Le lion apparemment adolescent me dévisagea à son tour, je vis ces magnifique yeux verts observer les moindres faits et gestes que je pouvais faire ainsi que mon pelage, ma taille. J'espère qu'il ne peut pas lire dans mes yeux la peur que je ressens à se moment présent, l'angoisse qu'il apprenne les moindres détails de mon histoire , et la stupeur que j'ai du fait qu'il peut être un ennemi venu capturer des membres de mon clan mais il aurait beaucoup de talents pour échapper aux multiples lions surveillants les frontières.

Je prenais le risque de me rapprocher de deux, trois pattes de cet individu étrange. Il regarda sa patte un court instant, serais-ce pour voir si une de ces blessures qu'il aurait pu se faire en capturant des membres des pridelanders est en état pour me poursuivre et me rendre captif ? D'un coup le son de se qui semblait être sa voix se fit entendre, instinctivement je le regarde car ma maman m'a appris que quand quelqu'un te parle tu dois le regarder et il me regarde droit dans les yeux aussi :

- Petit tu peux bien me tutoyer, je ne suis qu'un adolescent, je suis de ton clan, les prideland. Alors il y a vraiment pas de danger, à moins que mon côté d'outland ressort mais, je ne penserais pas. Je m'appelle. Mwezi et toi jeune lionceau? Je suis venue ici pour me reposer après quelques tâches, avec le clan c'est tout...-

Je le regarde interloqué, au fond de moi je le crois mais ce que me disait mon père ressort de mon esprit :

-Tu dois toujours te méfier fils, tes ennemis seront toujours là à t'observer et à attendre le bon moment pour t'attaquer, car le but de tes ennemis n'est pas de te garder en vie... mais de te tuer pour affaiblir les rangs des clans pouvant leur poser problèmes. Donc si je venais à mourir ou à disparaître occupe toi bien de ta mère et de ta sœur, protège les.

Je ne sais plus quoi faire, le croire même si mon père s'en serait méfier ou écouter les conseils de mon père et aller appeler quelqu'un qui sera en mesure de me protéger. Je choisis de suivre mon cœur et de le croire au péril de mon avenir et à la santé de ma mère... mais oui ma mère je n'y avait pas penser, elle ne pourra pas tenir si je disparaissait comme mon père et ma sœur, je suis ce qu'il reste de sa vie passé comme avenir. Je me dois de survivre. Mais je n'ais pas eu le temps de penser à ce que j'allais que mes pattes ont commencées à s'avancer vers ce "Mwezi" est ma gueule s'est ouverte pour dire :

- Bonjour, je m'appelle Adabu, lionceau de 9 mois excuse ma méfiance mais avec les temps qui cours, tout peut arriver.

Qu'est-ce qui m'a pris ? Je ne saurais le dire, j'espère que sa ne me fera pas défaut et que ce lion dit vrai, sinon je suis mal, très mal. Que va penser maman de mes actes, et puis papa ? Je pense que je ne devrais pas me soucier de ce que va penser papa, il n'avait qu'a ne pas disparaître et mettre la vie de maman entre les pattes d'un lionceau tel que moi, de toute façon je sais qu'il ne nous aime pas trop, il me trouve trop fragile, trop trouillard je vais lui montrer que ne je suis pas une mauviette moi !

Toujours méfiant, je le fixait du regard, il ne m'inspirait pas d'une grande certitude quand au fait qu'il faisait partie du clan, encore cela aurait un clan autre sa ne m'aurait je ne m'aurait pas plus méfier que sa, mais la c'est mon clan et je me dois de le protéger même si je suis peut-être un simple lionceau, je sais me défendre à cause de mon père, ce déserteur qui ne pensait qu'à la réussite, qu'à avoir un fils chasseur.

-Fils tu ne me mérite pas, tu n'es qu'un trouillard parmi tant d'autre, tu ne seras jamais en mesure de défendre ton clan, ni même ta mère, que dis-je tu ne serais même pas capable de te défendre toi alors quelqu'un d'autre... Tu es pitoyable tu sais ? Non je ne pense pas, même combattre une souris tu n'en serai pas capable. Alors protéger ta lionne et ta progéniture ? Même ta soeur est meilleure combattante que toi, elle te bat même quand vous jouez. Toi tu prends tes combats et ta vie comme un jeu, mais un jour, le game over apparaîtra et tu ne verra même plus le soleil.

A ce moment, j'ai juste envie de lui dire que lui n'a pas su protéger sa famille, même avec ses grandes leçons de moral. Mon père ne me méritait pas, il ne méritait pas Toba non plus et encore moins maman, d'ailleurs quand je rentrerai il faudra que je lui demande comment elle a pu aimer une personne aussi ingrate que mon père. Mais en pensant à maman j'oublie que je suis en conversation avec un autre lion, maintenant que j'y pense papa avait un pelage presque aussi sombre que ce Mwezi, peut-être que toute les personnes méchantes ont ce pelage ?

Puis ce lion terne me fixa à son tour, il me faisait angoissé de plus en plus. Ses yeux verts m'observais, même les petits points blancs sous ces prunelles m'observaient. Il se leva, toujours le regard fixé sur moi, les yeux dans les yeux, j'étais pétrifié de peur pareil à une statue, je ne sentais plus mon corps comme si mon âme étais partie de moi et que je voyais ce qui se passais sans intervenir, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer, ce que je ne fis pas, je doit prouver à mon père que mon esprit est fort et combatif tel le rocher du lion, mais en beaucoup plus jeune, mon esprit ne romps pas, mais mon corps le peut.

