[Je suis navré d'avoir mis aussi longtemps à lancer ce RP. J'ai eu du mal à accorder mon emploi du temps professionnel et mon agenda personnel. De plus j'ai subi une panne d'inspiration prolongée qui m'a autant gêné ici que sur l'autre forum dont je suis membre. Ce n'est pas tout à fait résolu mais l'inspiration commence un peu à revenir, donc je pense que c'est sur la bonne voie et je vais continuer ainsi. Je te remercie de t'être montré aussi patient à mon égard.]

Depuis la discussion qu'il avait eu avec la Princesse Tahani et le lion Matumani non loin du lac aux crocodiles, le comportement du lion n'avait pas cessé d'occuper l'esprit d'Almasi. Il y était bel et bien mais pourtant, ne semblait pas vraiment y être non plus. Comme si son corps y était mais que son esprit était ailleurs, occupé par d'autres pensées. Il l'avait entendu parler de son frère et avait cherché des informations sur son compte, ici et là, auprès de divers membres du clan.

C'était une bien triste histoire que la sienne, de ce qu'il avait pu entendre et comprendre. Une telle réaction était rare chez Almasi, son passé à lui n'ayant pas vraiment été idéal non plus. Mais d'une certaine manière il ne regrettait pas qu'il en soit ainsi, cela lui permettrait sans doute de mieux comprendre Matumani, ou en tout cas de le comprendre plus facilement. Chassé par sa génitrice étant lionceau pour une raison qui lui était inconnue, recueilli par une lionne qui mourut de vieillesse quand il était à l'âge d'un jeune adulte, rejeté de ses semblables pour de bien obscures raisons. Almasi n'avait aucun mal à imaginer les souffrances qu'il avait dû endurer et pour cause, lui aussi les connaissait.

Il a perdu son père alors qu'il n'était qu'un lionceau et a vu sa mère dépérir au fil du temps, se déconnecter lentement de la réalité avant de mourir. Il n'eut, à sa mort, personne auprès de qui il pouvait ou aurait pu aller, il devint donc un solitaire et pour cela il fut toujours plus ou moins "tenu à l'écart" du reste du clan, même s'il admettait que c'était volontiers qu'il n'allait pas vers eux car apparemment, sa souffrance semblait les laisser bien indifférents. Les méandres de la vie et les affres de la solitude, il les connait très bien et pour cela, il est en mesure de comprendre Matumani rien qu'en le regardant dans les yeux. Il n'est véritablement possible de comprendre quelqu'un qu'en comprenant la douleur qui est la sienne mais par malheur, comprendre quelqu'un ne veut pas forcément dire que l'on va s'entendre avec lui. C'est dans cet état d'esprit que ce matin là, il partit à la recherche de Matumani et le trouva à la frontière séparant la termitière du lac aux crocodiles.

- Bonjour Matumani. Dit-il en arrivant calmement derrière lui, de façon à ce qu'il puisse le voir venir ou au moins percevoir sa présence. Il se tut en attendant que le lion lui réponde, et alors leur discussion pourrait véritablement commencer.

( de rien c'est normal )

ce matin la j'étais en chemin vers la frontière qui séparait la termitière et le lac au crocodile. Se que j'allais faire la je ne le s'avais vraiment pas mais bon c'est ou que mes pattes m'amenais. S'étais un très beau matin comme les autres il faisait beau. Mais il avais toujours se petit vent qui m'énervais un peux mais cela n'étais pas bien grave. Je s'avais qu'il avait d'autre chose plus grave dans la vie que cela comme mon passé. Je me demandais ou qu'il était passé le lion de mon clan qu'il ressemblait tant à mon frère Almasi. Sa faisait quand même un bon bout que je ne l'avais pas vue ou juste parler. Tout d'un coup j'attendis quel qu'un parlé. C'est alors que je me retourne c'était bien se lion que j'étais entrain de penser. je me demandais se qu'il venais faire ici je croyais qu'il devais se demander la même chose pour moi. Je le regarde et je lui souris sa allait être vraiment une très belle rencontre de plus j'allais sûrement passer la journée avec celui -ci. Je lui dit d'un ton vraiment heureux et à la fois mystérieux.

- Bonjour Almasi ça va dit qu'est qui t'amène ici?-

J'avais vraiment hâte de savoir sa réponse et surtout de quoi allait t'il me parler ou de quoi allons t'on parler. Je fixa l'horizon vers les terres ou qu'ont pouvais voir parfois cette énorme rocher aux loin. J'aimerais un jour aller rester la bas mais bon je s'avais que sa allait être mon destin qu'il allait me le dire. Parce que moi même déjà j'hésitait de aller de mes propres moyen de toute façon j'allait me faire attaquer. Sa servirait à quoi alors de aller la bas tour seul aussi je me demandais si le lion à côté de moi aimerais bien aller la bas lui aussi. Je marcha en décrivant des cercles autour de l'autre lion l'aire décider. Je m'arrêtait finalement après quelque minutes et je jeta mon regard en direction de la rivière aux crocodile. Je me tourna vers le lion et j'allait soudainement près de lui en silence je regarde attentivement ses yeux bleus. Je souris a nouveau par la suite soudainement je pensais qu'il voulais me dire quelque chose d'important mais quoi. Ou bien c'étais sûrement mon imagination aussi je secoua ma tête à ses pensée.Je s'avais que seule les paroles du jeune lion allaient me le dire alors je n'avais plus qu'à attendre ceux-ci en silence. Tout en essayais de trouver mon déjeuner du regard oui j'avais déjà faim. Je s'avait aussi que sa n'allait pas être facile de trouver celui -ci. Surtout que celui -ci risquerait d'etre maigre et alors de pas me nourrir assez à ma faim. Mais bon je devais mi faire comme tout les lions vivant en ses terres.

Almasi sourit en apprenant que ça allait bien pour lui et entreprit de répondre à sa question.

- Oui, je vais bien.

- Je suis venu te parler, Matumani.

- J'ai cru comprendre que tu étais à la recherche de ton frère. J'ai mené ma petite enquête et, en réunissant quelques informations ici et là j'ai pu reconstituer, je pense, l'intégralité de ton parcours. Tu n'as pas eu une vie facile, et en cela je peux te comprendre parce que c'est également mon cas. Afin que tu comprennes où je veux en venir, je vais te raconter mon histoire.

- Je suis né là-bas, à Prideland, et je suis originaire de ce clan. Mon père s'appelait Khofu et ma mère Swahiba. Mon père est mort alors que je n'étais encore qu'un jeune lionceau et pour tout te dire, je ne me souviens pas vraiment de lui. Je n'en sais en fait que ce que ma mère a pu m'en dire. J'ai vécu seul avec elle de cette époque jusqu'à ce que j'arrive au seuil de l'âge adulte. Il te faut savoir que normalement j'aurais dû avoir un frère, mais il est mort à sa naissance et c'est cela qui est à l'origine de tout le reste.

