peut-être que la maturité de l'adolescence m'aidera à prendre plus d'assurance? Soupir. Mieux ne valait-il pas trop rêver. Je me remis sur mes pattes, et me rassis, puis me mis à gratter mes côtes, qui démangeaient à cause de la saleté. Au moins, je ne saignais pas. Tant mieux. Mon cerveau n'aurait pas survécu à un tel choc.

Je tourna un regard curieux autour de moi, scrutant l'environnement avec un peu de prudence. Maman disait que beaucoup d'animaux étranges traînaient par ici. Peut-être même dangereux. Un frisson traversa mon échine à cette pensée.. Dangereux, hein? Susceptible de me blesser ou d'être blessé? Avec du sang? Assoiffé de mort et de sadisme? Ma gorge se bloqua. Elle rigolait n'est-ce pas? C'était juste une idiotie pour me faire peur et m'éviter de m'éloigner de la maison? La vallée était vide de vie, en tout cas. Je me détendis légèrement. A droite : personne. A gauche : personne. En face : personne. Ais-je vraiment besoin de mentionner derrière? Non. Ne pas regarder. Coup d’œil discret : personne. Un souffle soulagé passa mes lèvres. Bien. J'étais donc totalement seul, tranquille, l'unique être vivant ici à chasser les gerbilles et les souris. En parlant du loup. Une petite queue apparut en dehors du trou, frémissante, tout comme mon excitation nouvellement grandissante. Je bondis me cacher derrière un rocher non loin, attendant. La queue disparut, remplacée par la vision d'une petite truffe humide qui semblait humer l'air. Je me tassa encore plus derrière ma ridicule petite cachette, et la regarda s'extraire de son terrier, prudente, méfiante. Mon cerveau me hurlait de lui sauter dessus, mais le souvenir de mes précédents échecs s'imposa de lui-même. A la place, je m’aplatis sur le sol, rampant comme un serpent vers ma proie qui, maintenant totalement sortie de son refuge, nettoyait son petit pelage salis de poussière et de terre. Elle levait sa petite langue contre sa patte, puis l’aplatissais, toute nerveuse, contre ses oreilles bizarres. J'approchais. La gerbille ne se retournait pas, mais je sentis son corps se tendre, et son museau se leva. Je continua. Ses oreilles se levèrent, droites comme du bois. Je m'arrêta. Un peu d'élan, j'étais assez près... Un saut.

Cette fois, je sentis son pelage entre mes griffes. Je serra les pattes, l'emprisonnant fermement dans mon emprise, faisant fi de ses petits piaillements aigus et désespérés. Mon cœur battait à la chamade, et je souriais comme un imbécile, fier de moi, profitant de la légère hausse de mon égo et estime, savourant ma victoire. Maman serait fière de moi ! Malheureusement, je ne savais pas comment je pourrai la ramener à la maison. Si je la tuais, elle allait mourir... Logique jusque là. Ce n'étais pas le problème. La tuer moi revenait à la faire saigner, avoir du sang sur les crocs et les pattes. Cette pensée m'arracha un frisson d'horreur. Le seul moment où la vue du sang ne me faisait pas vomir était sur de la nourriture déjà morte, ou des cadavres. Mais infliger ça à des êtres-vivants... Beurk ! Perdu dans mes réflexions, je ne remarqua pas que mon emprise s'était desserrer, et ce n'est qu'en entendant le cri de victoire de ma proie qui s'échappait de celle-ci que je revins brutalement sur terre. J'eus un souffle affolé et, pour la troisième fois depuis le début de cette belle journée, lui courut au train. Je la regarda zigzaguer comme un zèbre dans des directions tout à fait aléatoire qui eurent trop fait de me faire tourner la tête. J’accélérai mon allure en espérant réduire la distance qui me séparait d'elle. Cela marcha. Je me rapprochais. Mais je ne sentis pas la fourrure beige quand je rebondis. Juste une énorme douleur dans ma tête, et la sensation du sol sur mon dos. Je gémis dans l'incompréhension, et releva la tête pour me remettre en marche. Ce n'étais surement qu'un rocher après tout... Mon cœur se figea. Ho non... certainement pas... Devant moi, un grand animal que je n'avais jamais vu, pelage jaune et tâché de point noirs.Je déglutis devant lui. Il allait me tuer? Je l'avais bousculer non...? il allait me faire du mal? J'aurai dû écouter ma mère, idiot idiot idiot... ! Qu'est-ce que je pouvais dire? M'excuser? Je déglutis difficilement, et bredouilla un minuscule:

- Ger... Gerbille?

Si j'avais pu me frapper, croyez-moi que je l'aurai fait...




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Jeu 10 Déc - 21:04
Une note, un pas, un trille, un bond. C’est avec une allure on ne peu plus nonchalante que j’arpente les environs à la recherche du parfait félin à accoster. Pourtant, tout n’est question que d’apparat. Je m’arrête à intervalle irrégulier sans arrêter de chantonner sur un ton joyeux et désinvolte, parcoure les environs du regard, tourne et retourne mes oreilles en directions de tous les sons possibles. Bref, je maitrise l’art de la surveillance élégante. C’est après un moment que mes prunelles se posent sur le premier félin qui semble répondre à mes critères de recherche. Une jolie lionne à la fourrure fauve sombre. Étendus de tout son long sur un rocher, elle semble mener un tour de garde des plus monotones. Ma visite saurait certainement la distraire et lui soustraire les quelques informations que je désire.