Mwezi se rapproche de plus en plus de ma masse corporel, puis lève la patte comme pour annoncer le jugement qui doit me condamner à la mort, désolé maman je n'aurais pas vécu assez longtemps pour te protéger jusqu'à la fin de tes jours. Puis l'adolescent pose sa patte sur ma tête et m'ébouriffe les poils qui symbolisent ma masculinité, puis il se mit à rire, mais d'un rire sinistre, très sinistre même, comme pour me dire je t'ai eu t'as eu peur, mais c'est pas drôle. Mwezi se recula et posa sa patte sur mon dos, j'ai compris, il va me tuer petit bout par petit bout pour que je souffre. Mon bourreau sortit ses griffes, et me dit d'un ton dur mais calme :

- Inquiète toi pas petit tu es en sécurité dans se clan, la preuve. Deux lions m'ont adopter quand que j'étais seul près de la source d'eau seul, dans leurs clan. Alors ses lions, sont très proche entre eux, de plus il se bat pour protéger notre clan, contrairement chez outland qu'ont se bat pour notre vie et pour voler leurs nourritures ... Je te dit cela pour les éviter ils sont vraiment méchant mais au fond ils fond semblant d'être gentil, mais parfois tu peu en rencontrer de très gentil. Tout cela est dans l'éducation qu'ils ont reçue.-

Il me dit cela juste avant de me tuer... mais il va pas bien, il m'assure encore une fois qu'il fait partit des pridelanders, il n'a pas besoin maintenant que je suis sous sa patte il peut m'abattre sans le moindre problème, surtout que si il faisait vraiment partit des pridelanders il n'aurait pas le droit de me tuer sous peine de l'exil. A moins qu'il me m'achève et se griffe pour faire croire qu'il à combattu un lion ennemis et qu'il a essayer de m'aider mais qu'il n'a rien pu faire pour me faire échapper à cette sentence terrible et que je suis décédé des griffes de ces ennemis. Comme ça il apparaîtra comme un héros aux yeux de tous, alors que c'est un escroc.

-C'est bon, pas besoin de me sortir ton discours, tu n'as plus qu'à m'abattre, maintenant que je suis sous ta patte cher Mwezi si c'est ton vrai nom ! De toute façon tout ce que tu vas faire c'est détruire le peu d'espoir qu'il reste en ma mère depuis que mon misérable père a disparu avec ma merveilleuse soeur.

On verra s'il veut encore me tuer après cette révélation, de toute façon vu comme il est partit, il me tuera et fera souffrir ma mère.

Mais... mais que fait-il, il recule, enlève sa patte et regarde vers l'horizon, fixement je profite de son moment d’absence pour essayer de filer "à 'anglaise" mais quand j'allais réussir à m'éclipser, il court dans ma direction et me saute dessus... et zut ! Mon plan tombe à l'eau. Puis il se recule, et je sens un coup de vent glaciale, beaucoup pus froid que d'habitude. J'observe la réaction de ce Mwezi, il regarde le ciel puis rugit toujours face aux ciel, mais que se passent-il à la fin ? Il appelle des renforts, il parle a ses ancêtres ?

Je le vit soudainement se mettre à pleurer, mais qu'est-ce qu'il y a, à la fin ? Si il me montre ses faiblesses c'est que je peux lui faire confiance. Je l'interpella :

-Qu'est-ce qu'il y a, pourquoi tu pleures ? T'inquiète pas je suis peut-être petit, je suis un simple lionceau comme les autres mais je n'aime pas voir les autres pleurer, comme dis mon vil papa pleurer c'est montrer ces faiblesses aux autres. Si tu pleures devant moi sache que je suis apte à t'écouter et que maintenant je te fais confiance.

Il me fixait souvent, il pourrait faire peur, vraiment peur. De ses magnifiques yeux verts perçants, j'ai toujours cette étrange sensation qu'il lit en moi comme dans un livre ouvert, un livre qu'il lira de la première page jusqu'à la moindre petite phrase futile. Son incroyable pelage sombre devait l'handicaper dans la vie quotidienne dans le clan, ce clan si unis que nous avons comparé à celui d'origine de Mwezi, maintenant je suis sur qu'il y a pire que mon histoire à moi dans la savane africaine et même dans le monde entier, ma simple petite vie est futile face à sa... Non il ne faut pas que je pense que je ne serai utile à personne c'est le mauvais chemin.

Il faut quand même avouer que l'histoire de Mwezi est surement plus terrible que la mienne, et qu'il y a surement encore pire. Au moment au j'ai osé dire le mot faiblesse, il me regarde très froidement, on aurait dit que j'avais tué toute sa famille et toute les personnes auxquelles ils tenait. A ce moment je sentis que j'avais peut-être dit le mot qu'il ne fallait pas. Mais je crois que c'est le moment ou j'ai été à l'intérieur de son esprit car j'observa sa tristesse intérieur, comme si j'avais été a à chaque étapes de sa vie, sans pour autant connaître son passé mais apprendre chaque sentiment de son coeur qu'il à vécu. Son sentiment de rejet qu'il a peut-être vécu, son arrivé dans notre clan, les messes-basses qu'il à surement du entendre au loin, maintenant, certes il doit être totalement intégré a clan, mais quand il voit des lionceaux comme moi l'accusé d'être un ennemis, un assassin, oh comme je regrette, je ne voulais pas le blesser et j'espère que ce n'est pas le cas, même si je sais au fond de moi que je dois l'avoir blessé et dieu sait que je déteste faire sa.

Je pense avoir fait le nécessaire pour me rattraper en lui accordant ma confiance qui est très dur à gagner mais il est sincère dans ces propos et sa se voit. Ces yeux verts ne savent pas mentir. Il me dit froidement comme un grand frère saurait le faire pour reprendre une bêtise que son petit frère aurait fait :

- Premièrement je suis désoler pour toi je ne veut plus entendre le mot faiblesse c'est clair! Je suis comme ça à cause de mes vrai parents qui sont la haut en se moment! Ont n'a eu un passée dur et la vie dur dans se clan, je leurs en veut tellement,tu ne peut pas savoir comment... Surtout que c'est ma mère si je me souvient bien qui ma faite ses cicatrices ou autres membres de mon clan...-

Mon bouddha, je pensais bien qu'il y avait beaucoup de tristesse dans son cœur, son magnifique cœur, je ne veux absolument pas que son cœur soit rempli de haine, un cœur pur qui bat ne doit pas être corrompu. En plus c'est sa mère ou des membres de son clan mais c'est horrible ! Comment peut-on faire sa un être que l'on aime, que l'on chérit et qu'o élève, le voir grandir devrait leur apporter le plus grand bonheur, c'est un énorme jour dans a vie d'une famille de voir l'être né de son ventre grandir, mûrir mentalement. Je dis sans même m'en rendre compte :

-Mais non... non ce n'est pas possible... sa ne peut pas être vrai et pourtant sa l'est mais comment as-tu pu survivre mentalement ? Comment as-tu fait pour apprécié ton ancien clan ? Je pensais bien que tu avais du beaucoup souffrir mais je ne pensais pas que c'était à ce point... c'est horrible et tes parents sont morts mais rassure moi et dis-moi que tu n'avais pas de frères ou de soeurs. Ils sont inulion, ils n'ont pas le droit de faire sa à un membre de leur clan qu'ils voit grandir ! Ce n'est tout bonnement pas possible !