- Mon père a progressivement perdu la raison et s'est laissé mourir petit à petit. Pour ma mère ce fut différent. Elle n'a jamais véritablement perdue la raison, mais chaque jour je le voyais un peu plus elle se déconnectait de cette réalité qui l'avait tant faite souffrir. J'étais la seule chose qui la rattachait un tant soit peu à ce monde. Quand elle s'en est allée, j'ai perdu la seule famille qu'il me restait.

- Je n'avais là bas, à Prideland, plus qu'un seul ami, je parle au présent car lui est toujours de ce monde. Nous avons quitté le clan en même temps, mais lui a choisi de devenir un voyageur quand moi j'ai décidé de rejoindre les Outlanders. Aujourd'hui encore il m'arrive de le rencontrer et de passer quelques temps avec lui, loin de tout le reste.

Quand il eut fini de parler, Almasi plongea son regard dans celui de Matumani et lui décrocha un de ces sourires amicaux et rassurants dont il avait le secret. Il attendait la réaction de son camarade aux révélations qu'il venait de lui faire sur son passé, que seuls en dehors d'eux connaissaient Tahani, Massempo et Hasira qui était son bras droit. Lui-même commença à ressentir la fin et, comprenant que c'était aussi le cas de Matumani, il l'invita à le suivre jusqu'à la frontière avec Prideland.

Là ils trouvèrent un troupeau de gnous et Almasi prit en chasse un jeune inconscient qui s'était éloigné du troupeau. Il le rabattit vers Matumani et, avant qu'ils n'arrivent à sa hauteur, lui bondit au coup pour l'entrainer au sol. Le choc étourdit l'animal et, pour l'achever sans le faire souffrir, Almasi le saisit entre ses pattes et ses crocs. Faisant levier il lui brisa les vertèbres cervicales dans un craquement sonore. L'animal se raidit d'un coup, et aucune goutte de son sang n'avait été versée pour le tuer, Almasi s'y était appliqué. Il le ramena auprès de Matumani.

- Je ne pense pas que cela suffise à nous caler entièrement, mais je doute que nous puissions avoir mieux aujourd'hui. Nous devrons donc nous contenter de cela au moins pour le moment. Mange je t'en prie, ne te gêne pas pour moi. Je prendrai ce qu'il restera quand tu auras fini, je n'ai de toutes façons jamais eu un très gros appétit.

J'écouta attentivement je resta boucheber par son passé il avait tellement un passé qui ressemblais au mien. Je comprenais vraiment bien comment qu'il devais vivre celà. Je le regarde et je lui sourit d'un sourir compatif et je le suivit je me demanda òu que j'allais bien aller en le suivant. Soudainement je m'aperçue que j'étais rendue au frontière Prideland je resta figer et je regarde l'autre lion. Je regarda en même temps l'horizon et autour de moi et je soupira. cet endroit me transforma complètement je sauta et je courra de joie. Je m'arrête en voyant qu'il apporta quelque chose dans sa geule. Je me licha le museau et je m'approcha de celui -ci je me jeta sur la proie et je commença a manger celle-ci. Mai bien sur en prennant soin d'en laisser pour celui -ci. Même si j'avait encore un peu faim je trouvais sa vraiment bon. Sa faisait très longtemps que je n'avais pas manger cette bonne viande. Je en devais vraiment une a celui -ci mais quoi. Je ne le s'avais vraiment pas après quelques minutes Je licha mon museau qui étais plein de sang. Je fit ma toilette pour ensuite désignier a l'aide de ma patte la proie pour dire qu'il pouvais manger a son tour.Je lui en n'avais laisser en masse pour lui. Je le regarde et d'un ton vraiment heureux et vraiment nostalgique Je lui dit.


- Merci vraiment beaucoup mon frère je t'en doit une aussi ...!?-



Ho mon frère Je ne s'avais vraiment pas pour quoi que j'avais dis cela. Je me demandais vraiment sa allait être quoi sa réaction j'allais bien voir. De plus je me demandais se que j' allais faire par la suite dans la frontière de se magnifique territoire. Une chose étais sur il fallait être quand même sur nos garde ou peu-être pas. Enfin c'était le jeune lion a côté de moi qui s'avais le plus où aller. Parce qu'il avais déjà appartenue a se clan un peux dans le passé alors il connaissait sûrement les limites. De plus je le trouvais extrèmement habile a la chasse plus que moi en faite. De plus je trouvais qu'il avais une très belle technique de chasse. Celle-ci je trouvais quelle méritait d'être apprise tellement qu'elle était éficas surtout pour la mort de ses animaux. Je m'approcha du lion brun foncé et je regarda intencement ses yeux bleus.

Matumani le laissa lui raconter son histoire sans lui couper la parole à aucun moment, et de cela Almasi lui fut profondément reconnaissant. Il n'était jamais évident pour lui de revenir sur cette période de sa vie, alors au moins avait-il pu y aller d'une traite. Bien sûr, il ne lui avait pas tout dit et il restait encore des choses à son propos que Matumani devrait découvrir par lui-même en le côtoyant assez régulièrement, s'il désirait vraiment en savoir plus sur lui.

Alors qu'il sentait la faim se manifester, Almasi mena son ami à la frontière des terres de Prideland où ils prirent en chasse un troupeau de gnous. Après avoir ferré un jeune individu qui avait commis l'erreur de s'éloigner des autres, en lui coupant toute retraite et en le rabattant vers Matumani avant de l'achever, faisant couler le moins de sang possible et tâchant de l'achever sans le faire souffrir inutilement.

Il laissa son ami manger tranquillement, surveillant pendant ce temps les alentours afin de s'assurer que personne ne viendrait les déranger. Il revint vers Matumani quand ce dernier eut fini de manger et se contenta de manger le strict minimum. Comme il l'avait dit lui-même tantôt, il n'avait jamais eu un très gros appétit et cela lui avait toujours profité jusqu'à présent. Quand il eut fini sa part il en restait et il proposa à l'autre lion, qui semblait avoir encore faim, de finir la viande qu'il restait sur l'animal qui leur avait permis de répondre à ce besoin vital de leur organisme qu'était le besoin de se nourrir.

