Les guerres politiques actuel qui trôner sur la terre des lions me fatigue. Les nyeusis étaient toujours là, à roder prêt de nous, comme si nous allions fuir à tout bout de champs. Ils nous voient comme des proies j’en suis sûr. Mais ils ne me connaissent pas, je suis fidèle à mon roi, je le resterais. Freeland est mon foyer, ma maison. Je n’ai pas besoin de petit chien comme eux. En plus ils ne sont pas très gentils. Mais j’ai envie de dire que j’ai de la chance, il y en a moins sur Freeland que sur Prideland, alors je ne me plaindrais pas. De plus, ils sont un plus pour l’armée de freeland, enfin je crois. Je ne sais pas vraiment si je dois les considérer comme amis ou ennemies. Ils sont quand même assez froids et violent.

Afin de les éviter, je me suis éclipsé, prenant la direction du cimetière sur le territoire Outlander. Je ne suis jamais vraiment allé là-bas. Quand j’étais petite on nous en parler comme un mythe, qu’il y a une bête là-bas qui vis et qui tue les jeunes lionceaux qui s’y aventure. Foutaise. Il n’y a que des hyènes affamées, rien de méchant. Seule la poussière est maitresse dans ce paysage. Les os trônent sur des monticules comme des trophées. A croire que quelqu’un à fait attention à l’organisation. Je passais entre les côtés d’un gnou, laissant mon poils frotté contre les os, créent un nuage de poussières dans l’air.

Alors que je marchais tranquillement, quelque chose venait de produire un bruit épouvantable. Des craquements multiples puis un bruit sourd. Je tendis les oreilles et je ne bougeais plus. Je courus discrètement vers le bruit. Je me stoppais face à ce que je voyais. Je ne m’attendais pas à le voir ici. Surtout lui. Mon cœur se serrait, j’eus l’impression d’étouffer. Je regarder autour de moi, personne d’autre n’était dans le coin, il était seul.

Je m’approchais à petits pas vers lui, le cœur battant à la chamade. Je voyais son visage si meurtrie, pas physiquement, mais il semblait avoir mal au fond de son être intérieur. Que s’est-il passer ? Qui la rendus dans cette état ? Lui qui est toujours fort et de marbre. Je l’es toujours vu affronter des choses horribles sans verser une larme. Je continuais de m’approchais de lui, doucement, lentement, ne voulant pas le faire fuir. Je ne veux pas qu’il me fuit moi …

-Uhucha … que ce passe-t-il ?

Je venais de lui adresser ses mots avec douceurs, presque dans un chuchotement. Je n’osais pas vraiment parler fort, je ne sais pas pourquoi. Je me couchais alors face à lui, cherchant son regards avec le miens. Je voulais qu’il me regarde, qu’il voit que j’étais là, prêt à le soutenir quoi qu’il arrive. On a toujours besoin de quelqu’un quand ça ne va pas. Qu’il ne mente pas, qu’il ne fuit pas, il me doit bien ça. Il m’apprend depuis que je suis toute petite et entre deux j’ai appris à écouter. Délicatement, je pose l’espace d’une seconde ma truffe sur la sienne, en essayant de la lever vers moi.

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Uhucha avait l’air de fuir mon regard. Il détourna son visage tout en se mordant la lèvre. Il luttait contre lui-même, je le voyais bien, mais il n’avait pas l’air d’y arriver. Des larmes roulaient en perle cristalline sur son poil ternie par la poussière. De toute façon, son poils n’as jamais était lustré et brillant, toujours à se battre et à se rouler dans la poussière. Sur ses joues, je distinguer le tracer de multiples larmes. Il pleure depuis longtemps, il faut que je réagisse, je ne peux pas le laisser ainsi.

Uhucha me regarder. Comprit-il qu’il ne devait pas être ainsi dedans moi ? Ne donnant pas le bon exemple. Je l’ai toujours vu fort. Cette vision fragile d’Uhucha me donner envie de le faire se ressaisir. Si je lui donne une gifle, est ce qu’il se reprendra et sèchera ses larmes ? Peut-être que sa pourrais déclencher chez lui quelque chose, qui stopperais ses larmes et redeviendrais le gros lions mauvais telle que je connais. Pendants une seconde, j’étais prête à lui remettre les idées en place en lui décochant une bonne gifle, celle qui te sonne presque. Je me relevais, étant assise, bien positionnais, j’aurais toute la force qu’il ait nécessaire. Mais un souvenir me revient. Quand j’étais encore petite, lors de notre première rencontre, il m’avait giflé lorsque je l’avais griffé au menton. Je ressentie alors cette sensation encore, dans ma tête et me ravissais. Il m’avait appris alors ce jour, à respecter celui qui t’apprends. Il m’avait appris à ne pas flancher, à être toujours fort. C’était ce que je voyais de lui.

Jamais il n’avait laissé paraitre la moindre faiblesse. Jamais il avait montré son côté sensible et fragile, car je pensais qu’il n’existait pas chez lui. Ceci n’était que mensonge. Uhucha est comme tout lion, il a un cœur et peu souffrir. Entre chaque sanglot je percevais la détresse. Le voyant ainsi, je ressentais ce qu’il avait sur le cœur. J’avais aussi mal que lui. Je ne sais pas encore la cause de ses maux, mais mon cœur se fendit. Le gros mâle essayait de se relevais mais il s’effondra à nouveau. Dans ses yeux, je lisais facilement ce qu’il c’était passer. Seules les lionnes savent mettre dans cet état les lions. J’entendis alors sa voix déchirais dans un chuchotement rapide.

