La traque n’allait pas tarder. Le roi Sharkan avait laissé entendre que, bientôt, les kulisha seraient prêt et qu’il pourrait se lancer plus activement sur les traces de l’ancien roi. Ekua roula des yeux, Déjem n’était plus un roi depuis fort longtemps, s’il avait été détrôné par Sharkan, symbole même de la force et de la puissance, son cher et tendre fils avait été à son tour évincer par l’adorable petite Sumu. Ekua n’était pas peu fière de sa progéniture, déjà l’enfant affichait des traits de caractères qu’elle avait hérités de ses parents. Elle était forte et habile comme son père et maligne comme sa mère. Un large sourire se désigna sur le visage de la lionne quand elle contempla sa fille courir après un scarabée.

Elle se dit que plus rien ne pourrait des perturbés à présent, la relève de Sharkan était assuré et Ekua se promis d’apprendre le plus de chose possible à son enfant pour lui permettre de survivre dans ce monde étrange. Elle n’était pas sans savoir des intentions de Sharkan qui était de promettre sa fille à l’un des kulisha qui rapporterai la tête des fuyards, mais si Ekua était entièrement d’accord avec cette proposition – comme toute les autres d’ailleurs – elle restait néanmoins sceptique sur le fait de promettre sa fille si jeune. Elle venait à peine de sortir de ses entrailles et la reine voulait la garder encore un peu très d’elle. Elle voyait déjà en elle les prémices d’une future reine grande et noble, faisant briller les couleurs rougeâtres de son père par-delà les terres libres, mais elle refusait l’idée d’une reine commune, celle qui se soumet à son compagnon et hoche bravement de la tête à tous ses dires. Non, Ekua promettait à sa fille de lui apprendre toutes les astuces pour manipuler un mâle comme il se devait, s’attiré la bonne grâce des femelles et régner en toute discrétion dans l’ombre d’un mâle charismatique et stupide.

Ses rêves de grandeurs l’emmenèrent surement trop loin de la réalité, car quand elle releva le museau pour appeler sa fille à une leçon de vie, cette dernière avait disparue. Son cœur rata un battement, son trésor avait disparu, l’étoile de ses nuits étaient parti en terrain dangereux et si elle ne la retrouvait pas rapidement c’était tout l’avenir de Freeland qui était en danger. Sans attendre, la lionne brune bondit sur ses pattes et courut à cœur battant en direction de la trace olfactive qu’avait laissé sa petite fille chérie.

Sumu avait été lassé des insectes. Maman réfléchissait tout le temps et le grand sourire qu’elle affichait avait beau mettre la petite en joie, il l’emportait dans les méandres obscures de ses pensées. Sumu avait prévenu Maman qu’elle s’éloignait, mais cette dernière ne l’avait pas écouté. Elle avait haussé les épaules et elle était parti gambadé un peu, ses petites pattes trapue réclamant la liberté, le mouvement, le voyage. Elle se sentait libre du regard protecteurs des nourrices, mais si ses poumons se gonflèrent de l’air chaud de la savane, Sumu se sentie mal à l’aise à l’idée de se trouver loin de sa mère. Soudain apeuré par le silence ambiant, la petite lionne brune bondit sur un rocher pour essayer de se repéré, mais la panique la pris soudain alors qu’elle ne reconnus aucun des lions présent.

Elle poussa un petit cri d’alerte, comme Maman aimait les entendre, mais personne ne vins la voir. Les oreilles de la petite se plaquèrent contre son crâne et elle ferma les yeux un instant, priant pour qu’en les rouvrant elle voit le regard attendrit des lionnes nourricières et l’amour des yeux de sa mère. Cependant, rien ne se produit et la petite dut reprendre son chemin la boule au ventre. Elle aurait voulu ou dut rester là à appeler, mais Papa lui avait dit qu’il fallait parfois se débrouillé par soi-même pour montrer qu’on était fort. Et Sumu voulais que son, Papa soit fière d’elle !

Cependant, elle se perdit, comme tout enfant qui n’arrive pas à voir par-dessus les hautes herbes jaunit de la savane. Elle se perdit loin et si son héritage génétique ne l’avait pas doté de patte aussi robuste que celle du roi, la princesse serait tombé de fatigue. Il en faudrait plus pour assommer la future reine de Freeland, se dit l’enfant en souriant, après tout n’avait-elle pas hérité des meilleurs parents en ce monde ? Perdu dans ses pensées de triomphe, comme sa mère avant elle, l’enfant ne remarqua pas que le sol s’arrêtait de s’étendre sur ses pattes et elle chuta. Elle roula dans la poussière, dévala la pente et ses flancs heurtèrent un pilier aux allures inflexible. La princesse cligna plusieurs fois des yeux, visiblement secoué par une chute qu’elle n’attendait guère, puis en lèvent le regard vers cette bête étrange qui semblait la regarder elle découvrit un gros lion brun. Un autre lionceau aurait surement eut peur de cet inconnu, car toute les mères avaient dit à leurs enfants de ne pas s’approcher des étrangers, mais Sumu n’était pas du genre à fuir et sa mère avait négligé ce fait de son apprentissage, notamment parce que l’enfant n’était que rarement seule et que tout comme ses géniteurs elle aimait qu’on la regarde. La petite brune secoua la tête et se releva, fit quelques pas et s’assit droite en face du lion brun dont elle ne semblait avoir nulle peur. Quand sa vision redevint nette, la petite lionne fit d’une voix suave :

- Qui es-tu ?

Point de salutation possible, elle était princesse c’était à lui de s’incliné. Plus loin, alors que l’enfant commençait à parler à l’inconnu aux couleurs terreuse, une mère affolé battait la savane à grande foulé presser. Ekua fit halte sur une pierre et huma à nouveau le ciel à la recherche de son enfant, qu’est-ce qu’elle allait dire à Sharkan si jamais elle avait perdu leur enfant. Elle était certaine que le roi lui couperai la tête sans tarder, mais si l’enfant était retourné auprès des nourrices qu’est-ce que les lions allaient-ils pensés d’une reine en sueur. Le parfum de sa fille lécha le bout de ses narines et la brune se remis en chasse. Elle se promit de disputé son enfant pour être partie sans prévenir, pour lui avoir fait une telle peur, elle qui l’aimait plus que tout au monde, elle se promit … puis elle huma une terrible senteur du passé. Les pupilles de la garce se rétrécir, qu’est-ce que ce traitre faisait ici ?

Ekua s’arrêta de justesse au bord du ravin où se trouvait le cimetière des éléphants, un sentiment de fierté et de désespoir se mélangeait dans le cœur de la jeune mère, comment sa fille avait-elle put aller aussi loin ? En contrebas, elle aperçue Sabaru, un ancien Freelander qui avait trahit son grand roi pour une rébellion stupide qui n’avait pas lieu d’être, en face sa tendre petite fille chérie. Ils semblaient parler et, quand bien même, Ekua se doutait que Sabaru face du mal à une enfant, car telle avait été les traits de caractère qu’elle avait pu identifier pendant ses longues années à vivre ensemble dans le même clan, elle ne savait ce que la vie de vagabond avait bien put révéler chez le brun. La reine serra les dents et finit par bondit en leur direction, amorçant avec difficultés une descente périlleuses pour sauver son enfant.