Je fais un pas dans sa direction ce qui attire finalement son attention. Sa posture reste désinvolte et aucune menace n’est visible dans son regard, pourtant, mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Il vient tout juste de lui pousser une deuxième tête! Je cligne des yeux, persuadé d’halluciner. Le soleil doit me griller le cerveau. Deux têtes, c’est impossible non? Quoique… Il y aurait de quoi inventer toute qu’une histoire. Tout comme mon envi de m’approcher, mon élan créateur meurt dans l’œuf. La deuxième tête se s’épare du corps, révélant son appartenance à une toute autre lionne. Ah… Erreur de perception… Je grimace, baisse la tête dans une allure non agressive et contourne de loin le rocher où siège les deux sentinelles. Pendant un cours instant, je me suis laisser berner.

Ma voix c’est tue et mes prunelle n’observent plus les alentours que par habitude, regardant sans enregistrer ce quelles voient. C’est bête, car j’aurais très certainement remarqué la petite boule de poil sombre qui répond entièrement à tous mes critères possibles. Mes pensées sont ailleurs, creusant pour trouver une histoire qui pourrait tourner autour d’une lionne à deux têtes. Après tout, les meilleurs contes peuvent venir de partout… Mes oreilles se redressent soudain, forçant mon esprit à revenir à la réalité. Je lève la tête tout juste à temps pour apercevoir le jeune félin qui fonce dans ma direction. Quoi, une attaque? Mes muscles se tendent, prêt à fuir quand une toute petite gerbille passe sous mon museau. Surpris, pris de cours, je reste bêtement à fixer le sol tendit que le lionceau, prit dans son élan fonce contre mon poitrail.

Tendus comme je le suis, il n’est pas surprenant de le voir rebondir pour retomber sur le dos avec un manque de grâce choquant pour un félin, mais pardonnable à la vue de son âge. Ont s’étudient un moment en silence. Comprenant qu’il poursuivait sa proie et qu’il ne désirait pas m’attaquer, mes muscles se détendent et un léger sourire éclaire mon visage. Suis-je aussi chanceux que cela? Une rapide inspection des alentours me le confirme. Aucun adulte en vue, aucun son suspect et tout comme je renifle l’air ambiant pour confirmer avec un troisième sens l’information, le jeune inconnus parle. Quoique parler… C’est un bien grand mot. Je dirais plutôt qu’il s’exprime par un mot unique, proche de la monosyllabe qui en plus, manque légèrement de sens.

Je m’assois, persuadé que même en le désirant, il m’es impossible d’effrayé la pauvre bête. Lui lion, moi guépard… Simple et logique non? Il doit juste être un peu sonné et choqué d’avoir perdus sa gerbille. En parlant du petit rongeur, je prends soin de poliment répondre à sa « question ».


-Je crois qu’elle est partit de ce côté.

Je lève l’une de mes pattes antérieures pour lui pointer une zone recouverte d’hautes herbes. Bonne chance pour la retrouver sa gerbille, autant en chercher une autre. Je ramène mon regard sur mon interlocuteur, considérant le dossier « partit de chasse » clos.


-Je me présente, Kibaki, Barde errant. Aussi connus comme Fils du vent, Poète lyrique, Chansonnier curieux, Compositeur interprète, Conteur d’histoire et de légendes en tout genre, parfois même Messager du destin, pour ne nommer que le principal. Je suis honoré de recroiser ainsi la route d’un membre de votre clan jeune Mositus, pourrais-je avoir l’honneur de connaitre votre nom?


Quoi? Comment sa un peu barbant comme présentation? Au contraire, il est bien important de tout souligner. Pour l’heure, je suis surtout connu sur Freeland et Prideland alors si je veux que ma réputation s’étende, je dois bien me faire un peu de publicité! Surtout par les temps qui cours. Avec les changements de pouvoirs, le mouvement des troupeaux et les vagues de chaleurs, distraire les autres contres quelques bouchées en vaut la peine. Et malgré les risques à s’approcher des lions, le jeu pourrait à long terme en valoir la chandelle. Mais passons, car à court terme, je suis surtout intéresser à combler ma curiosité. C’est bien pour sa que j’ai pris l’initiative de forcer les présentations non?


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Sam 12 Déc - 22:09
Ma curiosité s'intensifiait au fur et à mesure que je l'observais. Il ne ressemblait à aucun animal que j'avais rencontré dans ma très courte existence. Il n'était certainement pas un lion, ni même une mangouste. Une hyène alors? Maman m'avait toujours dit qu'elles étaient terrifiantes, et d'une fourrure étrange. Mais je croyais qu'elles étaient plus sombre, moins élégantes. Prenant un peu de recul lorsqu'il se mit à s'asseoir (on ne sait jamais, peut-être qu'il allait prendre de l'élan pour m'attaquer). Mes oreilles se rabattirent prestement contre l'arrière de mon crâne, et j'envisageai rapidement la fuite la plus rapide et efficace. Sa bouche s'ouvrit. Mes membres se tendirent, prêt à foncer vers la maison à la moindre menace.

