Mon Personnage Espèce: Lionne d'Afrique Âge: 11 ans et 9 mois Rang: Ex-Reine de Freeland Alignement: Mauvais Relation(s):
Ven 1 Juil - 7:56
Suite à son altercation avec le Nyeusis, le corps de la reine en fut changé à jamais. Elle apprit, çà ses dépend, que le diable avait toujours ce qu’il désirait. Quand bien même cela revenait à défié la nature elle-même, Mopango n’en était pas à son premier combat et, contre toute attente, le ventre d’Ekua c’était mis à grossir quelques semaines après ce court moment d’égarement où leur passion c’était déchaîné.
Être enceinte n’avait pas tant énervé la vipère que la faculté du démon à obtenir ce qu’il voulait d’elle. Son regard semblait presque narquois quand il avait posés les yeux sur les formes rondes qui trahissaient la vie nouvelle qui grandissait dans le corps svelte et parfait de l’ancienne reine.
Porté Sumu avait été agréable, autant qu’à voir, qu’à vivre. Les sautes d’humeurs qu’elle avait eu à supporter avait été nombreuses, mais le lionceau qui grandissait en elle n’avait pas puisé autant d’énergie que le faisait ceux qu’avait implanté Mopango dans son ventre. Porté l’héritage d’un Nyeusis avait été beaucoup plus épuisant qu’on ne l’eut pensé. En moins d’un mois, le ventre d’Ekua se gonfla et se tendit tellement qu’il en affecta sa démarche belle et gracile en la rendant plus difficile et pataude. De plus, la lionne était constamment fatiguer, beaucoup plus qu’à l’accoutumé. Les lionnes de la troupe lui proposèrent leurs aides, lui rapportèrent des énormes morceaux de viandes et, désireuses de bien faire, donnèrent des ordres aux autres kulishas pour soulager leur monarque de ce fardeau, mais la reine-vipère ne l’entendit pas de cette oreille et s’empressa de les congédier en grognant assez fort pour leur faire passer l’envie de recommencer leur pitreries.
Si elle fut reconnaissance, dans un premier temps, envers Mopango pour la paix qu’il lui prodiguait en la taquinant moins qu’à l’accoutumé, ses prises de têtes avec le lion noir vinrent rapidement à lui manquer. C’est quand le Nyeusis s’éloigna d’elle pour éviter d’être la cible de ses très nombreuses sautes d’humeurs que la femelle réalisait à quel point elle passait beaucoup de temps avec lui et que lui parler était la plus belle chose qu’elle faisait de ses journées. Loin du trône, l’ancienne reine s’ennuyait à en mourir. Ce n’était pas les kulishas avec leurs soumissions quasi-totales, Shiraz et ses fantasmes ab absurdo ou même sa fille qu’elle ne cessait d’instruire qui allait rendre sa vie aussi pétillante qu’elle le désirait.
Suite à cette constatation, Ekua ne cessa de rechercher la présence du démon. D’une part parce que le savoir à proximité de sa personne la détendait. L’énorme ventre qu’elle finissait par trainé à quelques centimètres de la terre la mettant dans une position de faiblesse qui la rendait constamment nerveuse, cependant la présence de l’énorme mâle qui veillait dans l’ombre sur elle lui permettait de passé la nuit sans craindre l’insomnie. D’autre part, pour entendre le son de sa voix. Elle le provoquait, aller le chercher jusqu’au fond de sa grotte, testait les nouvelles limites qu’il lui autorisait et, quand lasse de ce surplus d’attention envers sa personne, elle s’éloignait seule sur l’étendu infinie de la Steppe. Pourtant, elle ne se mettait pas ainsi en danger de manière désintéresser, car elle savait qu’il la suivrait peut importer où elle irait, car en elle grandissant l’ardente promesse d’un instant de désir.
L’ex-reine fit souvent le voyage pendant son dernier mois de grossesse, de leurs repères jusqu’à un petit court d’eau très fin au bord duquel elle se couchait fatiguer. Derrière elle, la steppe infinie où l’herbe verte qu’attendait à perte de vue, suite aux passages des pluies diluvienne, s’étendait sans interruption. Aucun arbre ne put venir entacher son champ de visions, il n’y avait qu’elle, la terre, le ciel et le diable qui approchait d’un pas tranquille. Ekua lui avait un jour signalé qu’il prenant grand soin d’elle et qu’elle en était fort toucher, bien sûre en tout ironie, mais cela n’avait pas empêché le Nyeusis de lui rappeler ce sur quoi il veillait réellement. Ceux qui grandissaient en elle. La lionne avait ri, puis avait calmement posé sa tête sur ses pattes en regardant le paysage. Elle ne se souvint plus très bien de ce qu’il se passa ensuite, mais elle fut tellement en confiance avec Mopango et fatiguer par ses enfants qui ne cessait de gesticuler à l’intérieur de son ventre, qu’elle s’assoupie l’espace de quelques minutes, voire des heures et quand elle se réveilla ce qui lui parue être seulement quelques instants après, elle se hâta de retourné au repère escorté par son alter-égo.
Il en avait été ainsi pendant ce qui lui parue être une éternité. Peu de chose c’était réellement passé pendant ce court lapse de temps, mais Ekua avait put entre apercevoir ce qu’aurait put être cette vie à deux qui lui arrivait de fantasmé quand les fœtus qu’elles portaient avait décidé de livré un terrible combat contre on-ne-sait-qui l’empêchait de dormir. Ils n’auraient rien d’un vrai couple, autant dire que leurs histoires étaient d’avance mener à la catastrophe, mais elle sentait qu’elle occupait désormais une position plus particulière pour le lion noir. En réalité, les choses semblaient bien avoir changé depuis qu’il lui avait promis mont et merveille. Au moins pouvait-elle se réjouir d’avoir gagné cette bataille, mais quelle triste victoire.
Au terme de deux long mois d’une grossesse épuisante, le grand jour arriva enfin. Les contractions débutèrent aux aurores, mais la reine vipère souffrit la journée entière de petits récalcitrants à sortir de son ventre. Elle crut même y laisser sa vie, la peur l’avait soudain pris à la gorge devant cette constatation, car les heures passaient sans qu’elle ne puisse mettre bas. Pourtant coulé au sol en début d’après-midi, son corps secoué à intervalle reculer par la douleur, elle était convaincue que le moment M approchait, mais rien. C’est la pensé de Sumu qui permit à la reine de ne pas abandonner le long combat qu’elle menait, sa fille n’était pas encore prête à gouverner seule et elle l’aimait d’un amour si pure et si fort qu’imaginé les larmes souillés sont beau visage lui était impossible.
C’est au cœur de la nuit, alors que tous attendaient nerveusement des nouvelles de leur reine, que les premiers cris de l’enfant retentirent dans la grotte. Près d’une journée de travail acharné pour un seul et unique lionceau, vingt-quatre heures de supplice pour un petit inerte après le premier cri, cela en était dérisoire, devenant, soudain inquiétant. Ekua aurait voulu cédé au sommeil, mais l’immobilité du petit l’inquiéta soudain et, le saisissant par la tête, elle le traina dans ses pattes avec le plus de délicatesse que son affolement lui permettait. Elle le lécha avec dynamisme, lui murmura quelques paroles d’amour et lutta contre la peur croissant que le gout de fer qui envahissait sa bouche. Il finit par éternuer et à couiné. Le sang qu’elle avait léché se révéla être le sien, en naissant ce petit monstre avait enlevé à la reine ce qui lui restait de sa jeunesse passé et cela risquait probablement de la mener à sa mort, mais la vipère se moqua de cette réalité.
Entre ses pattes, somnolait un énorme petit qui avait pris toute la place dans son être. Entre ses paupières lourdes elle distingua deux rubis qu’il tenait de son géniteur, tout comme cette minuscule mèche et ce pelage sombre. Il n’était peut-être pas aussi noir que Mopango, mais elle savait déjà qu’il serait aussi grand que ce dernier.
Il était né Nyeusis, bénit par la présence de la lune rouge et protéger par le lion le plus fort de ses terres. Ekua frotta son museau contre le visage de son tout petit, on pourrait lui reprocher les malheurs de la terre entière, réclamé vengeance pour celle qui avait détruit d’innombrables vies, on ne pourrait cependant jamais lui retiré l’amour qu’elle pourrait pour chacun de ses enfants. Un amour vrai, sans artifice, mascarade ou mensonge. La reine vipère aimait ceux qu’elle avait mit au monde plus qu’elle-même et, même si cette petite chose n’avais pas lieu d’être si ce n’ait pour l’existence d’une promesse difficile à croire, elle l’aimait de tout son être.
" Love is a poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same."
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Ekua
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Ven 1 Juil - 18:21
The Dark Side of the Moon
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"Caverns of Oppression" - Cavatoris
La nuit avançait, inarrêtable dans sa continuité, imperturbable dans son existence. Figé, telle une statue de pierre à l'entrée de la grotte, Mopango attendait. Le grand mâle au pelage sombre avait attendu toute la journée, silencieux gardien de cette vie qui grandissait en Ekua et qui avait décidé qu'aujourd'hui viendrait son premier jour. Ce n'était pas la première fois que Mopango était témoin d'une telle scène et ce genre de situation, bien que peu familière, ne lui était pas inconnue. Comme pour beaucoup de choses, Mopango n'en était pas à sa première fois, et bien qu'il savait que cette naissance serait certainement sa dernière, le Nyeusis n'avait rien changé à ses habitudes : il demeurait stoïque, et ceux qui ne le connaissait pas auraient aisément pu se méprendre à penser que ce jour n'était pas spécial à ses yeux.