Elle bondit en sa direction, toutes griffes dehors et poussa un rugissement menaçant dans le seul et unique but de le faire reculer, car se battre avec sa fille si proche d’eux risquait de la blesser et la princesse devait rester ainsi, toujours aussi parfaite. Par instinct, la petite lionne recula de quelques pas, elle n’avait jamais vu Maman aussi en colère et elle se demandait bien pourquoi elle sautait sur le gros lion en face d’elle. Il n’avait pas l’air méchant pourtant. La reine se plaça au-dessus de sa fille, la protégeant de son corps, quand elle jugea que le fugitif était assez loin à son gout, sa grimace enrager se mua en un sourire vicieux.

- Tien. Sabaru, ça faisait longtemps.

Sumu regarda sa mère avec de grands yeux curieux, Maman connaissait même les étrangers. Qu’elle était forte.

Citation :

Et c'est partiiiiiiiiii !

Kit (c) Kiodravyc

Sabaru était un déserteur, un lâche qui avait choisi de rejoindre la rébellion alors que le roi Sharkan lui avait tout donné, à lui et à sa famille. Ekua voyait la présence de Sabaru comme une bénédiction et une malédiction, sa présence permettrait d’en savoir plus sur les rebelles et permettrait à Sumu d’apprendre la signification du mot « traitre », mais avec l’enfant dans ses pattes Ekua ne pouvait se permettre de forcer Sabaru et ce dernier, au vu de ses paroles, devait assez bien la connaitre pour se méfier. Sabaru et elle se connaissait peut, mais il allait sans dire qu’ils étaient assez malin pour connaitre la nature de l’autre. Cela dit, la brune se demanda ce que le noble Sabaru venait faire près de Freeland et, ne trouvant pas la réponse à sa question, elle se promit d’en toucher deux mots à son compagnon en omettant le fait que Sumu était présence.

A la demande du lion brun, et surtout parce qu’il se montrait sur la défensive, la vipère rentra ses griffes et se redressa, émettant un rire sombre et vicieux qui laissait entendre sa vrai mentalité. Elle ne quittait pas les yeux du lion chocolat en face d’elle, depuis qu’il était parti beaucoup de chose c’était passé et elle avait gagné en confiance en elle. Ekua se savait plus forte que jamais et aujourd’hui et pour toujours, elle serait en position de force face à ce lion qui fut jadis son égale. Pendant que sa mère se dressait face à l’inconnu, la petite Sumu se faufila entre les pattes de sa mère tout sourire, espérant que sa bouille qu’elle savait adorable lui ferait pardonner son escapade. Quand elle arriva entre les pattes avant d’Ekua, cette dernière s’assit et retins son enfant de sa large patte droite. Elle ne la regarda pas, préférant garder Sabaru en visu et la petite princesse en fut très dessus, comment Maman pourrait-elle craquer devant son adorable minois si elle ne la regardait pas.

Agacer que sa mère voue plus d’attention à cet inconnu, la petite Sumu tourna la tête vers ce dernier et le détailla un long moment, les oreilles grandes ouvertes pour comprendre ce qu’il avait de si important pour sa mère. Apparemment, Maman le connaissait sous le nom de Sabaru, mais la petite princesse ne l’avait jamais vu. Cependant, si Maman ne l’aimait pas, c’est qu’il devait avoir fait quelques choses de mal, forcement !

- Ne me dis pas que tu surveilles encore à la trace les enfants Kulishas ? Celui-là est sans doute d’avantage en danger entre tes pattes qu’entre les pattes d’un autre lion, tu ne crois pas ?

La reine se mit à glousser, les kulishas étaient grand désormais et elle s’était personnellement assurée de leurs fidélités à tous. Sumu, en entendant le nom de ceux qui devrait bientôt la servir, fronça les sourcils et pencha la tête. Comment ce fou osait l’assimiler à des soldats, elle était princesse de Freeland et non une vulgaire lionne de la plèbe !

- Les kulishas sont la responsabilité des nourrices, Sabaru. Cette enfant est loin d’être une vulgaire soldate, elle est ma fille. – Elle fit une courte pause, pour que le lion assimile ce qu’elle venait de dire. – Et ma chère Sumu est la princesse de Freeland.

Son sourire s’étendit jusqu’à laisser apparaitre ses crocs. Sumu était fière que sa mère la mette en avant et dressa haut la tête alors que sa mère se complaisait à regarder la réaction de Sabaru. Sumu était la plus belle réussite de la vipère, elle l’avait nommé reine de Freeland et lui avait permis de contredire tous ses sots qui avaient osé se moquer d’une potentielle stérilité. Elle n’était pas peu fière de son effet et comptait bien continuer sur sa lancer, après tous les honneurs lui revenaient.

- Désormais, cher ami, tu te trouves en présence des membres de la famille royale de Freeland. Je suppose que ta présence à proximité de nos terres était dut à t’y diriger pour venir implorer le pardon de notre roi, c’est-ce pas ?

Sumu écoutait sa mère parler, elle utilisait plus de mots compliquer, mais elle avait l’air noble. Sa maman était la reine et tout le monde devait la respecter, ce lion aussi d’ailleurs, même si elle ne le connaissait pas personnellement. La reine quant à elle doutait que Sabaru s’inclina devant elle, après tout il avait signé pour la rébellion et le grand esprit sait que les rebelles sont des lions têtues et condamné à mourir empaler sur les armes des kulishas.

Le lionceau qui se trouvait entre les pattes d’Ekua ne semblait pas du même avis de moi à la question posée, elle fronça les sourcils et pencha sa tête comme si je venais de l’insulter. J’étais étonné d’une telle réaction, grand nombre de kulishas ne devrait pas tellement apprécier Ekua qui elle doit leur coller à la peau à longueur de journées, mais celle-ci semblait ne pas avoir aimé ce que je viens de dire sur elle et sur Ekua.

Celle-ci d’ailleurs avait rentré ses griffes rapidement à mon étonnement. e ne pensais pas qu’elle annulerait sa garde aussi vite à vrai dire mais j’étais plutôt soulagé de son geste, peut-être que cette rencontre n’ira pas plus loin que quelques phrases échangées, ce que j’espérais.

-Les kulishas sont la responsabilité des nourrices, Sabaru. Cette enfant est loin d’être une vulgaire soldate, elle est ma fille. – Elle fit une courte pause, pour que le lion assimile ce qu’elle venait de dire. – Et ma chère Sumu est la princesse de Freeland.

Spoiler:

Je n’avais pas tout de suite saisi la chose. Qu’est-ce qui m’a le plus surpris dans ses paroles en premier ? D’abord le fait qu’un Freelander ait conçu un enfant avec cette lionne ou bien le fait qu’elle appela son enfant « princesse de Freeland » ? J’étais tellement bouleversé sur le moment que je ne pouvais me rappeler, mais cette nouvelle déclencha une énorme surprise pour moi. J’essayais cependant de ne pas montrer de signe de déstabilisation, pouvant révéler une faille dans ma garde que je conservais toujours. J’ai alors préféré la laisser continuer à parler.

-Désormais, cher ami, tu te trouves en présence des membres de la famille royale de Freeland. Je suppose que ta présence à proximité de nos terres était dut à t’y diriger pour venir implorer le pardon de notre roi, c’est-ce pas ?