Je n'en peux plus, on ne peut pas vivre dans un monde en paix, un monde ou rien de toute ces horreurs n’existeraient pas, ou on ne penserait même pas à faire ce jour de chose, je suis tellement outré que j'en perd mes moyens, mes paroles. Je suis en train de me noyer dans le fleuve c'est sa ?! Et dire qu'encore ce matin je pensais avoir la pire vie que tout le monde ne pourrait vivre, que le destin s'acharnerai sur moi et moi seul au milieu de tous ces animaux c'est moi qui aurait été choisis. A cet heure ci, je me demande si tout les lions ont vécus des histoires tragiques pareil à celle de Mwezi ou à la mienne qui est tout de même un point tragique. Je me demande encore si je reverrai ne serai-ce qu'un jour, qu'une heure ou même une minute ma merveilleuse soeur, ma lumière sur ce chemin sombre qu'est ma vie.

Il secoua sa magnifique crinière sombre, pour ensuite me regarder en enfin me décrocher un sourire, sourire qu'il n'avait pas du faire quand il était petit, je lui renvoya mon plus beau sourire, je pense que sa doit l'apaiser d'être dans ce clan ou tout le monde s'entraide pour survivre et oublier ce qui est arriver dernièrement. A cet instant je me rappelle de ce que me disait mon misérable père de pacotille :

Fils, rappelle toi de toujours de méfier de ton prochain, à l'instant ou il te sentiras en pleine confiance en lui, il t'attaquera, rappelle toi toujours, petite mauviette que tes ennemis seront éternellement dans tes pas, ton dos, ils seront dans l'ombre de la nuit paré à t'attaquer quand tu t'y attendras le moins, c'est vrais réfléchis si tu sais qu'i vont t'attaquer tu vas te défendre alors ils préfèrent te traquer même des jours entiers cela ne les dérangeras pas au contraire sa leur fais le plus grand plaisirs !

Et au final je dis à haute voix comme si mon père était la :

-Eh bien ! Au final, tu étais le plus pitoyable de nous deux papa, tu n'as pas respecté tes propres recommandations et dire que tu me faisais la morale toute la journée et que Toba tu l'a félicitais ! Je vois que tu es toujours pareil et que tu ne changeras jamais papa !

Et à ce moment la je percute que je viens de dire sa à voix haute, que vas penser Mwezi ?Surement que je suis un lionceau indiscipliné et que ma mère doit refaire mon éducation.

- Je me sent vraiment chez moi ici...-

Et il s'allongea, et il ne dis rien.

J'étais vraiment honteux de m'avoir parlé à moi-même, à haute voix, qui plus est, en la magnifique présence de celui que j'ai presque envie d'appelé mon grand frère de coeur, celui que je n'ai pas eu et que je n'aurai jamais. Il me comprend, prend le temps de m'écouter et sans oublier son honnêteté légendaire, quand il pense quelque chose il en fait part sans tabou, je crois qu'il devient mon modèle, sans que je le connaisse plus que sa. Il donne de bon conseil et peu m'apprendre beaucoup de chose, il peut me donner de merveilleux conseils avec objectivité. Sans oublier qu'il a un regard extérieur à mon histoire et peu donc me donner son avis, et dieu sais que je l'écouterai avec intention, comme un professeur.

Mais encore une fois je suis vraiment navré pour lui, son histoire dramatique, son ancien clan, ma méfiance... je ne m'excuserai jamais assez pour exprimer à tel point je suis désolé, j'ai envie de disparaître de la surface de la terre et que l'on ne m'aperçoive plus jamais. Je pense à lui quand il avait mon âge, et je pense qu'il ne souriait vraiment jamais. Après je n'était pas encore né, et je ne pouvais pas l'aider, mais maintenant je suis la et son aventure est passée, mais je le conseillerai tout de même, j'espère vraiment qu'il ne va pas être rebuté par ce que je vient de dire à haute voix, va-t-il critiquer l'éducation que j'ai reçu ? Surement mais je ne le connaît pas non plus depuis très longtemps pour en être sur à deux cent pourcents.

Mwezi m'écouta attentivement, jusqu'aux dernier point de ma phrase, jusqu'à ne plus entendre ni même le souffle de ma voix, il est allé jusqu'à écouter le dernier souffle aussi bruyant aurait-il pu être. Il poussa un soupir, un long soupir. C'est à ce moment même que je comprend que j'ai mal agis, très mal. Je sais qu'il réfléchis à quoi me dire. Je le vois à sa façon d'être. J'ai passé tellement de temps à l'observer et à me méfier de sa gentillesse et de sa compassion pour moi, que je peux le déceler. Car même si je n'aime pas mon père et que je le hais du plus profond de mon être, je me rappelle de ce longues moral qu'i pouvait me faire sur nos ennemis et sur la méfiance :

-Fils, je sais que tu ne m'aimes pas et je te rassures c'est réciproque je ne ferai pas semblant avec toi car je sais que tu as compris que ni ta soeur, ni toi n'étiez désirez par moi, mais ta mère souhaitait vous montrer ce monde. C'est pour cela que je te l'avoue à toi que je ne vous aime ni toi, ni Toba. Mais elle ne s'en rend pas compte, fils, ne lui dit pas car je la sens plus fragile que toi. Donc aujourd'hui je vais te parler de la méfiance. Certains te diront que c'est une noirceurs qui vient s'emparer de ton coeur, mais je t'assure que j'ai raison en te que la méfiance est une forme de prudence et qu'il faut en faire preuve, car c'est la lumière qui viendra éclairer ton chemin te menant vers un avenir radieux. Toba ne pourra jamais en faire preuve, elle ne peut même pas déceler la haine que je vous portes.