Et pourtant … Ce n'était pas tant la naissance du sang de son sang qui le rendait nerveux, non, mais bien ce qui se tramait autour, et ce que cela impliquait. Nombreux étaient ceux à avoir quittés leur poste de voyeuristes lorsqu'était tombé la nuit. Mis à distance par Mopango, nul ne s'était risqué à approcher Ekua qui, seule au fond de cette grotte, peinait comme jamais pour donner vie à la créature que leur funestes ébats avaient engendrés. Malgré tous les efforts de la reine vipère pour mener à bien sa pénible mission, aucun miaulement ne s'élevait du fond de la caverne, si bien que Mopango finit par douter de la capacité d'Ekua à donner naissance à cet être qu'elle avait pourtant porté durant tant de semaines. Si tel était le cas, sa mort serait inévitable, et malgré tout le respect et l'affection qu'il portait à son égard, le grand mâle n'aurait aucune hésitation à faire ce qui devait être fait. Une vie pour une vie, cela lui paraissait largement équitable malgré l'aspect dramatique du scénario. Mopango n'aurait aucune hésitation à sortir le sang de son sang du ventre encore chaud de sa mère s'il le fallait.
La nuit elle-même semblait agitée. Les arbres et les herbes hautes se balançaient au rythme du vent qui soufflait par à-coups partout dans la savane. Tel était le lot de la saison humide : pluie, vent, orage ; pourtant le ciel n'était pas couvert cette nuit-là, non, elle était claire et dégagée. Les étoiles et la lune y brillaient de mille feux, uniques lumières au cœur de la nuit. Elles attisaient les grillons qui chantaient dans la nuit, auquel venait s'ajouter les cris des bêtes nocturnes : c'était le Chant de la Nuit, qui s'élevait toujours plus fort à mesure que la nuit avançait. Pourtant, presque soudainement, celui-ci cessa brusquement, et le silence s'empara de la nuit comme un vautour aux griffes acérées. Mopango ne manqua pas de le remarquer, et son attention jusque-là portée sur les gémissements plaintifs d'Ekua, se dirigea vers le ciel qui, secondes après secondes, s'assombrissait. La lune, jusqu'alors pleine, était désormais à demi rongée, et ce que Mopango avait tout d'abord pris pour un nuage se mua en quelque chose de beaucoup plus mystérieux, qui dépassait largement les connaissances du Nyeusis.Mopango avait entendu bien des choses sur les astres du jour et de la nuit, mais jamais encore il n'en avait été témoin. Lentement, la lune disparue dans le ciel, sous le regard inquisiteur du grand mâle au pelage noir. Nombreuses étaient les histoires que l'on contait à propos de ces nuits, mais toutes s'accordaient sur l'idée qu'elles ne présageaient rien de bon pour ceux qui vivaient dans la lumière. Certains prétendaient que la disparition de la lune était le signe du retour de l'Ombre … à cette idée, Mopango ne put s'empêcher de sourire. Si le grand mâle ne croyait pas à ces stupides histoire de Rois du Passé, il n'en demeurait pas moins attaché aux croyances des siens. Mopango avait voyagé et avait vu bien des choses, suffisamment pour savoir que certaines légendes n'étaient pas fondées que sur des mythes. La nuit elle-même semblait le savoir, car rien ne rompit le silence pesant qui régnait … pas même Ekua, dont les gémissements avaient mystérieusement cessé.
Dans le ciel, la lune prit des couleurs sanglantes. A ce moment précis, un miaulement s'éleva dans la caverne et sortit Mopango de sa nocturne contemplation. Sans plus attendre, le grand mâle pénétra dans la caverne où se mêlait l'odeur du sang et de la sueur. Il jeta un rapide coup d'œil à Ekua, qui vivait encore, avant de porter son regard de braise sur la chose qu'elle tenait dans ses pattes. Son pelage, moins sombre que le sien, portait les marques de sa mère. C'était un mâle et bien qu'encore jeune, l'on pouvait aisément percevoir qu'il avait hérité de la crinière et de la carrure de son père.
Mopango resta un long moment silencieux, fixant son fils d'un air indifférent. Dans son esprit se rejoignaient les deux évènements dont la nuit avait été témoin, et le grand mâle prit cela comme un signe. Comment pouvait-il en être autrement ? Cela ne pouvait pas être une coïncidence : le destin était rarement si paresseux.
« — Gizani » déclara Mopango « Son nom sera Gizani »
Affirma-t-il sans dire un mot de plus. Après un dernier regard en direction de son fils, Mopango s'éloigna de la reine vipère, l'abandonnant à son épuisement, avant de finalement s'arrêter juste avant de sortir.
« — Je suis fier de toi, Ekua »
Assura le grand mâle au pelage sombre. Puis, il sortit de la grotte, devant laquelle s'était rassemblés ceux qui, déjà, avaient eu vent de la nouvelle. Dans le ciel, la lune était redevenue ronde et blanche, et le Chant de la Nuit s'élevait de nouveau dans la Grande Steppe. La Terre des Lions vivait ses derniers jours de paix.
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Ekua
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Mon Personnage Espèce: Lionne d'Afrique Âge: 11 ans et 9 mois Rang: Ex-Reine de Freeland Alignement: Mauvais Relation(s):
Ven 1 Juil - 18:23
Epuisez suite à la naissance de son fils, Ekua avait du mal à tenir debout. Appuyant sa tête à demi sur sa patte et de l’autre sur la tête du lionceau qui somnolait contre son torse, il ne lui aurait fallu que quelques secondes pour succomber aux affres de la torpeur si le diable ne s’était pas fait sentir à quelques mètres d’elle. Mopango approchait par son côté droit, celui où elle ne voyait plus aucune lumière, mais cette fois elle ne lui grogna pas dessus. Après tout, il lui avait permis de mettre bas en toute tranquillité et, ce petit être qui respirait doucement entre ses pattes, c’était aussi une partie de lui qui venait de voir le jour.
Ekua releva la tête, non sans difficulté, et contempla le Nyeusis en silence. Elle s’était longtemps demander comment il réagirait face à la naissance de son fils, s’il s’attendrirait ou s’il serait complètement indifférent à son égard. L’ancienne monarque resta un long moment immobile à essayer de lire sur le visage impassible du Nyeusis, mais si elle ne trouva aucun sentiments affectif dans ses yeux, elle devina par cette longue contemplation silencieuse qu’il admirait l’enfant qu’il avait longtemps attendu.
- Gizani. – Dit-il soudainement - Son nom sera Gizani.
La vipère eut un petit sourire. Quand elle attendait Sumu, elle avait pris soin de choisir le meilleur nom possible pour le garçon qu’elle espérait avoir. Elle avait réfléchit des nuits entières au meilleur nom pour le futur prince de Freeland, mais toutes ses recherches avaient été veines à la naissance de sa fille. Pourtant, ses prénoms qu’elle jugeait « parfait » ne l’avaient pas quitté et elle s’était dit que si le Nyeusis qui grandissait en elle était un garçon, elle l’appellera Mamba. Comme aurait dut s’appeler son premier né. Cependant, que Mopango eut nommé son propre fils l’attendrissait, cela signifiait qu’il l’acceptait comme tel. Ekua ne dit rien et accepta simplement ce fait.
La vipère ferma les yeux et se laissa doucement aller au sommeil qui l’attendait de pied ferme, et ceux depuis un moment, aux portes de son esprit. La présence rassurante autant qu’intimidante de Mopango avait fini par avoir raison de sa méfiance, cela faisait un moment déjà qu’elle n’avait plus grand-chose à craindre de lui et elle était certaine qu’elle et Gizani bénéficiait encore de sa protection un petit moment.
- Je suis fier de toi, Ekua
Cette phrase la fit sursauter. Parce qu’elle ne s’attendait pas à ce que sa voix grave résonne entre les parois de la grotte avec une tel force, parce qu’elle le pensait parti, parce qu’elle n’arrivait pas à croire ce qu’il venait de lui dire. Tournant la tête vers cette silhouette noire qui disparaissait au fur et à mesure qu’elle s’éveillait à la réalité. Jadis, il lui avait dit qu’elle était belle, aujourd’hui il flattait son égo en la félicitant d’avoir mis au monde le monstre qu’aucune autre n’aurait pu mettre au monde. Oh, ils y auraient pu en avoir des milliers d’autres des lionnes qu’il aurait pu féconder, mais aucune n’aurait pu donner à cet enfant la force de caractère qu’avait Ekua. Elle s’en convainquait, quitte à s’aveugler.
- Encore heureux. – Lança d’elle au Nyeusis qui disparaissait. – Mais n’oublie pas ta promesse, Mopango !