Le roi, Sharkan. C’était évident. Il n’y avait pas réellement en soi de surprise à avoir quant à l’identité du père de cette enfant, sachant que Ekua et lui sont de la même espèce en matière de vice. Ce qui me perturbait réellement c’était le fait qu’il y avait à présent une nouvelle héritière dans la mauvaise branche de l’arbre généalogique royale. Une pauvre lionne qui va se retrouver tôt ou tard dans les conflits des deux camps. Sharkan se faisait vieux et Ekua n’était pas jeune non plus, combien de temps s’écoulera avant qu’elle ne soit à son tour une cible considéré comme dangereuse pour les Freelanders rebelles ?

-Cette lionne a autant de gouttes de sangs royales dans les veines que toi et Sharkan, c’est à-dire qu’elle n’a rien d’une princesse tout comme tu n’as pas l’étoffe d’une reine. La seule famille qui se trouve actuellement en ma présence est une famille d’usurpateurs, rien de plus. Si quelqu’un doit implorer le pardon envers un roi, ce n’est pas moi.

C’était bel et bien Sharkan. Je portais pourtant des yeux désolés sur le lionceau qui se trouvait toujours entre les pattes d’Ekua. Elle n’avait rien de mauvais, juste l’innocence d’un enfant qui se lisait sur son visage, elle ne méritait pas les choses imposées par ses parents, de toute manière aucun lionceau ne le mériterait.

-Il est encore temps de laisser cette enfant en dehors de tout ça Ekua. Beaucoup de rebelles payerait cher pour tenir ta tête ou celle de Sharkan entre leurs pattes, bien que je n’approuve pas moi-même ce genre de pensée. Et ce lionceau, il risque d’être mis dans le même panier demain ou plus tard. C’est vraiment ce que tu veux pour elle ?

La considérer comme héritière de Sharkan, ça serait la pire chose qui puisse lui arriver à cette gamine. J’ai tellement honte du jour où j’ai reculé face à Sharkan devant le repère des lions, à coté des enfants Kulishas qui jouaient sans la volonté de détruire. Je n’ai rien pu faire pour eux et ce lionceau sous les pattes d’Ekua, c’était simplement l’enfant de trop.

Kit (c) Kiodravyc

Maman et moi étions sorties prendre l’air. J’aime bien me balader à ses côtés, c’est apaisant et tout le monde nous regarder lorsqu’on passe à côté d’eux. Ils voient que je vais bien, ils doivent être contents. Je suis sur qu’ils sont heureux pour ma maman de m’avoir eu et qu’ils aimeraient avoir un enfant comme moi.

Alors que maman marchait, je regardais par terre. Un scarabée qui courait très vite me doubla et continua sa folle course. Surprise je fis un fond. Je me lançais alors dans un jeu effréné avec l’insecte qui avait osé essayer de courir plus vite que moi. C’était amusant de voir le tout petit animal qui paniquait à chaque coup de pattes que je lui donnais, il ne savait plus dans quel sens aller. Cela me fit rire quelques instants, puis cela me lassait bien trop vite.

Je préviens alors maman que je m’éloigne jouer un peu plus loin, mais elle n’avait pas l’air de m’écouter, plonger dans ses pensées. Je haussais les épaules et partie en trottinant gambader. Cela faisait du bien de sortir plus loin que d’habitude, voire de nouveaux endroits autres que le repère des lions. Je me lasse assez vite de la maison et j’adorerais passer mes journées à découvrir le moindre recoin de mes futures terres. Oui car mon papa c’est le roi et toutes ses terres sont à lui, il est fort mon papa !

Je m’arrêtais un moment et remarquer que le manque de la présence de mamas était étrange, je me sentais si seule et désorienter. Mal à l’aise, je me mis à grimper sur le rocher le plus proche de moi pour essayer de la retrouver par-dessus les hautes herbes qui me cacher la vue d’en bas. Mais rien, pas de maman. Où était-elle passée ? Je me mis à pousser un petit crie singulier pour appeler ma maman. Mais elle ne vient pas.

Je baissais les oreilles, confuse de la situation. J’eus alors une idée, si je fermer les yeux, peut-être que, d’un coup, comme par magie, elle vais apparaitre devant moi. J’essayais mais rien n’apparut devant moi à part une sauterelle qui passait par là. Penaude et la boule au ventre je descendis du rocher et décidai de retrouver mon chemin toute seule. Oui, car papa une fois m’a dit qu’il faut savoir se débrouiller toute seule quand personne n’est là pour t’aider. C’est bien ce que j’allais faire, car si je reste ici à pleurer le retour de ma maman, mon papa il me trouvera ridicule et il aura honte d’une enfant pleurnicheuse. Et puis, je ne suis pas une pleurnicheuse !

Je me mis alors en route. Je regardais chaque visage que je croisais espérant y voir, celui-ci familier de ma maman. Mais au lieu de retrouver mon chemin je me perdis plus qu’autre chose, je ne savais plus du tout où j’étais. Suis-je encore sur les terres de mon papa au moins ?

Je n’eus pas vraiment le temps de savoir si oui ou non, je sentais le sol se dérober sous mes pattes. Puis ce fut la chute. Je glissais le long d’une pente, sur les fesses et dans la chute je me mis à rouler, ce qui entrainait un nuage de poussière derrière moi. Ce fut quelque chose d’assez dur qui me stoppa net dans ma folle descente. Je me relevait tout en secouant la tête.

Ce que je fis devant moi n’était pas du tout un arbre ou encore un rocher. C’était un grand lion aux couleurs chocolat. Celui-ci me dévisageait. Il avait l’air stupide comme ça, pourquoi ne me salue-t-il pas ? Je fis quelques pas et m’assis droit devant l’inconnu. Je lui demandais alors d’un ton suave qui il était.

Alors que le mâle s’apprêtait à répondre, j’entendis un bruit sourd. Une voix remplie de colère et qui rugissait. Je me retournais et vis que c’était ma maman qui arrivait en sprintant, les crocs dévoilés et les griffes toutes ressorties. D’instinct, je fis quelques pas en arrière, ne voulant pas qu’elle me tombe dessus. C’était étrange de voir maman agir de la sorte, je ne l’ai jamais vu aussi énerver et l’air si méchant. Pourquoi est-elle si agressive envers l’inconnu ? Il ne m’a pas fait de mal.

Maman vient se mettre au-dessus de moi, me gardant ainsi à l’abri et pour me protéger. Elle interpellait l’inconnu en disant que se faisant longtemps qu’elle ne l’avait pas vue. Je levais la tête vers ma maman, tout étonné. Elle connaît même ceux qui ne font pas partie du clan, elle est vraiment trop forte ma maman !

Les deux adultes se mirent alors à discuter entre eux. Je ne comprenais pas le sens de leur conversation mais maman semblait moins en colère envers le mâle brun. Je décidais alors de me faufiler entre ses pattes pour essayer d’attirer son attention. J’affichais un grand sourire tout en essayant de captiver son attention, en espérant alors qu’avec cela elle me pardonne de ma petite escapade. Mais elle ne me regardait même pas, j’étais déçue. Je laissais tomber mon sourire et regardais fixement l’inconnu. Il a quoi de plus ce lion pour important pour qu’il ait droit à toute l’attention de ma maman ?

Le mâle se mis à parler. Je ne comprenais pas tout dans ce qu’il venait de dire, mais il semblait qu’il me prenait pour une vulgaire lionne. Agacer par ses paroles je fronçais les sourcils. Pour qui se prend-t-il pour parler ainsi de moi ? Il n’est donc pas au courant que je suis princesse ? Il me doit le respect, sinon ça va mal aller pour lui !

