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Safolka
NOUVEAU MEMBRE ₪ Bienvenue sur la Terre des Lions !
Safolka
NOUVEAU MEMBRE ₪ Bienvenue sur la Terre des Lions !
Informations
Age : 27
Localisation : Limousin
Messages : 24

Mon Personnage
Espèce: Lionne
Âge: 3 ans
Rang:
Alignement: Neutre/Bon
Relation(s):

Dim 3 Avr - 19:13


♦ NOM : Safolka
♦ PRONONCIATION & SIGNIFICATION : /'sæfɒɭ,kæ/. J'arrête les âneries, ça se prononce tout simplement SA-FOL-KA ; je ne crois pas que cela veuille dire quelque chose.

♦ RACE : Lionne
♦ AGE : 3 ans pile.

♦ CLAN : Jangowas
♦ ALIGNEMENT : Loyal envers elle-même et ceux qu'elle estime être respectables.


♦ IMAGE : (je me suis basée sur les couleurs applicables aux Jangowas, grâce aux dégradés)




♦ FAMILLE :
Parents encore en vie (Eiwaz ♂ x Ashar ♀)
Swyn, frère, décédé
Mazur, frère, décédé

♦ PHYSIQUE & CARACTÈRE :
Safolka est une lionne un peu plus petite que la moyenne, à l'instar des membres des Jangowas. Sa carrure est normale, et elle a la corpulence idéale pour se mouvoir à travers les sables brûlants du désert. Comme chaque Jangowa, son pelage est pale ; elle a le poil fauve, clair, ainsi que le ventre et les extrémités d'une teinte crémeuse. Ses pattes puissantes et bien bâties et ses larges coussinets épais lui permettent de se déplacer avec aisance sur les dunes tout en supportant la chaleur de l'environnement. Sa queue est assez longue, et se termine en un fin plumeau de poils à peine plus sombres que le reste de son corps, et qui se trouvent être de la même couleur que le bout de ses grandes oreilles duveteuses surmontant ses deux yeux d'un vert solaire, très clair. Un mince contour sombre au-dessus et clair au-dessous dessine le contour de ses prunelles. Safolka est une lionne qui combine puissance et rapidité -à défaut de se révéler peu souple et habile. Son physique ne lui permettrait pas d'évoluer dans un environnement boisé, car il lui faudrait des plaines pour réussir à chasser.

Pour ce qui est de son caractère, Safolka est une lionne assez spéciale. Dans l'ensemble, elle est appréciée par ses camarades de clan, avec qui elle entretient des relations plus formelles que sympathiques. Elle fait preuve de très peu de complicité, même vis-à-vis de ses proches, simplement car elle préfère n'agir que pour son compte -mentalité instaurée avec succès par les Jangowas en personne. Il est vrai qu'elle n'est pas une grande bavarde, et qu'elle met du temps à accorder son respect, et ainsi, sa confiance, ce qui pour certains peut laisser penser qu'elle n'aime pas les relations sociales et ne souhaite pas être accompagnée. Elle a tout simplement un côté solitaire et elle apprécie d'être tout seule dans son coin, livrée à elle-même et plongée dans ses pensées ; mais cela ne lui a jamais empêché de vivre en groupe et, bien au contraire, elle adore énormément les relations stables et durables, et passer du temps des amis en bonne camaraderie.

Car il faut savoir que Safolka est une lionne qui, une fois sa confiance gagnée, devient une amie, camarade ou alliée très loyale. Extrêmement loyale, voir excessivement. À l'inverse, se liguer contre elle revient à se faire une adversaire redoutables Il en faudrait énormément pour qu'elle se retourne contre les siens ; en effet elle fuit l'envahissement tout autant que les conflits, qui l'angoissent, l'étreignent, et peuvent altérer son jugement. Safolka est donc calme voire placide, souple dans sa manière de penser, et facile à vivre. Bonne vivante, elle privilégie cependant ses valeurs internes – le respect, la loyauté et la volonté, entre autre- et, bien qu'elle sache se montrer ouverte aux idées nouvelles, elle peut devenir intraitable lorsqu'elle sent qu'une de ses valeurs est bafouée, ce qui peut la rendre sourde à toute justice et bornée. Elle est dotée d’une vie intérieure très riche et d’une sentimentalité complexe. Il peut être parfois difficile de la comprendre, car elle a tendance à garder secrets ses sentiments et ses convictions passionnées, qu’elle ne partage qu’avec une petite poignée de proches. Enfin, elle possède une puissante intuition psychologique, sur laquelle elle s’appuie énormément pour se guider, cherchant constamment la valeur de la vie au travers de ses découvertes. En résumé, Safolka s'appuie surtout sur ses valeurs pour avancer dans la vie.