-Je crois qu’elle est partit de ce côté.


Mes oreilles se redressèrent d'un coup, surpris par cette réponse. Mon visage s'écarquilla dans une moue d'incompréhension, et le temps que les rouages de mon cerveau se mette en marche, je garda un profond silence face à cette phrase étrange. Puis, ce fut l'illumination. Quelque chose se débloqua, et je sursauta face à cette révélation. La gerbille. Cette ignoble petit rongeur qui m'était passé entre les pattes. La honte se précipita sur mes joues, et je baissa la tête, trouvant le sol d'un seul coup extrêmement fascinant. Je jeta malgré tout un petit coup d’œil vers l'endroit indiqué, et vis en effet une petite boule de poil qui sautillait dans les fines herbes asséchés qui jonchaient sur le sol désertique de la vallée, comme des cadavres conservés par le soleil, vestiges d'une végétation autrefois fleurissante et maintenant sèche de toute vie. Néanmoins, ce ne fut pas vraiment cela qui me rendit triste. Plutôt le fait qu'on ait vu mon échec, une fois de plus. Si je ressasse ce sujet? Que voulez-vous, c'est dans ma nature. Et j’espérais sincèrement que celle de mon interlocuteur n'était pas le sadisme ou la joie de jouer avec sa proie avant de la tuer... voir la manger. Cette pensée m'arracha un frisson d'horreur. Mais dans sa voix, je n'avais pourtant décelé aucune fourberie. Les meilleurs prédateurs étaient ceux qui pouvaient appâter leur proie. Je me recula encore un peu, la queue fourrée entre mes jambes. Rarement j'avais eu l'air aussi craintif. Il faut me comprendre après tout : les autres êtres vivants que je rencontrai était de ma race, alors que là... je ne savais même pas quel genre d'animal il pouvait bien être. Une hyène qui avait un peu trop apprécié le soleil?

-Je me présente, Kibaki, Barde errant. Aussi connus comme Fils du vent, Poète lyrique, Chansonnier curieux, Compositeur interprète, Conteur d’histoire et de légendes en tout genre, parfois même Messager du destin, pour ne nommer que le principal. Je suis honoré de recroiser ainsi la route d’un membre de votre clan jeune Mositus, pourrais-je avoir l’honneur de connaitre votre nom?


-Hein?

Ce fut la seule chose intelligente que j'arrivai à articuler après cette tirade dont je n'avais saisie que la moitié des mots. Le reste s'était volatilisé dans les méandres de ma cervelle tremblante et gélatineuse. Les seules syllabes desquelles j'avais réussi à tirer un quelconque sens étaient celles-ci : Kibaki, poète, messager du destin, mositus, honneur, nom. Ce qui, sans qu'il soit réellement nécessaire de vous le signaler, me laissait avec peu de chose. Pourquoi je le disais alors? Je ne sais pas, peut-être dans l'espoir que vous y ayez compris quelque chose et puissiez m'aider à retranscrire ce message codé car, de toute évidence, il n'y avait pas que son physique qui m'était étranger, mais son langage l'était tout autant. Ors, comment communiquez avec quelqu'un que vous ne pouvez pas comprendre? Difficile, n'est-ce pas. J'avais néanmoins réussis à discerner quelques phrases : il s'appelait Kibaki. C'était un messager du poète, un chansonnier d'histoire et un lyrique du vent. J'arquai un sourcil. Bien. Rien n'avait de sens dans tout ce bazar. A part peut-être qu'il me demande mon nom. Nouvel effroi qui me glaça les os et titilla ma, déjà très active, paranoïa. Mon nom? Pourquoi? Il voulait être certain de me retrouver, et savoir comme je m'appelais était le meilleur moyen pour retrouver ma trace afin de me traquer et de tuer toute ma famille (qui, sois disant passant, se résumait à ma mère) avant de m'arracher à mon doux foyer et de m'enlever pour ensuite me torturer dans des souffrances inimaginables? Je pinça fortement mes lèvres, décidé à ne pas lui souffler une seule information. Mon cerveau fourmillait de scénario catastrophe, et la fuite se représenta à moi comme la meilleure des solutions. Après tout, elle ne m'avait jamais déçue.

- Bon et bien... heu, je... je vais partir mon...monsieur... ravi d'avoir rencontré un compositeur du destin.. !

Je me mis à rire bruyamment, comme pour me donner un peu d'assurance, le tout en faisant un pas vers l'arrière, puis deux, trois, et quatre...




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Ven 18 Déc - 18:34
Wouah… Est-ce moi où je parle dans le vide? Le regard du lionceau m’évoque le néant absolu de l’incompréhension. Je n’es pourtant rien dit ou fait de choquant… Bien j’imagine qu’il prend tout son temps pour se remettre de mon apparition. Il est vrai que pour le « roi des félins » ce faire surprendre par un guépard doit être un peu insultant. Ce doit être cela oui. Je reste donc patiemment assis, souriant toujours au lionceau. Lorsqu’il entrouvre légèrement le museau, je suis persuadé qu’il va finalement ce présenter et ainsi répondre à ma question. Hein? … Comment ça hein? Ce n’est quand même pas son nom ma parole! Quel parent indigne appeler ainsi son petit? À moins que... Oh non, j'ai compris. Un attardé… Voilà à qui j’ai affaire. Un lionceau à l’intelligence limité qui n’a, de toute évidence, pas compris un seul mot de ce que j’ai dis.