La reine vipère ne s’attendait pas à ce que le démon tienne sa promesse, malgré l’honneur il n’accepterait jamais de lui appartenir à elle et à elle seule. C’était une autre raison pour laquelle Ekua aimait et respecter Mopango, il avait cette capacité à rester digne à lui-même peut importer les circonstances et surtout d’être libre.
[HRP : Le RP est désormais libre]
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Ekua
Sumu
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Mon Personnage Espèce: Lionne Âge: 9 ans 6 mois Rang: Princesse exilée Alignement: Neutre/Mauvais Relation(s):
Sam 2 Juil - 10:59
The Dark Side of the Moon
Sumu
Mère avait passé toute la journée dans la grotte, essayant de faire taire la douleur de ses contractions qui ne semblait toujours pas laisser sortir les montres. J’étais resté là, dehors, comme si cela m’étais totalement indifférent et c’était bien le cas. Je ne me préoccupais en aucun cas de ce qui était en train de se passer. Dans l’après-midi j’en eus tellement marre que j’étais même partie me promener car je me lassais de l’entendre.
Lorsque j’étais revenue en plein milieu de la nuit, d’une lune rouge. Je regardais curieuse un moment le globe rouge au-dessus de nos têtes. Puis je repris ma marche, tout semblait calme, comme si une certaine tension dans l’air était retombée. Je m’approchais d’un pas las prêt de la grotte. Je tombais alors nez à nez avec Mopango qui lançait d’un ton assez neutre qu’il était fier d’Ekua. Je me stoppais et fronçais les sourcils tout en me fusillant du regard. Je le laissais passer sans le quitter des yeux et sans baisser ne serais qu’une seconde les yeux.
Quand celui-ci fut assez loin j’entrais dans la grotte. Il faisait si sombre dedans mais je vis au premier coup d’œil ma mère qui était là, étendue sur le sol, totalement épuiser. Le diable était né. Là, pelotonner entre les pattes de sa mère. Je m’approchais lentement avec un air de dégout sur les lèvres. Je n’en revenais pas, comment avait-elle pu me faire ça, à moi ? Je me sentais totalement trahi. Quand j’ai appris la nouvelle, j’eus énormément de mal à la digérer et à ne serait-ce seulement, regarder ma mère dans les yeux. Cela était toujours le cas.
Le montre me regardait, de ses yeux rubis. Je le trouvais stupide avec cet air à demi surpris, de voir un nouveau visage. Je fis un air dégouter encore plus marquer et fis un effort considérable pour lever les yeux vers le regard de ma mère. Après un long silence je pris enfin la parole, d'une voix dure et froide :
-Tu es vraiment tombé bien bas, tu m’écœures …
Je n’arrivais toujours pas à exprimer le mépris qui avait grandi dans mon cœur depuis ces derniers mois. J’ai perdu mon père, en le voyant mourir devant mes yeux et maintenant ça ! Ma mère faisait un autre enfant avec un autre. Non pour moi cela relevait d’une folie pure, tout mon monde voler en éclat. J’avais l’impression de ne plus avoir de mère, que ce montre, me l’est volé. Je continuais de la dévisageais, elle devenait de jour en jour une étrangère à mes yeux.
Mon Personnage Espèce: Toutes Âge: Infini Rang: Grand Esprit Alignement: Choississez votre alignement Relation(s):
Sam 2 Juil - 22:20
The Dark Side of the Moon
« He’ll bring them death and they will love for it »
Mopango n'avait pas l'intention de laisser son fils sans surveillance, et même s'il savait qu'Ekua veillerait sur lui au péril de sa vie, elle n'en demeurait pas moins en proie à la fatigue et, de ce fait, moins vigilante.
Le Nyeusis avait vu Sumu entrer dans la grotte. En tant que fille d'Ekua, c'était son droit le plus légitime, cependant Mopango avait en elle une confiance limitée, aussi prit-il la décision de ne pas la laisser trop longtemps avec celle qui avait jadis été sa mère. Mopango n'avait pas manqué de remarquer les dissensions qui étaient nées entre Sumu et Ekua, et si Mopango savait qu'Ekua lui était désormais fidèle, les choses étaient bien différentes pour Sumu. Le petit lionceau était devenu grand et l'âge ingrat qu'était l'adolescence avait pris possession de son corps. Si ses courbes n'étaient pas pour déplaire à Mopango, son esprit, lui, lui était encore inconnu. Le grand mâle au pelage noir n'avait jamais porté grande attention à la jeune femelle … à ses yeux, elle n'en valait pas même la peine. A ses yeux, elle n'était qu'une ombre, qu'une pâle copie de sa mère qu'elle avait tant chéris jadis.
A pas de loup, Mopango se faufila à l'entrée de la grotte. Dissimulé dans l'ombre, il perçut distinctement les paroles acerbes de l'adolescente. Un léger sourire se dessina un instant sur les babines du Nyeusis. La jalousie avait un son divin. L'Enfant Unique ne l'était désormais plus et allait devoir faire de la place à ce lionceau qu'elle haïssait déjà de tout son cœur. Quoi de plus naturel, pour une princesse qui n'avait jusqu'à présent nul besoin de partager ? La contrariété de Sumu amusa le grand mâle. Les femelles étaient toutes les mêmes. Elles n'étaient régies que par deux choses : les hormones et la jalousie.
Après avoir observé un moment la jeune adolescent, Mopango se décida à sortir de l'ombre.
« — Un problème, Sumu ? » demanda le grand mâle au pelage noir en s'approchant des deux femelles. L'inexpérience de Sumu ne lui avait pas permis de déceler la présence du Nyeusis avant que ses paroles ne s'élèvent dans la grotte, aussi fut-elle indubitablement surprise « J'ai cru percevoir dans le timbre de ta voix une pointe de … désapprobation »
Fit remarquer Mopango. Le Nyeusis se tenait derrière-elle, à moitié dissimuler dans l'ombre. Sumu n'était rien à ses yeux, mais il était curieux de voir ce qu'elle allait faire, et surtout ce qu'elle allait répondre. Elle faisait sa maline devant sa mère, mais quand était-il face à un mâle supérieur à elle en tout point ? Mopango était loin, bien loin de tous les mâles que Sumu avait pu rencontrer.
« — M'est avis que tu devrais montrer davantage de gratitude envers ta mère, microbe. Tu lui dois la vie, entres autres choses … » déclara le Nyeusis.
Incarné par Tadji
Le Grand Esprit
Sumu
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Dim 3 Juil - 17:28
The Dark Side of the Moon
Sumu
Je n’avais aucunement fait attention que Mopango aurait écouté, se tenant dans l’ombre. Fourbe et mesquin, c’était bien lui ça. Il me demandait alors s’il y avait un problème. Je sentais dans sa voix que si je prenais l’arrogance de me tenir face à lui il allait m’écraser. C’était bien l’activité préférer de Mopango. Mais il ne me connaît pas si bien que cela. Je ne suis plus la jeune lionne qui courait maladroitement avec ses grosses pattes. J’ai grandi et je me suis forgé un caractère. Le lion noir ne me fait pas peur.
Il poursuivit qu’il avait cru ensemble dans ma voix de la désapprobation. Je me retiens alors de paraître énerver. Oui car là à cet instant tous les éléments étaient présents pour clairement me faire sortir de mes gonds. Mais je savais me contrôler, avec les nombreuses leçons de mère j'ai eu le temps d’apprendre. Je fis alors un large sourire et pris un ton mielleux, prenant un air innocent.
-Tu a du mal entendre, je disais « quel jolie cœur ! ».
Je me retiens de continuer le fond de me penser « la vieillesse se rend à moitié sourds ». Le lion s'était rapproché jusqu’à arriver si près de moi et de ma mère, qui tenait toujours son marmot dans les pattes. Mon sourire toujours aussi faux rester intact. C’était clairement du foutage de gueules et ouvertement. Mais c’est bien quelque chose que je déteste, ces derniers temps il se trouve que le lion noir est éternellement dans les pattes de ma mère. Je ne pouvais même plus avoir une conversation sans que celui-ci écoute.
Mopango repris alors sur ce qu’il pense, que je devrais montrer de la gratitude envers ma mère car je lui devais la vie et tout un tas d'autres choses. S’ensuit alors un laisser-aller de sa part que je ne pouvais pas laisser passer. À entendre Mopango me traiter de microbe, je pinçais des lèvres et encaissais. Je lui répondis alors avec un ton tout autre qu’au début, changent et devenant plus aigre.
-Ma gratitude c’est mon père qui l’avait.
Qu’il ne l’oublie pas. Mon père le dominait, il était roi de Freeland et il a péri car le lâche qui se tient devant moi a fui la bataille sur prideland, nous laissant alors dans la merde. Mon père est mort et quelques part j’en voulais à Mopango. Il était un des facteurs qui fait qu’aujourd’hui il n’est plus parmi nous. Mon père était un roi, un grand roi dont le nom restera à jamais graver dans l’histoire. Mais lui, le lion noir n’est rien, son nom ne sera plus connu dans quelques années, évaporer avec le temps. Je repris alors rapidement.
-Cette lionne-là n’est plus ma mère, je ne lui dois plus rien dorénavant.
