♦ FAMILLE : Mère : Granida (Perdue de vue) Tante : Tranndi (Perdue de vue) Sœur (Morte) Cousines : - Magaïa (Présumée morte) - Madradi (Perdue de vue) - Mafissa (Perdue de vue)
♦ PHYSIQUE :
Kiume n’est pas un lion très grand, ni très massif. De taille moyenne pour son âge, il attint les 1m20 au garrot. Adolescent, presque jeune adulte, sa croissance n’est pas tout à fait terminer, il devrait prendre au maximum cinq centimètres de plus. Son pelage tend vers un pelage de pridelanders doux, comme Sarabi ou Sarafina dans le film. Il utilise une mèche de sa moitié de crinière marron pour cacher son œil droit, crevé et constamment fermé. Sa démarche est plutôt souple et discrète et Kiume arrive facilement à se dissimuler ou se faire oublier. Ses griffes sont constamment sorties, une vieille habitude prise lorsqu’il était petit et un léger sourire plus ou moins faussement séducteur flotte sur son visage. Ses yeux sont d’un bleu ciel tout ce qu’il y a plus de banal. Ce qui démarque Kiume des autres lions est sa voix et son rugissement. Depuis son plus jeune âge, elle à toujours était plus rauque que la norme et son rugissement paraît cassé mais il porte loin et est puissant.
♦ CARACTÈRE : Kiume n’est pas un lion exubérant, il aime les choses simples, bien que de temps en temps, jouer un mauvais tour à quelqu’un le ravi au plus au point. Le lion croit dur comme fer aux légendes que lui racontait sa mère lorsqu’il était jeune comme la dangerosité des démons noirs, les lions qui renaissent en étoiles ou l’esprit lion. Il n’aime pas plus que cela la violence, préférant user des mots et de son intelligence –et de temps en temps de sa vitesse- plutôt qu’user de sa force, cependant lorsque c’est inévitable, il n’hésite pas à attaquer en premier. Il a bien retenu durant on enfance que le premier à lancer l’assaut à une longueur de plus que son adversaire. Et quitte à sacrifier la vie de l’une de ses connaissances pour sauvegarder, Kiume le ferrait sans hésiter une seconde. Sauf pour les lionceaux, les lionceaux étaient encore trop jeunes pour servir de chair à canon. En parlant d’enfant, Kiume n’en aura jamais. Pas qu’il soit stérile, rassurez-vous, mais rien que l’idée de s’encombrer d’enfants surexcité et d’une femelle… Brr très peu pour lui ! Les femelles sont le mal en personne d’après lui, pire que les démons noirs ! Certaines le montrait clairement comme sa défunte cousine Magaïa, tandis que d’autres, les plus manipulatrices et mauvaises dans leur genre, lui laisser le temps de s’attacher, de les apprécier puis de lui infliger un coup de croc dans le dos tout comme le reste de sa famille. Il préfère s’en détacher le plus possible, même lorsqu’elles ne sont que des bébés, après tout le mal grandit vite, alors autant l’éviter le plus possible. Même s’il n’aime pas se battre, si une femelle en chaleur se montre insistante et que Kiume est déjà irrité, attendez vous à ce qu’il lui saute dessus et pas pour la recouvrir si vous voyez ce que je veux dire. Il préfère de loin la compagnie des mâles bien qu’aucune relation « physique » ne lui traverse l’esprit lorsqu’il trouve un lion à son goût. On peu définir le lion d’homo-romantique. Adepte d’humour noir, sa langue de serpent sait très bien manier cette langue si peu honoré. Il apprécie d’ailleurs les hyènes, la plupart pratiquant l’humour noir couramment, d’après ce qu’on lui avait dit. Il trouve d’ailleurs leurs rires plus que contagieux, à chaque gloussement d’hyène, même si celle-ci se montre agressive, il ne pourra s’empêcher de lui répondre pas un rire similaire mais à la sauce d’un lion. Il a toujours trouvé ces animaux fascinant et très intéressant à étudier.
♦ HISTOIRE :
Un lion pas encore tout à fait adulte mais bel et bien sorti de l’enfance lapait de l’eau dans un petit étang. Ses muscles semblaient tendus comme rouillés et des traces de blessures presque disparus ornaient son corps de ci, de là. Ses oreilles remuantes se tendirent toutes deux en une même direction. Le lion s’arrêta de boire une demi-seconde avant de reprendre son activité aussi tranquillement que si rien ne s’était passé. Son ouïe n’avait détecté qu’un tout petit animal non-rampant, alors il n’y avait aucunes raisons de s’inquiéter. Continuant de boire, il jeta tout de même un coup d’œil à l’animal, curieux de savoir ce que c’était. Sa langue arrêta son mouvement et il leva la tête avant de se figer, découvrant l’animal. Une mangouste. L’animal maudit.