Almasi sourit quand il entendit Matumani l'appeler "frère", et cela ne l'avait pas importuné le moins du monde. Bien au contraire, il appréciait de savoir que pour son nouvel ami il était digne d'être considéré comme un frère. A bien y réfléchir, quand on connaissait leur passé à tous les deux et les épreuves qu'ils avaient eu à traverser pour en arriver là où ils étaient, il était logique que l'un puisse voir en l'autre ce qui se rapprochait le plus d'un frère : ils avaient tous deux connus la douleur d'être seul au monde, une douleur si intense que même lorsque l'on n'en souffrait plus, on ne pouvait pas vraiment l'oublier et son souvenir ne cessait de nous hanter.

Ils n'étaient certes pas des frères liés par le sang, néanmoins ils étaient des frères liés par la souffrance qu'ils avaient endurés, l'un pouvait sans mal comprendre ce que pensait l'autre d'un simple regard tant ils avaient traversés, seuls ou presque seuls, les ténèbres de ce monde que pourtant ils n'avaient jamais véritablement pu haïr malgré tout ce qu'ils y avaient vécu. Ils pouvaient se comprendre, sans un mot et sans un geste, par un simple échange de regards. C'était, pour Almasi, la preuve qu'un lien vraiment très fort commençait à se tisser entre eux. Il sourit avant de répondre à Matumani.

- Tu ne me dois rien du tout, mon frère. Il était bien normal que j'agisse comme je l'ai fait, je n'ai vraiment rien fait d'exceptionnel tu sais.

- Oui ... Peu importe qu'entre toi et moi il n'y ait pas de liens par le sang. Il y a entre nous un lien très puissant, qui existe parce que nous avons tous les deux connus une souffrance similaire : la souffrance de la solitude, qui est parmi les plus insupportables. La mort et la perte de ceux qui nous sont chers, nous avons connu cela à en crever, et pourtant nous sommes toujours là toi et moi, nous restons fidèles à nous-même et à nos idéaux, nous continuons à vivre comme nous l'entendons et à mener la vie que nous souhaitons.

- Je suis heureux d'avoir fait ta rencontre, Matumani. D'avoir fait la connaissance de quelqu'un qui a connu une souffrance en bien des points similaires à la mienne. Je sais, et je pense que tu l'as compris toi aussi, nous sommes devenus capables de nous comprendre sans avoir à prendre la parole, un simple regard suffit à l'un d'entre nous pour comprendre l'autre et voir ce qu'il y a au fond de son cœur.

Il se tût momentanément, laissant à Matumani le temps de réfléchir à ses propos et de se dire si oui ou non il était d'accord sur le constat qu'il venait de faire à propos de leur relation. Le grand lion brun entreprit de dissimuler la carcasse de leur proie à l'abri des charognards de tous poils, afin que le moment venu elle retourne à la terre.

Il rejoignit Matumani et dit qu'il était temps pour eux de repartir d'où ils venaient. Ils avaient encore de la route à faire et ils étaient restés ici bien assez longtemps. Rester plus c'était prendre le risque de tomber sur une patrouille, et cela pouvait leur être préjudiciable. Mieux valait qu'ils ne s'attardent pas trop ici. Sur le chemin qui les ramenait auprès des autres membres de leur clan, Almasi continuait à réfléchir sur ce qu'il avait dit plus tôt à Matumani.

Quand ils purent à nouveau sentir flotter dans l'air l'odeur des autres outlanders, le lion brun comprit qu'ils n'étaient plus très loin et ralentit le rythme de ses pas, faisant signe à Matumani que les autres n'étaient plus très loin et qu'ils avaient à présent passés les frontières de Prideland. Enfin ils allaient pouvoir prendre un peu de repos et, qui sait, continuer à faire plus amples connaissance tous les deux. Il était fort probable qu'ils passeraient encore ensemble une partie de la soirée, et Almasi se réjouissait à cette seule idée.

Je l’écoutais attentivement. Oui je savais très bien moi aussi que lui et moi avions vécu un passé similaire. Je sentais aussi qu’un lien très spécial commençait à exister entre nous. Mais je ne pouvais dire quelle était la nature de ce lien. Je le regardais et lui adressait un sourire. Oui, "la mort", personne ne l’aime c’est certain. Elle détruit toute notre vie, elle avait détruit la mienne mais je devais continuer à aller de l'avant, et je sentais que se lion allait pouvoir m’y aider. La vie que je mène n'est pas celle que j'aurais souhaitée. Mais je savais que tout pouvait toujours changer d’un moment a l’autre.

Je regardais le ciel et j’écoutais les dernière paroles d'Almasi. Je soupirais car moi aussi j’étais vraiment contant de l’avoir rencontré. Je trouvais qu’il avait raison, j’étais vraiment d’accord avec ce qu'il venait de dire. J’observais les gestes de mon "frère" lorsque celui –ci me dit qu’il était temps de rentré. J’étais bien d’accord parce que je ne voulais pas qu’ont se fasse prendre. Je regardais une dernière fois ce paysage avant de me retourner et de commencer à marcher. Je suivis se lion aux yeux bleu. Je sentis après quelques minutes de marche l’odeur des autres membres de notre clan. Je ralentis le pas et je m’assis soudainement au sol.

Je fixais ce ciel qui commençait à laisser apparaitre des étoiles. La journée touchait rapidement à sa fin. Mais je savais qu’elle n’était pas terminé parce que j'allais passer encore un bon moment avec ce lion, ainsi qu'avec les "grand rois du passé" qui allaient très bientôt apparaitre. Comme cela ont pourrait les contempler comme je le faisais presque chaque soir. Aussi je leurs demandais s'ils pouvaient faire en sorte que notre clan ait au moins une partie de végétation. Parce que je n’étais plus capable, et il en était sûrement de même pour les autres. Je voulais la vie et non pas ce que nous avions là, ce que j'avais vécu pendant toute mon enfance. Je jetais un regard a ce lion et puis je me retournais vers le ciel. Je dis ensuite sur un ton nostalgique et triste, tout en étant heureux sans être capable d'expliquer pourquoi :

- Oui j’ai très bien compris ce que tu as voulu dire. Je suis complètement d'accord avec toi. Moi aussi je suis heureux d’avoir faite ta connaissance et je te remercie de m'avoir éclairé comme tu l'as fait. Tu veux bien rester avec moi pour contempler ses magnifiques étoiles ?

Je lui souris et je me couchais sur le dos pour mieux les voir. La cicatrice sur mon flanc me lança, provoquant une désagréable sensation. Je grimaçais et j’attendis enfin la réponse d'Almasi. Une larme coula sur ma joue, que je fis en sorte de cacher et d'essuyer en espérant qu'il ne l'avait pas vue. Je me demandais si c’était une larme de joie ou de peine mais bon. Personne ne le saurait, sauf peut-être ce grand lion aux yeux bleu. J’avais vraiment un doute tout d’un coup, mais j'allais bientôt en avoir le cœur net.