Heureusement, maman est là, elle ne dit que des choses gentilles sur moi. L’inconnu semblait alors étonner face à ce que ma maman dit. Comme s’il venait de découvrir que j’étais princesse. Quel idiot. Mais celui-ci ne resta pas silencieux longtemps et reprit la parole. Dans ce qu’il venait de dire, tout ce que je retiens et « elle n’a rien d’une princesse ». Je me sentis offusquer. Il est vraiment bête celui-là, comment je ne peux pas être princesse alors que mon papa c’est le roi ? Il peut m’expliquer ? Je fis quelques pas en avant, restant sous maman et me mis à cracher dans sa direction. Je dis alors d’une voix froide.

-Si tu continues, je vais aller demander à mon papa de venir te donner une bonne leçon, parce que mon papa c’est le plus fort ! À côté, t’es ridicule !

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Mon Journal - Un rp' ?

I'm the Queen guys :

Parole en #8d6957

Ekua ne quitta pas Sabaru des yeux, premièrement parce qu’avec Sumu entre ses pattes elle ne pouvait se permettre à tant de frivolité, ensuite parce qu’elle voulait se délecté de sa surprise suite à l’annonce qu’elle voulait lui faire. Malheureusement pour elle, Sabaru avait plus de sang-froid que la plupart des lions de Freeland, s’il y avait d’ailleurs un rebelle dont ils devaient se méfié c’était bien Sabaru. Ekua ne l’avait pas dans son cœur, il était trop malin pour être pris à la légère et malgré son air dédaigneux, elle le savait pertinemment. Par ailleurs, sa réponse fut des plus cinglante, Ekua tolérait presque que les autres lions, jaloux de son talent, n’arrive pas à la considéré comme un dirigeante, mais elle avait à l’instar de son compagnon, des soldats sous la patte prêt à faire ce qu’elle désirait, cependant elle n’arrivait pas à admettre qu’ils ne reconnaissaient pas la légitimité de Sumu. Cette enfant était le sang du sang du plus grand roi de tous les temps, Ekua en était persuadé et l’enfant était bien plus forte que les autres lionceaux de son âge. Les babines de la vipère tressaillirent et ses oreilles se penchèrent un peu en arrière alors qu’elle dévisageait le lion brun d’un de ses regards dédaigneux qu’elle savait si bien faire.

Les paroles du lion brun lui déplaisait fortement, mais elles ne l’étonnèrent guère. Pour ce traitre, Déjem et Haki étaient les seuls héritiers de ce clan de faible, alors que sous le règne de Sharkan Freeland avait gagné en prestance, au point de se tenir sur un pied d’égalité avec l’ancienne force de Prideland. Aujourd’hui allié avec les Nyeusis, sa patrie se dressait comme le royaume le plus puissant de la terre des lions. Pour la reine, cela résonnait comme une évidence, Sabaru n’était qu’un faible qui aurait préféré rester dans son petit confort plutôt que de voir la royaume de son roi s’agrandir et resplendir. Ekua se mordit les lèvres pour retenir un gloussement mal avisé, la vision qu’elle avait de Sabaru semblait confirmer ses dires et ses pensées.

- Il est encore temps de laisser cette enfant en dehors de tout ça Ekua. Beaucoup de rebelles payerait cher pour tenir ta tête ou celle de Sharkan entre leurs pattes, bien que je n’approuve pas moi-même ce genre de pensée. Et ce lionceau, il risque d’être mis dans le même panier demain ou plus tard. C’est vraiment ce que tu veux pour elle ?

Un rire lui échappa, bien sûr qu’on voulait sa tête et même son corps. Elle était belle, elle le savait, mais maintenant qu’elle était reine on la désirait encore plus. Qui ne désirait pas du corps voluptueux d’une reine ? Cependant, la garce de Freeland était assez sûre d’elle pour ne pas craindre la venue de rebelle, elle c’était entrainé dure pour plaire à Sharkan et savait se battre comme nulle autre lionne. Elle les tuerait, sans aucun remord elle trancherait leurs gorges et verrait leurs sang impurs s’écoulé sur le sol sacrée du roi légitime de Freeland. Alors qu’elle allait dire quelques mots au sujet de sa fille, celle-ci pris les devants et ce n’est pas sans surprise qu’Ekua put savourer les paroles d’une enfant aussi doué que Sumu.

- Si tu continues, je vais aller demander à mon papa de venir te donner une bonne leçon, parce que mon papa c’est le plus fort ! À côté, t’es ridicule !

Elle s’était dresser un peu en avant de ses pattes, se dressant fière de son titre. Ekua eut un large sourire heureux, son enfant, son trésor et celui de son royaume se dressait face à l’adversité avec autant de courage qu’un kulisha entrainé. Sumu était un exemple pour ceux de son peuple, déjà si jeune et si noble ! Ekua n’était pas peu fière de sa fille et, relevant les yeux vers Sabaru, elle déclara d’un ton mielleux.

- Voyons Sabaru, tu devrais te rendre à l’évidence. Le roi Déjem n’est rien qu’un lache, un pauvre lionceau aillant perdu son trône quand un danger s’est approcher de lui. Certains dise même qu’il a préféré léguer son trône à un lion plus puissant plutôt qu’enduré le supplice de la charge, après tout la mort de sa compagne là tellement touché qu’il n’était plus apte à régné. – La lionne fit une pause et repris avec un air plus narquois. – Déjem et son fils ont perdu tout droit sur le trône le jour de leur fuite ! Si l’ancien dirigeant exige de récupéré son trone, avec ce simple argument de légitimité, ce n’est que parce qu’il a perdu le confort de sa demeure et qu’il le découvre aujourd’hui. Déjem a perdu sa place, que ce soit par confrontation singulière ou par don pour notre roi actuel, il n’est plus aucun droit sur ce dernier.

La lionne poussa un long soupire, simulant à l’excès une mine affliger.

- C’est malheureux de voir qu’il n’est même pas capable de demander son trône seul. Te rend tu comptes qu’il doit demander l’aide de traitres, de voyageurs, pour réclamer quelques chose qui ne lui reviens pas ? C’est pathétique. Dire que tu fais partie des lions qui ont le courage de venir demander ce droit à la place de Déjem… Oh, sincèrement, je ne comprends pas comment tu peux soutenir un roi aussi lâche, alors que Sharkan lui fait preuve de courage dans toutes ses actions et qu’il n’hésite pas à se déplacer pour son peuple. Sharkan est le roi légitime de Freeland, que tu le veilles ou non, les anciens lions ne sont que des ombres qui ont perdu au jeu du trône…

Elle laissa ses paroles en suspens. La lionne brune avait encore mille arguments pour descendre l’ancien monarque dans l’esprit du lion brun et de sa fille, mais elle se devait désormais d’utiliser des paroles plus simples pour montrer à cette dernière qu’elle la soutenait.

- Alors, ma tendre petite Sumu étant la digne héritière de son père, je ne voie pas pourquoi je devrai la dissimuler au reste du monde. Le peuple de Freeland c’est d’ailleurs réjouit de sa naissance et elle est promise à un merveilleux avenir. Elle sera une reine merveilleuse, comme le sont aujourd’hui ses parents qui règnent avec splendeur sur le trône de ton ancienne patrie.