…
La première fois qu’une mangouste croisa sa route fut lors de sa naissance. Lors d’une nuit sans nuages et éclairée par la lune pleine, une lionne retenait ses rugissements de douleurs et grondait sur une autre qui lui était assez similaire. Elle ne voulait pas qu’elle approche. La lionne était entrain de mettre bas. Un premier lionceau finit par montrer le bout de sa truffe puis le second suivit presque aussitôt. La nouvelle mère haleta de soulagement et, après un temps pour reprendre ses esprits, parti immédiatement renifler et lécher ses petits. Trois petites têtes curieuses sortirent du dos de la seconde lionne, excitées à l’idée d’avoir de nouveaux compagnons de jeux. Elle s’occupa de lécher ses petits et de les renifler puis, peu à peu, elle se mit à délaisser un lionceau, préférant s’occuper de l’autre. Son instinct lui soufflait que le lionceau ne survivrait pas, son odorat additionné à son sixième sens ressentaient la maladie, la malformation. Le lionceau avait déjà eut de la chance d’avoir survécu à l’accouchement. Après avoir nettoyé son enfant, le laissant téter et faire connaissance avec les trois petites lionnes et leur mère, ne se préoccupant pas des miaulements de détresse de son autre lionceau, elle le prit dans sa gueule et s’éloigna de son lieu d’accouchement. Elle ne pourrait pas se défendre, venant d’accoucher, et sa sœur ne pourrait les défendre elle, ses filles, et son neveu si un lion mâle décidait de les attaquer ou un clan d’hyènes attirés par l’odeur du sang. Le lionceau femelle laissée à l’arrière, abandonnée, miaula de douleur puis lança un appel de détresse lorsqu’une mangouste affamé lui croqua l’oreille. Son frère, toujours dans la gueule de sa mère, y répondit, gigotant un peu, voulant aller chercher la femelle laissée seul. Bien qu’il ne s’en souvienne pas, la première fois qu’une mangouste entra dans la vie de Kiume fut l’annonce de la malédiction de cet animal dans sa vie.
La seconde fois que l’animal croisa sa route fut fatale pour son œil droit. Le lionceau s’impatientait ainsi aplatit dans les hautes herbes, sa mère et sa tante étant parties apprendre à chasser à ses cousines, désormais assez âgées pour. Sa mère lui avait bien apprit à rester immobile et silencieux lorsqu’elle n’était pas là et lui sans surveillance mais le temps commençait à lui paraître long. Apercevant une petite mangouste sortir de son terrier, sûrement à la recherche de nourriture, le lionceau se figea et, aussi silencieusement que possible, se mit en position d’attaque. Le vent était avec lui, ne révélant pas sa présence au petit mammifère. Il s’aplatit autant qu’il le put sur le sol et rampa au plus près de sa proie. Il s’imaginait déjà en adulte fier, sa crinière imposante se fondant parfaitement dans le paysage, une horde de lionne dissimulé à ses côtés et sous ses ordres. Bien sûr sa mère, sa tante et ses cousines seront plus privilégiées que les autres dans le clan mais c’était normal, c’était elles qui l’avaient élevé. Kiume considéra que la mangouste était un lion ennemi venu conquérir ses terres. Un miaulement agressif sorti de sa gueule tandis qu’il s’imaginait pousser un véritable rugissement de colère, signe pour son clan fictif d’attaquer. La mangouste le remarqua enfin et s’enfuit à toutes pattes, se pressant dans son terrier. Kiume miaula à la porte du terrier, fier que le lion ennemi ait été chassé. Plus tard, il sera un roi clément ! Il ne tuera pas ses ennemis, il ne ferra que les chasser hors de son royaume. Cependant, s’ils revenaient l’importuner, la mise à mort sera employée. Il gonfla son torse et se mit à pavaner, les lionnes de son imagination le regardant avec admiration et respect, certaines venant même se frotter contre lui. Kiume les repoussa gentiment dans son esprit, il n’aimait pas tant que cela le contacte avec ses congénères, puis s’installa sur le rocher qui lui servait de trône. Quelques instants après son petit jeu, il vit les silhouettes de ses cousines se dessiner dans les hautes herbes. Il se leva rapidement, tel un diablotin sur ressort et remua joyeusement de la queue, s’attendant déjà à sentir l’odeur de gnou mort flotter dans l’air. Cependant, aucune odeur de sang ne lui parvint. Surpris, ses oreilles se dressèrent, ses cousines semblaient dépitées et Magaïa, sa cousine la plus agressive, grondait dangereusement, sa queue battant rageusement l’air. La chasse avait dû être un fiasco. Kiume décida de ne pas faire de vague et de rester sagement sur son rocher, mieux valait ne pas importuner ses cousines qui semblaient prêtes à déchiqueter tout ce qui leurs taperaient sur le système, mais ce ne fut pas le cas pour