Je lançais un œil noir au gamin qui semblait ne pas savoir ce qui se passer. Il semblait si innocent, lui qui, j’en suis sûr, deviendra un monstre tout comme son père. J’espère qu’il n’a pas hérité de sa lâcheté. Je reviens rapidement sur Mopango, je ne devais pas lâcher mon attention. Je pris un air des plus faux possibles, montrant que je me moquais de lui, et que ce qui me disait ne me touchait pas :
-tu me juges un peu trop vite Mopango, fait attention à tes mots.
Spoiler:
Ranjana rejoint moi donc dans cette douce conservation
Mon Personnage Espèce: Lion Âge: 8 ans et 3 mois Rang: /// Alignement: Neutre Relation(s):
Dim 3 Juil - 21:11
The Dark Side of the Moon
Après l'annonce de la gestation de la Reine déchue, les avis des kulishas quant à l'enfant de Mopango s'était grandement modifié. Certains voyaient là une souillure impardonnable, d'autres un futur guerrier prompt, une fois plus grand, à rejoindre leurs rangs pour les aider à récupérer leurs terres. Bien peu le voyait comme un prince, ou même un héritier. C'était le fils du nyeusis avant d'être celui de sa mère. Qu'en pensait exactement Shalika ? La kulisha n'avait rien dit, pas même à Ranjana, et celle-ci ne lui avait rien demandé. La relation qu'elles partageaient était muette, invisible pour les lions extérieurs.
La journée avait été longue et désagréable pour tous. Le soleil avait parcouru leurs pelages sans la moindre douceur, les gardant entre ses griffes peu importe où les survivants avaient tenté de s'abriter, et maintenant que la nuit était venue ils l'accueillait avec soulagement, regardant la Lune s'empourprer et se délectant de la fraîcheur apportée. La mise à bas de la reine Ekua avait commencée ce matin, et le groupe des guerriers s'était réuni devant la grotte où elle mettrait au monde l'enfant du lion noir, ce petit qui divisait le clan avant même que son coeur ne se soit mis à battre.
Ranjana, le regard parcourant l'horizon d'un désert qu'elle était seule à voir, attendait patiemment, attentive au moindre son, assise auprès de sa mère d'adoption. Couchée, celle-ci profitait d'une petite brise, les yeux mi-clos, l'esprit vaguant à des rêves moins amers que la réalité où elles vivaient. Les deux lionnes se tenaient là depuis quelques heures déjà, quand enfin, des pleurs retentirent à l'intérieur de la grotte, déchirant comme un poignard le silence et la nuit. Les kulishas qui avaient fermé l'oeil s'éveillèrent, et tout les regards se portèrent vers la gueule noire et béante où se trouvait la Reine. Aucun kulisha n'était encore entré, quand la Princesse traversa la foule de ses sujets pour pénétrer l'antre obscure. Ranjana la suivi du regard, remarquant l'air neutre qu'elle avait peint sur son visage. Ses yeux bleus remontèrent alors vers ceux carmins de l'héritière, et elle y décela toute l'animosité qu'elle s'efforçait de masquer. Elle entra dans la grotte et le silence retomba à nouveau.
Voyant Sumu, Ranjana s'était redressée, et observait le lieu où des événements cruciaux se jouaient, cherchant à percevoir des bribes d'informations. Mais tout se déroulait bien loin de leurs regards curieux et intrusifs. Résignée à attendre que le droit d'entrer leur fut donner, l'adolescente à la cicatrice allait s'asseoir, quand elle aperçu une ombre que la lumière sanglante de la Lune rouge avait démasquée. Le Titan venait de pénétrer dans la grotte. Un désagréable pré-sentiment remonta le long de sa colonne vertébrale, la faisant frissonner. Sans même regarder la concernée, Ranjana prit la parole.
- Allons saluer le nouveau-né de la Reine, Shalika.
- Mais Ranj-
- Allons-y maintenant.
La jeune kulisha, déterminée, se dirigea vers la grotte et s'enfonça dans l'obscurité sans un regard en arrière ; oubliant la peur, oubliant la mort, se jetant dans la gueule du loup et laissant les ombres la dévorer. Shalika, surprise par le ton déterminé de sa protégée, la suivi et rentra à son tour dans la grotte.
- M'est avis que tu devrais montrer davantage de gratitude envers ta mère, microbe. Tu lui dois la vie, entres autres choses …
- Ma gratitude c’est mon père qui l’avait. Cette lionne-là n’est plus ma mère, je ne lui dois plus rien dorénavant ; tu me juges un peu trop vite Mopango, fais attention à tes mots.
Rapidement, les yeux de Ranjana s'habituèrent à la noirceur des lieux et, aidés par l'astre lunaire, lui permirent de voir la scène qui se déroulait devant ses yeux. Sur sa gauche, la princesse, étoile au milieu de la nuit, affrontait verbalement le Titan noir, et des relents d'animosité émanaient des deux félins. L'air crépitait. La tension était telle qu'au coeur d'un orage, prête à claquer d'un coup et déverser foudre et fureur. Réagissant à son éducation et à son instinct, elle se plaça aux côtés de la future souveraine. Si celle-ci, ayant héritée sa carrure de son défunt père le Roi, Ranjana se révélait, au fur et à mesure que les jours passaient, haute sur pattes, et la différence de taille qui autrefois se faisait ressentir se voyait pour le moment légèrement diminuée.
Shalika qui s'était approchée de la reine Ekua, la salua comme si celle-ci eut encore possédée son rang.
- Mes respects, Reine Ekua. Puisse cet enfant hériter de votre grandeur, et l'astre veiller sur lui comme il le fit sur sa naissance.
Si cette tentative d'apaiser la situation eu un quelconque effet, celui-ci n'apparut guère rapidement. La lionne jeta un regard inquiet vers la joute qui se déroulait à la lumière de la lune, et pria le Grand Esprit d'empêcher le pire d'arriver.
Ranjana, soutenant Sumu par sa présence et prenant part à l'affrontement dans une lutte pour le moment silencieuse, eu pour la première la possibilité d'observer de près ce mâle qui terrifiait autant qu'il fascinait. Cet opportuniste qui avait combattu auprès de ses parents et lâchement tourné le dos au combat une fois la situation un peu trop compliquée pour lui.
Ce mâle était répugnant. Outre son caractère, tout son corps était une aberration que la Nature avait oubliée d'effacer. Si un semblant d'harmonie avait un jour façonné ce corps, il avait aujourd'hui totalement disparu, au profit d'une carrure épaisse et déformée. Sa trop grande taille l'isolait des êtres de la même race et ne faisait rien de plus qu'alimenter les tares de son anatomie. Des muscles, disproportionnés à force d'avoir trop travaillés, apparaissaient sous son pelage stérile et brûlé ; semblables à des créatures piégées en lui, on eut dit qu'elles poussaient sa peau de l'intérieur, cherchant désespérément à se libérer de cette prison de chair qui peinait à retenir ses captifs. Une crinière trop longue et trop épaisse couvrait le haut de son corps et lui garantissait la mort trop longtemps au soleil, étant malgré tout incapable de dissimuler ce corps difforme. Dominant le tout, une tête trop grosse parvenait à sortir de la crinière, et même les yeux à la couleur fort curieuse ne parvenaient à donner de la valeur à ce visage. Mopango dégoûtait Ranjana, mais elle s'abstint de le laisser paraître. Son apparence difforme et mauvaise allait de paire avec le caractère du lion noir, qui n'était pour elle qu'une abomination errante, s'installant dans le simple but de satisfaire ses besoins primaires, viciant tout ce qu'il eu croiser sur son chemin.
Le fait que la reine, encore en deuil et avec la future souveraine à éduquer, se soit jeté dans les pattes d'un autre lion, échappait à la compréhension de Ranjana. Elle chercha les points communs entre Sharkan et Mopango, ce que ce dernier avait de plus. Elle ne vit que la force brute et la crainte qu'il inspirait. Et alors elle comprit. Ranjana comprit qu'Ekua n'avait pas fuit en comptant un jour revenir prendre le trône avec Sumu, mais car ses intérêts en ces lieux étaient morts avec le roi. Ranjana comprit que la seule chose que voulait Ekua était d'exercer sa puissance sur un mâle à chaque fois plus fort et plus important. La colère de Sumu devient alors évidente.
En Ranjana, quelque chose se brisa d'un coup sec, sans espoir de pouvoir un jour se ressouder. Elle posa un instant son regard bleuté sur Sumu, et se joigna à sa colère, par éducation et par conviction.
- Princesse Sumu.
En cette simple phrase, Ranjana assura à son ton qu'elle soutiendrait Sumu et qu'elle la reconnaissait.
Peut-être mourrait-elle, peut-être pas. Mais Sumu devait vivre.
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Dim 3 Juil - 21:44
The Dark Side of the Moon
« He’ll bring them death and they will love for it »
La réaction de Mopango ne se fit pas attendre, mais elle se fit entendre.