♦ HISTOIRE :
Safolka bondit sur une pierre orange couverte de minuscules gravillons secs et faillit déraper au moment de la réception. Un petit coup de bassin sur le côté lui permit de retrouver l'équilibre qu'elle avait perdu. Sans vraiment s'en rendre compte, elle avait l'impression d'être très légère, et que toute mobilité exigeait qu'elle calcule à l'avance où poser de pattes et comment répartir son poids. Essoufflée, elle s'assit sur le gros caillou rèche. Derrière elle se trouvait Madow, un joli lionceau crème pale qu'ielle venait tout juste de rencontrer et qui lui plaisait beaucoup en matière de tempérament. Bien qu'il ne partageait pas tout à fait les mêmes convictions qu'elle, ils avaient tous les deux la même manière de penser ; riche, complexe. Il la regardait d'un air amusé.
- Et bien, pour une petite lionne, tu n'as pas beaucoup d'équilibre.
Elle lui répondit par un grondement doux et amical.
- Continuons. J'ai hâte que nous arrivions.
Il bondit à ses côtés avant de s'élancer en avant pour la dépasser. Pressée, elle lui emboîta le pas en se demandant tout à coup comment ils s'étaient retrouvés dans le désert, aussi loin du camp temporaire. Elle avait l'impression qu'ils avaient filé en douce depuis quelques minutes seulement. Cependant elle ne se posa pas davantage de question et ni une ni deux, elle sauta en bas du rocher à la suite de son camarade. Elle atterrit sur le sable brûlant et inspecta rapidement les lieux : ils venaient de trouver dans un passage abandonné à travers un amas de rochers et de buissons chauds. Elle aperçut la queue laiteuse de son ami disparaître dans un tournant de branches déséchées et s'empressa donc de le rattraper.

- Et la volonté, qu'est-ce que tu en penses ? Tu crois qu'on peut tout faire, du moment qu'on en ait la possibilité ? demanda Safolka en accélérant le pas.

Elle faillit lui rentrer dedans, car il s'était arrêté pour qu'elle le rejoigne. Puis ils marchèrent.

- La volonté ? Il prit un air songeur. Pas sûr.
- Mais si, insista la toute jeune lionne. En réalité, je suis persuadée que tout est possible.
- Ça dépend. Ça dépend du courage.
- Du courage ? Safolka grogna de dédain. Non ! Par exemple, imagine que tu es mortellement blessé dans un combat contre un clan adverse et qu'un lion s'apprête à te tuer. Je suis sûr que tu peux l'en empêcher. Avec toute ta volonté, tu te redresserai et tu l'affronterai. Pour le reste, tout dépend de tes capacités. La volonté c'est la volonté, c'est tout.
- Mais la volonté requiert du courage.
- Et alors ? Du moment que tu peux le faire, il faut essayer ! Ou bien... J'appelle ça de la lâcheté...
- Mâche tes mots avant de parler de lâcheté, siffla-t-elle en montrant les crocs.
- Mais...
- Chut. On arrive bientôt.

Chemin étroit déboucha sur l'endroit le plus étrange que Safolka ait jamais vu. Il s'agissait d'une combe de terre très sombre, entourée de ronces. Les lieux étaient bordés d'une forêt, dont les arbres menaçants tendaient leurs branches noires vers le haut, à l'assaut du ciel. La jeune lionne déglutit difficilement en apercevant en contrebas des pointes blanches à moitié embourbées dans le sol qui n'étaient autre que des ossements. Madow s'assit, arborant une mine fière et satisfaite.

- J'appelle cet endroit le ''Reflet des Âmes.''

Pourquoi un nom aussi étrange ? Quel était cet endroit lugubre ? Safolka savait qu'elle venait de découvrir quelque chose d'important, mais elle ne savait pas quoi. Cette combe boueuse donnait la chair de poule. Elle se sentit follement attirée par le mystère et la menace qui pesaient dans l'air et ce fut une motivation déraisonnée qui la poussa à descendre dans la combe, Madow à sa suite.
En bas, la combe semblait bien plus large, et on n'en voyait pas le fond ni la fin. De la brume, formait des taches grises sur le sol, et le bout de ses pattes s'enfonçait dans la boue à chaque pas dans un bruit spongieux et désagréable. À un moment, elle s'arrêta.

- Comment as-tu découvert cet endroit ?
Madow la regarda, malicieux.
- Oh, j'étais en colère contre des amis. Encore un désaccord avec un autre lionceau : alors je suis parti marcher, marcher, sans trop vérifier où j'allais... Et je suis arrivé là. La frontière entre nos deux clans est pleine de surprise !