Magaïa qui le délogea plutôt abruptement de son rocher grâce à un coup de patte aux griffes sorties. Le lionceau, en ayant assez du comportement de sa cousine et voulant retrouver son trône sur le quel elle avait prit place, lui mordit franchement la base de la queue, laissant la marque de ses petites dents s’imprégner dessus. Avec un puissant rugissement de colère la lionne en pleine adolescence se leva et délogea le lionceau. Elle lui sauta dessus et se mit à le mordre et le griffer tandis que lui se roulait en boule pour se protéger. Les deux autres lionnes laissaient faire leur sœur, le petit méritait une correction. Après tout, il savait très bien qu’il ne fallait pas les énerver quand elles étaient déjà irritées. De plus, même si leur sœur était agressive de nature, les lionnes savaient qu’elle ne franchirait jamais la limite. Finalement peut être pas. Un miaulement plus aigu et transpirant la douleur ainsi que l’odeur de sang attira leur attention. Elles se levèrent et s’interposèrent entre leur cousin et leur sœur qui semblait vouloir en finir avec le petit. Madradi, la plus musclée des trois sœurs, mordit Magaïa et essaya de la tenir éloignée de son cousin. Si leur tante apprenait qu’un malheur était arrivé à son petit et qu’elles n’avaient rien fait pour l’empêcher, elle entrerait dans une rage noir et serait bien capable de les égorger les unes après les autres. Elle n’avait jamais vu une mère aussi protectrice avec son lionceau. Tandis que Madradi réussissait à tenir éloigner sa sœur furieuse, Mafissa léchait l’œil en sang de son cousin, ayant bien prit soin de le déplacer le plus loin de ses sœurs. Kiume n’arrivait plus à ouvrir son œil tant il avait mal, ses larmes ne coulant même pas de son œil droit, inondant seulement son œil gauche. Ce jour là, Kiume perdit son œil droit, développant une peur panique de sa cousine Magaïa qui, elle, dut rester éloigner de la troupe de voyageurs deux jours et trois nuits, attendant que la colère de sa tante ne se calme et qu’elle ne l’accepte à nouveaux, bien qu’avec froideur. La mère de Kiume avait toujours était la plus dominante dans la relation qu’elle entretenait avec sa sœur, ses décisions portant plus de poids dans la balance que celles de sa sœur.
La troisième fois qu’une mangouste s’approcha du lionceau à peine entré dans l’adolescence, Kiume ne la vit pas, celle-ci étant dans le champ de vision de son œil droit. Cependant, celle-ci lui porta chance pour une fois. C’était une nuit dégagée et sa mère lui faisait sa toilette, trouvant qu’il grandissait bien trop vite à son goût. Avant de s’endormir, sa mère lui avait raconté les légendes des lions. Désormais, il regarderait les étoiles d’un tout nouvelle œil. Ses grands-parents veillaient sur lui, il en était sûr ! Il était même prêt à parier que le lion blanc, l’esprit, veillait sur lui aussi ! Sa mère le mit bien en garde contre les lions noirs, les plus grands et les plus massifs lions que la terre ait put porter. En comparaison, Madradi ne paraissait pas plus massive qu’une gazelle. Kiume s’était prit d’un violent frisson en essayant d’imaginer ces lions. Madradi faisait assez peur, bien qu’elle soit gentille avec lui, alors imaginer se retrouver face à un lion agressif et deux, voir trois, fois plus imposant que sa cousine prêt à le massacrer… Non ! Mieux valait ne pas y penser. Il se calla un peu plus contre sa mère et lui posa la question qui lui brûlait la gueule depuis un moment. Qui était son père ? La lionne sembla surprise un moment puis lui sourit d’un air doux. Elle regarda le ciel éclairé par les étoiles et lui répondit : « Ton père… ? Ton père est un lion fort et fier ! Je ne sais pas s’il appartient à un clan ou s’il est un voyageur comme nous. La plus part de mes portées, je les ai eut avec lui. Je me souviens encore de la première fois, lorsqu’il essayait de me séduire, il en a mit du temps ! Mais je crois que c’est sa ténacité qui m’a fait céder. Tous mes lionceaux issus de ses gènes, et ayant survécus, sont devenus forts et vaillants. Il reste toujours avec moi les deux premiers mois de ma gestation, d’ailleurs ta tante l’apprécie beaucoup !... » Elle continua de lui parler de son père des heures durant et c’est des étoiles dans les yeux et l’esprit remplis d’un lion fier et vaillant prêt à tout pour défendre sa famille qu’il s’endormit, partant rejoindre le monde des rêves. Cependant, il fit bien attention à retenir la seule leçon de sa mère lors de son discours : ne jamais se mettre en travers d’une lionne prête à être fécondée, surtout lorsque l’on n’est pas le lion fécondeur en question. Cette nuit-là fut l’une des plus belles de sa vie.