La reine tendit la patte et saisit Sumu sous le ventre, l’attirant vers elle pour la protéger de tout geste impulsif de la part de Sabaru. Il était malin, mais Ekua était trop méfiante vis-à-vis de ce rebelle pour laisser son trésor à proximité d’un traitre à la couronne.

- D’ailleurs, puis-ce que tu sembles si impliquer pour la cause du Roi Lâche, je me dois de t’informer que ta tête, ainsi que ceux de Haki et Déjem, fauteur de trouble professionnelle, son mise à prix. Alors, dit moi mon cher Sabaru, devrai-je faire te toi ?

Si la question était risquée, manquant d’engendrer un combat malvenu, cela pousserait Sabaru à agir, soit par la parole soit par les gestes. Sumu serait assez maligne pour aller se cacher, Ekua ne doutait pas de son intelligence, il faudrait juste qu’elle réfléchisse à comment amadoué Sabaru là où elle désirait, de son côté.

Le lionceau qui se trouvait dans les pattes de Ekua ne semblait pas mieux prendre mes dernières paroles, ce que je pouvais à présent comprendre, étant au courant de son statut. Elle resta sous la protection de sa mère et se mit à me cracher non sans toujours un brin de colère :

-Si tu continues, je vais aller demander à mon papa de venir te donner une bonne leçon, parce que mon papa c’est le plus fort ! À côté, t’es ridicule !

Elle tenait de sa mère, c’était sûr. Enfin, courageuse mais pas téméraire, se cachant toujours sous sa mère sans s’avancer plus. Ce qui était sûr c’est que j’étais loin, très loin de m’en faire une amie. Ses parents lui avaient déjà bourré le crâne, la persuadant qu’elle descendait d’une lignée royale. Quoique, même ses parents en sont persuadés. Sa mère semblait tellement fière d’elle, si ils étaient à leur place en ce moment, c’est-à-dire en simples sujets, je serais peut-être heureux pour eux.

-Voyons Sabaru, tu devrais te rendre à l’évidence. Le roi Déjem n’est rien qu’un lache, un pauvre lionceau aillant perdu son trône quand un danger s’est approcher de lui. Certains dise même qu’il a préféré léguer son trône à un lion plus puissant plutôt qu’enduré le supplice de la charge, après tout la mort de sa compagne là tellement touché qu’il n’était plus apte à régné. – La lionne fit une pause et repris avec un air plus narquois. – Déjem et son fils ont perdu tout droit sur le trône le jour de leur fuite ! Si l’ancien dirigeant exige de récupéré son trone, avec ce simple argument de légitimité, ce n’est que parce qu’il a perdu le confort de sa demeure et qu’il le découvre aujourd’hui. Déjem a perdu sa place, que ce soit par confrontation singulière ou par don pour notre roi actuel, il n’est plus aucun droit sur ce dernier. Elle poussa un soupir. C’est malheureux de voir qu’il n’est même pas capable de demander son trône seul. Te rend tu comptes qu’il doit demander l’aide de traitres, de voyageurs, pour réclamer quelques chose qui ne lui reviens pas ? C’est pathétique. Dire que tu fais partie des lions qui ont le courage de venir demander ce droit à la place de Déjem… Oh, sincèrement, je ne comprends pas comment tu peux soutenir un roi aussi lâche, alors que Sharkan lui fait preuve de courage dans toutes ses actions et qu’il n’hésite pas à se déplacer pour son peuple. Sharkan est le roi légitime de Freeland, que tu le veilles ou non, les anciens lions ne sont que des ombres qui ont perdu au jeu du trône…

Ce n’était qu’un tissu de mensonges, rien que des mensonges. J’avais rencontré Dejem, en personne. La lueur dans son regard montrait une haine indiscutable envers ceux qui lui ont tout pris, c’était impossible qu’il ait légué quoi que ce soit de son gré. Et au contraire, il a tous les droits légitimes sur son trône qu’il a perdu sans aucune confrontation singulière envers Sharkan et sans aucun don. La vrai branche de la monarchie de Freeland, c’est sa famille et rien que sa famille. Ce qu’elle critique envers Dejem, on pourrait tout renvoyer sur Sharkan comme avec un miroir, puisqu’il a agi exactement comme elle l’a décrit. Mais c’est évident, comme avec toute malhonnêteté, on prend seulement le coté qui arrange.

-Alors, ma tendre petite Sumu étant la digne héritière de son père, je ne voie pas pourquoi je devrai la dissimuler au reste du monde. Le peuple de Freeland c’est d’ailleurs réjouit de sa naissance et elle est promise à un merveilleux avenir. Elle sera une reine merveilleuse, comme le sont aujourd’hui ses parents qui règnent avec splendeur sur le trône de ton ancienne patrie.

Je doute que la majorité des lions encore présents sur Freeland se réjouissent de la naissance d’un lionceau qui puisse faire perpetuer la dictature actuelle.

-D’ailleurs, puis-ce que tu sembles si impliquer pour la cause du Roi Lâche, je me dois de t’informer que ta tête, ainsi que ceux de Haki et Déjem, fauteur de trouble professionnelle, son mise à prix. Alors, dit moi mon cher Sabaru, devrai-je faire te toi ?

Je le savais déjà, enfin c’était prévisible de très loin. Sharkan a du faire pas mal de dégats après avoir appris ce qui s’est passé dans les gorges, même Limau avait eu du mal à s’échapper, ne devant son salut apparemment qu’à un simple trou. Je pourrais d’ailleurs aller voir rapidement ces dires, me trouvant près de Freeland, mais Ekua change la donne, elle ne me laissera pas aller plus loin. Même avec son enfant dans les pattes elle serait prête à se battre.

Il me semblait de plus que ses paroles n’étaient que pures provocations. Couplés à ses rires qui commençaient à agacer doucement mes nerfs.

-Ekua, ouvre tes deux grandes oreilles, toi et par la même occasion Sumu. Sharkan est-il venu seul prendre quelque chose qui ne lui revient absolument pas ? Fouille un peu dans ta mémoire et tu te rappelleras, si ton âge te le permet encore, qu’il était accompagné de montagnes colossales noires qui ont probablement fait 98% du travail. Il m’a lui-même avoué lors d’un entretien fort désagréable qu’il n’y serait jamais parvenu sans eux. Qui est pathétique ? On risque fort de le voir au fin mot de l’histoire.

Sans les Nyeusis, il n’est rien et ce n’était pas un aveu tombé aux oubliettes. Si on s’occupe d’eux au rocher de la fierté, il n’aura plus aucun recours en cas d’attaque. Sans compter que si nous pouvons passer discrètement les frontières avec le fossé qu’avait traversé Limau, l’effet de surprise nous aidera t’autant plus. On a bientôt toutes les cartes en mains, Ekua ne se doute probablement pas tout ce qui s’organise loin de Freeland.

Je fixais le lionceau toujours entre les pattes brunes d’Ekua.

-Ton père n’a pas la grandeur que tu crois « Princesse », mais tu risques de ne jamais le voir en restant sous sa tutelle, malheureusement. Tes parents t-ont-ils au moins raconté les différents évènements passés avant ta naissance ? Je doute que tu sois au courant pour les Nyeusis, et de beaucoup d’autres choses que je pourrais prendre le temps de t’expliquer, si ça pouvait te permettre de réfléchir un tant soit peu.

Je relevais ma tête vers Ekua

-Comme par exemple, nous ordonner d’aller tuer des lionceaux de son âge à Prideland, peut-on discuter de cette magnifique preuve de courage de la part de « Sa Majesté » ?