A peine Sumu eut-elle prononcé ses paroles qu’un rugissement féroce retentit dans la grotte. Il résonna longtemps, tel un écho, rebondissant sur les parois de roche qui formaient la grotte. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le grand mâle au pelage noir fut sur elle. D’un violent coup d’épaule, il renversa brutalement Sumu et la plaqua contre le sol froid et humide de la caverne. Avant même que l’idée de s’échapper ne lui vienne à l’esprit, Mopango planta ses griffes dans sa chair encore jeune. L’odeur du sang ne se fit pas attendre, et sous ses pattes le grand mâle sentit le corps frêle de l’adolescente. D’un seul mouvement, Mopango aurait été capable de la briser et de broyer ses os encore fragiles. Il aurait pu la tuer, là, tout de suite, sous les yeux impuissants de sa mère et de tous les témoins présents … car en vérité, qui était en mesure d’arrêter Mopango ? Personne, pas même Ekua, ni même le pouvoir qu’elle avait encore sur Gizani.
Tout se passa très vite, et il fallut quelques secondes aux lions présents pour comprendre ce qui s’était passé. Les choses ne bougeaient plus autour d’eux, et chacun retenait sa respiration, craignant ce qui allait se passer. Le corps tendu, les muscles crispés, les crocs blancs de Mopango brillaient dans l’obscurité de la grotte. Son regard de braise se posa sur la jeune imprudente.
« — Prend garde au ton que tu emplois, Sumu » déclara le Nyeusis en grondant. Sumu avait beau gesticuler, elle ne pouvait se défaire de l’emprise que le mâle avec sur elle « Tu peux répondre à ta mère comme tu l’entends, mais ne crois pas pouvoir jouer ce jeu-là avec moi »
Affirma le grand mâle. Mopango ne relâcha pas une seule seconde l’emprise qu’il avait sur Sumu. Il posa sa grosse patte noire sur la tête de la princesse, plaquant son visage envahit par la colère contre la roche froide.
« — Tu n’es plus sur Freeland. Qui crois-tu impressionner, hum ? Ici, tu n’es rien. Tu n’es qu’un pou dans l’échiquier de notre entreprise, un parasite, dont j’aurai tôt fait de me débarrasser si d’aventure tu m’importunais »
« — Et en ce moment, tu m’importunes, Sumu. Alors, que vais-je faire, hum ? Est-ce que je dois te tuer maintenant ? »
Mopango n’avait pas besoin de crier pour se faire entendre. En réalité, ses paroles étaient presque des murmures, mais dans le silence de la nuit, il n’en fallait pas davantage. Les réactions des autres lions présents lui importaient peu désormais. Ce que la nuit réservait, nul ne le savait, mais Mopango était sûr d’une chose : Sumu se soumettrait. Il voulait l’entendre pleurer pour sa vie, il voulait la briser. Tel était le sort réservé à ceux qui osaient se dresser contre lui : ceux qui ne se pliaient pas à sa volonté se brisait en percutant sa colère. Nul être sur terre ne pouvait soustraire Sumu de ce qui l’attendait. Elle devait se soumettre, ou mourir.
Spoiler:
Bonjour, ce post n'est pas fairplay
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Ekua
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Dim 3 Juil - 23:17
Alors que l’ombre du Nyeusis disparaissait pour laisser place à la fine silhouette de sa fille, Ekua baissa sa garde plus qu’elle ne l’aurait dut, car le contre coup de ce bref instant de bonheur se fit ressentir bien plus fortement qu’elle ne l’espérait.
- Tu es vraiment tombé bien bas, tu m’écœures …
Son trésor, son petit morceau de soleil au milieu de l’obscurité, la seul personne pour laquelle elle était prête à tout donner pour qu’elle soit heureuse et qu’elle vive longtemps venait de la poignarder en plein cœur. Fatiguer par la naissance de son enfant, et parce que c’était Sumu en face d’elle et pas une autre, Ekua ne put cacher sa surprise et une pointe de tristesse. Elle avait essayé de la convaincre que ce fils qui trônait comme un nouveau prince entre ses pattes n’était pas en rien un obstacle pour elle, que son amour pour elle ne changerait pas, la jeune lionne méprisait cet enfant et haïssait le choix de sa mère.
Elle aurait voulu lui dire ce qu’il en était, la rassuré, la convaincre que son petit frère n’était pas là pour lui faire du mal, ce qu’elle avait sacrifié pour elle, mais les mots restèrent bloquer dans sa gorge. C’était autant la faute de la peine et de la douleur que parce que l’ombre du mal avait fait volte-face à l’orée de la grotte où elle avait élue domicile. Sumu n’était pas habiter à la présence de Mopango, alors malgré l’immense gabarit du mâle elle ne put discerner les ombres qu’il projetait et l’aura démoniaque qui l’accompagnait. Si Sumu sursauta en entendant la voix du Nyeusis, Ekua, elle, l’avait déjà remarqué depuis un moment et l’avait suivi du regard durant toute son approche furtive.
- Un problème, Sumu ? J'ai cru percevoir dans le timbre de ta voix une pointe de … désapprobation
Un frisson parcouru toute l’échine d’Ekua, lui hérissant le poil. Elle connaissait cette manœuvre et elle craignait d’en voir les aboutissements. Sumu n’était pas prête à ce type de confrontation. Elle n’était pas apte à affronter Mopango maintenant et sur ce terrain. Imperceptiblement, la vipère épuisée se mit à trembler pour sa fille, mais la crainte se lisait aisément sur son visage. Si seulement elle n’était pas aussi épuisée.
- Tu as du mal entendre, je disais « quel jolie cœur ! » - Sumu… Arrête.
Mais la princesse ne l’écoutait pas et répliquait des réponses de plus en plus cinglante et provocatrice. Elle répendait son fiel comme ça mère lui avait appris, mais en oubliant nombres de points qu’elle lui avait pourtant dis essentiels, la colère faisait son œuvre et sa fille ne prenait même pas garde aux limites à ne pas dépasser avec le lion noir. La reine se mordit la lèvre jusqu’à en faire couler le sang, regrettant soudain de ne pas avoir aborder ce point avec elle plutôt en privilégiant sa place particulière, joncher sur un piédestal resplendissant. Ses frontières, Sumu ne les connaissait pas et si elle les voyait elle les ignorait, elle jouait à un jeu dangeureux auxquels les règles lui étaient inconnus. C’était cela qui effrayait le plus l’ancienne reine.
- Ma gratitude c’est mon père qui l’avait. - Sumu, je t’en prie, arrête ça. - Cette lionne-là n’est plus ma mère, je ne lui dois plus rien dorénavant.
Le temps lui parue ralentir jusqu’à ce que la flèche empoissonné de sa fille vienne la heurté, une seconde fois. Elle avait tout donné à cet enfant, l’avait aimé plus que tout au monde, et voilà qu’elle la reniait pour une place qu’elle se devait de partager. Pour un caprice ? Ekua était fatiguer, incapable de se vêtir de cette carapace qui lui permettait de résisté à tous les maux du monde, fut affaiblit l’espace d’un instant. Alors qu’elle se remettait de cette attaque que lui avait porté sa fille, Ranjana et Shalika entrèrent dans la grotte. Elle n’écouta même pas les félicitations de son sbire et ne quitta pas le duo qui se confrontait devant elle. Ne sachant trop quoi pensé de cet échange blessant et humiliant, la vipère c’était résolu à écouter quand le rugissement de Mopango redressa son mental abimé et affaiblit.
Elle était la Reine Vipère, de quel droit pliait-elle le genou contre un caprice d’adolescent ? Etait-ce seulement pour cela que le rugissement du mâle avait retentie, pour son honneur ? Non !
Gizani se mit à pleurer entre les pattes de la lionne et elle n’eut le temps de prendre conscience qu’il se passait que l’ombre s’étendit jusqu’à atteindre sa fille.
- Ne fait pas ça, Mopango ! – hurla-t-elle.
Ce fut la seule qui put et osa crier quelques chose au Nyeusis qui, en quelques secondes, avait remplacé la princesse et la tenait à la gorge comme une vulgaire proie. Ekua était affoler, sa respiration s’emballait et son œil grand ouvert observait la situation le plus rapidement possible. Il fallait qu’elle réfléchisse et vite, si elle ne trouvait pas une solution rapidement Sumu mourrait. Mopango n’aurait aucun remord à lui trancher la gorge, que le vipère soit là ne changerait rien, et elle n’avait que peu de chance, juste une chance infinie, d’avoir raison de l’esprit belliqueux du démon.
- Prend garde au ton que tu emplois, Sumu. Tu peux répondre à ta mère comme tu l’entends, mais ne crois pas pouvoir jouer ce jeu-là avec moi.
Le lionceau gesticulait entre ses pattes et pleurait à lui en fendre les tympans. Pour le calmer, elle lui déposa une lèche rapide sur le front et le serra contre elle. Sa position très inconfortable, mais cela avait pour avantage de calmer l’enfant Nyeusis qui commençait à avoir faim. Chaque parole que son père dit fut assimilé par sa mère qui réfléchissait à plein régime pour trouver une solution pour sauver sa grande sœur. Un regard à Ranjana, qui se tenait au côté de la princesse et dont elle savait la loyauté sans faille, fit comprendre à la jeune Kulisha de ne surtout pas intervenir. Un geste de trop, une mot de travers et s’en était finit de la princesse vipère.