Mon sourire fond rapidement pour ne devenir qu’une simple moue désappointée. Moi qui désirait obtenir quelques infos… Sa ce présente mal… S’accordant silencieusement au cours de mes pensées, voilà que la boule de poil pince ces lèvres dans une mimique assez claire. Il n’a pas envie de parler. Ah, misère! Quoi de plus dramatique pour un grand orateur tel que moi qu’un public muet? Bon, d’accord, je m’emporte un peu. Reviens sur terre Kibaki, ce n’est qu’une boule de poil. Bien décidé à en retirer quelque chose, je m’apprête à reprendre la parole quand il ce décide finalement à le faire lui-même. J’aimerais bien me dire : Et bien voilà, c’était pas compliqué! Mais non, le jeune félin semble s’être donner comme but ultime de me faire perdre mon temps. Le voilà qui déclare devoir partir et c’est d’ailleurs ce qu’il commence à faire, reculant petit à petit.

Hein? Quoi? Mes oreilles se redressèrent et je fronce légèrement des sourcils. Cette façon de parler si incertaine... Ce rire presque forcé ajouter à sa façon de s’éloigner sans me perdre de vue… Je rêve où il me fuit? C’est absurde, insensé! Les lions ne craignent pas les guépards voyons! Et pourtant, je ne peux contredire mon instinct qui me hurle sa position de dominance. Je fais taire le petit recoin de mon esprit qui compare le jeune lionceau au chaton que j’étais autrefois. Pas question de le prendre en pitié. Bon, je ne pense tout de même pas abuser de la situation pour l’effrayer encore plus, ce serait mauvais pour ma réputation… Mais une épreuve de courage pourrait être la bienvenue pour ce petit.

Je retrouve mon sourire charmeur et me lève haut sur mes quatre pattes.


-Tu rentres chez toi? Excellent! Je te suis petit! Je désirais justement parler à un adulte de ton clan, mais je t’avoue ne pas savoir ou vous vous êtes installé.

Je referme mon clapet aussitôt, taisant les autres mots qui ne cherchaient qu'à s'échapper avec leurs confrères. Des phrases simples et courtes, Kibaki, simples et courtes. Je souffle un peu, sentant l'épreuve du quassis silence qui ce dessine devant moi puis je m’avance de deux pas, rattrapant sans le moindre effort la distance creuser par le petit froussard. Bon, j’y vais tout de même molo, histoire de ne pas causer de crise de larme et à la place de me placer juste devant lui, je me place à ces côtés. Ainsi sur mon flanc, il devrait avoir un peu moins l’impression que je vais lui sauter dessus. Je crois…

-Oh, et petit conseil comme sa… Ne le prends pas mal et si tu veux faire la route de reculons libre à toi, mais tu es certain de savoir t’y rendre comme sa? Parce que sérieux, d’ici je ne vois absolument rien à perte de vue… Excepter des hautes herbes, encore et encore… Alors bon, j'ai l'impression qui aller de face serait un peu plus facile?


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Sam 19 Déc - 15:26
- Tu rentres chez toi? Excellent! Je te suis petit! Je désirais justement parler à un adulte de ton clan, mais je t’avoue ne pas savoir où vous vous êtes installé.

Mon cœur loupa un battement et je plaqua sur lui mes deux grands yeux pétrifiés d'horreur. Non non non non. Pitié, tout sauf ça. Je continua à m'éloigner à reculons, un peu plus rapidement cette fois. Si je me retournais, il serait peut-être capable de me sauter dessus, et il était hors de question que je prenne ce risque. Son grand sourire me fit frémir d'appréhension. Qui sait quelles idées lui traversaient la tête à ce moment précis? Il avait tout d'un grand malade psychopathe qui emmenait les petits lionceaux dans sa grotte pour leur faire faire des trucs étranges. C'est maman qui m'avait dit ça. Je manqua de me casser la figure et glissa sur un caillou que j'avais pas vu. Mon corps redevint droit, mais j'eus le malheur d'avoir cessé de regarder l'étrange bête qui s'était levé, et me surplombait maintenant. Mes oreilles coulèrent, ma bouche s'ouvrit comme celle d'une souris morte qui aurait vu défiler sa vie devant ses yeux et attendrait le coup fatal qui l'achèverait. Puis, voyant qu'il n'était pas décidé à bouger, je pris le temps de réintégrer ce qu'il avait dit, mon cerveau s'étant tout bonnement arrêté au "je te suis petit". Une grimace peigna mon visage à ces mots. Je détestais que l'on m'appelle petit. Je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour partager cette opinion, mais elle se referma dans un claquement sec. Mauvais idée, mauvaise idée. Mieux ne valait-il pas le provoquer, encore moins lorsque c'était moi en position de faiblesse. Pour ne rien changer. Le dénommé Kibaki se réinstalla sur ses flancs, et je m'autorisa alors à détendre ma garde, bien que toujours cranté comme une tige desséchée. Au moins, il ne risquait pas de pouvoir m'agresser assis sur le sol. Je n'avais néanmoins pas cessé de reculer, maudissant dans ma tête cette saleté de Gerbille qui m'avait fait entrer dans cette infructueuse rencontre. Si seulement elle avait bien voulu mourir tranquillement.