Cette fois-ci, aucune mangouste ne croisa sa route… Du moins, au début de la journée. L’adolescent de deux ans était tout excité, bien qu’à part son sourire impatient rien dans son attitude ne pouvait le prouver. Aujourd’hui il apprendrait enfin à chasser, un grand jour pour les lions ! Ne vivant qu’avec des femelles et n’ayant jamais approché de mâle de près, il ne pouvait pas savoir que dans un clan normalement constitué, les femelles partaient à la chasse tandis que le mâle dominant protégeait le territoire. Cependant, étant donné sa nature de voyageur, tout était différent pour lui. Sa tante lui avait même affirmé qu’elle ne s’accouplait avec un lion que lorsque celui-ci lui prouvait sa valeur en lui ramenant la plus grosse proie. Kiume avait habillement évité le sujet, ne trouvant pas les femelles plus attirantes que cela et ne pensant même pas à l’accouplement ou à la transmission de ses gènes et de sa lignée. Pour lui, ses cousines étaient bien assez pour grossir leur rang et puis s’encombrer d’une femelle inconnue… très peu pour lui ! Kiume s’ébroua, faisant se balancer son début de crinière, pour faire passer cette horrible pensée de s’encombrer d’une femelle et de lionceaux. Il traina de la patte jusqu’à sa mère et sa tante, se sentant assez las à cause du soleil en plein zénith tapant sur son corps. Il fallait avouer qu’il ne voulait pas non plus passer pour un lionceau surexcité. Ses cousines, en pleine crise de fin d’adolescence, voulaient de l’indépendance et préféraient chasser seules ces temps-ci. Bien qu’elles n’hésitaient jamais à venir quémander à manger lorsque leur chasse n’avait rien donné. Vraiment pathétique. Il suivit les matriarches de la famille et ils finirent par arriver dans le dos d’un grand troupeau, mélange d’impalas, de gazelles, de gnous, de zèbres et de buffles. Ils en avaient de la chance. Kiume avait de nombreuses fois observé ses aînées durant la chasse, il savait exactement quoi faire. Bien qu’ayant l’handicap d’avoir un œil en moins, il partait confiant, il avait largement eut le temps de s’y habituer. Le vent était en leur faveur. Kiume s’aplatit au sol et rampa au plus près des proies. Il se ramassa sur lui-même et bondit en direction du troupeau, ayant dans son champ de chasse un bébé gnou un peu trop intrépide pour sa survie. Cependant, une mangouste sortant de son terrier le distrait lors de son bond et, se retournant pour l’observer, sans pour autant s’arrêter de courir, la voie de chasse de l’adolescent fut déviée sans qu’il ne s’en rende compte, le dirigeant vers un buffle. Lors de cette chasse il faillit y perdre la vie. Heureusement que son bond phénoménale de terreur lui permit d’éviter le coup de corne fatale. Sa tante récolta par contre une entaille assez voyante au niveau du flanc en voulant attirer l’attention du buffle le temps que son neveu s’enfuît. La troupe ramena à la maison une gazelle à peine mature, tué par Kiume après qu’il se soit remit de sa frayeur, et une tante blessée. Heureusement, elle ne mit pas longtemps à s’en remettre.