C'est à cet instant que je me rappelle que papa est un vil manant et qu'il pourrait avoir fait du mal à ma soeur. Si elle revient en vie, et que j'apprend qu'il lui a fait quoi que ce soit de méchant, je promet de ne pas le dire à ma mère et de retrouver la misérable personne qu'il est, et de le punir à ma façon sans le tuer bien sur. Je savais que j'aurais du le dire à Toba que papa nous haïssait, mais je n'ai pas eu le courage de lui en parler par peur de la blesser et qu'elle ne me parle plus. Au final, je regrette, je souhaiterait tellement retourner dans le passé pour lui dire, quoi qu'elle ne m'aurait peut-être pas crue. Je ne sais pas mais au final je ne peux que m'en vouloir. Je savais et je l'ai laissée partir avec lui, avec cet ignoble lion qui me sert de soi-disant père. Je voudrais juste que Toba soit encore avec moi, son frère protecteur, mais je veux juste ma soeur pas mon père et sa personnalité de stratège. L'instant ou Mwezi commença à parler me glaça le sang, il parlait d'un ton calme, trop calme, il va surement me reprocher quelque chose :

-Oui tout cela et vrais et non je n'avais pas de frère ni de sœurs, mais il y a bien je. Chose que je ne c'était pas encore. J'étais aller chasser avec mes parents sur prideland quand que l'un d'eux sûrement les gardes ou autres ont vue mes parents, ils sont jeter dessus, j'ai juste eu le tempe de voir la marre de sans et les corps inerte de mes parents, j'étais encore lionceaux. Alors je ne pouvais rien faire face à ceux -ci, malgré les heures de combats et tout. J'ai alors quitté vers le lac et c'est la que ma vie à commencer ici. Mais je ne c'est pas au fond de moi si je j'avais vraiment de la peine ou non,ma cause de la mauvaise éducations qu'ont faites mes parents envers moi... Je suis desoler pour ton père et ta sœur ... Je trouve cela vraiment pitoyable que tu agit comme cela avec ton propre père, mais bon en même temps je peut comprendre...-

Horrible, son histoire est vraiment horrible, voir ses parents mourir sous ces yeux... sa doit être terrible, tu en fais des cauchemars pendant des semaines voir des mois, que dis-je, pendant des années. Et je suis sur qu'il en fait encore des cauchemars, qu'il pense souvent à eux, mais qu'il est plus heureux au sein de notre sublime clan. Et je crois que je devrais devenir devin, il me fait le reproche de ne pas aimer mon père, mais il ne sais pas ce que j'ai vécu avec lui. Est-ce qu'il pourrait aimer quelqu'un qui lui dit qu'il le hait ? Non je ne pense pas, est-ce qu'i pourrait aimer quelqu'un qui le traite tout le temps de mauviette ? Quelqu'un qui lui fait tout le temps des réflexions, des morales ? Je ne pense pas. Et bah moi non plus, mon éducation n'as rien à voir là-dedans et même s'il disais sa de manière très calme et bien sa m'as blessé. Il reste tout de même mon modèle... pour l'instant. Je lui répondis donc d'un ton monotone :

-Ecoute Mwezi, je te fais totalement confiance et tu es mon modèle, je te considère même comme mon grande frère de coeur, mais tu ne connais ni mon père ni ma douce mère, je ne te permet pas de remettre en cause l'éducation que ma mère m'a donnée. Je pense que tu te permets de juger quelque chose que tu ne connais pas. Mon vil père m'a révélé un jour qu'il nous haïssais et que ma soeur ne l'avais pas encore remarqué, et que moi si. Il m'a fait promettre de ne pas lui dire et de la laissé grandir. Mais je savais que je n'aurais pas du l'écouter et j'aurais du lui dire, aujourd'hui elle n'est plus la à cause de moi. Je m'en veut, tu sais pas comme je m'en veut terriblement, si seulement je lui avait dit... elle saurait peut-être encore la, à mes côtés ou au moins je saurais que je l'aurai prévenue mais à la place je l'ai laissé partir sans rien dire, pensant qu'elle allait revenir auprès de moi.

J'étais au bord des larmes, je crois qu'elle vont pas tarder à couler sur mes joues, Mwezi regarde le ciel, les nuages blancs qui se baladent dans cet immensité bleu, je soupirai, il se faisait de plus en plus tard, il y avait un grand soleil à présent à l'inverse d'il y a peu. Du coup, il fait très chaud, je vais donc m'allonger sous le grand baobab, ah on à presque l'impression que cet immense baobab touche ce grand ciel bleu, j'aperçois un petit animal, je me met à essayer de l'attraper donc la chasse ce qui n'est pas ma grande spécialité, je le manque de peu, mais en même temps personne ne m'as appris à chasser.

Je pense que je l'ai rendu plutôt confus avec ma petite "évacuation", mais bon il faut dire que j'avais vraiment besoin d'exploser, de sortir tout ce qui me venait sur le coeur, tous ce que je ressentais, tous mes ressentis sans retenue, sans barrières, sans tabou. Tous ce que j'avais vécu était à présent derrière moi et je me devais de penser au futur qui m'attendait sans revenir en arrière, nos vies de simples figurants ne possèdent pas de bouton marche arrière et donc on ne peut rien changer et je ne peux m'en vouloir d'avoir fais ce qui me semblait le plus juste, il faut également se dire que je dois exister dans dix milles monde différents et que je ne fais pas toujours les mêmes choix et donc que je dois être heureux dans au moins un de ces mondes.

Mais bon, j'espère qu'il ne me trouve pas trop agressif car sa rendrait ma mère très triste de savoir cela, elle qui trouve que je suis un lionceau sage, obéissant, non-violent et serviable, elle serait très déçu de me savoir méfiant car au contraire de mon père, elle est pour la gentillesse envers les inconnues et la première impression prône toujours et c'est surement pour cette raison qu'elle ne ces pas trop occupée du caractère de mon père et de son coeur car si elle a un coeur pur, lui n'en a pas ou alors il est pourri jusqu'à la moelle voir il en a un en pierre. Certains me trouve méchant avec mon mécréant de père, mais ceux qui me connaisse et connaissait mon géniteur me trouve juste et peut-être même trop gentil avec ce qu'il m'a fait je pourrais essayer de le retrouver et de le tuer mais je ne le ferai pas, cela rendrait la lionne qui m'a offert la vie trop triste.