- Oh, et petit conseil comme sa… Ne le prends pas mal et si tu veux faire la route de reculons libre à toi, mais tu es certain de savoir t’y rendre comme sa? Parce que sérieux, d’ici je ne vois absolument rien à perte de vue… Excepter des hautes herbes, encore et encore… Alors bon, j'ai l'impression qui aller de face serait un peu plus facile?

Cela eut l'effet d'une eau froide, et j'arrêtai brutalement tous mes mouvements. Y aller de face? Ho, non. Jamais. Papa me disait qu'il ne fallait jamais tourner le dos à un ennemi. Mes oreilles se redressèrent. Mais en étais-ce un? En tout cas, il était suspect. Il parlait beaucoup trop, et je ne comprenais pas la moitié de ce qu'il disait. Mes petites griffes se plantèrent sur le sol. Si je voulais me défendre? Non. Juste pour rester planté sur place s'il venait à me sauter dessus et ainsi ne pas me faire envoyer quelques bons mètres plus loin, et mes crocs s'ouvrirent légèrement, aussi prêt à hurler à l'aide si besoin était. J'aspirai un souffle frais, les yeux commençant à s’embuer de larmes. Mon cerveau tournait sans trouver de solutions à mon problème, et ce manque d'idée avait le don de me faire paniquer. Qu'est-ce que je pouvais faire? Qu'est-ce que je devais faire? L'amener voir les autres? Mais si ses intentions étaient mauvaise, on allait me détester là-bas, et je n'aurai plus aucune chance de m'intégrer, j'allais même peut-être amené un fou à mes camarades effrayés, il ira peut-être tous les tués, et je serais une sorte d'assassin involontaire ! Je gémis à cette pensée. J'étais coincé, sans savoir quoi faire, à réfléchir dans le vide alors que le temps passait, passait, passait... Je détourna le regard, contemplant avec une impatience qui relevait plus de l'instinct de survie là d'où je venais. Des herbes. Il est vrai qu'il n'y avait que cela à l'horizon. Et donc aucunes opportunités pour se cacher. Je déglutis et retourna vers lui, gonflant mon ventre et m'armant de courage, puis sortit d'une voix cassée et pleine d'assurance dégonflée:

- Si vous voulez me manger, faîtes le maintenant s'il vous plaît.


Acceptez son sort, tel était le devoir d'un guerrier.
Dans mon cas, tout compte fait, ce n'était qu'une espèce de ruse afin de le rendre plus confiant de lui et en profiter pour fuir le plus loin possible dans un moment d'inattention. Faîtes que cela marche, pitié...

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Mer 6 Jan - 23:20
Oups… Mes oreilles se baissent et je sens la grimace qui s’étire sur mon visage. Les yeux du lionceau s’imbibent d’eau, il vas éclater en larmes je le sens. Ah… Et bien non en fait. Aucune goutte du précieux liquide salin ne s’élance sur son poil, en fait, il est entièrement figé, comme pris dans une indécision total. Je respire, remarquant à peine avoir retenus mon souffle. Le lionceau m’apparait comme une alarme que je n’es vraiment, mais alors vraiment pas envi de déclencher. Bon. Je serais capable de fuir sans aucun problème tous lions s’élançant à son secours. Mais ce n’est pas parce que je suis capable de le faire que j’en es envi. Un gémissement s’échappe de l’enfant et je retrouve ma grimace. Sérieux… Ne peux- t-il pas prendre une décision? Il va me guider ou pleurer à la fin? Tout comme moi, le jeune Mositus semble lasse du doute et prend une décision. Il bombe son torse et me regarde… Courageusement? C’est l’impression que j’ai malgré les traces incolores des larmes qui sont resté dans le creux de ces prunelles.

-Si vous voulez me manger, faites le maintenant s'il vous plaît.

Je cligne des yeux une fois, puis deux. Hein? Le manger? Je devrais être satisfait pour cet éclaircissement. Il a bel et bien peur de moi depuis le début. Mais… M’imaginer en monstre dévoreur de lionceau est malheureusement trop inattendue pour que je puisse garder mon calme. Je plaque une de mes pattes contre mon museau, cherchant à garder le contrôle mais rien à faire. Après une dernière bouffée d’air étranglé j’éclate. Ma patte relâche mon museau et s’écrase violemment au sol, laissant libre cours à mes rires.

-Bouffer du lion?

Je rigole encore un moment avant de retrouver mon calme. Sans le savoir, le lionceau vient de me faire un bien fou. La dernière fois que j’ai rit pour de vrai remonte à tellement loin que je ne m’en souviens même pas. Retrouvant mon sérieux, je m’étends au sol afin d’être encore moins imposant. Je le lui dois bien pour l’instant. Sa et une petit leçon 101 sur les guépards.

-Pardon jeune Mositus mais en tant que félin, nous somme presque cousin. Te manger serais… Dégoutant et certainement indigeste.