- Tu n’es plus sur Freeland. Qui crois-tu impressionner, hum ? Ici, tu n’es rien. Tu n’es qu’un pion dans l’échiquier de notre entreprise, un parasite, dont j’aurai tôt fait de me débarrasser si d’aventure tu m’importunais. Et en ce moment, tu m’importunes, Sumu. Alors, que vais-je faire, hum ? Est-ce que je dois te tuer maintenant ? - Mopango.
La ton de la reine était posé, mais ferme. Ekua avait repris du poil de la bête et malgré son immobilité et l’anémie qu’elle frôlait elle comptait bien tenir tête au Nyeusis comme elle l’avait toujours fait. De plus, ce soir, elle ne comptait pas perdre, car quelques chose de plus important qu’un simple honneur était en jeu.
- Lâche-là. Sumu n’est qu’une enfant qui ne connaît pas les règles de notre jeu. Elle n’a pas tenue compte des limites à ne pas dépasser et c’est bêtement laisser emporter par la colère. – Elle se tenait aussi droite que possible fixant le Nyeusis et sa fille du regard. – Inutile de te fatiguer pour une gamine qui n’a pas appris les lois qui nous régit. La prochaine fois qu’elle s’adressera à toi, elle connaitra ses limites, fait-moi confiance.
Cela ne suffirait pas à convaincre Mopango, elle le savait pertinemment, alors elle continua sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit.
- Elle s’est mêler de nos affaires, on ne l’y reprendra plus tant qu’elle ne saura pas correctement jouer. Sinon, tu risques de t’ennuyer bien vite. – Elle prit un ton plus léger, presque moqueur dont elle savait que le mâle ne pourrait résister à lui répondre suite à cela et continuait. – Mais je te remercie de la dévotion dont tu me fais preuve, Mopango-Chéri, mais je pense pouvoir régler le problème de son comportement puéril seul et je t’assure que Sumu ne touchera pas à son petit frère. Après tout, la reine en devenir qu’elle est ne peut pas se permettre de sacrifier le cavalier qui la protège, n’est-ce pas ?
La reine est celle qui est la plus forte, le cavalier le plus insaisissable. Ekua parlait la même langue que le démon qu’elle chérissait et haïssait tout à la fois, il n’y avait plus qu’à espérer que Sumu ne gâche pas tous ses efforts et n’attire pas sur elle l’attention et les foudres du diable que sa mère pensait avoir réussi à détourner.
- Sumu est loin d’être un pion, tu devrais le savoir à force. Mais si tu l’oublies, je peux me faire un plaisir de te le rappeler… maintenant.
" Love is a poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same."
Sweet memory:
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Lun 4 Juil - 0:21
The Dark Side of the Moon
Sumu
Du coin de l’œil, j’aperçut Ranjana qui venait d’entrée. Elle avait conscience du danger qu’elle prenait en entrent dans la grotte ? Ici n’était pas sa place, et Mopango ne pouvais en faire qu’un boucher. Mais celui-ci ne semblait pas du tout s’intéresser à elle. En effet, il lâcha un rugissement, remplie de colère qui se répercuta dans la grotte. En un battement de cils, je sentait un poids fondre sur moi. Je ne pus tenir et mes pattes fléchir en un instant, je ne pus même pas lutter une seconde. En ouvrant de nouveau les yeux, le souffle couper par le choquer, je vis Mopango, se tenant au-dessus de moi, les griffes sorties et qui se plantaient dans ma peau.
Je mis un certain temps à reprendre mes esprits car la violence du choc m’avais presque sonné. L’odeur du sang me viens alors au nez. C’est en baissant les yeux vers les pattes de Mopango que je compris. Ses griffes avaient traversé ma peau et laissé couler quelques gouttes sur mon poil. Je voyais le géant me parler, sa bouche s’ouvrait et se fermer, sa langue semblait claquer et ses yeux me fusillaient. Mais tout ce que j’entendais était un lourd bourdonnement. Je me sentis totalement désarmer. Essayant de me dégager alors de son emprise, le mâle posa alors sa lourde patte sur mon crâne, bloquant alors tout mouvement de ma part. Je ne voyais plus que ma mère, qui semblait totalement surprise.
Peu à peu l’ouïe me revient. Je perdis alors cette impression d’étouffer, d’enfermement dans une boîte. Je pouvais alors entendre une voix qui m’était totalement inconnue. C’était Gizani et il pleurait. Ce bruit me donnait de plus en plus envie de faire sortir toute ma colère. Le problème c’était que j’étais ridiculement faible face à ce montre qui me tenais si facilement plaqué au sol. Je devenais rouge de colère d’être ainsi humilié.
J'essayais d'écouter et de comprendre. Maman semblait essayer de convaincre le mâle de quelque chose. Je ne comprenais pas la tournure de la situation car je n’avais pas entendu les mots de Mopango juste avant. Il était question de quoi ? Comment ça ? Il voulait "virer le pion" ? Il parle de qui de moi et il veut me tuer ? Quoi je suis une gamine et je ne connais pas les règles de leur jeu ? Déjà votre jeu il est stupide, parlons-en ! Hein ? Comment ça j’ai un comportement puéril ? Alors dit moi qui es partie forniquer avec un autre alors que tu n’es pas censé être en deuil ? À tu croit vraiment que je ne toucherais pas ton fils ? Surveille le bien, c’est un conseil.
Je voulais parler, exprimer ma colère, qui me faisait trembler de tout mon corps. Mais à chaque fois, la pression faite par le mâle m’en empêchait, laissant alors seulement échapper des bruits de grognements incompréhensibles. J’essayais toujours de me débattre de son emprise. J’avais l’impression d’être l’insecte que je m’amuse parfois d’attraper et de torturer en lui arrachant les pattes. Je ne voulais pas devenir cet insecte.
La pression devenait de plus en plus dure à supporter, j’avais l’impression d’avoir la tête qui gonflait de plus en plus. Il fallait se l’avoue, le lion noir n’allait pas le lâcher si je résiste en me débattant. Je n’avais pas le choix, je devais me résoudre à ma dernière option. Je pris alors sur moi, essayant d’oublier la douleur qui était de plus en plus forte. Puis je m’arrêtais de me débattre, n’ayant alors plus de force pour lutter. Je donnais à Mopango ce qu’il voulait, je me soumettais à lui pour lui faire croire que j’avais compris.
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Lun 4 Juil - 12:10
The Dark Side of the Moon
« He’ll bring them death and they will love for it »
Les paroles d'Ekua résonnèrent dans la grotte, parmi les miaulements de Gizani et la respiration haletante de Sumu qui, bien en vain, tenta pendant un moment de se dégager de l'emprise du Démon Noir. Malgré tout ce que cela impliquait, Mapango n'avait absolument pas l'intention de lâcher prise, ni même de faire marche arrière. Peu lui importait la peine que la mort de Sumu pouvait engendrer chez Ekua, et peu lui important les alliances que cela briserait : Mopango ne pouvait admettre dans son entreprise des lions qui ne lui était pas soumis, et encore moins lorsqu'il s'agissait de peste tout juste sortie de l'adolescence.
Sumu gesticula encore en encore pour regagner cette liberté que Mopango venait de lui prendre. De cette humiliation, le Nyeusis aurait pu tirer grand plaisir, mais c'était avant tout la colère et la hargne qui le dominait. Cette lutte à force largement inégale s'éternisa encore et encore car Sumu, dans sa fougue impétueuse, ne voulait se résoudre à s'avouer vaincu … quoi de plus naturel, pour la fille d'une vipère ? Pourtant, face au Nyeusis, nulle victoire n'était envisageable : Sumu n'en avait ni la force, ni l'expérience. Ekua le savait mieux que quiconque, mais la jeune adolescente ne semblait pas vouloir l'admettre.
Après moult résistances, que Mopango fut bien forcé de reconnaître, Sumu abandonna finalement la lutte et cessa complètement de bouger, vaincu. Le Nyeusis sentait son cœur battre à toute vitesse … à cet instant précis, un sourire aurait pu naître sur le visage de Mopango, mais il n'en fut rien. Au lieu de cela, il resta impassible, les yeux rivés sur Sumu. Ils restèrent un long moment ainsi, immobiles et désormais silencieux, jusqu'à ce que, finalement, Mopango ne se décide à relâcher la pression qu'il exerçait sur Sumu. Les paroles d'Ekua et la soumission de l'adolescente eurent raison de sa volonté initiale, celle de l'entendre chouiner pour sa vie. Sumu était fière, et il se demandait bien ce qu'il serait advenu si Ekua n'était pas intervenue. Mourir par fierté semblait être tout à fait dans ses cordes, et face à une telle résistance, Mopango n'aurait pas hésité. Le grand mâle ne quitta pas son poste tout de suite et se pencha sur l'oreille de Sumu.
« — N'oublie pas cette leçon, Sumu : sans ta mère, tu n'es rien, rien du tout » lui murmura à elle seule le lion au pelage noir « Tu jouis de son rang, mais elle ne sera pas toujours là pour sauver ta misérable peau »
Puis, presque brusquement, Mopango se retira, laissant à Sumu tout le loisir de respirer enfin. Il contourna son corps meurtris sans même jeter un regard en direction d'Ekua.
« — Il n'y aura pas de prochaine fois » déclara Mopango à haute voix, à la fois pour Sumu et Ekua.