Mais bon, reconcentrons-nous sur Mwezi, si tu le veux bien cher lecteur. Cet adolescent m'écoutait, me laissait me confier et je sais qu'il veut m'aider, mais si je connais parfaitement mes défauts, je sais que l'un de ces défauts et que je déteste qu'on critique la façon d'on je traite mon vil père, certes il a eu une histoire très dure et qu'il a perdu son père et sa mère à jamais, mais mon père n'est surement pas comme le sien, le mien est méchant, n'aime pas sa progéniture, mais prenait un malin plaisir à nous faire beaucoup de mal, à moi comme à ma mère qui l'aimait de tout son coeur. Le sien, je pense, devait être un lion fière d'être le père d'un si beau lionceau, s'il est mort contre d'autres lions, peut-être que ces derniers voulaient tuer Mwezi et en bon père, il a voulu le protéger même si sa devait lui coûter la vie. Il aurait voulu le sauver de cette manière et sa mère également, il serai donc mort en héros, même s'il ne serai pas reconnu en tant que tel.

On voyait sur sa magnifique tête qu'il était heureux de l'importance que je lui donnais en si peu de temps et qu'il comprenait mon point de vue et donc mon avis. Il avait du comprendre ma position face à son jugement très rapide de ma vie. Il m'observai essayé d'attraper cet insignifiant petit animal, je sentais le poids de son regard sur mes petites omoplates qui ont déjà du portée tellement de choses, tellement d'histoires. Mais bon, je vis avec, je me dois de faire avec, malgré mes souffrances, malgré mes sentiments, malgré mon envie de montré a quel point je souffre, je me dois de souffrir en silence, de montrer un sourire à tous ceux que je croise, à tous ces lionceaux qui eux ne me comprennent pas, me regarde avec de gros yeux parce que je laisse faire ma mère quand elle veut faire ma toilette. Mais bon, quand on est habitué à porté un masque, on sait parfaitement que les autres sont tous pour nous alors quand on nous dit :

-Tu sais Adabu, les autres ne sont pas si important dans la vie, il faut savoir être soit même et montré l'exemple, tu es un lionceau exemplaire ! Continue comme sa !

Tu as presque envie de leur dire que si les autres n'étaient pas la, tu n'existerais pas, donc même si tu montres l'exemple t'as personne à qui le montré ton fichu modèle ! Mais bon moi je réponds pas, j’acquiesce et je pars. Je veux pas qu'on me prenne en exemple et qu'on voue une haine inégalée à son père alors qu'il aura rien fait de mal, je détesterai sa parce qu'après sa va me retomber dessus.

Mwezi avait les larmes à ses magnifiques yeux verts pour ensuite secouer sa tête et me rejoindre vers le baobab. Il s'allongea à ma hauteur et me souris, mais qu'est-ce qu'il me veut à la fin ? Pourquoi se mettre à ma hauteur et me sourire ? Il bougea sa patte avant pour me tirer contre lui comme si c'était mon père, même s'il sais parfaitement que je déteste mon père, il n'avait pas peur de ma réaction et il avait totalement raison, car ce n'est pas mon père et je ne lui ferai en aucun cas du mal. L'adolescent faisait des efforts pour regarder mes yeux turquoise sans sourciller mais avait visiblement du mal. Il regarda au loin, vers l'horizon, puis sa tête revint vers ma bouille pour me sourire et me demander :

- Sa te dirait que je t'apprenne à chasser ?-

Je le regarda en souriant, lui monta sur la tête en écrasant sa crinière d'adolescent et lui répondit d'un air taquin et joueur mais surtout d'un air réjouis :

-J'adorerai que tu m'apprennes, tu sais mon père n'a jamais voulu me montrer et ma mère ne veut pas m'apprendre de peur que je ne revienne jamais, mais je te promet que je ferai de mon mieux pour t'écouter grand frère !

Oups ! Le grand frère n'étais pas sensé sortir de mes pensée mais c'est sortie tout seul de ma petite bouche. Je feignais de ne pas avoir entendu ce que j'avais dit et commença à me balader sur son corps, j'allais du haut de sa tête à sa croupe et remontais sur sa tête pour finalement m'allonger sur sa tête.

Je m'allongeais sur son début de crinière, ma tête entre mes deux petites pattes avant d'un air mignon et rêveur, je pensais à ma soeur, mon père et ma mère, elle qui a tant souffert et qui rêvait d'une vie en paix, accompagné de mon père et de ma soeur, au final ce n'est qu'un rêve, un rêve d'une famille unie dans les bons côtés comme dans les mauvais, dans la joie comme dans la peine et la colère, dans les rires comme dans les pleurs et dans les larmes, bref un rêve qui ne se réalisera jamais, car si mon père revient un jour, je partirai et je ne reviendrai jamais. Même si sa dois blesser ma mère et la faire pleurer, c'est sois ce mécréant, sois moi, mais pas les deux en même temps, jamais je ne pourrai le supporter plus que je ne l'ai déjà supporter. Il m'a blesser, ce scélérat a appliquer une marque indélébile et brûlante dans mon coeur, une marque qui ne peut partir même avec ces excuses, de toute façon s'il revient, il ne s'excusera pas et de toute façon je n'accepterai pas ces excuses.

J'ai du m'assoupir je pense car la crinière de Mwezi est un peu ébouriffer. Je ne pense pas m'être assoupi très longtemps parce que l'adolescent n'a pas l'air d'avoir remarqué quoi que ce soit. En tout cas sa crinière est vraiment confortable et douce, on se croirait blotti dans le pelage chaleureux de ma maman. D'ailleurs le soleil n'a toujours pas flanché, tout me laisse croire que je me suis endormi deux-trois minutes pas plus. Mon frère comme j'aimais l'appelé avait l'air pensif, il devait réfléchir quand à mon père et ma merveilleuse mère car ses yeux verts était vide de toute émotions, de tout sentiments comme s'il était hypnotiser. Je me releva de sa crinière et mis ma patte sur son museau, mais je ne tenais pas en équilibre et je tomba sur le dos face à lui, je me releva et rigola de mon petit rire de lionceau je le regardai dans les yeux.