Kit (c) Kiodravyc

Avec mes mots, j'attirais alors l'attention de maman et elle semblait contente de ce que je venais de dire car elle se mit à sourire. Dans ses yeux je pouvais y voir que j'étais son petit soleil. Le félin qui répondait au nom de Sabaru, me regarder aussi, mais je voyais autre chose dans ses yeux que je n'arrivais pas à traduire, mais en globalité il n'avait pas l'air très content.

Maman se mis à parler de nouveau envers le mâle. Je ne comprenais pas trop de nouveau, les adultes entre eux utilisent vraiment des mots complexes comme " enduré " " légitimité " ou encore " singulière " que venait de dire maman. Elle se mit à soupirer. Voulant alors l'imiter pour avoir l'air adulte, je regardais le gros mâle, tout en penchant la tête, exprimant l'exaspération en roulant des yeux et soupirais. Alors que maman continuer de lancer des piques au lion brun, je continuais de jouer à mon petit numéro, je traduisais le ton de maman en gestes. C'était amusant de se moquer du mâle.

Puis maman se mis à prendre ma défense, expliquant que tous les membres du clan étaient heureux de ma venue au monde et que je serais une super reine, comme elle et papa. J'étais contente et être flatté de la sorte ne peut faire que du bien. Surtout que maman elle dit beaucoup de vérité, même si certain n'aime pas l'entendre, la plupart du temps. Je fis alors un sourire forcé envers l'inconnu à mes yeux. Je fis venir ma patte sous mon menton et tout en continuant de fixer de félin je fis le geste du "et toc". Maman vient alors me prendre de sa patte, par dessous mon ventre pour m'attirais alors vers elle. Mon sourire s'effaçait et je me mis à ronronner doucement. Ma maman elle peut se montrer douce et tous ses gestes protecteurs et d'affections à mon égard était rassurante. c'est toujours agréable de se sentir protégé alors qu'on est encore petit face aux grandes personnes. Mais je n'ai pas peur du gros lion brun, de mes petites griffes pointues je pourrais lui causer tellement de misère. Je ne suis pas un simple enfant, fragile et faible.

Sabaru se mit alors à parler avec agacement, tout en posant des questions à maman. Il remettait en doute le règne de mon papa ? Il est mignon de remettre en doute les méthodes de mon papa mais il ne saurait même pas faire le quart de ce qu'il a fait. Il se mit à me fixer tout en continuant de parler, comme s'il voulait me faire passer un message. Je compris vaguement qu'il pensait que je n'étais pas au courant des gros lion noir qui aide papa. Alors qu'il relevait la tête vers maman pour finir de parler pour rien dire pour lui répondre alors d'un ton mielleux.

-J'en sais amplement pour savoir que toi, tu peux pleurer devant les gros lions noirs alors que moi je pourrais leur donner des ordres. C'est ça quand toi tu te trouve en bas de l'échelle alors que moi je suis en haut !

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Comme elle si attendait, Sabaru nia les calomnies proférées à l’encontre de l’ancien roi. Qu’il doute ou non de ses dires inventé de toutes pièces, il défendait Déjem avec une ferveur rare et cela déplus fortement à la lionne brune. Bien que son sourire sournois dissimulait habillement son mépris, elle n’en était pas moins agacer de se retrouver face à ce lion instruit et malin qui, visiblement, n’était pas né de la dernière pluie.

- Ekua, ouvre tes deux grandes oreilles, toi et par la même occasion Sumu. Sharkan est-il venu seul prendre quelque chose qui ne lui revient absolument pas ? Fouille un peu dans ta mémoire et tu te rappelleras, si ton âge te le permet encore, qu’il était accompagné de montagnes colossales noires qui ont probablement fait 98% du travail. Il m’a lui-même avoué lors d’un entretien fort désagréable qu’il n’y serait jamais parvenu sans eux. Qui est pathétique ? On risque fort de le voir au fin mot de l’histoire.

Ekua roula les yeux, la vérité était facile à mettre en déroute, mais devant Sumu qui devait avoir les oreilles grandes ouvertes elle devrait trouver une histoire valable pour que sa fille croie sans peine à la force physique et psychologique de son père. Cependant, alors qu’elle cherchait les formules pour monter son histoire de toute pièce, elle eut la désagréable surprise de voir Sabaru s’adresser à Sumu en des termes forts dégradant.

- Ton père n’a pas la grandeur que tu crois « Princesse », mais tu risques de ne jamais le voir en restant sous sa tutelle, malheureusement. Tes parents t-ont-ils au moins raconté les différents évènements passés avant ta naissance ? Je doute que tu sois au courant pour les Nyeusis, et de beaucoup d’autres choses que je pourrais prendre le temps de t’expliquer, si ça pouvait te permettre de réfléchir un tant soit peu. – Le brun releva les yeux vers la reine - Comme par exemple, nous ordonner d’aller tuer des lionceaux de son âge à Prideland, peut-on discuter de cette magnifique preuve de courage de la part de « Sa Majesté » ?

Elle n’aimait pas que le lion s’adresse à la petite, premièrement parce qu’un lion de sa trempe n’avait même pas le droit de s’adresser à la plus grande princesse de la terre des lions, deuxièmement parce qu’elle ne voulait pas que sa petite doute de ses parents. Enfin, elle connaissait sa fille et Ekua était certaines qu’elle pouvait faire confiance à Sumu pour rester de leurs côtés. Cependant, à cet âge il n’y a rien de plus volatile que la confiance.

- J'en sais amplement pour savoir que toi, tu peux pleurer devant les gros lions noirs alors que moi je pourrais leur donner des ordres. C'est ça quand toi tu te trouves en bas de l'échelle alors que moi je suis en haut ! – Fit la petite lionne entre les pattes de la reine.

Ekua frissonna de plaisir. Quel était ce ton délicat que venait d’employer son enfant ? Elle faisait preuve de tant de finesse à son âge que la lionne brune ne put qu’en être fière et elle ne le cacha pas le moins du monde, dressa la tête haute et fier de sa progéniture. Sumu avait tellement de talent qu’elle battrait tous les lions à leurs propres jeux, quelques soit le domaine, Ekua en était persuader et aiderait volontiers sa fille à s’amélioré en cas de besoin. La reine se pensa vers sa fille, posa son museau sur son front quelques instant et poussa un tendre ronronnement avant de soutenir les dires de son trésor.

- Tu vois mon trésor, ce que les lions jaloux peuvent bien inventer pour te faire perdre confiance ? – Elle releva ses yeux orangés vers Sabaru et le fixa sournoisement. – Il est très triste de te voir inventé de tel horreur simplement pour traumatiser une enfant. Dois-je faire de même pour que nous nous battions sur le même plan ? Oh, je t’en prie Sabaru, nous savons tous à Freeland que tu as quitté le clan par jalousie. Tandis que le roi Sharkan à trouver de bons alliés pour soutenir notre clan en décrépitude, faisant preuve d’une diplomatie exemplaire, toi tu n’as rien fait de notable et, depuis, tu jalouse le roi de t’avoie battue dans un domaine que tu croyais tien.

Sabaru était un lion honnête, et cela le perdrait. Ekua savait transformer les mensonges en réalité et la réalité en pure calomnie. Pour elle, Sabaru s’aventurait sur un chemin risqué, car s’il était l’un des mâles les plus diplomates et stratèges qu’elle eut connus, elle n’en restait pas moins la célèbre vipère du royaume de Freeland.