Je plisse les yeux, écrase ma truffe et laisse pendre ma langue dans une grimace des plus démonstrative. Et puis sérieux, c’est quoi cet enseignement digne d’un abrutit? À son âge, ma mère m’avait déjà apprit à reconnaitre tout ce qui était un possible prédateur ou une proie potentielle, le reste étant moins important. Les Mositus semble ici depuis un moment déjà. N’ont-ils donc pas encore appris à reconnaitre les habitants de la savane? C’était une lacune énorme digne d’une éducation médiocre. Une petite voix me souligne que je fais peut-être partit des espèces moins importante au yeux des lions mais je l’ignore.


-Bon… Comme tu ne semble pas me reconnaitre pour ce que je suis je vais te le dire. Je suis un guépard. Vous les lions êtes reconnus pour votre force et votre endurance, nous pour notre rapidité et notre discrétion. Jamais de toute l’histoire de la terre des Lions un guépard à fait du mal à l’un des votre. C’est plutôt le contraire…

Je m’arrête un instant. J’en aurais encore très long à dire mais je n’es pas envie de retomber dans ma rancœur. De plus, je risque encore de perdre l’écoute du gamin qui semble incapable de me suivre. Oui, cette courte explication vaut certainement mieux que tout autre discours.

-Enfin bref… Je n’ai pas du tout envi de te manger et pour que je te trouve un temps soit peu appétissant, il faudrait vraiment que je crève de faim.

Voilà! Clair et court! Il ne pouvait que comprendre… Non?

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Jeu 11 Fév - 13:38
J'étais sur le point de répondre, lorsqu'il éclata de rire, me prenant totalement au dépourvu. Et m'effrayant davantage. Etait-il sadique au point de se réjouir de ma future souffrance avant de profiter de son repas? Je le regarda se tordre par terre, et continuer dans son hilarité sans vraiment savoir quoi faire. Je recula légèrement, de plus en plus apeuré par son comportement. Ma tête tourna de droite à gauche, cherchant quelqu'un, une âme pour me tirer de ce mauvais pas. Évidement, personne en vue. Je déglutis, retournant mon regard vers son corps secoué de spasme, hilare, alors qu'il se vautrait dans la poussière et continuait de rire hystériquement. Et moi, je ne comprenais toujours pas. Qu'y avait-il de si extraordinaire qui puisse l'amener à un tel stade de joie? Je ne savais même pas si c'était de la joie. Et l'idée d'être tombé sur un fou furieux cinglé hystérique maniaque psychopathe m'effleura l'esprit. Mais je ne risquais pas de l'appeler comme cela. Je ravala ma salive, de plus en plus mal à l'aise, et attendant qu'il se calme. Mais pour quoi faire après tout? Je risquais de mourir dans tout les cas de figure. Ma dernière tentative de fuite s'étant soldé par un cuisant échec et une profonde humiliation, la prochaine devra se jouer en finesse. Peut-être en profitant de son moment d'absence cérébral qui le clouait actuellement au sol. La marche arrière n'était plus une option. Elle était bannie. Je commença à me retourner lentement, petit à petit, dans la plus grande discrétion possible, lorsqu'il commença à reprendre la parole. Ho... il avait donc encore toute sa tête. Enfin, façon de parler bien sur.

-Pardon jeune Mositus mais en tant que félin, nous somme presque cousin. Te manger serais… Dégoutant et certainement indigeste.

Je le dévisagea. Parce que c'était censé me faire sentir mieux peut-être? J'arrêtai toutefois de me retourner, et stoppa ainsi ma marche. Il avait beau dire qu'il ne me mangerai pas, je n'avais aucune raison de le croire. Peut-être étais-ce un piège, un moyen de faire baisser ma garde pour ensuite me dévorer et m'engloutir dans son immense estomac, puis à la fin me digérer et me faire ressortir par une inavouable sortie sous la forme condensée d'un futur engrais pour les plantes et l'herbe. Je grimaça de dégoût à cette pensée, et la chassa le plus vite possible de ma tête. A vomir, vraiment. Mais la panique est souvent source de réaction incongrue. Et de pensées étranges. Comme celle-ci. D'un extrême mauvais goût par ailleurs. Même s'il était inutile de se voiler la face, car c'est bel et bien ainsi que je risquais de finir si ce qu'il me disait se révélait être tout le contraire de ce qu'il affirmait, et si je finissais ainsi dans son estomac qui, je pense, ne serait pas assez large pour accueillir toute la viande que je représentais, même malgré ma taille de mouche. Quand à la sortie... je frissonnai. Mieux ne valait-il pas y penser. Je m'éloigna donc légèrement, toujours peu à l'aise face à sa présence, et alla m'asseoir plus loin. J'abandonnai l'idée de fuir. De toute manière, il me rattraperait forcément, avec ses longues jambes et ses muscles qui saillaient le long de ses membres. Comparé à moi. Je n'avais aucune chance. Mais que faire si ce qu'il disait était vrai? S'il ne désirait pas me manger du tout? Non, il ne fallait mieux pas y penser. Trop d'espoir tue l'espoir. Et je risquais d'être déçu, de toute évidence. Bien que, dans un état de mort total, je n'aurai plus grand chose à dire ou regretter. Donc peu importe, finalement.