Soudainement, je me mis à penser à mon avenir dans le clan si je ne savais pas chasser, cela pouvait être très problématique que je ne sache pas attraper des proies, je serai juste un poids pour le clan et il risquerai de m'exclure et de ne jamais vouloir que je revienne. Après tout je serai juste une bouche de plus à nourrir qui ne ferai rien pour les autres si ce n'est que je pourrai surveiller les lionceaux, mais je n'aime pas les surveiller car ils sont immatures et ne pense qu'à jouer avec les crinières des adultes, à explorer et à dormir, ils ne servent pas à grand chose au sein du clan si ce n'est à manger, dormir et user notre énergie. Aller, il ne faut pas être négatif, Mwezi veut bien m'apprendre à chasser et je suis sur qu'il chasse super bien, après tout c'est mon grand frère de coeur et j'ai une totale confiance aveugle en lui car il ne me mentirai jamais. Je fus surpris de voir l'adolescent se lever soudainement sans dire un seule mot, je tourna ma tête pour voir ce qu'il regardait et la il y avait un zèbre tout seul au milieu de nulle part, s'exposant à tout danger de mort ou de blessure, loin de son troupeau de sa famille, j'aperçut une étincelle dans le regard de braise de Mwezi, il regardait le zèbre avec une de ses détermination qu'il m'étonna.

Tout à coup, l'adolescent s'avança à travers les divers végétaux qui croisait sa route en tout discrétions, il se coucha pour ne pas se faire voir, bien entendu vu qu'il était professionnel il était dos au vent pour ne pas que l'animal le remarque et s'échappe en courant à cause de l'odeur. Quand il était vraiment à proximité du zèbre, Mwezi se mit à courir. L'animal entendant cela essaya de partir à vive allure, mais l'adolescent c'était violemment propulsé sur le dos de l'animal qui sous ce poids répartie vers la droite, la fit basculée et tombée au sol, Mwezi en profita pour mordre le haut du dos de l'animal avec ses crocs pointus et très dangereux. Le zèbre se releva avec très peu de force, il souffrait, mais il se mit de nouveau à courir, au fond j'admirai le courage et l'espoir de ce zèbre qui tentais tout de même de survivre même s'il sais qu'il est condamné. L'animal rua, mais mon téméraire grand frère tenait bon, s'appuya sur le flanc gauche et la téméraire bestiole s'écroula au sol une ultime fois, il ne se relèvera jamais, mon diagnostic est que l'animal est mort. L'adolescent se releva, il marchait un peu de travers, il devait être un peu sonné après tant de chutes. Mwezi mangeais tranquillement ce qu'il venait de tuer et un vent très frais semblable à celui de tout à l'heure qui avait fait versé des larmes à mon frère vint encore bousculer sa crinière comme si ses parents étaient fières qu'il ai accomplie cela et qu'il avait réussit à tuer une proie. Je me rapprochai de l'adolescent qui soupira et regarda autour de lui pour voir ou je me trouvais je suppose, il devait se demander si je l'avais regarder faire son incroyable technique de laquelle je ne revenais toujours pas et il me dit :

- Voilà c'est comme cela qu'ont chasse ! Je suis ravis que tu me considère comme ton frère petit.-

Je le regardai en souriant et en étant fière qu'il aime l'idée que je le considère comme mon frère c'est comme un petit signe qui montre que pour moi, il fait partit intégrante du clan et que je l'apprécie énormément. Mwezi continuait de manger tranquillement, je pris un tout petit bout du zèbre qu'il me proposait car je n'avais pas grand appétit. J'avais appris beaucoup de chose à ses côtés et je l'appréciait énormément car il m'avait bien conseillé quant au passé et à mon père bien que je n'aime pas parler de lui avec les autres je suis sur que j'aimerai beaucoup parler de lui avec mon frère, en tout cas Mwezi est plus ouvert pour parler de mon passé que ma mère et il en fait beaucoup plus car quand j'essaie d'en parler avec ma mère, elle s'énerve et part je ne sais ou faire je ne sais quoi. Je suis sur qu'elle n'apprécierait pas de me voir avec lui car comme moi, elle sais que les lions aux couleurs foncés ne sont pas des prideanders et qu'il faut se méfier, mais en apprenant à le connaître, elle l'aimerait beaucoup car il est gentil est très à l'écoute. Je regardai toujours Mwezi en souriant avec mes grands yeux turquoises et je lui dit :

-Merci Mwezi, t'es vraiment le lion le plus gentil que j'ai rencontré pour l'instant et de toute façon t'es mon grand frère rien qu'à moi d'abord n'est-ce pas ?

Je le regardai toujours avec mon plus beau sourire et j'avais envie de jouer avec lui alors je lui sauta dessus et je lui mordilla l'oreille gauche.

L'adolescent sourit à mes mots, ce sourire qui avait vécu tant de souffrance dans le passé... non il ne fallait pas que j'y pense. Je voulais jouer avec lui, donc je lui mordilla l'oreille droite.Je ne joue que très rarement avec les autres et quand je joue avec eux, il n'y a que des lionceaux, ce sera donc la première fois que je joue avec un adolescent et qui plus est je suis généralement difficile quand il s'agit de jouer avec des personne. Je joue, comme dis plus tôt, avec des lionceaux inconnus alors que dans ce cas je veux jouer avec Mwezi, donc quelqu'un que je connais et que j'apprécie, celui que je considère même comme mon grand frère de coeur. Lui qui avait vécu tant de choses, il était d'une gentillesse et d'une chaleur comparable à une douce mère. La mienne était très gentille et je m'occupe beaucoup d'elle, mais elle m'aime et me protège. Je pense que la mère de l'adolescent aux yeux perçants et au pelage sombre avait une mère gentille et chaleureuse. Je suis certain et catégorique, sa mère nous observe en ce moment même pour s'assurer que je n'attaque pas son précieux fils pour qui elle a sacrifiée sa vie. Elle est entourée des ancêtres de Mwezi et ensemble, il le protège de beaucoup de tragédies. Ils sont réunis dans sont coeur et dans son esprit et ils ne forment qu'un seul être avec un seul caractère : Mwezi.

Le pelage de ce seul et unique être est sombre et il lui rappellera toujours son passé, mais il lui rappellera surtout son origine. Cette obscurité lui montrera les cultures de son clan, les traditions de ce dernier et surtout son clan originel : Les outlanders. Mais Mwezi à su tourner la page et montrer qu'il était un pridelander à part entière en m'enseignant sa technique de chasse. Cet adolescent semble au milieu d'une boucle de problème alors qu'en vérité il en est sortit depuis très longtemps. Il pouvait sembler ordinaire, mais il était unique de part son clan et sa couleur de pelage et surtout de pars son histoire. Derrière chaque sourire se cache un conte qui nous rappelles notre passé, mais Mwezi tout comme moi avons réussis à en réchapper.