Safolka se demanda comment était-il possible que ni elle ni aucune patrouille n'ait trouvé cet endroit. Puis une d'autres questions lui vinrent en tête : qu'est-ce que je fais avec un lionceau d'un autre clan ? Qu'est-ce que je fais dehors, loin de ma mère, alors que je n'ai même pas quelques mois ? Qu'est-ce que je fais ?
Soudainement, une patte se referma avec brutalité sur son crâne et ses esprits s'embrouillèrent. Elle se sentit aspirer vers le bas ; elle s'enfonçait dans de la vase.

- Pourquoi tu m'as fait ça ! grogna-t-elle, paniquée.
- Mais je n'y suis pour rien ! Protesta son camarade d'un air affolé.
- Aide-moi !
- Attend, je vais chercher un bâton pour te sortir de là...

Mais elle avait déjà de la boue jusqu'aux épaules et elle se sentait lourde, très lourde. Elle voulut appeler au secours mais de la vase s'infiltra dans sa bouche lorsqu'elle ouvrit la gueule. Elle eut à peine le temps d'entrevoir Madow, un grand bout de bois dans la gueule, avant de sombrer au cœur de ce marais. Je meurs dans le Reflet des Âmes...

Un coup à l'arrière du crâne la tira de son cauchemar. Elle s'était cogné contre un des rochers qui délimitaient le camp en s'agitant dans son rêve. Les yeux écarquillés, elle resta interdite plusieurs minutes, le cœur battant. Puis elle se précipita au sommet de la dune la plus proche. L'air frais de la nuit lui fit du bien, mais son esprit était ailleurs. Elle avait la sensation qu'elle avait découvert quelque chose de terrifiant. Mais elle ignorait quoi, et cela lui faisait peur.

* * *

Safolka est née un soir de printemps au sein d'une portée de trois lionceaux ; il y avait elle et ses frères, Mazur et Swyn. Le premier était brun pale, l'autre gris clair, et il y avait elle avec son pelage fauve délavé. Leurs parents faisaient preuve de toute la gentillesse et l'amour dont ils étaient capables ; c'est-à-dire pas beaucoup. Oh, ils les aimaient, mais à leur manière. Leur père les ignorait, du moins, il le faisait croire, car bien qu'il n'ai jamais manifesté le moindre mot chaleureux à leur intention, il était toujours très fier des réussites de sa progéniture - reste à savoir s'il était fier de ses enfants ou de lui en personne. En revanche, leur mère s'impliqua bien plus dans leur éducation. Elle n'était pas méchante mais stricte, et sa manière d'apprendre qui pouvait sembler négligente permit rapidement aux trois lionceaux de devenir indépendant.

Mais cette éducation n'eut pas les meilleurs effets sur l'ambiance familiale. Oh, il n'y avait pas de mauvaise entente ; simplement que les trois lionceaux se considéraient à peine comme une fratrie, plutôt comme des connaissances et de bons camarades. Les liens affectifs n'avaient pas eu le temps de se tisser ; il en allait de même pour leurs parents, autant entre eux-deux qu'envers leur portée. Mais cela n'avait jamais posé de problème à Mazur et Safolka, qui avaient été formatés dès le début et avaient développé une forme de pensée très pragmatique. Seul Swyn semblait un peu plus affecté que les autres. D'ailleurs, il était le plus chétif d'entre eux, et Safolka sentait qu'il ne ferait pas long feu.

Elle eut raison, car lors de leur exile, il ne survécut pas longtemps au jugement du désert (elle apprendrait sa mort à peine trois mois depuis le départ de ses frères). Elle, elle se contentait de vivre sa vie avec le clan. Un coup elle trouvait le train train quotidien monotone, un coup elle se sentait pleine de joie de vivre, et fière d'être une Jangowa, durant les parties de chasse collectives. Cependant, elle s'était trompée sur le compte de son autre frère, Mazur. Elle était si persuadée qu'il survivrait, lui qui était si fort et audacieux, qu'elle n'en cru pas ses yeux lorsqu'elle et le clan tombèrent sur son corps sans vie. Cela eut lieu peut-être quatre mois avant ce qui aurait du marquer la fin de son exil. Les plus curieux qui examinèrent le corps remarquèrent deux petits trous, et finirent par repérer un serpent mort sous les pattes de Mazur. Peinée, elle se contenta de recouvrir son frère d'une gerbe de sable symbolique avant de repartir à la suite de la troupe nomade.

Ainsi, elle n'eut pas besoin d'attendre un an avant de savoir si ses frères auraient survécu au jugement du désert. Elle était désormais la seule survivante de sa portée.

♦ AUTRE :
Rien d'autre, Safolka n'a pas de marques spéciales.


♦ Pseudo : Siabair est mon puff sur le web.
♦ Âge : 19 ans
♦ Comment avez-vous connu le forum ? : En cherchant sur internet =)
♦ Avez-vous lu le Règlement ? :




Safolka [terminé] 3lH0