-Bon… Comme tu ne semble pas me reconnaitre pour ce que je suis je vais te le dire. Je suis un guépard. Vous les lions êtes reconnus pour votre force et votre endurance, nous pour notre rapidité et notre discrétion. Jamais de toute l’histoire de la terre des Lions un guépard à fait du mal à l’un des votre. C’est plutôt le contraire…

Un guépard? le nom m'était familier. Ma mère avait du m'en parler très rapidement, comme elle le fait d'habitude, ou bien peut-être étais-ce grâce aux conversations des adultes, lorsqu'ils parlaient des animaux qui se promenait dans la savane. Mais je n'aurai jamais cru en voir un en vrai un jour. Je me détendis un peu plus. Personne n'avait signalé qu'ils mangeaient des lions, ainsi, j'accordai un peu plus de crédit à ses dires. Sans pour autant mettre ma méfiance et ma crainte de côté. Mais de toute manière, elles resteront là quoi qu'il puisse arriver. Autant faire avec. Je l'écoutai parler, loupant au passage plusieurs petits bouts de son dialogue. Mes oreilles se dressèrent, et ma queue fouetta l'air, animée par une certaine frustration. On ne m'avait jamais non plus prévenu qu'ils parlaient autant. Etais-ce un trait de leur espèce? Ou bien à cause de sa condition de "barde" dont je n'avais d'ailleurs jamais entendu parler jusqu'à maintenant. La suite confirma mes craintes : la fuite était inutile. Quand à la force et l'endurance des lions, je faillis en rire. Pourquoi? Disons que je n'était sûrement pas l'exemple le plus prohibant pour illustrer cette caractéristique. C'était même tout le contraire. Jamais un guépard n'avait blessé un lion? Cela m'étonnerait beaucoup. Tout le monde blessait tout le monde, les lions se blessaient entre eux, même chose pour les hyènes et tous les autres animaux de cette belle terre. Cet animal devait être idéaliste pour penser qu'il n'y ait jamais eut de confrontation, même personnelle, avec un guépard. Alors non, je n'y croyais absolument pas.

-Enfin bref… Je n’ai pas du tout envie de te manger et pour que je te trouve un temps soit peu appétissant, il faudrait vraiment que je crève de faim.


Voila. Exactement la preuve que j'attendais. Mes oreilles se plaquèrent contre ma tête, et je recula encore un peu. Avec un regard sur ma marche cette fois-ci. S'il ne crevait pas la faim. Mais qui me disait que ce n'était pas le cas maintenant? Avait-il faim? L'idée de me manger lui effleurait-elle l'esprit, si son estomac était vide? Il y avait un risque, je le savais ! Il pouvait me trouver appétissant. Il pouvait me manger. Je secoua vivement la tête, essayant de remettre de l'ordre dans mes idées. Mieux ne valait-il pas partir dans des théories sûrement inadaptés à la situation. Il avait dit qu'il ne me mangerait pas, non? Alors, calme. Chut. Les petits oiseaux, le ciel bleu, le vent dans les petites fleurs qui dansent et dans les roseaux qui chantent, belle vie... Je laissa échapper un petit souffle tremblant. Mes membres s'allégèrent du poids de ma peur et de ma crainte, et je risqua un regard plus soutenu vers Kibaki. je crois que c'était son nom. Je ne sais plus. Il dit beaucoup trop de chose en même temps, et je ne comprend pas tout. Est-ce qu'il arrive lui-même à se comprendre? A retenir tout ce qu'il dit? Cette interrogation alluma une petite flamme de curiosité au fond de mes yeux, et je le dévisagea une nouvelle fois, essayant de répondre à cette nouvelle question. Peut-être que son cerveau était composé différemment du nôtre, et pouvait ainsi stoker plus d'information, voir pouvait les ressortir à la vitesse du vent sans en perdre le fil. Cette question me titillait. Je fis une moue, cherchant toujours la réponse, qui ne vint pas. Je me risqua alors à la lui poser:

- J'suis désolé mais... vous arrivez à vous comprendre quand vous parlez?


Peut-être aurais-je du rajouter le fait que cet intérêt était purement scientifique et ne cherchait en rien à le blesser. Car s'il ne voulait pas me manger, il pouvait toujours me tuer. Je ravala ma salive, regrettant, comme à chaque fois, ce que je laissais sortir de ma bouche.

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Jeu 21 Juil - 21:18
Hallucinant. Ce gamin est carrément hallucinant... Comment peut-il encore, après que j'ai été si sincère, continuer de penser que je vais le dévorer? Penses-t-il que je n’aie pas remarqué son nouveau mouvement de recul et son regard remplis de doute? Il ne me croit pas, c'est évident et cela m'ennuie de plus en plus. Un lionceau seul et effrayé as de quoi m'émouvoir suffisamment pour que je fasse attention à mes gestes et paroles. Il est même parvenus à me faire rire! Mais lentement, il se renfonce avec ces idées préconçus. Aussi pacifique que je puisse l'être, ma colère naissante demande réparation. Je cherche à me calmer en restant allongé, laissant seulement ma queue démontrer mon ressentiment en fouettant l'air. Du calme Kibaki, du calme. Ce n'est qu'un gamin. Aussi simplet et trouillard soit-il, il n'y as pas de raison valable pour s'énerver non? Et puis, s'il fallait que je lève le ton et qu'un adulte ce pointe? Ouh, sa serait dangereux pour mes fesses sa, alors autant éviter.