Une sorte de tension inhabituelle régnait au sein de la famille de Kiume, peu de temps après sa première chasse. Ses cousines semblaient à fleur de peau et s’excitaient pour un rien, même Magaïa était plus agressive qu’habituellement, chose inimaginable pour le lion. Elles semblaient vouloir quelque chose et défiaient plus souvent l’autorité de sa mère, Magaïa n’étant pas la seule à lancer l’assaut pour une fois. En humant l’air, Kiume comprit vite qu’elles étaient prêtes à être engrossées et cherchaient la compagnie d’un beau mâle qui leur donnerait des petits forts. Heureusement qu’il n’était pas assez mature pour la reproduction, vu les esprits dérangés de ses cousines il était prêt à parier qu’au moins l’une d’elle lui ferait des avances. L’adolescent tira la langue de dégoût, erk qu’est-ce qu’il détestait la dépendance des femelles lors de leurs chaleurs, heureusement qu’il était né avec un appareil trois pièces, il ne saurait pas comment il aurait fait pour vivre sans ce sésame qui lui permettait d’être indépendant chaque jour de sa vie. Un jour ou l’autre, les tentions finiront par éclater et Kiume ne souhaitait absolument pas être dans les parages ce jour là. Aucune mammifère maudit n’avait pointé le bout de son museau aujourd’hui alors ce serait certainement pour un autre jour. Kiume avait tord, certes il n’avait pas vu de mangouste mais les nerfs des lionnes lâchèrent ce jours là. Ce fut Madradi qui mit le feu aux poudres en grondant sourdement sur la mère du lion, bien qu’elle soit allongée au sol et les oreilles rabattu, en position de faiblesse par rapport à la lionne dominante. La tante de Kiume se désintéressa bien vite de cette querelle, s’étant déjà accouplée plusieurs fois et ayant eut de nombreuses portées, rien ne pressait pour elle. De plus, elle ne considérait plus depuis longtemps ses lionnes comme des bébés à protéger, elle ne ferrait rien pour les sauver de sa sœur ou de son neveu désormais, les jugeant aptes à le faire elles-mêmes. Kiume, quant à lui s’assît, sortant de sa semi-sieste, observant d’un œil légèrement curieux la rébellion de ses cousines. Sa cousine la plus imposante continuait à gronder mais sa mère répondit presque aussitôt, sortant les griffes, montrant les crocs et grognant fortement. Mafissa était tendu mais ne défiait pas sa tante bien que son envie de le faire était plus qu’apparente et Magaïa, pour ne pas changer, fut la plus violente, sautant littéralement sur la lionne dominante. Kiume n’hésita pas une seule seconde à sauter sur ses pattes et à rugir sur sa cousine, lui montrant les crocs et ses griffes étant déjà prête à déchiqueter de la chaire. Il n’aimait pas se battre mais pour protéger sa mère, il n’hésiterait pas à le faire. De plus, il devait s’imposer auprès des femelles s’il ne voulait pas se faire bouffer. Magaïa, ne le prenant pas au sérieux, continua son offensive alors que la lionne la plus vieille la dominait largement, la faisant se soumettre plusieurs fois mais la plus jeune revenant toujours à l’assaut. Cependant, Madradi s’arrêta de gronder sur la mère du lion lorsque celui-ci s’était levé et avait rugis, restant cependant tendus. Mafissa, quant à elle, s’était détendu et roulait désormais sur le dos, ne voyant plus l’utilité de se rebeller et regardant d’un nouvel œil son cousin. Désormais, elle n’avait plus qu’à attendre le moment venu. La lionne dominante maîtrisa assez rapidement l’intrépide, refusant qu’un lion mâle vienne à leur rencontre alors qu’elle considérait son fils encore comme son lionceau, les hormones ne s’étant toujours pas manifestées chez le jeune lion. Lorsque Kiume retourna s’allonger à l’ombre d’un arbre, les tensions s’étant calmées pour le moment, il aperçut l’animal maudit le narguant, sa tête dépassant de son terrier. L’adolescent lui sauta dessus, grondant de rage lorsque l’animal lui échappa, se terrant comme un lâche dans son trou. Finalement, la mangouste avait bien croisée sa route ce jour-là, elle s’était juste habillement cachée.
Mangoustes. Mangoustes. Partout, des mangoustes à en écœurer le lion. Chaque jour, il en voyait au minimum une si ce n’était pas une famille entière. Un malheur plus effrayant encore que la perte de son œil allait se produire. Quand, il ne le savait pas. Où, non plus. Mais il était à cent pour cent sûr que le malheur arrivait à grand pas, son instinct le lui soufflait à l’oreille tel un singe diseur de bonne aventure. Kiume avait souhaitait sortir au plus vite de ce cimetière d’éléphants mais il voulait y retourner. Récemment, ils avaient vu migrer une horde de lion, jamais Kiume n’avait vu autant de voyageurs réunis en un seul groupe, un peu plus et le lion aurait crut à un déménagement de clan, surtout qu’ils avaient quasiment tous le même pelage, signe d’appartenance à une même famille. Cependant, seul des femelles se déplaçaient, il n’avait vu aucun mâle et un clan durable devait au moins avoir un mâle. De plus c’était