-Kuzali, Kuzali …

Sa respiration était saccadée, prise de spasme et de sursaut à cause de ses larmes. Je ne fus pas prise de pitié, mais de compassion. C’est bien une lionne qui lui a fait ça, qui a rendu mon gros lion ainsi. J’eus pendant un laps de temps une bouffée de rage. L’envie d’aller à sa recherche et de lui donner sa racler à cette puterelle. Puis l’envie me passa rapidement. Je ne donnerais pas d’importance à cette lionne. Je m’allongeais prêt de Uhucha, contre son flan, cherchant sa présence et lui montrer la mienne. J’étais là, il pouvait compter sur moi. Je me blotti contre lui et je frottais le bout de mon nez dans sa crinière en bazars. Je lui dis alors d’une voix rassurante et douce :

-Uhucha … voyons, ne pleure plus, je suis là maintenant …

Je frottais un peu plus ma tête sur sa joue. Je sentie les larmes sur ma joue. Je donnais alors quelques coups de lèches affectueuses sur sa joue, essayant de sécher ses larmes. J’étais bouleverser de le voir ainsi. Je me sentais comme coincée dans un tronc d’arbre, j’étouffais. J’avais mal pour lui. Est-il possible de ressentir ça ?

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Uhucha, ne répondit rien. Il restait silencieux. Il me fit une lèche sur le haut de ma tête, rebroussant mes poils. Il frotta sa truffe contre mon museau. Je n'attendais pas moins de lui, il m'étonnait même. Lui qui était si froid, si distant, il ne voulait pas qu'on le touche. j'avais appris à grandir avec lui, ses manières, ses habitudes. Je ne devais pas me blottir contre lui quand j'avais peur ou froid, je n'avais pas le droit de jouer avec lui. Tout ce qui revenait au tactile était bannis. Je n'ai donc pas l'habitude de voir Uhucha agir ainsi. C'était plutôt troublant. Mais sur le moment, j'avoue que je n'ai pas vraiment fait attention.

Je me blottis un peu plus contre lui, cherchant à le rassurer par ma présence. Je suis là, avec lui et je ne compte pas partir. Je ne partirais jamais. J'ai toujours été là à écouter ce qu'il pouvait m'apprendre. J'irais jusque dans les montagnes s'il voulait me montrer quelque chose. Je ne vais donc pas le laisser seul, même dans les pires situations. De la truffe, je viens essuyer les larmes qui perlaient encore sur son visage. Elles se firent rares. Je les chassais toutes.

Le temps passé, je ne serais dit, si des heures ou des minutes seulement se sont écoulé. Mais je m'en préoccupais pas réellement. J'avais fermé les yeux, attendant que mon mentor aille mieux, attendant qu'il me parle, qu'il se lève. Mais je ne savais pas vraiment quand il allait se décider à faire l'une de toutes ses choses. Je relevais doucement la tête et la posait sur son épaule, regardant autour de nous. Le paysage était si morne et lugubre.

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Uhucha tournait la tête vers moi et son air froid quotidien repris le dessus sur les larmes. Il me regardait dans les yeux et me dit avoir avec vivacité.

-C'est toi et moi contre le reste du monde.

La phrase résonnait dans mon intérieur comme si on venait de le hurler. L'écho se répercutait dans tout mon être. Ses mots francs et pleins de sens pour moi étaient doux à mon oreille. Il exprimait alors l'idée de toujours être en ma compagnie et cela me fils tellement chaud au cœur. Je ne suis pas habitué à voir mon mentor ouvrir ses émotions et les dévoiler. Il me fait donc confiance. C'est sacrée chez moi ça et s'il pense que je suis quelqu'un en qui il peut avoir cette confiance, il ne faut pas que je le déçoive. Mais ce n'est pas comme si je devais faire attention, car ça me semble naturel, je vis chaque jour pour me surpasser et qu'il ressente un peu de fierté lorsqu'il me regarde. Voir que j'ai bien grandi, que j'ai changé, mentalement comme physiquement, que mes compétences en chasse, en combat et en conversation on changer aussi. Maintenant j'arrive à manipuler certaines personnes faibles d'esprit. Bientôt j'arriverais à manipuler n'importe qui. Et ce jour-là, Uhucha sera là et il sera fier de moi. Je veux qu'il le soit ! Je veux le voir avec de la satisfaction sur son visage. Ce jour-là me semble si loin et pourtant, il viendra j'en suis sur.

Je refermais mon visage le rendant moins doux, celui que j'ai appris à avoir au quotidien envers le monde qui dur et froid avec moi. Je me levais et regardais toujours Uhucha qui maintenant était seul coucher par terre tout plein de poussière.

-On va leur monter c'est qui le patron.

Je lui lançais un clin d'œil et frottais ma patte au sol dans sa direction pour créer un nuage de poussière. Je savais qu'il n'allait pas spécialement apprécier cela mais j'avais envie de faire ressortie le côté hargneux que je connais si bien chez lui. Ainsi, il oublie la douleur et pense à autre chose. Je veux lui faire changer les idées, lui faire oublier cette catin des savanes qui ne mérite pas son attention.

-Aller debout, allons bouger ailleurs ! Qu'aimerait-tu faire ?

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