Je parviens à retrouver un semblant de calme lorsqu'il parle enfin. Aïe. Je retire ce que j'ai dit. Ce gamin mérite largement rétribution! Comment sa, si je parviens à me comprendre lorsque je parle? Bien sur que oui! C'est lui qui est attardé, pas moi! Je me retiens de justesse pour ne pas me relever d'un bond et le fusiller du regard. Ohhhh non, il n'auras pas droit à l'image du grand méchant guépard que son esprit infantile à certainement déjà du créer. Oh non. Je lui réserve bien mieux. Tout sourire, je reste sagement allongé au sol avant de lui répondre doucement.

-Si je parviens à me comprendre lorsque je parle? Bien sur! Qui ne parviens pas à ce comprendre soi-même? Cela serait un peu bête non, de parler à un point tel de ce perdre dans les méandres de nos propres mots. L'art oratoire peu certes ce révélé plus complexe qu'on ne le pense au premier abords. Après tout, savoir utiliser les bons mots au bon moments relève aussi bien du talent innée des beaux parleurs que de l'expérience acquise par ceux qui doivent dirigés. Il faut savoir analyser rapidement une situation, le caractère et les désirs de ceux qui nous font fassent pour pouvoir avec les mots les plus efficaces répondre à la demande, éviter le conflit ou encore, pour ceux qui sont mal intentionnés, manipulés à souhait leur victimes. Je déteste ceux qui font partit de cette dernière catégorie. Les mégalomanes aux ambitions démesurés qui n'ont aucune honte à utiliser le savoir ancestrale de la parole comme une arme invisible pour assouvir leurs fantasmes de grandeurs. Après tout, l'usage de la parole est un don de la terre mère. Sans elle, les peuples ne pourraient pas communiquer entre eux et même avec les confrères de nos propres espèces la communication serait limité et complexe. Ne pas pouvoir ce faire comprendre lorsque l'on désire exprimé une idée, un plan ou pire, une simple impression. Ne pas pouvoir dire à ceux qu'on aime qu'on les aimes ne seraient-il pas terrible? Bien sur, certains naissent muet donc dénué du don de la parole.Ceux-là doivent palliés à une difficultés beaucoup plus sournoise que les aveugles ou les sourds. Ceux là survivent s'ils reçoivent de l'aide ou sinon... Mais pour les muet, capable de chasser tout comme de ce défendre, leur seul point faible reste la sociabilisation. Comment atteindre un poste dans une société établit si l'on ne peu défendre son point de vue ou faire entendre des ordres? Et même chez les espèces solitaire, ne pas pouvoir appeler de compagnons une fois de temps en temps doit rendre la solitude plus horrible que tout autre chose. Quoique... Il y as toujours ceux qui sont seuls et qui, malgré leur capacité à parler ce retrouve avec personne pour s'exprimer. Les deux cas de figure sont plutôt ennuyeux tu ne trouve pas? Cela me fait me rappeler que tu es bien seul au milieu de nulle part. N'est-u pas un peu jeune pour te retrouver si loin des tiens? Enfin, entre nous deux je t'avouerai qu'à ton âge je fuyais tout autant la surveillance acharné de ma mère par moment. L'envi de découvrir le monde et de vivre des aventures! Tout semble si simple lorsqu'on est jeune. Pourtant, même là, je ne partais jamais seul. J'avais toujours mes frères ou ma sœur avec moi. L'exploration c'est bien, mais seul c'est ennuyeux... Et effrayant. Quoique tu est peut-être enfant unique? Cela expliquerait pourquoi tu chasse les souris en solitaire. Ah! Suis-je bête, vous les lions vivez en clan! Je n'es rien dit, tu dois bien avoir une tonne d'amis de ton âge. C'est sa la vie de clan non? Toujours être accompagnée, toujours pouvoir compter sur le soutiens des autres. Ne jamais ce retrouver seul. Sauf quand ont le désire et qu'on recherche la solitude. Ah! Étrange tout de même, chercher à être seul lorsqu'on peu ne pas l'être. Personne na jamais ce qu'il désire. Les solitaires cherche la compagnie, les membres de clan à s'isoler. Un tel besoin reste toujours mieux que celui de la faim ou encore de ce qui tient de l'impossible tel le rêve des autruches de voler. Qu'en pense tu?

Tient, prends sa le lionceau. Tu as maintenant une vrai raison de penser que je parle trop. Bon, j'ai peut-être étirer un peu la sauce. Normalement je lui aurais laisser la parole à la première question que je lui est poser. Mais bon sang, je n'ai pas su résister. Depuis le tout début il est plutôt blessant le gamin. Avec sa, j'espère lui avoir clouer le bec pour de bon. Je ne souhaite même plus de rencontrer un adulte de son clan, je veux juste qu'il reparte maintenant. Moi qui l'es indirectement retenus, je le regrette presque car désormais, j'aimerais le voir rentrer. Je n'es pas volontairement chercher à être blessant avec ce que je lui es dit, je voulais surtout le boucher. J'espère pour lui que c'est chose faite car s'il le faut, des mots j'en est encore des centaines à balancer. Cela fait trop de temps que je suis seul...


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