Sa colère était toujours palpable. Irrité, il ne prit pas même la peine de répondre à Ekua et s'éloigna de Sumu en direction de la sortit. Sa queue fouettait dangereusement l'air, signe distinctif de son agacement. Ekua était peut-être la mère de Gizani, mais elle surestimait grandement la place que sa fille avait dans cette affaire. Mopango la tolérait parce qu'elle était sa fille et qu'elle comptait pour elle, mais Mopango n'était pas du genre à faire des cadeaux sans attendre en retour. Ekua lui avait donné un fils, certes, mais l'existence même de Sumu lui tapait sur le système. Si elle avait hérité de la grâce de sa mère, elle n'avait en rien son intelligence et encore moins son expérience, ce qui faisait d'elle une alliée absolument inutile, et Mopango s'encombrait rarement d'allié inutile … et plus encore lorsqu'il décidait de lui tenir tête. Sans un mot de plus, Mopango prit le chemin de la sortie. Il s'arrêta au passage devant Ranjana, cette petite peste qui suivait Sumu partout. Il la menaça du regard, avant de finalement s'en aller et de disparaître dans la nuit, cette fois pour de bon.
Citation :
Sumu s’en sort bien quand même, sans l’intervention d’Ekua Mopango ne l’aurait pas lâcher avant de l’avoir entendu supplier
Faire un RP avec Sumu : Done ✓
Désolé Ranjana, on t’a un peu snobé du coup … mais j’suis sûre que tu ne tenais pas à participer à ce charmant règlement de compte
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Mon Personnage Espèce: Liarde Âge: 4 ans Rang: Simple membre (futur espionne?) Alignement: Neutre Relation(s):
Mar 5 Juil - 0:07
The Dark Side of the moon Une nouvelle lune se lève, elle apportera alors la mort et la souffrance dans ce monde de paix...
"The Dark Side of the moon" vue par Odon
Dans ce monde troublé d'incertitude, mon esprit dansais dans un ballet macabre. J'était devenu aussi noir que la nuit, autant physiquement que mentalement. Je mâchais avec ennui un os assez ancien. Dans un coup de croc, je fendit l'os et au même moment, j'ouvrit les oreilles. Je venais d'entendre le cri d'un nouveau né; d'un nouvel espoir. La lune se recouvrait d'un voile noir, comme pour annoncer la venue d'un fléau. Je me leva et aperçu, le sombre colosse rentrer dans la tanière. Je m'approcha à pas feutré devant l'entrée de la tanière pour écouter les nouvelles. J'entendit alors résonné la voie de Mopango "Son nom sera Gizani!". Je recula doucement afin de ne pas être vue et de ne pas déranger.
Je partit m'installer sur un rocher, pas loin de la tanière. Mopango et ma reine, avait donner naissance à un futur puissant guerrier cela ne fait aucun doute. Je serais fidèle à ce petit quoiqu'il advienne dans le futur, je le protégerais et serait sont noble serviteur. Servir des démons était digne de moi! j'était bien le fils de mon défunt père. Je me délecta de cette sombre naissance et savoura cette instant. Hm... Gizani...
Mon Personnage Espèce: Lion Âge: 8 ans et 3 mois Rang: /// Alignement: Neutre Relation(s):
Mar 5 Juil - 3:05
The Dark Side of the Moon
Comme l'orage éclate brutalement et déchire le ciel, Mopango bondit sur Sumu dans un puissant rugissement, sans le moindre coup de semonce, et le coeur de Ranjana manqua un battement. Horrifiée, Shalika observa la scène, se sachant incapable d'agir en la faveur de leur princesse. Le nouveau-né s'était mis à pleurer et ses cris semblaient aux acteurs de la scène des coups de griffes sur les tympans ; mais si la douleur était bien là, ils n'en avait que faire, hypnotisés par la proximité de la mort et la trop grande puissance de la montagne de chairs noires.
Ranjana sortit les griffes et devant l'horreur de la situation, chercha le meilleur moyen d'agir et de sauver Sumu. Un rapide coup d'oeil à Ekua lui fit comprendre qu'elle ne devait pas prendre d'initiatives... En proie à une terrifiante hésitation, la jeune kulisha écouta les paroles de la mère, observant la fille qui ne se rendait guère. Pendant un temps qui lui paru une éternité, l'adolescente resta figée, immobile actrice d'une pièce qui se déroulait sans qu'elle eut pu en dérouter le scénario. Sumu se débattit courageusement, puis le mâle noir épuisa jusqu'aux dernières forces de la princesse qui cessa de bouger. Elle n'avait pas crié, ni supplié, et en cela le nyeusis n'avait pas réussi à la dompter ni à lui faire courber la tête. Il avait échoué.
Les paroles de la Reine semblèrent atténuer la rage du titan, qui se dégagea de Sumu et sortit de la grotte en emportant avec lui son aura de mécontentement et d'estime de soi. S'il avait marqué un arrêt devant Ranjana avant de décamper, celle-ci ne le lui avait même pas rendu, s'approchant en hâte de la Princesse pour l'aider à se redresser, voyant le sang perler sur ses épaules. Alors qu'elle était près d'elle, la kulisha en profita pour lui murmurer quelques mots.
- Vous avez fixé dans les yeux la Mort et celle-ci a cligné la première. Il est de votre droit de penser que cela vous rendra brave et invincible.
Mais plus sage de ne rien en faire pour le moment, pensa Ranjana sans l'exprimer à voix haute. Shalika s'était éloignée d'Ekua et du petit de démon pour s'approcher des deux adolescentes, visiblement inquiète et encore sous le choc des événements qui venaient de se produire. Mais aucuns mots ne sortaient de sa gorge et elle interrogeait sa protégée du regard, qui lui répondit en plantant un instant ses yeux bleus et déterminés dans les siens. Elle n'avait pu participer à ce règlement de comptes et aider Sumu, et s'en voulait pour cela. Un jour, elle serait capable de beaucoup mieux. Les braises de colère et de haine, nichées dans son coeur de cendres, se transformèrent en une petite flamme. Attisées par le mal, elles attendraient le bon moment pour continuer de grandir.
Les lions qui attendaient à l'extérieur parurent inquiets en voyant le visage de Mopango, et les plus fidèles et courageux se levèrent pour s'approcher de l'antre noire où le rugissement avait retenti. Les événements qui venaient de se produire fuiteraient très vite ; et il n'était pas sot de penser que les mentalités des Exilés, immobiles comme des statues sous la sanglante lueur de la lune, en seraient grandement modifiées.
Mon Personnage Espèce: Lionne d'Afrique Âge: 11 ans et 9 mois Rang: Ex-Reine de Freeland Alignement: Mauvais Relation(s):
Lun 18 Juil - 12:35
Le cœur d’Ekua battait à la chamade. Malgré ses paroles, ses mots qu’elle avait soigneusement sélectionné pour qu’ils percutent l’esprit aiguiser du Nyeusis, Mopango ne se détourna pas de sa fille et quand il se baissa vers elle la veille lionne crus qu’il allait l’étouffer sous sa masse. Mais, en voyant ses lèvres bouger, la vipère devina qu’il lui parlait. Ce qu’il lui dit ne fut audible que pour Sumu, sa mère elle serra les dents et pria pour ce qu’il venait de lui dire ne la détruirait pas. Après tout, elle était la mieux place pour savoir que les mots étaient aussi dangereux à manipuler que la plus aiguiser des armes.
Mopango finit par se redresser et s’éloigné de Sumu, au plus grand soulagement de la reine vipère, malgré les avertissements de ce dernier. Elle ne soupira pas, mais ne fixa des yeux jusqu’à ce que son ombre disparaisse un fois pour toute derrière les larges parois qui formaient l’entrée de la grotte. La tentions était encore palpable, la fatigue fit trembler la lionne café qui mourrait d’envie de se laisser emporter par le sommeil, mais elle ne plia pas sous ses besoins primaires et d’un ton ferme déclara :
- Shalika ! – Fit-elle sans pour autant regarder la lionne qui s’était rapproché des adolescentes. – Va me chercher Wanji et Lutelo, dit leur de monté la garde devant la grotte. S’il refuse, dit leur de venir s’adresser à moi et que c’est un ordre. Transmet également à Mhysa de suivre Mopango où qu’il aille. Je veux savoir où il se trouve constamment.
Le ton qu’elle employa ne laissa pas place à la discussion, quand elle tourna les yeux vers la lionne brune elle détala immédiatement à la recherche des Kulishas nommer. Ekua fixa ensuite Sumu, ne quittant pas ses prunelles pourpres, d’un air sévère. Un mince silence s’étira entre les lionnes, que même le petit Gizani n’osa rompre, mais la reine-mère finit par rompre en fêlant.
- Je t’interdis d’adresser encore une fois la parole à Mopango. Tu as été incapable de respecter les règles de base que je t’ai enseignée. Tu t’es laisser emporter par la colère et tu t’es frotter à plus fort que toi alors que tu n’es encore qu’une gamine ignorante.
C’était bien la première fois qu’Ekua se montrait aussi ferme et méchante envers sa fille, mais au vu des évènements de ce soir elle se dit que ce sermon était plus que nécessaire.