absurde, n’est-ce pas ? Pourquoi un clan voudrait aller voir ailleurs ? La sécheresse de leur territoire peut être… Ce n’était pas la période pourtant. Sans le savoir, il avait croisé Malkia, libérée quelques mois plus tôt lorsque celui-ci foulait la terre des lions. Enfin, dans quelques semaines, sa famille arriverait dans le clan des pridelanders. Kiume n’y avait jamais posé les pattes, à moins qu’il fût trop jeune pour s’en souvenir, mais sa mère lui avait vanté une terre à l’herbe grasse et aux proies abondantes. De plus, les frontières étaient rarement surveillées et le roi actuel des terres laissait passer les voyageurs tant qu’ils montraient patte blanche. Plus les jours défilaient et moins il voyait de mangoustes, ça sentait mauvais cette histoire. Arrivé aux frontières, le lion était persuadé que quelque chose clochait. Les gloussements familiers des hyènes accueillir la petite troupe, visiblement il y avait eut un changement de pouvoir à prideland. Leurs rires avaient toujours fasciné et intrigué le jeune lion. La troupe était sur le qui-vive mais continuait toujours à avancer. Les hyènes ne voulaient pas les laisser passés malgré les coups de crocs qu’elles faillirent se prendre. Kiume ne comprenait pas l’alliance entre les pridelanders et les hyènes, de plus ce clan n’avait aucunes raisons de ne pas les laisser passés, sa mère et sa tante étaient déjà venues de nombreuses fois et jamais ils ne leur avaient refusé l’accès des terres. Les femelles commençaient déjà à grogner et à se positionner pour attaquer tandis que le gloussement des hyènes se faisait plus agressif, le faisant lui-même glousser, décidément leurs rires étaient bien trop communicatifs. Certains canidés se mettaient même à claquer des crocs. Le jeune lion se figea de terreur, une silhouette noire se dessinait plus loin, derrière les hyènes. Kiume la reconnu tout de suite, le noir profond de son pelage, sa taille excessive faisant passer Madradi pour un lionceau chétif à côté. Le démon noir. Les femelles aussi avaient reconnu cette race de lion, sa tante et ses cousines les appelaient Nyeusis contrairement à sa mère et lui qui préféraient le nom démon noir. Fuir, son instinct ne lui dictait que cet ordre. Le mâle ne perdit pas une seule seconde avant de déguerpir à toutes pattes pour s’éloigner de ce démon. Il ne se préoccupa pas de savoir si le reste de sa famille suivait, tout ce qui lui importait était de sauver sa peau. En entendant le bruit de course derrière lui, Kiume apprit que les femelles l’avaient suivit. Cependant, un rugissement coléreux ainsi que des rires à la limite de l’hystérie lui apprit qu’une lionne n’avait pas suivit le mouvement et avait préféré engager une bataille. Une bataille perdue d’avance contre les mâchoires de fer des hyènes et le démon noir. Plus tard, lorsqu’ils arrêtèrent leur course, Kiume se rendit compte que Magaïa n’était pas là contrairement aux autres, essoufflées et affolées, cela devait sûrement être elle qui s’était engagée dans le combat. Elle devait être morte à l’heure qu’il est. La troupe passa la nuit à pousser des rugissements et des râle, mélange de peine et de douleur. Malgré l’agressivité de la lionne, elle faisait parti de la famille et une perte était toujours lourde à porter. Alors toute la nuit fut dédiée à la lionne la plus farouche du groupe, priant la déesse mère Lune de prendre soins d’elle et à guetter l’apparition d’une nouvelle étoile dans le ciel.
…
La queue du lion battit rageusement l’air et Kiume bondit dans l’étang pour briser la nuque de l’animal, chose réussi puisqu’en un seul cri de surprise l’animal fut mis à mort. Il se régala de sa carcasse bien qu’un goût amer persiste dans sa gueule. Sa mère l’avait chassé ! Sa tante n’avait rien fait contre, elle l’avait même encouragé. Madradi était ravi, ayant hâte de s’accoupler. Seule Mafissa semblait peinée de son départ. Deux ans. Deux ans et neuf mois qu’il vivait avec eux et à peine six mois s’était écoulé depuis qu’il avait perdu Magaïa et voilà qu’elles le chassaient comme un inconnu. Comme quoi, ses hormones s’étaient réveillées et que sa mère ne le considérait plus comme un lionceau. Foutaise ! Il n’avait eut aucune attirance pour ses deux cousines en chaleur pourtant. Certes quelques bouffé de chaleur l’avait traversé un temps et il avait ressenti le besoin de marquer son territoire et assoir son autorité auprès de sa mère mais ce n’était qu’une mini crise d’adolescence de son point de vue. Rien qui ne justifie le fait d’avoir été jeté comme un malpropre ! Et quel meilleur souvenir de sa famille que les belles plaies, qui heureusement commençaient déjà à cicatriser, hein ? Il haïssait les femelles, que des viles manipulatrices plus mauvaises les unes que les autres ! Et les plus docile étaient bien souvent les plus hypocrites ! Kiume cracha son dégoût avant de reprendre sa route vers les landes des sans-terres bien décidé à y séjourner un petit moment.