---

Je lui souris et je me couchais sur le dos pour mieux les voir. La cicatrice sur mon flanc me lança, provoquant une désagréable sensation. Je grimaçais et j’attendis enfin la réponse d'Almasi. Une larme coula sur ma joue, que je fis en sorte de cacher et d'essuyer en espérant qu'il ne l'avait pas vue. Je me demandais si c’était une larme de joie ou de peine mais bon. Personne ne le saurait, sauf peut-être ce grand lion aux yeux bleu. J’avais vraiment un doute tout d’un coup, mais j'allais bientôt en avoir le cœur net.

Almasi sourit en retour à son nouvel ami avant de le rejoindre, s'allongeant sur le dos à son tour. Il y avait bien longtemps que sa cicatrice à l’œil ne le faisait plus souffrir et ne le gênait même plus, il s'y était habitué et elle était devenue une partie de lui. Un souvenir qu'il gardait de Prideland, une part de son histoire que pour rien au monde il ne souhaitait oublié. Pour être capable d'aller de l'avant, il est nécessaire de pouvoir regarder son passé et de comprendre les erreurs qu'on a pu faire afin de ne pas les reproduire à l'avenir. Le lion brun vit fugacement une larme couler sur la joue de Matumani et, le regardant avec bienveillance, lui posa tout doucement afin qu'il soit le seul à l'entendre, la question suivante :

- Pourquoi pleures-tu ? Réminiscence de ton passé ou soulagement d'avoir pu t'en éloigner ? Y a-t-il autre chose ? Si tu ne souhaites pas en parler ne me répond pas. J'attendrais que tu souhaites en parler, si un jour tu en ressens le besoin ou l'envie.

- Réprimer ses larmes et sa sensibilité ? Une belle sottise si tu veux mon avis. Nous avons tous des émotions et je ne vois pas pourquoi on devrait les garder pour nous. A mes yeux, les émotions sont faites pour être partagées.

Almasi finit de parler sur un sourire qui ne quitta pas son visage alors qu'il attendait la réponse du lion avec qui il entendait bien passer encore une partie de la soirée, et pourquoi pas toute la nuit si les choses se présentaient ainsi.

Je pleurais pour ces deux raison qu'il avait dit ; réminiscence de mon passé et soulagement d'avoir pu m'en éloigner. Non il n'y avait pas autre chose qui se passait dans ma vie alors. Oui je voulais très bien en parler avec se lion. Je ne comprenais pas pourquoi il disait que peut-être je ne voulais pas en parler. On était là pour cela après tout. De plus je lui en avais déjà dit beaucoup sur mon compte. Alors j'avais bien le droit de lui en parler. J'avais amplement le droit de partager ce qui me tracassait ou se qui me déplaisait.

De plus je le considérais encore plus qu'un ami, je le considérais comme mon frère. Alors il allait sûrement y avoir une énorme complicité qui allait se forger entre nous. Je poussais un soupire d'aise et je souris sans qu'il se détache pas de mon visage. Je trouvais qu'il avait bien raison, on a tous des émotions que l'on devait partager et ne pas garder pour soit. Parce que je savais moi-même ce n'étais pas une bonne idée. Je me relevais un peut et je me mît sur le côté. Je le regarda d'un regard empli d'espoir.

- C'est les deux, par soulagement d'avoir peu m'en éloigner et les souvenirs que j'en ai. Oui il faut toujours partager cela et non rester avec nos émotions sur le coeur. J'espère qu'un jour nous allons avoir un territoire comme celui des Pridelanders.

Je regardais le sol de notre territoire, oui tout cela étais bien réel. On n'avait vraiment rien. Tous les lions méritaient au moins une parcelle de territoire vivable. A chaque fois que j'étais ici, je ressentais le vide, la peur et la soif de vengeance. Je ressentais surtout la faim et la tristesse, ces territoires reflétait très bien ses sentiments. J'étais seul ici, même si j'étais avec ce clan qui était devenu le mien. Je me disais que ça devait être la même chose pour les autres ici. Mais bon j'étais destiné a rester sur ces terres. Si je voulais changer j'étais le seul à pouvoir fournir les efforts nécessaires à ce changement. Mais bien sur j'allais pouvoir compter sur l'aide de mes semblables dans ce clan. Je retournais mon regard avec ce ciel, bizarrement une étoile semblait me dire que nous tous allions réussir un jour. Mais ce serait notre génération aussi qui allions profiter en premier de ces territoires pleins de verdure. Enfin j'émis un petit grognement de mécontentement à cause de cela.

Almasi avait toujours été fermement convaincu que les émotions étaient faites pour se partager : on était heureux ensemble, triste ensemble et on restait ensemble pour se soutenir mutuellement dans les temps les plus difficiles. C'était la conception qu'avait Almasi de l'amitié. Certains mots et certains concepts sont trop abstraits, ils ne veulent rien dire en tant que tel. Ce qui importe vraiment, c'est le sens qu'on décide de leur donner.

- C'est les deux, par soulagement d'avoir peu m'en éloigner et les souvenirs que j'en ai. Oui il faut toujours partager cela et non rester avec nos émotions sur le cœur. J'espère qu'un jour nous allons avoir un territoire comme celui des Pridelanders.

- Un jour viendra où nous reprendrons nos terres à ces maudites hyènes. Et à compter de ce jour, je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour que ça devienne un endroit où il fera bon vivre. J'espère alors que je pourrais compter sur toi pour m'aider dans cette tâche. Ce ne sera pas de tout repos, mais si nous travaillons ensemble et en bonne intelligence ce sera parfaitement réalisable. C'est ça la véritable force, celle qui permet d'échapper à son "destin" : le pouvoir de croire en soi.

Almasi entendit très clairement le petit grognement qu'émit son camarade et le regarda, l'air inquiet. Quelque chose lui avait-il fait mal ? Avait-il eu une pensée ou un souvenir douloureux ? Almasi n'en savait rien et attendit quelques minutes avant de lui poser la question.

- Qu'y a-t-il Matumani ? Quelque chose te tourmente ou te fait souffrir ? Si tu veux en parler, sache que je suis là et que je resterai ici et que j'écouterai ce que tu as à dire. Si tu veux en parler, je suis parfaitement disposé à t'écouter. Dit-il calmement en posant sur son ami un regard à la fois compréhensif et amical, visant à le mettre en confiance et l'incitant quelques peu à formuler ce qu'il avait sur le coeur, en parler avec lui pour se libérer d'au moins une partie de ce poids.

