Frère oublié, jadis envié.


Toi qui crois que la terre est ronde, tu ne te doutes pas une seconde que ton histoire pourrait changer. Si tu n'veux plus rester dans l'ombre avant qu'un beau jour ne fondent tous tes espoirs, que tu n'te sentes un peu partout étranger. Viens, il existe un nouveau monde où la lune est toujours blonde et les étoiles restent allumées. Ne crois pas tout ce qu'on raconte ce qu'on peut lire dans les contes si tu veux voir la liberté. Prends entre tes mains ton destin mets les voiles dès ce matin pour la planète où tu veux vivre. Prends le large rien ne te retient, c'est ta vie elle t'appartient si tu veux être un homme libre. Viens, tu verras la route est longue parfois le ciel devient sombre mais les nuages sont encore loin. Et même si de fatigue tu tombes dans ta course vagabonde aie le courage de continuer ton chemin. Dis-toi que rien n'est écrit l'avenir se construit il n'y a que toi pour savoir quelles sont vraiment tes envies. Il n'y a que toi pour savoir quel sens donner à ta vie. Prends entre tes mains ton destin mets les voiles dès ce matin pour la planète où tu veux vivre prends le large rien ne te retient c'est ta vie elle t'appartient si tu veux être un homme libre
Rien qu'un homme enfin libre
Enfin libre
Enfin libre.


Haramu. Roi de rien du tout fils de personne. Il était là. Froid parmi la chaleur. Seul parmi les dieu. Il observait le ciel qui lui semblait tout d'un coup dénué de sens. Tout lui parraissait si fade. Il n'allait pas bien en ce moment, cette maladie lui faisait peur. Il c'était écarté de Fleck, son protégé, un moment, pour ne pas l'inquiété. Mais oui, il était emproie a une peur certaine face a la menace de cette pandémie. Et beaucoup de Mositus y avaient déjà laisser la vie. Quel horreur, Haramu travaillait corps et âme pour déplacé les corps, pour que Fleck ne les voient pas. Finalement il ne faisait que lui construire une idylle. Une fausse idylle. Mais Haramu assumait complètement. Il n'avait pas l'age pour voir de tel horreur. Et Maisha qui ne faisait rien. Toujours a se morfondre. Et a appeler les anciens pour avoir des réponses. Foutaises. Personne ne l'aura avec ces mensonges. Personne. Maisha tremblait de peur das sa grotte au fond de l'Oasis. Attendant que la menace disparaisse. Puéril enfant. Lionne encensée. Un bruit. Il se redressa. Dans les fourés un bruit.

L’autre évoque l’altérité, la différence. Mais, il renvoie aussi à une identité. Comment le comprendre à la fois sans que sa différence soit insaisissable et sans qu’elle soit niée ?

On peut évoquer deux mouvements de pensée pour comprendre l’autre et deux champs dans lesquels il est susceptible d’apparaître.

Le "premier" mouvement est celui qui consiste à comprendre l’autre à partir d’une identité préalable. Par exemple, je conclus à l’existence de l’autre parce qu’il parle, c’est-à-dire exprime sa pensée comme moi qui exprime ma pensée en parlant. Quoiqu’il soit nécessaire pour cela d’approfondir la question de ce qu’est parler, distinguer l’autre comme être pensant, du robot ou de l’animal, semble possible. L’autre diffère alors de moi parce que je me comprends pensant immédiatement alors que c’est indirectement, par la parole donc, que je comprends l’autre.

Le "second" mouvement est celui qui consiste à me comprendre à partir de l’autre. Par exemple, mon identité m’apparaît sous le regard de l’autre, miroir de ma réflexion, dans le rapport à l’autre. Ainsi, sans l’autre, présent réellement ou non, comment pourrais-je ressentir la honte, c’est-à-dire être honteux ou être jaloux ? L’autre diffère de moi en tant que ce n’est pas lui qui est honteux ou qui est jaloux.

Le problème est alors le suivant : suis-je dans ma connaissance ou dans mon rapport à l’autre premier, ou bien ai-je besoin de l’autre pour être et pour me connaître moi-même ? Bref, de moi ou de l’autre, lequel est premier ?

Le "premier" champ où l’autre apparaît est le champ théorique. On peut le définir par la question : "Qu’est-ce que l’autre ?" Non seulement, l’autre que moi, mais également, le barbare, le sauvage, l’étranger, voire l’autre en général. On peut à ce premier champ appliquer les deux mouvements de pensée évoqués ci-dessus. Par exemple, est-ce que je conclus à la barbarie en m’assurant que je suis civilisé ou bien est-ce que mon identité de civilisé m’apparaît à partir de la barbarie ?