Bref, retournons à Mwezi. Je "traversa" son crâne pour lui mordiller l'oreille gauche, je crus deviner qu'il sourit à ce moment la car je vis ces babines bouger. Il me retourna, j'étais donc dos au sol, mes petites pattes en l'air, il s'empressa de me les appuyées au sol pou ne pas que je me relève.Il abaissa sa tête pour attraper ce qui me servait d'oreilles, malgré qu'elles soient petite, il réussi à les mordiller, j'étais vraiment en admiration devant cet adolescent et c'est surement pour sa que je le considérai comme mon grand frère. Puis Mwezi enleva sa pression de mes petites pattes, je me releva et il se mit à courir pour que je le rattrape. Je remarqua qu'il ne courait pas de toute sa vitesse de façon à se que je puisse le suivre et que je puisse le rattraper. Lorsque je fut à proximité de ce dernier, il changea de sens pour me courir après à son tour, je courra avec toute ma vitesse en lui lâchant un petit :

-Attrape-moi si tu le peux ! Mais ne pleure pas si tu n'y arrive pas !

Mwezi me répondit vivement et de manière objective :

- Oui mon petit frère !-

On continuait de courir dans tous les sens, sans savoir ou nous allions vraiment. Mwezi s'arrêta de courir et il s'écroula au sol, j'eus peur jusqu'à ce que je vois que son ventre bougeais toujours donc il était encore vivant, il devait juste avoir très chaud. Je m'approche et je le câlina .

Au fur et à mesure que j'approchais de sa masse corporel qui se trouvait au sol, je sentais son regard vert qui suivait mes moindres mouvements, cela pouvais, pour certain, faire peur, mais je fais confiance à mon frère de cœur , après tout il m'a montré à multiple reprise que je pouvais lui faire confiance, qu'il faisait partit de notre clan et qu'il ne me ferait aucun mal. Il me fixe surement pour s'assurer que je ne fasse rien de dangereux ou qu'il n'y ai tout simplement aucun danger ou peut-être est-il simplement curieux. Il faisait vrament une chaleur horrible, c'est vrai que nous venions de courir dans tous les sens et donc nous avons réchauffer nos muscles ce qu'il fait que nus avons encore plus chaud qu'un lion qui ne bouge pas pus que ça et qui de plus est à l'ombre.

Mwezi sourit soudain quand je fus à deux ou trois pattes de son corps allongée, sa respiration était rapide, nos venions de courir après tout c'est normal, le pouls s'accélère quand nous courrons, j'ignore encore pourquoi, mais je me le promet plus tard, je découvrirai la réponse à cette question. Je ferai plein de choses bien quand je serai un grand, fière et fort adulte. Je serai, du moins je l'espère, aimé et respecté de tous. J'essayerai d'aider le clan au maximum, de le faire progresser vers le succès, la route qui nous mènera au bonheur. Ah ce bonheur, j'y ai longtemps rêvé et j'espère vraiment qu'un jour je pourrais l'atteindre avec le maximum de lions ou du moins avec ceux que j'affectionne le plus. Je me frotta au magnifique pelage sombre de mon ami, que dis-je, mon frère Mwezi. Son pelage était vraiment soyeux et emportait une incroyable sensation, comme si je touchais les nuages. Une merveilleuse odeur me vint, un délicieux fumet d'herbe séchés et de nature, il y avait également l'odeur de l'adolescent, mais celle-ci était un peu plus camouflé à travers les autres odeurs enivrante que transportait son pelage.

En le câlinant, je sentais une certaine douceur de son côté, il devait vraiment m'apprécié, comme pour moi j'étais surement son frère de cœur pour lui. Je me demandais s'il avait déjà trouvé une future compagne ou tout simplement s'il avait beaucoup d'amis parmi notre sympathique clan des Pridelanders. Il me fixait, je ne sais point pourquoi, mais je sentais ces yeux vert parcourir e moindre poil de ma masse corporel, je sentais qu'il me surveillait intensément, mais j'en ignorais encore la raison à ce moment là, il frotta sa tête avec tendresse sur mon corps de lionceau. J'aimais beaucoup l'adolescent et je pense fortement qu'il va devenir mon modèle, il est gentil et fort, de plus il est rapide et malin. Tout pour plaire à quiconque passait dans le coin.

Moi, je l'aimais fortement, je n'aimerai pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, je ne voudrai absolument pas qu'il décède d'une quelconque façon. J'aimerai qu'il meurt après moi, voir en même temps. Vous allez me dire que je suis peut-être égoïste et que s'il n'apprécie point sa vie que je devrais le laisser s'en aller et que je n'aurai pas d'autre choix que d'accepter son souhait, mais dans la vie nous avons toujours le choix. L'adolescent à mon jeune âge avait du également s'attacher à un autre lion, c'est très courant à cet âge là, mais vu la vie qu'il a eut peut-être n'a-t-il pas eu la possibilité de s'attacher à un autre mammifère plus vieux que lui, qui aurait pu lui apprendre énormément de chose comme il l'a fait pour moi. Je me demande qui de Mwezi ou de moi à commencer à apprécier l'autre en premier, je ne pouvais le savoir, je n'étais pas dans sa tête et guère plus de son corps.

L'adolescent qui était auprès de moi devait avoir vu quelque chose car je le vis observé un coin, il réagis au quart de tour et se leva pour aller s'allonger près d'un énorme rocher, je n'avais pas vu beaucoup de rocher de cette taille auparavant. Je me rapprocha de lui, sans trop de difficulté, il faisait toujours chaud, mais vu qu'il était plus tard dans la journée, le temps s'était rafraîchit, il faisait donc un peu plus frais que tout à l'heure et c'était donc moins pénible de ce déplacer au soleil. L'adolescent observait d'ailleurs le grand astre qui se trouve dans le ciel et qui refuse d'en descendre, il doit s'y sentir bien, peut-être habite-t-il là-haut ? Je ne sais point, le soleil et le ciel me cachent bien des secrets et j'essayerai de tous les percer même si je pense cela peut probable sauf si la cause de la lumière et de la chaleur sur nous veut bien descendre me parler ce qui est peut probable.