J'écoutais attentivement les paroles de mon ami, il avait vraiment raison. Il fallait croire en nous et travailler ensemble. Nous allons les avoir une bonne fois pour toutes ces chiens. Je ne croyais pas ce qu'il venait de me dire, il voulait que je l'aide pour ravoir les terres. Était-ce un rêve ou simplement la réalité ? Oui, je n'avais plus aucun doute. Je voulais vraiment aider mon ami et notre clan. Mais bon, il fallait auparavant mettre au courant Massempo et son bras-droit, Hasira, avant de faire quoi que ce soit.

Mon ami n'avais pas parlé de cela non plus. Mais bon je ne savais pas non plus quand on allait passer à l'action. Alors nous allons attendre et en parler avec tous les autres. Je lui souris et je remarque qu'il avait entendu mon grognement. Ce n'était rien de grave, j'avais juste hâte d'avoir des terres fertiles et je n'étais plus capable de voir juste de la terre au sol.

Je regarde l'horizon et à nouveau ces étoiles. Je me demandais à combien de kilomètre au dessus de nous elles se trouvaient, des milliards au moins. Mais je savais que nos ancêtres qui nous surveillent de là haut étaient quand même réellement proches de nous. Je me demandais si on pouvait vraiment ressentir leurs présence. Parce que parfois je sentais comme un drôle de courant d'air qui passait dans mon pelage. Je répondis enfin à mon ami sur un ton empli d'une certaine nostalgie.

- Bien sûr que je le veux. Mais tu ne penses pas qu'on devrait en parler aux autres avant ? Oui ça va, j'ai juste hâte d'avoir un peu de verdure. Toi tu va toujours bien ?

Oui, j'avais parfaitement le droit de m'informer pour savoir s'il allait toujours bien. De plus c'est ce qu'il avait fait plutôt avec moi. Je me demandais quelle serait sa réponse. Je n'avais plus qu'à attendre tranquillement. Je me levais pour enfin m'assoir, cela faisait du bien changer de position parfois. Je m'étirais par la suite et secouais ma crinière. Quel bonheur d'être en compagnie d'un ami en cette belle soirée. Je me demandais si la nuit allait tarder à tomber ou si ce n'était qu'une question de temps. Je n'étais pas encore fatigué, alors je pouvais encore veiller et au pire je dormirais davantage le lendemain.

En même temps que son ami, Almasi tourna le regard vers l'horizon puis vers les étoiles, là où d'après sa mère les grands rois du passé se retrouvaient après leur mort et d'où ils veillaient sur les vivants. Il n'avait jamais trop cru à cela et, même à l'heure actuelle, il n'y croyait pas vraiment. Après la mort on ne rejoint pas les étoiles. Le corps retourne peu à peu à la terre et l'âme disparait dans le néant, tout ce qu'il reste de nous ce sont ceux que nous avons laissé derrière nous : des amis, des parents, des frères et des sœurs, une personne qu'on a aimée et des enfants qu'on a vu grandir, dont on espère qu'un jour ils nous surpasseront en tout. Des enfants à qui nous léguons notre monde et tout ce en quoi nous avons cru de notre vivant.

- Naturellement, nous en parlerons aux autres avant de faire quoi que ce soit. Nous en parlerons d'abord à Hasira, qui décidera si oui ou non il en parlera à Massempo. Et pour la verdure je te comprends, moi aussi j'en ai marre de ces terres arides et inhospitalières.

- Maintenant j'ai envie de vivre pour de bon, j'en ai assez de survivre comme nous le faisons tous les jours. J'estime que cela suffit à présent, nous avons déjà bien assez souffert ainsi. Pour ma part je vais très bien, il fait bon et je suis en excellente compagnie, je ne vois pas trop ce que je pourrais demander de plus. Pour l'heure oui, je vais parfaitement bien.

N'étant absolument pas fatigué, Almasi tourna ses yeux bleus comme la nuit vers Matumani et le détailla. Il était fort bien taillé, son joli pelage fauve était assombri par la nuit et le blanc était intensifié par la lueur de la lune. Ses magnifiques yeux verts-gris et son épaisse crinière marron n'en gâchaient rien, bien au contraire. Il était extrêmement bien fait de sa personne et, s'il n'avait pas peur de le vexer ou de perdre un ami qu'il venait d'arriver à se faire, il ne se serait pas gêné pour lui parler de ça à voix haute. Il se dit quand même que bien chanceuse serait l'élue de son coeur, elle aurait là un fort beau parti.

Il avait bien raison, nous avions déjà bien assez souffert comme cela. Tout devait changer, je l’espérais, très bientôt. Seul le temps nous dirait si ont l'a mérité ou pas. Je l’espérais bien. Les espaces vert et pleins de vie me manquaient. De plus je savais très bien qu’ont ne pouvait pas rester sur Prideland. Alors on ne pouvait pas en profiter bien longtemps. Ont ne faisait jamais rien de mal. Nous ne désirons rien de plus que la possibilité de répondre à l'un de nos besoins vitaux : le besoin de se nourrir, comme nous l'avons fait plus tôt dans la journée.

- D’accord, on va d’abord en parler à Hasira. Moi aussi je voudrais vivre pour de bon. Les Pridelander devraient nous laisser aller sur leurs terres plus souvent. Même si on leurs vole de la nourriture, nous le faisons parce que nous n'avons pas le choix si nous voulons survivre. Nous n'avons jamais demandé à vivre comme cela mais c'est pourtant ce que nous sommes forcés de faire pour assurer notre survie. C’est uniquement pour cela qu’on vole leurs proies. Ils savent pertinemment qu'il n'y a rien à manger ici, ils sont donc assez mal placés pour se plaindre qu'on aille se servir ailleurs.

Je le regardais de mes yeux verts et j’attendais sa réponse. J’étais vraiment curieux de la connaitre. Surtout de savoir ce qu’il allait penser de mes paroles, c’était la première fois que je parlais autant. Je regardais l’horizon par la suite et je fis une trace dans le sable de mon empreinte de patte. Je la fixais par la suite et j’allais aux côté de mon "frère".

- Dis ... Tu ne voudrais pas partir pour Pridelander un jour ?

Je poussais un soupir et une larme vint couler sur ma joue pour ensuite tomber sur le sable. Finalement je léchais l’une de mes cicatrices et je la regardais pour ensuite fixer le ciel. Je repensais soudainement à mon frère de sang. Je jetais à nouveau un regard sur Almasi avant d'aller vers lui, subitement heureux sans que je sache expliquer pourquoi.

- Je crois vraiment qu’on pourrait trouver un moyen tous les deux. Toi tu pourrais facilement aider notre clan. Je sens en toi quelque chose de très fort, mais je ne sais pas trop quoi en fait.