- Ranjana, veille à ce que Sumu n’approche pas Mopango. C’est une question de survie, je ne serais pas toujours présente pour lui sauver la vie. – Baissant son œil valide sur la princesse vipère, la reine enchaîna. – Un jour, tu deviendras reine, mais en attendant tu ferais mieux d’apprendre ce que signifie « tisser des alliances ». Aujourd’hui, nous sommes ses insectes que les rebelles ont épargné et viendra un jour où nous reviendrons pour récupérer nos terres. Ce fut ta première leçon, celle d’aujourd’hui sera « la patience ».
Ekua se détendit, baissant le museau vers son nouveau-né qui était mis à somnoler bercé par la voix de sa mère.
- Une dernière chose, mon trésor, sache que personne ne suivra une enfant qui tape du pied pour obtenir ce qu’elle veut. Il est temps pour toi de grandir, de cesser tes stupides caprices de lionceau et de comprendre ce qui t’entour. Maintenant, sortez toutes les deux. Nous avons tous les deux besoins de repos.
" Love is a poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same."
Sweet memory:
que celui qui m'a fait cette image ce manifeste s'il vous plait Portrait de famille par Vako <3
Je suis la plus belle ~ Ekua Thème La voix d'Ekua (c)Caractere by Ishana (c) Design by Cynblack (Merci ) (c) Signa by Isaiah, avatar par Voldy(merci ) (c) Lineart by Disney (￣^￣)ゞ
Ekua
Sumu
MEMBRE DE DIAMANT ₪ Habitué(e) du Royaume
Informations
Age : 27
Messages : 738
Mon Personnage Espèce: Lionne Âge: 9 ans 6 mois Rang: Princesse exilée Alignement: Neutre/Mauvais Relation(s):
Ven 29 Juil - 11:08
The Dark Side of the Moon
Sumu
Mère semblait reprendre son souffle. Elle se mit à parler en premier à Shalika, s’en prendre la peine de me regarder. Cela ne pouvait que m’énerver encore plus ! Elle lui demandait donc d’aller chercher Wanjo et Lutelo pour qu’ils montent la garde devant la grotte. La lionne ne laissait pas Ekua le lui dire une deuxième fois, elle exécuta aussitôt l’ordre.
Enfin, ma mère posait son regard sur moi. Je tenais tête ne baisant pas les yeux. Celle-ci brisait le silence en prenant un ton sévère, c’était bien la première fois que je me faisais disputer. À ses mots, méchant et ferme, je baissais les oreilles, frémissant des babines, essayant de contenir ma colère. Je ne pus lâcher alors quelques mots pour avoir toujours excuse à tout :
-Ma colère est justifiée !
J’étais à la limite du grognement. La première fois que je parlais sur ce ton à ma mère mais elle n’avait qu’à réfléchir à ce qu’elle fait, en ce moment elle fait tellement de connerie. Puis mère se tournait vers ma plus fidèle soldat, lui demandant de surveiller sur moi. Je ricanais sous cape, comme si elle avait besoin de le lui dire, on voit qu’elle ne voyait plus ma vie en ce moment. Ranjana veille tellement à ma sécurité depuis notre fuite, elle me protège limite plus que ma propre mère. De quoi se poser des questions !
Mère se tournait de nouveau vers moi et me parler d’avenir, que pour devenir reine il faut savoir tisser des alliances ainsi que de leçon de patience. Il y eut un léger silence, j’en profitais alors pour y glisser quelques mots froids d’une voix glaçante :
-Ne te donne pas la peine de me faire des leçons que tu n’appliques pas toi-même.
Je sous-entends évidemment une autre leçon qu’elle ne se donne pas la peine de dire à haute voix, mais je savais très bien qu’elle voyait de quoi je parle. Je haussais un sourcil avec dédain et repris rapidement :
-Ne t’inquiète plus pour moi, j’apprendrais seule dorénavant. Oui un jour je deviendrais reine, chose que toi tu n’es plus depuis un moment il me semble !
Mère dit alors quelque chose concernant le fait que j’étais encore une enfant qui tapais du pied pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle me reprit en me disant qu’il était temps que je grandisse et se cesser mes stupides caprices de bébé. Je sentis alors une vague de chaleur m’envahir. La colère me donnait chaud, et mon regard se noircit. Je serrer les dents pour parler, comme essayant de contenir ma colère qui grandissait :
-Ne m’appelle plus ainsi, je ne suis plus ton trésor depuis que tu à cette chose… Je me considère plus comme étant ta fille.
Je fis volt face, tournant les talons et m’en allant d’un pas rapide, clôturant cette conversation qui n’avait que trop durer à mon gout. Je passais devant Ranjana, qui était toujours là. Je lui lançais donc d’une voix tout autre, plus douce et claire :
-Vient Ranjana, sortons d’ici, nous avons d’autres choses plus importantes à faire !
Rapidement je me retrouvais à l’extérieur de la grotte. Du coin de l’œil je vis Odon qui semblait d’être intérêt lui aussi par la naissance. Je lui lançais un regard des plus sombres, remplies de colère et lui fêlais dessus pour ensuite continuer à marcher, ne sachant trop où j’allais, mais je m’en fichais, il fallait que je marche, que je me vide la tête, je voulais oublier la sensation de Mopango qui m’étouffe de son poids, de ma tête qui bourdonne, de mon cœur qui se déchire et de ma sensation de solitude.
Mon Personnage Espèce: Lion Âge: 8 ans et 3 mois Rang: /// Alignement: Neutre Relation(s):
Jeu 18 Aoû - 1:21
The Dark Side of the Moon
La joute verbale qui opposa Ekua à la princesse Sumu fit garder silence à la jeune kulisha ; le moment n'était pas venu pour elle de parler, mais elle suivit avec grand intérêt la dispute qui avait lieu devant ses yeux. Le futur des survivants de Freeland se jouaient peut-être bien maintenant, et elle comptait bien s'y rendre utile quand l'occasion viendrait.
La facilité avec laquelle Shalika obéit aux ordres étonna sa protégée, qui se promit de lui reparler une fois cette longue nuit terminée. Il y avait des choses dont elle devait lui parler, et pour la première fois, des doutes lui confier.
Mais bientôt, Sumu sortit de la grotte en l'appelant à sa suite. Le lien qu'elle avait avec sa mère semblait définitivement brisé, ce que Ranjana parvenait à comprendre. Alors qu'elle s'engageait à la suite de la Princesse, Ekua la retint de la voix.
La jeune lionne s'immobilisa et, se tournant pour faire face à celle qui avait été autrefois sa reine, décida qu'il était temps pour elle de prendre part à cette discussion. D'une voix d'une neutralité absolue, elle débuta son discours, brodé de ses pensées et ses doutes.
- Je protégerais la princesse Sumu, Ekua, mais non pas car vous me l'avez demandé.
Elle marqua une pause, remarquant le petit nyeusis qui gesticulait, puis reprit.
- Autrefois, vous étiez reine, et aviez la loyauté absolue des kulishas. Nous serions morts pour vous. Regardez combien ont survécus à la bataille, et combien ont péris en se dévouant corps et âmes pour la famille royale - votre famille.
Comme s'il avait s'agit d'une lionne comme une autre, Ranjana planta son regard bleuté dans l'oeil unique de la mère-lionne, lui renvoyant un étrange mélange d'immense déception et de pitié.
- En vous alliant à Mopango, vous avez perdu le peu de pouvoir qu'il vous restait ; mais en vous unissant à lui, c'est l'estime que les derniers kulishas vous portait que vous avez fait disparaître à tout jamais. Vous avez trahi le seul et unique but de leur vie, défendre le roi et sa mémoire. Vous leur avez montré que Sharkan n'était pour vous rien de plus qu'un lion fort avec lequel vous pouviez obtenir du pouvoir, comme vous avez tenté de le faire auprès de Mopango.
Nouveau silence de la lionne brune, qui cligna des yeux et reprit, le visage inexpressif.
- Bien peu sont les kulishas qui suivront une lionne qui ne pense pas à ses soldats ni même ne daigne descendre dans leurs rangs, prendre conscience de leur faim, leurs doutes, leurs blessures. En envoyant Shalika, vous aviez plus de chance que les kulishas restants acceptent votre ordre par solidarité pour la lionne envoyée, qui s'est battue et reste à leurs côtés. Vous n'êtes plus que l'ombre de la reine que vous étiez, Ekua. Une histoire que nous raconterons à nos enfants avant que le temps ne l'efface. Vous étiez grande, autrefois. Il fallait que quelqu'un vous fasse comprendre que votre temps est révolu.
Et sans un regard, sans attendre une réponse, Ranjana tourna les épaules et sortit dans l'obscurité et la fraicheur de la nuit, cherchant la Princesse Sumu dont la colère imbibait encore l'air. Elle perçut du coin de l'oeil cet infâme être qu'était Odon, mais ne lui porta pas la moindre attention et, parcourant du regard les derniers kulishas, s'avança dans la nuit à la recherche de son amie.
La lune rouge continua de baigner ces terres arides dans ses lueurs pourpres, rappelant à Ranjana le champ de bataille tel qu'elle l'avait entre-vu avant de sombrer dans le noir, là où était morts ses parents, là où était mort son Roi, là où était morte son enfance.
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