- Il faut te rendre à l’évidence. Déjem n’était plus en état de diriger un royaume et l’arrivée de Sharkan fut une véritable providence pour le clan. Grace à lui, Freeland à des alliés de tailles pour se protéger en cas d’attaque et possède même une armé de lions qui lui resteront fidèle. Les faux-héritiers, quant à eux, n’ont que des lions faibles et fuyards, qui ont choisi de nuire au plus grand des souverains par pure jalousie.

Baissant la tête à la hauteur de sa fille, Ekua continuait à dévisager Sabaru le sourire aux lèvres. Il voulait qu’elle raconte à Sumu ce qu’il c’était passé avant sa naissance, alors pourquoi se privé ?

- Mon trésor, tu sais ce qu’a fait ce lion avant ta naissance ? Il a protesté contre les actions de ton papa, jugeant que le clan n’avait pas besoin de l’aide des Nyeusis alors que les lionnes mourraient de faim et laissaient derrières elles nombreux d’orphelins. Ton papa à sauver nombres de lionceaux en s’alliant à eux et en chassant l’ancien roi, visiblement incompétent. Car vois-tu, trésor, les mâles comme celui que tu vois en face de toi, son très fragile et la disparition d’un de leurs proches les mets dans un tels état qu’ils n’ont plus aucun bon raisonnement. Aujourd’hui, il est très triste parce qu’il n’a plus de maison et il rejette toute la faute sur papa alors qu’il était le premier à rejeter cette alliance qui t’a permis de voir le jour. Il insinue même que ton papa à tuer les lionceaux qu’il a en réalité sauvé, tu te rends compte à quel point la jalousie peux être dévastatrice ?

-Tu vois mon trésor, ce que les lions jaloux peuvent bien inventer pour te faire perdre confiance ?

Je regardais en plissant les yeux le gros lion qui tenait face à ma maman. Oui cela ne fait aucun doute, il est jaloux de ne pas avoir eu sa place dans le clan. Jaloux du pouvoir que ma maman a réussi à obtenir alors que lui il n'arrive à rien. Je me mis à feuler en direction de l'insolent. Il me croit assez idiote pour douter aussi facilement des paroles de mes parents ? Ce n'est pas simplement avec des mots qu'on peut me faire changer d'avis. De plus, je croirais toujours sur paroles mes parents. Ils sont ma chair et mon sang, je ne vois pas pourquoi ils me mentiraient.

Maman parla de nouveau envers du dénommer Sabaru. Puis elle se pencha un peu à ma hauteur et s'adressa à moi. Elle me raconta alors l'histoire de ce lion. Qu'avant ma naissance il a protesté contre les actions de mon papa d'aider les orphelins et chassant l'ancien roi qui était incompétent. Maintenant le lion brun est tout triste car il n'a plus de maison. Triste et remplie de haine, cela se lisser dans ses yeux. Maman expliqua aussi qu'il était tellement malheureux qu'il allait même jusqu'à insinuer que papa tuer des lionceaux. C'est ainsi qu'on voit que la jalousie est dévastatrice chez une personne qui envie les biens des autres.

Sabaru continuait cependant de tenir tête contre maman. Il dit alors qu'il avait rencontré une nourrice qui s'occupe des orphelins et que papa la faisait chanter. Puis celui-ci s'adressa alors directement à moi. Il avait employé un terme qui me ravit. Il venait de m'appeler Princesse. Il reconnaît donc maintenant que j'ai une place sur le trône. Cela le rend bien ridicule car il y a quelques instants il renier mon droit au trône.

-Pose donc la question à toutes ces lionnes, au moins une devrait te dire la vérité. A moins de voir des complots partout contre le grand roi Sharkan, elle devrait au moins te convaincre que Sharkan se sert de tes camarades comme de simples outils. Cette lionne a bien trop de dignité pour mentir.

Je baissais les oreilles en le regardant de travers. Comment se permet-il de presque me donner des ordres ? Non je n'irais pas poser de questions aux nourrices. Pourquoi je le ferais ? Se montrerais alors que j'ai un doute sur les paroles de mes parents.

-Ah et tu crois ne serait-ce d'un instant, que je n'ai pas confiance en mes parents ? Ils ont toute mon attention et je ne crois pas tes bêtises. Seul un idiot se laisserait berner.

Je regardais alors de haut le lion, même si j'étais cinq fois plus petite que lui. Sabaru se mit alors à répondre à ma mère de ce qu'elle avait dit juste avant. Il parlait de toit. Je regardais au-dessus de nous et je n'en vis pas. Je ne comprenais pas. Pourquoi il parle de toit ? Le mâle sous-entendait à un moment que la moitié de la terre des lions serait aux frontières de Freeland et qu'il ne serait pas là pour papoter. Il est mignon avec ses fausses menaces. Je ris entre les pattes de maman et lançai dans un murmure assez audible.


-Ouais quatre lionceaux, deux vieilles lionnes et des scarabées ? Jolie ton armée.

Je me mis à pouffer de rire. Personnellement, je ne crois qu'en ce que je vois. Il parle d'une armée mais pour le moment je ne vois rien. De plus, si elle existe vraiment, pourquoi n'est telle pas là ? Ils attendent quoi ? Aaah oui je m'en souviens maintenant il a dit " dans le futur ". Freeland n'a donc rien à craindre.

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Sabaru avait du répondant, mais Ekua se sentait mille fois plus maligne que ce dernier et elle s’en persuadait d’avantages suite aux dires du lion brun. Une lionne Kulisha aurait trahit le roi et les Rebelles auraient donc trouvé un endroit où se réfugiez, ainsi que des alliés, le sourire de la reine devins vicieux, ce n’était que quelques informations qu’elle pourrait transmettre à Sharkan, mais c’était mieux que rien. Après tout, il ne serait pas en joie quand il apprendrait que son petit trésor de fille c’était improvisé une balade à l’extérieur des frontières de son pays, il lui faudrait bien une petite compensation.

La reine Freelander n’avait plus de soucis à se faire pour son enfant qui marchait visiblement dans ses propres traces, pour sa plus grande fierté et son plus grand bonheur. Elle pourrait bientôt tenir la tête à Sabaru seule, une fois qu’elles seraient rentré la vipère se jura de complimenté les dires de sa fille, mais aussi de la critiquer pour qu’elle s’améliore.

- Ouais quatre lionceaux, deux vieilles lionnes et des scarabées ? Jolie ton armée. – Les dires de la petite lionne arrachèrent un gloussement à sa mère.

Malgré la belle moquerie de sa fille, Ekua restait sur ses gardes. De tout ce que Sabaru avait bien put dire c’était bien cette alliance qui agaça le plus la lionne brune. « La moitié de la Terre des lions » représentait un nombre conséquent de guerriers, Freeland et les Nyeusis – aussi fort soit-il – aurait du mal à tenir tête à autant de griffes et de crocs. Ekua réfléchit rapidement aux clans qui pourrait se joindre aux rebelles Freelander et pourquoi ? Pourquoi diable aideraient-ils des lions bannis ? La vipère était rarement embêtez par les dires d’un de ses congénères, mais cette information qui avait échappé à Sabaru la mettait dans une position inconfortable. Il faudrait absolument qu'elle éclaire cette zone d'ombre, et le plus rapidement possible, Freeland n'allait pas tardez à être en guerre et il lui faudrait toutes les cartes en mains pour contre-attaquer efficacement. Jugeant que Sabaru ne cracherai pas d’autre information, malgré l’envie des deux femelles d’étiré sa langue jusque dans le repère des lions, Ekua se leva, droite et souple, ne quittant pas le mâle brun du regard.