[Je suis navré d'avoir mis tant de temps à te répondre, j'espère que ça ne t'as pas trop embêté. Je t'informe qu'à partir de Lundi qui arrive, et jusqu'à fin mars, mon activité passe de déjà assez faible (disons le comme ça) à quasiment inexistante étant donné que j'ai (enfin) fini par trouver un stage. J'essaierai quand même de passer de temps en temps et de répondre, mais je ne peux rien te garantir.]

Almasi écoutait tout ce que disait son nouvel ami et prit la parole après qu'il ait parlé du fait que les pridelanders se plaignent qu'ils viennent chasser sur leurs terres.

- Ils ont bien assez de réserves pour eux, ne t'en fait surtout pas pour ça. Cette situation est aussi pénible pour eux que pour nous et, disons les choses telles qu'elles sont, nous n'allons pas toujours sur leurs terres. Les pridelanders qui prétendent que c'est toujours sur leur terre qu'on chasse n'en savent rien et à eux de se renseigner, ceux qui le savent mais s'en plaignent quand même font preuve d'une mauvaise foi qui ne me manque pas le moins du monde.

- Dis ... Tu ne voudrais pas partir pour Prideland un jour ? Demanda Matumani.

- Non Merci. J'en viens et ça me suffit, tant que je peux éviter d'y retourner c'est volontiers que je le fais. Ils n'ont sans doute pas envie de me revoir et moi non plus, il y a certaines personnes que je n'ai pas vraiment envie de revoir.

- Je crois vraiment qu’on pourrait trouver un moyen tous les deux. Toi tu pourrais facilement aider notre clan. Je sens en toi quelque chose de très fort, mais je ne sais pas trop quoi en fait.

- On finira bien par retrouver ton frère, et j'avoue que j'aimerai bien que tu me parles de lui. Pour être tout à fait franc avec toi je ne sais pas si je pourrais t'aider, mais je ferai tout ce que je peux pour ça.

Ce que tu dis là m'honore, mais je ne pense pas avoir cette force dont tu parles. Et puis ... Comment pourrais-je faire quoi que ce soit pour aider notre clan si je ne suis même pas capable de venir en aide à un ami ? Lui demanda-t-il avec une sincérité qui pouvait, à cet instant précis, se lire dans son regard. Il posait sérieusement cette question à Matumani, cela ne pouvait laisser aucun doute.

Mais en même temps, je serais tellement heureux de le voir enfin à mes côtés. Je me demandais ce que je pourrais dire sur mon frère. Je savais très peu de chose sur lui en fait, bien qu'il soit mon frère. Parfait, je lui faisais confiance pour m'aider mais pourquoi pensait-il ne pas en être capable ? cela me taraudait et j'allais le lui demander. Je le regardais droit dans les yeux, il venait de dire quoi là ? Il n'avait pas confiance en lui ou quoi ? Je me demandais ce qu'il lui arrivait tout d'un coup ? Avais-je dit quelque chose de dérangeant ou autre ? Je regardais le ciel en poussant un soupir.

- Il faut juste que tu te fasses confiance et tout cela arrivera sûrement tout seul. Pourquoi penses-tu que tu ne pourras pas m'aider ? Pour mon frère et bien, malheureusement je ne le connais pas très bien mais je tâcherai de te dire tout ce que je sais et tout ce qui me reviendra en mémoire.

- Je me promenais seul dans ces terres, probablement ici même, lorsque tout d'un coup un lion n'arrive de nulle part et me saute dessus. J'ai compris alors, après explications, que c'était mon frère. Depuis que ma mère ma abandonnée et que toutes ces année ont passé, je ne sais vraiment plus où j'en suis et d'où je peux repartir pour enfin reconstruire ma vie.

Je le regardais et secouais ma crinière. Quel avenir pouvait-on avoir ici ? Nous verrions cela tous en même temps, vu que tout le clan vivait ici. J'attendais la réponse d'Almasi, fixant tranquillement l'horizon.

Ce qui arrivait à cet instant à Almasi, Matumani ne tarderait pas à s'en rendre compte en continuant à le fréquenter régulièrement, était qu'à nouveau il doutait de lui-même et de ses capacités. Il avait un besoin perpétuel de prouver, que ce soit à lui-même ou aux autres, qu'il pouvait se rendre utile à sa communauté et qu'il était digne de confiance.

D'une certaine manière c'était une sorte de fuite en avant, et il en avait plus ou moins conscience, mais il cherchait à obtenir la confiance des autres pour combler celle qu'il n'avait pas en lui-même. Il était ainsi et il était peu probable que cela change un jour, tant c'était ancré dans son mode de fonctionnement. De là venaient, entre autres, son besoin régulier de s'isoler pour méditer et sa volonté de venir en aide à tous ceux qui semblaient en avoir besoin lorsqu'ils croisaient sa route.

- Je vois, donc tu n'as aucun autre souvenir concret de ton frère. C'est maigre mais bon, c'est toujours mieux que rien. Nous cherchons donc un lion qui te ressemble, qui t'as connu mais dont tu as été séparé pendant longtemps et qu'à présent tu souhaiterais retrouver, c'est plutôt un bon début, je trouve. On peut partir sur ces bases.

- Ne te préoccupe pas de ce que j'ai dit tout à l'heure. Je n'aurais pas dû partager ces pensées avec toi mais j'imagine que maintenant que j'ai commencé, il vaudrait mieux que j'aille jusqu'au bout. Pour être tout à fait honnête avec toi, je manque de confiance en moi et à force de me côtoyer, tu t'en rendra compte bien assez tôt. Ce type de questionnement est perpétuel dans ma tête, d'où mon besoin régulier de m'isoler pour réfléchir et "méditer", dirons nous.

Le lion brun, quand il eut fini de parler, se laissa aller à regarder l'horizon en même temps que son ami, son "frère" par le cœur à défaut de l'être par le sang, tout en pensant à ce que serait à partir de maintenant l'avenir de leur clan, de ce qui aux yeux d'Almasi était sa famille et qu'il avait le devoir de protéger, quel qu'en soit le prix pour lui-même. Pour autant que souvent il doute de lui-même, une fois qu'il était résolu à agir il ne revenait pas en arrière, sauf s'il réalisait avoir commis une erreur et, à partir de là, cherchait à redresser ses torts quand il en avait réellement.

Non, je n’avais réellement aucun autre souvenir de mon frère. Ce n’était pas de ma faute si je ne pouvais rien dire de plus. Nous sommes séparés depuis longtemps, rien d'étonnant à ce que j'ai assez peu de souvenirs de lui. On pouvait quand même partir sur des bases solides avec les éléments à notre disposition.