Mwezi pointa son regard de braise sur moi et m'adressa à nouveau un sourire, il tendit sa patte vers moi ce qui m'intrigua fortement, je lui lança un regard interrogateur et il me dit :

-Ta mère sais que tu es partie comme ça ... ?-

Il me fixait encore avec son regard vert qui me faisait parfois frissonner, il me faisait comprendre avec un seul regard qu'il attendait une réaction, une réponse, de ma part. Puis il ferma ces yeux verts quelque secondes. Nous profitions du silence de ce magnifique paysage, le silence nous permets de penser certaine fois à notre passé respectif, penser aux quelques bon moments que nous aurions pu vivre. Je décidai de le fixer et de lui répondre d'un ton calme et monotone :

- Bah... Disons qu'elle sais, mais que d'habitude je rentre à la maison plus tôt, donc j'ai peur qu'elle s'inquiète pour moi. Je vais pas tarder à retourner la voir pour la rassurer et il se fait tard, je vais donc rentrer sous peu pour m'assoupir sous le regard de ma douce mère.

Je commençais à me rapprocher de l'endroit où se trouver ma mère, elle devait s’inquiéter pour moi, je restai néanmoins quelques minutes pour voir ce que l'adolescent allait me dire.

Je fis mine de retourner auprès de ma mère, puis me retournais pour regarder l'adolescent aux yeux verts. Entre mon frère de cœur et ma douce mère, j'en avais quitté un pour trouver l'autre et il était temps de d'inverser, j'étais sur le point de quitter Mwezi pour retrouver ma mère à l'instant. Il restera dans mon cœur et je ferai en sorte de ne jamais l'oublier, que dis-je, je ne pourrais jamais oublier ce lion au pelage sombre avec qui j'avais sympathiser à l'instant, cette journée n'aura donc pas été comme les autres, elle m'a aidé à un trouvé un grand frère au sein de mon propre clan.

Je le fixai, attendant un geste de sa part, une réaction aussi petite soit-elle. J’espérai juste le qu'il allait réagir en me disant au revoir, mais qu'il n'allait pas partir sans me faire un signe ou quoi que ce soit de ce genre. Je vis qu'il m'écoutait, il buvait mes paroles, ne me jugeant plus, m'écoutait, m'aidait à soulagé mon pauvre petit cœur. Il se leva soudainement, allait-il partir sans rien m'adresser, ni parole ni geste ou au contraire vais-je encore entendre le son de sa voix ? Une fois correctement debout, je le vis s'approcher de mon enveloppe corporel, savait-il seulement ou se trouvait ses parents ? Allait-il rejoindre ses parents tout simplement ou est-ce qu'il va dormir avec un ami à lui ou seul, je ne pouvais le savoir à moins qu'il me dise quoi que ce soit à ce sujet. S'il le souhaitait, j'accepterai de dormir avec lui, comme deux frères né de la même génitrice, le problème ce serait ma mère justement, je ne sais pas si elle est au courant que nous avons un adolescent de ce pelage dans le clan. Les parents de Mwezi voulaient peut-être, voir surement, dormir auprès de lui également.

Il avait fait son choix, je le vis à ces yeux, ils arboraient un air décidé qu'ils ne possédaient pas juste avant. Il est vrai qu'en étant adolescent, Mwezi pouvait partir comme bon lui semblait et ces parents ne s'en ferais pas car il est normalement sensé savoir se défendre et chassé seul. Peut-être pas au point de ne plus s’inquiéter du tout, mais dans le sens d'un peu moins, je sais que ma mère ne sera tranquille que lorsqu'elle aura rejoint les étoiles qui peuplent le ciel nocturne. Elle ne pourra pas retrouver repos et sérénité avant malheureusement.

Je savais que je recroiserai mon frère de cœur dans le clan, mais j'aimerai bien passé des journées entières auprès de lui comme aujourd'hui, je sais qu'il ne sera pas toujours présent à mes côtés et qu'il n'aura parfois pas le temps, je suis peut-être égoïste, mais au fond je veux juste passer un peu plus de temps auprès de lui, tel deux frères. En une journée nous avions tissé un lien incassable et je sais qu'un lien fraternel est très puissant dans nos choix futur. Revenons à Mwezi, il regarda l'horizon, pensif comme s'il souhaitait revoir quelque chose perdu il y a longtemps, très longtemps. Il posa à nouveau son beau regard vert sur moi, nous nous regardions dans les yeux et l'adolescent dit sur un ton heureux :

- Moi de même je doit aller rejoindre mes parents mais il faut d'abord que je les trouve...ont n'a temporairement changer de territoire enfin c'est que je crois, alors celui-ci est pas mal grand...Bon c'est ici que nos chemins se sépare mon frère à bientôt...

Mon frère de cœur me souris, il semblait satisfait de m'avoir rencontré et d'avoir appris à me connaître, en tout cas moi j'en était ravi. Enfin j'avais rencontré quelqu'un qui me comprenait et me réconfortait, je lui répondis gaiement :

- Personnellement ma mère ne bougeant que très rarement, je pourrais ma retrouver rapidement. Je suis sur que tu les retrouveras vite, ils ne doivent pas ce trouver très loin d'ici. J'espère que nous récupérerons très bientôt le rocher du lion, je veux le voir le plus vite possible, il paraît qu'il est immense ! Il est vrai que ces terres sont grandes, mais je m'y suis très rapidement habitué pour ma part, il faut dire que je suis né ici aussi... Je suis sur que nous nous reverrons un jour mon grand frère ! Je te recroiserai en faisant diverses tâches pour ma douce mère donc à un de ces jours !

Je le regardais s'éloigner, il partait dans la direction opposée à moi, c'est-à-dire vers le coucher de soleil. Une fois que je ne le voyais plus, même de loin je décidai de retourner auprès de ma douce mère, celle qui m'avait élevé. Je me souviendrai toujours des leçons que m'avait apprise l'adolescent, la chasse et que je suis loin d'être le seul à avoir eu une vie difficile et qu'il ne fallait donc pas que je m'apitoie sur mon sort. Je retrouva finalement ma mère et je lui raconta ma journée en compagnie de Mwezi.