/!\ Concernant le contexte, je me suis basée sur ceci : Cela fait 1 an et 9 mois que les derniers événements ont eu lieux (arrivée des Nyeusis sur Prideland, guerre à l'Oasis Oubliée). Je n'ai pas prit en compte les évents en court avec l'arrivé des Lamasus (ça s'écrit bien comme ça ? xD) /!\
♦ AUTRE : Kiume n’a plus d’œil droit malheureusement ;;
♦ Pseudo : Shion ou Kiume, comme vous le shouaitez =D ♦ Âge : Pleins d'années~ ♦ Comment avez-vous connu le forum ? : Google mon ami *^* ♦ Avez-vous lu le Règlement ? : Bien sûr !
Jangwani
Moe
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Mon Personnage Espèce: Lion de Savane Âge: 4 ans 6 mois (01/01/24) Rang: Simple membre Alignement: Neutre Relation(s):
Lun 30 Nov - 6:36
Bonjour et bienvenue sut TLK RPG !
Le personnage est trop foncé surtout question crinière pour être originaire de deux Jangowas purs, et les hybrides JangowasXétranger sont trop nombreux sur le forum alors que ça ne correspond pas à l'esprit des Jangowas de se mélanger aux étrangers. Je te conseille donc de dire que ton lion est issue de deux voyageurs, où alors d'autres clans comme les Freelanders ou Outlanders par exemple.
Bon courage pour ta fiche !
Kit (c) Kiodravyc
Uchafu
Invité
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Lun 30 Nov - 7:14
Bienvenue à toi
Invité
Jangwani
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Mon Personnage Espèce: Lion du désert Âge: 1 an et 9 mois Rang: Alignement: Neutre/Bon Relation(s):
Lun 30 Nov - 7:25
Merci à tous ! C'est noté Sabaru, je vais voir de quel clan de naissance je vais le mettre ^^
Avater & Signature : Personnage (Line Malaika4 Colo Moi) Fond Mixte de différents fonds Disney par Moi
Jangwani
Shomari
MEMBRE V.I.P. ₪ Habitué(e) du Royaume
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Age : 27
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Mon Personnage Espèce: Lion Âge: 3 ans et 11 mois Rang: Apprenti Gardien Alignement: Bon Relation(s):
Mon Personnage Espèce: Lionne Âge: 3 ans 2 mois Rang: Alignement: Neutre Relation(s):
Lun 30 Nov - 20:48
Bienvenue !
Avatar & Signature (c) Jump' Image originale (c) WaltDisney ₪ Raya ronchonne en #742A14
Anciennement : Itan - Chinja - Sumu
Raya
Sungura
MEMBRE V.I.P. ₪ Habitué(e) du Royaume
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Age : 103
Localisation : ROYAUME DU NORD ▬ (Sources Chaudes).
Messages : 3175
Mon Personnage Espèce: Lionne Polaire. [Lamasus, Mositus, Jangowas] Âge: [01/10/19] 8 ans et 9 mois. [Vieille Adulte] Rang: Princesse du Nord. (Déchue) Alignement: Bon Relation(s):
Mar 1 Déc - 13:35
Bienvenuue ! :DD
SUNGURA
Kit Waban Sungura communique en MediumTurquoise.
Merci Yuki-chou :
Sungura
Jangwani
MEMBRE DE BRONZE ₪ Habitué(e) du Royaume
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Age : 24
Messages : 63
Mon Personnage Espèce: Lion du désert Âge: 1 an et 9 mois Rang: Alignement: Neutre/Bon Relation(s):
Sam 12 Déc - 13:24
Merci pour votre chaleureux acceuil et j'en profite pour vous prévenir que ma fiche est finie~ :3
Avater & Signature : Personnage (Line Malaika4 Colo Moi) Fond Mixte de différents fonds Disney par Moi
Jangwani
Takris
Héritière de Prideland ₪ Princesse du Soleil
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Pseudo : Prince Voldy
Age : 31
Localisation : France (78)
Messages : 3702
Mon Personnage Espèce: Lion de Savane Âge: 2 ans (Adolescente) Rang: Princesse héritière de Prideland Alignement: Bon Relation(s):
Mar 15 Déc - 18:13
Bonsoir & Bienvenue sur TKL RPG !