Je n’avais aucune autre informations, il ne servirait à rien d'en dire plus. Oui, je devais me préoccuper de ce qu’il a dit. Il était de mon clan et pour cela, je me devais de l'aider. Tout comme lui qui m’offrait son aide pour la recherche de mon frère. C’était cela alors son problème .. Moi aussi il m'arrivait parfois de manquer de confiance en moi, comme c'était le cas pour Almasi en ce moment-même.

Mais bon, tout cela peut se régler facilement lorsqu'on est bien entouré. Je fixais le ciel pour ensuite marcher tranquillement. Il fallait vraiment que je me réveille à présent. Pour enfin passer à autre chose et vivre ma vie comme les autres : ancré dans le présent, tourné vers l'avenir et laissant mon passé derrière moi, sans l'oublier pour autant.

Peu importe le temps que cela prendrait, j'étais prêt à attendre le temps nécessaire. J’allais enfin à côté de mon "frère" et je lui souris. Je me sentais vraiment bien quand j’étais a ses côtés. Je ne m'expliquais pas pourquoi, mais je sentais quelque chose d'assez fort entre nous . Je me sentais soudainement comme transformé, on aurait dit que j’étais un nouveau lion.

- Je peux t’aider si tu as besoins de moi. Après tout nous sommes du même clan, alors nous avons le devoir de nous entraider. Moi aussi il m'arrive de manquer de confiance en moi, mais cela peut se régler quand on est entouré de gens en qui on peut avoir confiance ... Et tu peux avoir confiance en moi Almasi.

Je regardais le ciel en soupirant, me demandant ce qu’il allait répondre. Je me demandais si un jour, moi aussi j’allais fonder une famille. Mais bon, tout peut arriver et il ne faut surtout pas se dire qu'une chose est impossible, parce qu'une chose n'est réellement impossible que si à nos yeux elle l'est. L'avenir était imprévisible. La vie était une chose si fragile, et l'on pouvait passer de vie à trépas en si peu de temps qu'il fallait profiter de chaque instant comme un cadeau. Ne pas laisser de sombres pensées envahir notre esprit et noircir notre cœur. La vie était bien assez dure pour qu'on ne la complique pas davantage avec des problèmes n'existant que dans notre imagination.

Il n'était, en soi, pas si problématique que Matumani ait aussi peu de souvenirs de son frère. Almasi en savait quand même déjà largement assez pour l'aider autant qu'il le pouvait dans ses recherches. Savoir à quoi ressemble celui que l'on cherche, qu'il a connu il y a longtemps celui pour qui il le cherche et qu'ils ont été séparés par la force des choses, contre leur volonté propre donc, et qu'à présent Matumani désirait retrouver cette personne importante à ses yeux. C'était un point de départ et il pouvait mener une recherche efficace à partir de ça.

Pouvait-on réellement résoudre un problème de confiance en soi si profondément ancré en soi par le simple fait d'être "bien entouré" ? Almasi n'avait jamais cessé et ne cesserait probablement jamais de se poser cette question. Il avait toujours eu, et il conserverait sans doute jusqu'à la fin, cette habitude de se remettre en question perpétuellement.

C'était, à ses yeux, ce qui lui permettait d'avancer sur le chemin de la connaissance afin d'être en mesure d'entrevoir un jour la vérité. Car oui, tel était le moteur de la "quête" d'Almasi : connaitre la vérité sur lui-même pour s'améliorer en permanence, devenir meilleur un jour qu'il ne l'était la veille, et chercher à le devenir encore plus le lendemain. Tel était le sens qu'il avait choisi de donner à sa vie.

- Je sais que je peux te faire confiance Matumani. Je sais très bien reconnaitre les gens en qui je peux avoir confiance ou pas, et en toi mon cœur me dit que je peux avoir une entière confiance. Je sais que tu chercheras à m'aider dès que cela te sera possible ... Je le sais parce qu'il en est de même pour moi, je t'aiderai dès que je serais en mesure de le faire. Toi et moi nous sommes fait du même bois, nous sommes de la même "trempe" si j'ose dire : nous sommes des lions pour qui le plus important c'est de se battre pour son prochain et de le protéger.

Le moins que l'on puisse dire à propos de l'avenir était qu'il était parfaitement imprévisible, Almasi était l'une des personnes les mieux placées pour le savoir. La vie était une chose bien fragile, et l'on pouvait passer de vie à trépas en si peu de temps que chacun se devait de profiter de chaque instant, car sans qu'on en ait conscience il pourrait très bien être le dernier. La vie est une chose fragile est précieuse qu'il faut protéger en permanence, que ce soit sa propre vie ou celle d'autrui ne changeait absolument rien pour Almasi.

La vie doit être protégée, que ce soit celle d'un insecte insignifiant ou d'un éléphant des plus imposants, car toute vie est importante et a une fonction à remplir dans le "grand cycle de la vie" dont sa mère lui avait tant parlé dans sa jeunesse. Il est à ses yeux impossible qu'il existe une forme de vie qui n'ait aucune raison d'être dans ce cycle, c'était purement et simplement inimaginable dans sa conception des choses.

- Je sais que je peux te faire confiance Matumani. Je sais très bien reconnaitre les gens en qui je peux avoir confiance ou pas, et en toi mon cœur me dit que je peux avoir une entière confiance. Je sais que tu chercheras à m'aider dès que cela te sera possible ... Je le sais parce qu'il en est de même pour moi, je t'aiderai dès que je serais en mesure de le faire. Toi et moi nous sommes fait du même bois, nous sommes de la même "trempe" si j'ose dire : nous sommes des lions pour qui le plus important c'est de se battre pour son prochain et de le protéger.

Oui, il avait bien raison en disant cela car nous allions nous entraider. Je réalise que ma rencontre avec lui me permet de faire le point sur ma vie, mais aussi de connaître l'un des meilleur lions du clan selon moi. Tandis que je fixais à nouveau le ciel et tentais de revoir tout ce qu'il s'était passé depuis mon arrivée dans ce clan. Moi aussi je savais que je pouvais et que je pourrais toujours lui faire confiance.

Je le sentais, à nous deux on pouvait aider notre clan. Enfin je soupirais et me remis sur le dos, fixant les étoiles et l'horizon. Qui sait, la solution pouvait aussi se trouver là-haut et auquel cas, nous ne l'obtiendrons probablement jamais. Nous nous battons depuis toujours, et cette fois encore nous devrons nous battre, il semble donc que nous n'ayons pas d'autre choix. Finalement ici on vivait toujours comme j'avais vécu jadis, avant d'appartenir à ce clan. Mais je n'avais pas le choix, il fallait que je vive avec. Je le regardais de mes yeux vert et je lui adressais un sourire.