- Pauvre lionceaux… dire que tu blâmais les Kulishas … - Dit-elle le regard hautain. Elle baissa les yeux vers sa fille un bref instant. – Viens trésor, ton papa doit être impatient de te voir et puis … Ce pauvre exilé n’a plus rien à nous apporter. – Elle donna un petit coup de patte à sa fille pour qu’elle se mette sur ses pattes et entame le chemin de la maison. – De mémoire, les hyènes rodent sur Prideland, je peux donc ordonner à mes soldats d’élargir leurs rondes. Retourne voir tes ancêtres, tes enfants et tes scarabées cher Sabaru, je crains que des Kulishas doivent chercher un lion brun en plus de ceux qu’ils traquent déjà.

C’était un avertissement, purement et simplement la reine lui indiquait de quitter les lieux et de ne pas chercher à la suivre sous peine de lui envoyer assez de lions pour qu’il nourrisse les vautours à la fin de la semaine. Gardant Sabaru au coin de l’œil, la lionne se détourna de lui pour retourner vers son royaume sur la pointe des pattes, accentuant le déhanchement de son corps pour mettre en valeurs ses muscles et la délicatesse de ses traits. Elle était belle, elle le savait, bien qu’elle ignorait volontairement ce vieillissement qui la rattrapait plus vite qu’elle l’aurait voulu et qui toucherai sont corps avant qu’elle n’ait eu le temps de s’en apercevoir, mais elle savait charmante, délicatesse, merveilleuse et surtout elle se savait reine.

-Ah et tu crois ne serait-ce d'un instant, que je n'ai pas confiance en mes parents ? Ils ont toute mon attention et je ne crois pas tes bêtises. Seul un idiot se laisserait berner.

Elle n'avait qu'une seule chose à faire pour vérifier mes dires, pour voir si je mens ou non, et elle refuse. Elle repousse complètement la vérité et suit les mensonges de ses parents les yeux fermés. Aussi têtu que sa mère , je crois qu'en l'état des choses, je n'aurais aucune chance de lui faire voir quoi que ce soit, pas tant qu'elle restera dans les pattes d'Ekua et de Sharkan. Et Ça risque bien d'être pire en grandissant malheureusement, bien qu'elle pourrait obtenir naturellement un peu de bon sens.

-Ouais quatre lionceaux, deux vieilles lionnes et des scarabées ? Jolie ton armée.

Plus la conversation avançait, et plus elle gagnait en arrogance et insolance, sans pour autant atteindre le sommet de sa mère. Si Dejem avait connu de près ou de loin Ekua, je pourrais alors comprendre sa colère et sa hâte d'envoyer une armée aux frontières de Freeland, dans le but de voir se défaire l'arrogance et l'air trop sûr sur le visage de la lionne. Ça correspondrait assez au caractère que j'ai vu de lui. Il est vrai qu'actuellement, ils sont trop sûrs d'eux à Freeland, et qu'un retour à la réalité leur ferait le plus grand bien à mon avis aussi.

-Pauvre lionceaux… dire que tu blâmais les Kulishas … - Dit-elle le regard hautain. Elle baissa les yeux vers sa fille un bref instant. – Viens trésor, ton papa doit être impatient de te voir et puis … Ce pauvre exilé n’a plus rien à nous apporter. – Elle donna un petit coup de patte à sa fille pour qu’elle se mette sur ses pattes et entame le chemin de la maison. – De mémoire, les hyènes rodent sur Prideland, je peux donc ordonner à mes soldats d’élargir leurs rondes. Retourne voir tes ancêtres, tes enfants et tes scarabées cher Sabaru, je crains que des Kulishas doivent chercher un lion brun en plus de ceux qu’ils traquent déjà.

Elargir les rondes à Prideland ne servirait à rien, on n'y penetrera pas avant d'avoir un surnombre suffisant pour parvenir jusqu'au rocher, ils ne parviendront pas à nous trouver au fin fond de la land, près du baobab. Nous aussi, on a des rondes près des frontières de la land, ils ne peuvent peut-être pas nous laisser entrer, mais c'est pareil pour nous envers eux.

J'esquisais un sourire, c'était l'une des rares fois où les paroles d'Ekua ne m'inquiétaient ou ne me destabilisaient pas. Elle ne connaissait pas la situation au loin, et donc elle ne pourrait rien faire de concluant de là où elle se trouvait. Elle se trouvait dans une situation d'infériorité pour agir par rapport à nous et ça, j'en étais plutôt satisfait. La balance commence à pencher et ça s'est vu dans notre conversation où son ignorance face à l'actualité sur la land était flagrante.

J'étais même plutôt surpris qu'elle me laisse partir sans tenter de me coincer, elle qui ferait n'importe quoi pour son compagnon. Mais avec sa fille dans les pattes, elle semblait faire pour une fois preuve de bon sens. C'était assez étrange de voir qu'elle pouvait faire une bonne mère tout en connaissant son caractère.

Mais elle avait raison, je devais partir, les Kulishas ne devaient pas être loin et elle donnera peut-être l'alerte quand elle sera rentrée.

-Certes, tu retournes auprès des tiens, je vais en faire autant. Mais sache que je t'ai avertis et que je ne le referais plus. Si tu t'obstines à vouloir défendre le trône de Sharkan, à tes risques et à celle de ta fille.

Les rebelles ne feraient aucun cadeaux pour eux. J'entamais alors quand à moi ma route pour rentrer, non sans une légère méfiance dans mon dos. Alors que je sentais plusieurs odeurs Freelanders qui semblaient se rapprocher du cimetière, peut-être des Kulishas, je commençais à courir et à m'éloigner d'Ekua. Cette journée n'aura pas été vaine, et il fallait que j'alerte les autres de la naissance de Sumu. Pas beaucoup de personnes doivent être au courant en dehors de Freeland. Voilà qui risque de compliquer bien des choses.

Kit (c) Kiodravyc

Maman me poussait doucement avec sa patte sur mon arrière-train. Elle voulait qu'en rentre, décidant alors que la discussion était close avec ce bon à rien. En même temps la discussion avec lui devait être assez ennuyeuse pour maman vue sa tête.

-Viens trésor, ton papa doit être impatient de te voir.

Puis elle s'adressa à Sabaru mais je n'y fis pas attention. Oui, moi je voulais aller revoir papa, car il me manque et en plus, la conversation commence à m'ennuyer. Je me mis à bailler en prenant le chemin de la maison. Sans problème je me mis à monter la pente. Maman vient me rejoindre bien assez rapidement l'air noble, comme une reine. C'est normal, c'est ma maman, c'est la reine !

Lorsque j'arrivais en haut de la pente je me retournais vers le gros lion et lui tira vivement la langue en lui faisant un petit coucou mesquin. Même si je ne savais pas s'il m'avait vue, je me sentis fière, fière de ne pas avoir cru en ses bêtises et fière d'avoir tenue tête à un adulte. Bientôt je saurais diriger comme maman.

Merci pour le rp ♥

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