Le "second" champ où l’autre apparaît est le champ pratique. On peut le définir par la question : "Quel rapport à l’autre est-il légitime ?" Par exemple, dois-je respecter l’autre, non seulement, l’autre que moi, mais également le barbare, le sauvage, l’étranger, le criminel, le monstre, etc.? On peut également appliquer à ce second champ les deux mouvements de pensée évoqués ci-dessus. Dois-je respecter l’autre parce qu’il est comme moi, ou bien est-ce son altérité qui appelle le respect ? Par exemple, l’ami, le concitoyen voire l’autre homme, dois-je le respecter parce qu’il est comme moi, un ami, un concitoyen, un autre homme, ou bien est-ce parce qu’il appelle le respect, en tant qu’autre, qu’il me faut le respecter ?

Enfin, lequel de ces deux champs est premier ? C’est-à-dire l’autre m’apparaît-il d’abord dans le champ pratique ou bien dans le champ théorique ? Est-ce que ma façon d’agir avec l’autre provoque la réflexion théorique sur l’autre ou bien celle-ci détermine-t-elle cet agir ?

Patrice Bégnana


Et dans l'immensité de la jungle une forme docile apparut. Aux formes abruptes et délicieusement accordé. C'était un mâle, d'environ 4 ans. A première vue. Il avait une crinière duveteuse et bien garnis. De belle mèche plus clair, semblable a la sienne, ornait le haut de son crane. Sa tête était entouré par un duvet de poil, ornant majestueusement son visage. Il avait les yeux vairons. Tout comme lui. Un bleu et un vert. Une belle raie de mulet ornait tout son dos. Jusqu'au bout de sa queue. Son ventre était plus clair. Sur sa patte avant droite, il y avait une étrange tache rougeâtre assez feutré. Leurs regard se croisèrent. Haramu se redressa. Bondant le torse. Il pris un air sérieux et sévère.

« Retourne sur tes pas inconnue. Cette terre n'a rien a t'offrir. »

Bien sur que si. Cette terre avait tout a lui offrir. Un royaume, une place, une vie paisible. Mais Haramu craignait pour son rang. Il craignait qu'un autre lion puissant dans les parages veuille s’empare du trône. Il l'observa un instant, dédaigneux. Ce lion était plus jeune, s'il ce battait, Hara perdrait, sauf si celui ci usait de stratagème ingénieux.

Le lion plus jeune lion semblait intacte face aux paroles de Haramu. Il n'était pas chez lui ici. Il n'avait pas de problèmes spécial avec les mâles. Prenons le cas de Rono, avec lui il c'était de suite familiarisé une sorte d'amitié pondéré. Mais ce mâle n'avait rien d'amical. Et leurs positions étaient semblables a deux lions combattants. La voix du mécheux retentit. « Peut-être, mais elles me plaisent. Peu importe ce que ressens ton égo blessé à cet instant, maintenant pousse toi de mon chemin. » Le visage d'Hara se transforma. Repoussant la nuque en arrière, ses yeux s'ouvrirent tel deux globes lumineux. Ses naseaux se dilatèrent comme l'aurais fait ceux d'un buffle à l'agonie. Insolent. L'atmosphère semblait devenir de plus en plus lourde. L'ombre cachait leurs haines. L'échine d'Haramu se dressa. Signe de parade. Dissuadant. Sa voix lourde gronda. « Ferme là et dégage le nain. Tu fais pas le poids. » Hara rigola doucement dans sa barbe. Un rugissement et sa soeur Kunio apparaitrais. Ou même d'autre lion du clan. Même si sa soeur adorait les mâles, et leurs vouait une grande admirations jamais, elle n'aurait laisser Haramu se faire blesser. Hara était plus sage, et expérimenté, mais lui plus agile et fougeux.

Le lion massif sembla ricané doucement. « Brouh, j'en tremble. Ces terres m'appartienne autant qu'à toi. Et si je ne peux plus les arpenter, c'est qu'un problème se pose » Il avait les yeux vairons lui aussi. Il s'ébroua. Il avait des mèches. Pourquoi avait-il autant d'assurance. N'était-il donc pas étranger ? Peut être qu'il était Mositus lui aussi. Un nouveau. Hara était souvent en vadrouille, il ne connaissait pas vraiment les agissements du clan. Il se mit a marcher de long en large doucement, agitant sa queue, et faisant roué ses muscles massifs. Il observait le lion. Droit dans les yeux, comme pour lui envoyer des éclairs. Sa voix ce fit plus forte encore. « Je suis Haramu gardien de ces "terres". Donc oui, un problème se pose. » Il l'observa, furibond. Près a rugir pour appeler les troupes. Il ne supporterais pas qu'un lion mâle réprime sa place. « D'où viens tu ? De quel clan fait tu partis ? » Il se lécha les babines délicatement. Il éxécutait une sorte de danse d'intimidation. Une sorte de persuasion silencieuse. Qui allait céder en premier. Ce lion était si différent de lui et pourtant. Ses yeux, ses mèches, sa carrure. Qui était-il.