Kiume a écrit:
"L’adolescent tira la langue de dégoût, erk qu’est-ce qu’il détestait la dépendance des femelles lors de leurs chaleurs, heureusement qu’il était né avec un appareil trois pièces"
J'avoue, tu m'as bien fait rire
PARTIE PERSONNAGE :
- C’est un peu dommage de dire qu’il a 2 ans et 9 mois, cela signifie que le mois prochain, tu devras changer de kit, vu qu’il passe Jeune Adulte (et que le kit le représente Adolescent). Cela dit, au vu de l’histoire, je comprends tout à fait que tu ne puisses pas le rajeunir …
- Malgré son caractère un peu particulier concernant les femelles, l’alignement qui correspond le mieux à ton personnage est Neutre/Bon, et non pas Neutre.
PARTIE HISTOIRE :
- On dit soit « Outland » soit « La Terre des Exilés » mais pas « Les Outlands ». Ensuite, je n’ai pas trop compris le rapport entre Outland et les Kulishas au début de l’histoire …
- D’où vient Kiume exactement ? De quel côté de la map vient-il ? En fonction de l’endroit d’où il vient, l’histoire est plus ou moins crédible … s’il vient du nord, il a forcément rencontré les Pridelander et les Mositus en passant sur la Lande des Sans-Terre. S’il vient du sud, il s’est forcément confronté aux Freelanders et à Sharkan … il ne peut pas venir de l’ouest à cause du Grand Désert et des Jangowas, du coup il ne reste plus que l’est, mais cela signifie qu’il est forcément passé par le Cimetière des Elephants et/ou sur une partie de Freeland. La zone étant assez éloignée du Repère des Lions, il est tout à fait possible qu’un petit groupe de lion ait pu passer sans se faire repérer, mais tu doit quant même l’ajouter
- Il manque une référence au contexte : il faut que tu contextualises chronologiquement son arrivée sur la Terre des Lions. S’il est arrivé il y a 6 mois, tu n’as qu’à dire qu’il est arrivé lorsque Malkia a été libérée (sa libération date exactement de 6 mois)
- Du coup, où vit Kiume actuellement ?
“While others search for what they can take, a true leader searches for what he can give
Mon Personnage Espèce: Lion du désert Âge: 1 an et 9 mois Rang: Alignement: Neutre/Bon Relation(s):
Mar 15 Déc - 18:35
Merci, j'ai adoré écrire ce passage x)
Je vais changer modifier ma fiche tout de suite mais pour le lieu de vie actuel de Kiume, je pense l'avoir précisé à la fin de l'histoire
Kiume a écrit:
Kiume cracha son dégoût avant de reprendre sa route vers les frontières du Grand Désert, bien décidé à séjourner à ses frontières un petit moment.
Il est donc proche des frontières du désert mais je peux le rajouter si ça pose problème ^^
EDIT : Et voilà, j'ai mit le bon alignement et j'ai modifié l'histoire, enlevant l'histoir d'outland et de kulishas (n'étant pas du tout utile à mon histoire)
J'ai rajouté que kiume venait du côté ouest avec cette phrase ajouté au blocs de la découverte de Kiume des frontière des pridelanders avec les hyènes et les nyeusis
Kium a écrit:
Kiume avait souhaitait sortir au plus vite de ce cimetière d’éléphants mais il voulait y retourner.
Et ceci dans le même bloc pour le situer chronologiquement ^^
Kiume a écrit:
. De plus c’était absurde, n’est-ce pas ? Pourquoi un clan voudrait aller voir ailleurs ? La sécheresse de leur territoire peut être… Ce n’était pas la période pourtant. Sans le savoir, il avait croisé Malkia, libérée quelques mois plus tôt lorsque celui-ci foulait la terre des lions.
Et pour la frontière du désert j'ai rajouté ça au tout début du texte.
Kiume a écrit:
Un lion pas encore tout à fait adulte mais bel et bien sorti de l’enfance lapait de l’eau dans un petit étang, tout proche du désert.
En espérant que tout soit bon cette fois :3
EDIT2: J'ai bien réfléchis et je me suis dit que faire le voyage jusqu'au désert en contournant Prideland faisait un peu beaucoup pour Kiume, donc, j'ai changé mon histoire pour le faire voyager aux landes des sans-terres ^-^
Kiume a écrit:
Kiume cracha son dégoût avant de reprendre sa route vers les landes des sans-terres bien décidé à y séjourner un petit moment.
Avater & Signature : Personnage (Line Malaika4 Colo Moi) Fond Mixte de différents fonds Disney par Moi
Jangwani
Takris
Héritière de Prideland ₪ Princesse du Soleil
Informations
Pseudo : Prince Voldy
Age : 31
Localisation : France (78)
Messages : 3702
Mon Personnage Espèce: Lion de Savane Âge: 2 ans (Adolescente) Rang: Princesse héritière de Prideland Alignement: Bon Relation(s):
Lun 28 Déc - 19:12
Je te donne ta couleur, désolé pour l'attente !
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