- Je te remercie également, je sais que je peux te faire confiance ... Moi aussi je t'aiderais quand je serais en mesure de le faire, mais sans le savoir tu m'as déjà aidé ... Merci, cette conversation avec toi m'a aidé à envisager mon avenir sur ces terres et ce que je ferais à partir de maintenant. Je ne voudrais pas que ces belles nuits prennent fin et que l'on ne se voit plus.

Discrètement, des larmes de joies vinrent se frayer un chemin sûr mes joues. Je léchais celles-ci pour les dissimuler et sourit à Almasi avant de me relever et de marcher un peu. Revenant finalement vers lui et fixant les étoiles, sans vraiment savoir pourquoi, je me dis que peut-être lui le savait et, bien que cela paraisse peu probable, je ne perdais rien à lui demander.

- Dit cela est vraiment stupide comme question mais tu sais, je n'arrête pas de fixer ses étoiles et je me demande pourquoi elles me fascinent et m'intriguent à ce point.

[Navré d'avoir tardé à répondre. Ceci est ma dernière réponse. Je te laisse le soin de conclure ce RP par ta prochaine réponse. Je pense qu'il a assez duré et qu'il est temps d'y mettre un terme, nos personnages se rencontreront à nouveau plus tard.]

Almasi pensait tout à fait sincèrement chacun des mots qu’il avait prononcés tantôt. On pouvait lui reprocher un certain nombre de choses. Il était bien conscient de ne pas être parfait, d’en être loin et en vérité il ne cherchait même pas à l’être. Mais il était une chose qui lui déplaisait fortement : que l’on doute de son honnêteté et de son intégrité.

En même temps que Matumani, Almasi tourna son regard vers le ciel étoilé, bien que lui ce fut pour se souvenir du temps où avec sa mère il vivait sur Prideland. A aucun moment il ne regrettait d’avoir fait le choix de quitter le clan qui l’avait vu naitre, il ne s’y était jamais vraiment senti à sa place et n’y était jamais resté que pour sa mère : la seule lionne, avant Tahani, qui ait eu une réelle importance à ses yeux.

A présent, en la personne de Matumani, il avait trouvé un lion en qui il pourrait avoir une totale confiance et cela, à ses yeux, c’était le trésor le plus précieux qui soit et le seul qui vaille que l’on mette sa vie et son honneur en jeu pour le défendre. L’honneur, là était la chose essentielle pour Almasi. Le lion le regarda de ses yeux verts et lui adressa un sourire auquel il répondit lui-même par un sourire.

- Je te remercie également, je sais que je peux te faire confiance ... Moi aussi je t'aiderais quand je serais en mesure de le faire, mais sans le savoir tu m'as déjà aidé ... Merci, cette conversation avec toi m'a aidé à envisager mon avenir sur ces terres et ce que je ferais à partir de maintenant. Je ne voudrais pas que ces belles nuits prennent fin et que l'on ne se voit plus.

- Je suis heureux d’avoir pu t’aider, même si ça n’a été que par des paroles. Cela me conforte dans ce que je pense depuis quelques temps : les mots, plus qu’une utilité, ont un pouvoir. Ils façonnent notre perception du monde en y insufflant un sens bien particulier.

- C’est pourquoi j’estime qu’avant de prendre une décision et d’agir d’une façon ou d’une autre, il est nécessaire de bien nommer les choses. Selon moi, une problématique correctement formulée au départ est déjà à moitié résolue.

Le lion au pelage marron vit clairement les larmes de son ami mais décida de ne rien dire, il serait inconvenant et discourtois de sa part de le relever. Il fixait lui aussi les étoiles, se remémorant ce que sa mère lui avait dit à ce sujet et à quoi, au fond, il n’avait jamais vraiment cru et ne croyait toujours pas.

- Je n’ai pas de réponse personnelle sur la question, je n’y ai pas assez réfléchi pour me faire vraiment un avis sur la question. Ma mère pensait que ces étoiles étaient les grands rois du passé qui, de là-haut, veillaient sur nous et nous guidaient.

- J’avoue que je n’y ai jamais vraiment cru, car à mon sens que l’on soit roi, général, soldat ou simple lion, après la mort notre corps retourne à la terre et notre esprit s’évanouit dans l’air. Tout ce qu’il reste de nous après notre mort est ce que nous avons transmis à notre famille, à nos enfants et à ceux qui nous ont connus, qu’ils aient été nos amis ou nos ennemis.

- Ce n’est que mon avis, il vaut ce qu’il vaut et libre à chacun d’être en accord ou en désaccord avec moi. Chacun est libre de penser ce qu’il veut et de croire en ce qui lui chante. Personne n’a à décider pour autrui en qui et en quoi il doit croire, c’est un choix qui n’a de sens que s’il est personnel. J’espère avoir répondu à ta question.

Almasi quitta le ciel du regard et se tourna vers Matumani. Il ne dit rien et, au bout d’un petit moment, prit la parole. Il lui dit que s'il le souhaitait, il pouvait le suivre et venir passer la nuit avec lui. Il n'y était pas opposé, bien au contraire. Ayant dit cela, il se détourna de son ami et prit le chemin de « sa » tanière : une petite enclave rocheuse juste assez grande pour accueillir, au maximum, trois lions adultes. Il s'allongea au fond des lieux comme à son habitude, laissant ainsi un maximum de place à Matumani s'il décidait en fin de compte de le suivre.

Je regarde le lion et j'approuve ses paroles d'un signe de tête, il étai vraiment bien se lion, je l'aimais vraiment. Oui ont n'avais des perceptions différentes mais cela importais peu. Il se faisait tard en voyant soudainement le lion partir je fit de même, pour aller le rejoindre et me coucher. Mon regard se pose à nouveau vers le ciel et je ferme mes yeux ensuite. Cette rencontre allait rester à jamais gravée dans ma mémoire, nous deux nous allons probablement changer notre clan, avec l'avis de notre chef Massempo. Si j'avais une grande capacité pour aider le clan et tout , comme que Almasi m'avais dit cela doit être vrai si il a remarquer, d'une quel q'ont façon que j'y ignore. Oui cela étais vrais tellement qu'ont n'étais réunis et qu'ont n'étais '' pareille''. Bien ont n'étais comme des frère je le considérais comme mon deuxième frère, ou même mon premier, vue que l'autre je ne le verrais sûrement jamais. Mais bon il ne faut pas perdre espoir dans la vie, aussi non cela peu nous mener très bas.


( rp fini)